• De Washington à Paris, la haine plus forte que la justice !

    Le 28 juillet dernier, Léonard Peltier avait été longuement entendu dans le cadre de sa demande de libération conditionnelle.

    Son agent de liberté conditionnelle, ainsi qu'un membre d'une communauté indienne du Dakota du Nord avaient également pu prendre la parole. Ce dernier avait notamment déclaré avoir un emploi de professeur d'art dans un collège de la communauté pour lui. De plus, une maison a été mise à sa disposition.


    Rappelons que le militant amérindien est détenu pour le meurtre de deux agents du FBI en 1975, mais qu'aucune preuve formelle de sa culpabilité n'a jamais pu être apportée au dossier.Lien ici 

    Pourtant, le 21 août, Léonard Peltier s'est vu refuser cette liberté conditionnelle.

    Emprisonné depuis 1977, il ne pourra plus introduire de demande avant juillet 2024. Il aura alors 79 ans.


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    Léonard Peltier est un militant amérindien emprisonné depuis 1976, victime de la guerre secrète menée par le FBI dans le cadre du COINTELPRO contre le Mouvement Indien Américain. Accusé du meurtre de deux agents du FBI, il écope de deux peines consécutives de prison à perpétuité le 2 juin 1977. Ces deux policiers ont été tué lors d'une fusillade alors qu'ils s'étaient introduits illégalement dans la réserve de Pine Ridge (Sud Dakota) où se trouvait le campement du Mouvement.

    Le FBI obtient l'extradition de ce membre influent de l'American Indian Movement. Procès bâclé, preuves fabriquées, témoignages frauduleux, tout est mis en oeuvre pour neutraliser ce «guerrier» pacifiste, symbole de la lutte contre le racisme, défenseur des droits d'un peuple que le président américain Ulysses Grant (1822-1885) souhaitait voir disparaître de la terre !!!

    Incarcéré depuis vingt-cinq ans au pénitencier de Leavenworth, Kansas, Leonard Peltier connaît le sort peu enviable des prisonniers politiques. A 58 ans, ce Sioux Lakota aura tout subi. Tentative d'assassinat, harcèlement, quartier d'isolement, brutalités constantes. Faute de soins médicaux, une fracture de la mâchoire en a fait un impotent incapable de mastiquer sa nourriture. Pour quelles raisons ? Il faut remonter aux années soixante-dix, durant lesquelles leFBI faisait la guerre aux activistes de la cause indienne.

    Or, aucune preuve formelle de sa culpabilité n'a jamais pu être établie. De plus, en 1981, ses avocats ont obtenu la déclassification de plus de 12.000 pages de son dossier (qui en contenait 18.000), pages reprenant de nombreuses preuves de malversations commises par le FBI. Grâce à cet élagage, les avocats ont tenté d'obtenir un appel de l'affaire devant une cour fédéral, ce qui leur a été refusé à cause d'une 'technicité judiciaire'.

    En janvier 2009, Léonard Peltier a été transféré du pénitencier de Leavenworth au Kansas vers une prison de Pennsylvanie. On lui accorde également à ce moment-là le droit de solliciter une libération conditionnelle en février 2009, demande qui a été introduite. C'est ce mardi 18 août que la commission de libération statuera sur son éventuelle libération.



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    Obama en Afrique, ô ! quelle assomption suprahumaine du mélanoderme africain devenu soudain maître du monde par procuration et par substitution imageante d’un mulâtre mi-africain, président des États-Unis ! Le triste dans l’affaire, c’est l’attitude de certains chefs d’État africains qui se désolent indolemment de ne pas pouvoir profiter de cette présence messianique qui aurait, semble-t-il, transformé leur capitale et palais présidentiel en Tabor politique pour la transfiguration béatifique de la « race noire ».

