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Par reineroro le 1 Septembre 2009 à 10:44
Ce leurre pernicieux que de son échafaudage Radio France répand dans Paris
« Ils osent tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » disait Fernand Naudin, incarné par Lino Ventura dans « Les Tontons flingueurs ». Seulement, ici, il s’agit des médias. Ils ne ratent pas une occasion, en effet, de diffuser leur « théorie promotionnelle de l’information », chaque fois qu’ils le peuvent. Car ils savent que la masse des citoyens à laquelle ils s’adressent, est bien trop démunie pour en percevoir les erreurs. <o:p></o:p>
Cette fois, c’est tout Paris qui en profite. La Maison de Radio France est en travaux jusqu’en 2013. Un sarcophage d’échafaudage recouvre sa tour centrale, et comme c’est devenu l’usage, des tentures le dissimulent. Tantôt elles reproduisent en photo l’immeuble caché, tantôt elles accueillent de gigantesques publicités. Radio France a choisi de faire sa propre publicité. C’est son droit. Mais de quelle manière ? On peut lire à la ronde en énormes caractères ce slogan ahurissant : « C’est bien la première fois que nous avons quelque chose à vous cacher ».<o:p></o:p>
Sans doute doit-on percevoir de l’humour dans l’image incongrue qui associe par surprise la nécessaire dissimulation des bâtiments pour cause de travaux de rénovation et la franchise coutumière dont Radio France prétend s’être fait une règle. Mais cette assimilation abusive est un pur amalgame qui ne parvient pas à atténuer l’énormité proférée. <o:p></o:p><o:p></o:p>
Se trouve diffusée, en effet, avec l’argent du contribuable, une des grandes illusions de l’univers médiatique : l’illusion de l’exhaustivité de l’information. Elle repose sur deux croyances. L’une dérive des performances prodigieuses des médias électroniques qui se jouent du temps et de l’espace. Au moment même où un événement se produit, l’information peut être aujourd’hui diffusée de n’importe quel bout du monde à toute la planète. La puissance technologique des médias est telle qu’on en viendrait à croire à « la maison de verre transparente planétaire » où aucune information n’échapperait désormais à personne.<o:p></o:p><o:p></o:p>
C’est être le jouet d’une seconde croyance, selon laquelle tout émetteur livrerait l’information dont il dispose dans son intégralité. La réalité est tout autre. « La relation d’information » obéit à un principe fondamental intangible que les prodigieuses performances médiatiques ne pourront jamais modifier : nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire. Chacun en fait l’expérience chaque jour. Il n’est pas question de donner à son adversaire des verges pour se faire battre. Il en résulte que le secret, cette information stratégique dissimulée qui garantit les défenses de chacun, voire sa survie, est jalousement gardé. On peut même parler de « l’illusion de l’iceberg » qui dissimule lui aussi plus qu’il ne montre.<o:p></o:p>
La contrainte de l’exiguïté du temps de diffusion disponible<o:p></o:p><o:p></o:p>
Ainsi, que Radio France ose dire que « c’est bien la première fois qu’(elle a) quelque chose à cacher (à ses auditeurs) », est d’abord une erreur parce qu’il lui est impossible de prétendre à l’exhaustivité de l’information. Mais l’erreur devient un leurre dès lors qu’il s’agit de l’inculquer pour gagner en crédit. Comme tout le monde, Radio France est obligée chaque jour de dissimuler plus qu’elle ne peut révéler. Quand bien même elle n’obéirait pas au principe fondamental de « la relation d’information » - ce qui est déjà impossible - , la contrainte de l’exiguïté du temps et de l’espace de diffusion disponible la forcerait à faire un tri draconien parmi les dizaines de milliers d’informations qui circulent chaque jour, et donc à cacher plus qu’à révéler.<o:p></o:p><o:p></o:p>
Pour ne prendre qu’un exemple récent : est-ce qu’une quelconque station de Radio France ou de France Télévision a appris à ses auditeurs que le Président de la République avait décerné la Légion d’honneur, en mai dernier, au héros de « l’affaire des Irlandais de Vincennes », qui a été aussi une des victimes des « écoutes téléphoniques de l’Élysée », le Lieutenant-Colonel Jean-Michel Beau ? Est-ce que cet événement rarissime ne méritait pas d’être porté à la connaissance des citoyens pour qu’ils apprennent – une fois n’est pas coutume – qu’une conscience avait osé s’élever contre les turpitudes du pouvoir présidentiel depuis 1982, avait souffert pendant 26 ans de ses calomnies, mais avait fini par gagner en justice dans « l’ affaire des écoutes téléphoniques de l’Élysée » en septembre 2008, et que la République, en la personne de son Président, avait tenu à saluer son héroïsme pour l’offrir en modèle à ses concitoyens par la remise de la Légion d’honneur ?<o:p></o:p> <o:p></o:p>
On voudrait être démenti. Mais sauf erreur, ni Radio France ni France Télévision n’en ont parlé. Sans doute ont-ils jugé que ça n’en valait pas la peine, qu’elles avaient d’autres informations plus importantes à diffuser. Elles ont donc fait un choix obéissant au principe fondamental de l’information. Mais, ce faisant, les informations qu’elles ont élues, ont impliqué en retour que d’autres soient exclues et donc cachées, compte tenu de la contrainte de l’exiguïté du temps disponible de diffusion. Le slogan de Radio France est donc bien un leurre dont même l’usage avec humour n’atténue pas la perversité.
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Par reineroro le 7 Août 2009 à 14:47
Il faudra se souvenir à quel point les frasques médiatiques autour de la personne de Dieudonné auront été, en quelque sorte, prémonitoires de l'encadrement de la liberté d'expression et de la pluralité de l'information.