    En bon étasunien manipulateur et arrogant quoique souriant, Obama, l’occidental, figure désignée de la représentation des establishments occidentaux, s’est lui-même octroyé, dans la foulée des incohérences verbeuses, combien lamentables qui accompagnent sa visite sur le sol du continent noir, le rôle de juge suprême et moral des vertus de la gouvernance à la mode occidentale dans cette partie du monde réputée en occident pour sa mauvaise gestion, constamment dénoncée par la « communauté internationale » pour ses vices politiques antidémocratiques, ses retards endémiques, ses inaptitudes à entrer dans la modernité, son incapacité à transcender la géographie par l’histoire, marquant le pas sur place loin du progressisme occidental… Ainsi, mine de rien, sans s’en rendre compte, le président étasunien fils de kényan, reprend les mêmes stéréotypes racistes contre l’ethnie paternelle. Démarcheur d’une oligarchie bancaire et oracle d’un pays (les Etats-Unis) qui n’est en fait qu’un vaste marché de tous les négoces, en osant parler de bonne gouvernance, il a raté une belle opportunité de réserve et de silence intelligent.

    Car en fait, Obama représente un pays dont le système financier et économique, le plus malsain, le plus dictatorial qui soit, est fondé sur le crédit et l’endettement du citoyen au profit d’un groupuscule tyrannique de banquiers et de grands industriels et commerçants. Pays agresseur et agressif qui ne s’est enrichi que par le crime, depuis l’hécatombe des amérindiens aux dépens desquels les premières guerres bactériologiques furent entreprises lorsque les colons infectaient sciemment les linges des indigènes avec les corps des moribonds de la variole. Pays qui a pillé et accumulé toutes les richesses du continent américain en se nommant lui-même, l’Amérique par moquerie dédaigneuse et mégalomane, et qui, selon Monroe, s’est investi de la mission impérialiste et criminelle d’être maître de tous les pays d’Amérique.

    Pays qui, aujourd’hui encore, avec la bénédiction lâche, cynique et inavouée d’Obama, fait un coup d’État au Honduras après les centaines de débarquements et de coups d’État yankees commandités en Amérique au 20ème siècle. Et voilà que, malgré la crapulerie et l’avidité prédatrice de sa bourgeoisie, les gigantesques gabegies ignominieuses et frauduleuses de son économie par les politiciens à la solde de ses banquiers, ce pays se retrouve en plein déclin tout en mettant quasiment le monde entier, soumis à sa dictature financière, dans une terrible crise dont souffrent les plus pauvres… Nous croyons que la décence élémentaire devrait commander à l’illustre président, un peu d’économie voire de parcimonie locutoire face au vocable creux de bonne gouvernance aux États-Unis même, par ces temps de crise due aux indécences gestionnaires du public comme du privé au pays du drapeau étoilé… L’allégorie évangélique de la poutre et de la paille, a ici pleinement droit de cité

    Mais comme le dit un vieux proverbe « on ne voit jamais de tiques que sur les chiens étiques ».

    En attendant, certains dirigeants de l’Afrique implorent la présence de l’oint étasunien dans leur palais, le temps d’une brève visite, comme au Ghana béni de ce séducteur envoyé par la providence oligarchique de l’empire en déclassement, soucieux de se créer une icône de fascination pour les simples et les idolâtres. Sachant que la séduction est toujours affaire de manière, de gestuelle et non de substance, je me dis que le coup de la rareté visiteuse d’Obama à l’égard des capitales africaines, comme en économie où la valeur d’une marchandise vient de la rareté, a bien rempli son mandat de séduction et d’ironie des gouvernements et des peuples manipulés par ces derniers et les médias.

    Toutefois, pour faire honneur à la raison dans cette mer d’émotions et d’incohérences, nous disons que les peuples africains comme du reste du monde, doivent savoir que la bonne gouvernance salvatrice et libératrice s’il en est, ne peut venir que d’en bas, en sapant la verticalité du pouvoir actuel en vogue dans le monde, pour créer des structures de contrôle de l’économie et de la gestion publique des biens et ressources. C’est donc vers un mode horizontal de pouvoir qu’il faudra aller, loin des débilités coloristes, ethniques, verbales, franchement ridicules, où la masse des simples attendent un changement de cap de l’oligarchie oppressive qui les aiderait à leur propre émancipation.

    Il n’y pas d’émancipation donnée de bon cœur aux opprimés par leurs oppresseurs qui les a rendus tels qu’ils sont. Et même la bonne gouvernance de l’oppresseur occasionne le renforcement de sa domination sur les opprimés. Il n’y a d’espoir d’émancipation mesuré et concret pour les peuples que par leur action désaliénée contre les mécanismes structurels et systémiques de l’oppression.

    Obama comme n’importe quels futurs membres de minorités (ethniques ou autres) investis par un quelconque actuel ou futur empire, ne sera jamais que le comédien coloriste ou au mieux, le trophée chrysocale dénommé miraculeusement précieux pour enrichir les maîtres et abêtir les exclus.

    La libération est un projet qui ne se concrétise que par la projection des nouvelles valeurs sociales dûment imposées par l’action concertée et méthodique des peuples voulant se libérer des oligarchies.

    CAMILLE LOTY MALEBRANCHE


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  • La coopération militaire d'ampleur entre les EU et le régime sioniste

    Dans le cadre de leur coopération militaire d'ampleur, les Etats-Unis et le régime sioniste vont organiser bientôt des manoeuvres militaires communes sur les rives de l'Océan pacifique et les côtes de la Californie. Ils vont procédé à l'essai de divers missiles offensifs lors de ces manœuvres. " Le système balistique " Arrow" projet conjoint américano-israélien ainsi que plusieurs autres missiles, offerts par les Etats-Unis à Israël seront testés lors de ces manœuvres" c'est ce qu'a déclaré, le Directeur de l'Agence balistique du Pentagone. Ces manœuvres interviennent à un moment où le régime sioniste tente d'acheter aux Etats-Unis des chasseurs furtifs F-35, des avions les plus modernes dans le monde. Le ministre de la guerre du régime sioniste s'est entretenu, le mois dernier, avec le Secrétaire américain à la défense d'un achat d'armements d'un montant de 15 milliards de dollars.

    Les Etats-Unis accordent une aide annuelle d'environ de 3 milliards de dollars, principalement militaire, au régime sioniste. De plus, les Etats-Unis allouent, annuellement, plusieurs milliards de dollars d'aides sous la forme de l'octroi de crédits et de facilités financières au régime sioniste. Lors de la guerre de 33 jours contre le Liban en 2006, ainsi qu'au cours de la guerre de 22 jours contre la bande de Gaza, en 2009, les Etats-Unis ont fourni une grande quantité d'armements et d'équipements militaires au régime de Tel-Aviv et ce à un moment où l'opinion publique, en Occident et même à l'intérieur des Etats-Unis appelait à un boycott d'armements du régime criminel sioniste. Le soutien sans faille des autorités américaines au régime de Tel-Aviv intervient alors qu'elles prétendent déployer, en toute impartialité, des efforts en vue de l'établissement de la paix au Moyen-Orient.

    En effet, les Etats-Unis et le régime sioniste tentent d'établir un climat de terreur et d'intimidation pour faire avancer leur politique hégémonique et obliger les nations de la région à se soumettre à leurs visées expansionnistes. Mais compte tenu de l'enlisement des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan et vu la défaite humiliante du régime sioniste lors des guerres de 33 jours contre le Liban et de 22 jours contre la Bande de Gaza, les Etats-Unis et le régime sioniste échoueront, sans aucun doute à vaincre la volonté des nations.

    http://www.alterinfo.net/notes/La-cooperation-militaire-d-ampleur-entre-les-EU-et-le-regime-sioniste_b1495480.html


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