C'est à se demander en effet, si la désinformation mise en œuvre pour briser l'humoriste n'a pas été un galop d'essai afin de contraindre plus tard, les "empêcheurs de tourner en rond" de la politique et du spectacle.
Aujourd'hui, Laurent Joffrin dans Libération, se demande si l'AFP est toujours indépendante. Il argumente autour de sa question à partir de trois faits journalistiques dont son journal a été la victime. Des informations trouvées par Libé mais non reprises par l'AFP ou alors d'une manière si prudente que naissent des doutes sur la probité de l'agence. Effectivement, cela paraît troublant.
Pourquoi comparer avec Dieudonné?
Parce que ce qui mena Dieudonné à sa perte médiatique est justement la façon dont les médias ont fait monter la mayonnaise de la calomnie en se servant le plus souvent d'ingrédients fournis par l'AFP et d'autres agences.
Nous avions été plusieurs à démontrer comment, dans ses dépêches, l'AFP tronquait les déclarations de l'humoriste pour les présenter comme relevant de l'injure raciale ou de l'incitation à la haine raciale.
Les menaces, le harcèlement, les agressions et les vingt et quelques procès en furent les conséquences. Vingt et quelques procès tous gagnés par l'humoriste à une exception! Ce qui prouve qu'en démontrant le trucage des dépêches et des articles de la presse, l'humoriste démontrait que tout cela pourrait être téléguidé, que certains avaient lancé une chasse à l'homme pour le tuer médiatiquement puis professionnellement.
Par la suite, Dieudonné a préféré faire filmer par ses proches toutes ses apparitions médiatiques pour pouvoir, le cas échéant, répondre aux mensonges des dépêches par la vérité des images.
Il y avait même des sites qui répertoriaient tout ce qui sortait dans les médias sur Dieudonné. Une vraie mine d'or! Personnellement, j'allais souvent sur http://intox.hopto.org qui n'existe plus mais vous trouverez une bonne liste de ces sites ici: http://soutiendieudo.free.fr/
Donc, en 2005, nous assistions à l'agonie de la liberté d'expression et de la liberté de la presse, sa cousine. Et, aujourd'hui, en 2009, certains de ceux qui ont participé à la chasse au Dieudonné, s'étonnent de se voir à leur tour victimes. Pauvre Laurent Joffrin, pauvres journalistes! Doublement bernés en somme!
Bernés par les antiDieudonné, puis bernés par Dieudonné lui-même. Car, c'est bien pour leur montrer à quel point ils étaient des suiveurs de dépêches imbéciles, des mouches attirées par le miel des rumeurs fondées sur du sable, que l'humoriste s'est permis certains dérapages bien contrôlés..
Dieudonné est fou, alors il fera ami-ami avec Raël juste le temps d'une photo!
Dieudonné est ami avec Le Pen, alors il en fera le parrain de sa fille juste pour que les médias se précipitent et lancent une enquête sur une affaire bidouillée, bidonnée pour se bidonner de leur zèle soudain.
Dieudonné est un nazi comme beaucoup l'ont dit, alors Dieudonné fera venir sur scène Faurisson et se comparera à lui pour la seule chose qu'ils ont en commun: leur odeur de bannis des idées..
Et à chaque fois, ça marche. La presse se précipite, déjà enivrée des vapeurs du scandale qui se profile puis, après plusieurs articles, éditos, commentaires, rebonds, tribunes libres, se ravise en affirmant des trucs style : "Non il ne faut pas que nos colonnes servent de tribune à ce triste sire".
Libération aurait peut-être mieux fait de se préoccuper de liberté d'expression au lieu de verser dans l'angélisme hypocrite des gens respectables et convenables. Vous savez comme ceux qui, à la sortie de la messe, donnent une pièce à un mendiant tout en affichant un masque respectable par dessus leur mépris de la misère.
Libération devrait peut-être se poser la question de la façon dont des faits divers à connotation antisémite faisaient et font encore l'objet de dépêches non vérifiées reprises immédiatement par tous les journaux alors qu'il faut plusieurs jours pour qu'un fait divers à caractère raciste figure à la page 5 et encore, avec des précautions quant à la véracité de sa dimension raciste.
Car c'est bien parce qu'il y a eu des affaires Dieudonné que certains lynchés se sont vus blanchis d'accusation d'antisémitisme.
C'est bien parce qu'il y a eu des affaires Dieudonné que la presse a finalement enquêté et parfois pris parti sur d'autres lynchages médiatiques (Edgar Morin, Charles Enderlin, Pascal Boniface, Bruno Guigue, Siné..etc) et a mis en évidence le rôle de certaines personnes et de certains groupes influents ou impunis dont on ne parlait jamais auparavant.
La réaction de Laurent Joffrin? Elle me rappelle l'arroseur arrosé ou le jardinier du dimanche qui a scié la branche sur laquelle il est assis.
Blog de Milton Dassier sur l'actu
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Par reineroro le 7 Août 2009 à 08:11
De désinformation.
S'il faut en croire, le quotidien, la fermeture de 34 stations de radio au Venezuela serait une atteinte à la liberté d'expression dans le pays.
Comme d' hab', l' info reste dans le flou. Ainsi:
Les organisations de défense des droits de l'homme accusent le président Chavez de resserrer son contrôle sur les médias afin d'étouffer toute voix dissidente.
lesquelles?
Jose Miguel Vivanco, responsable "Amériques" de l'organisation Human right watch, s'inquiète d'ores et déjà d'une "terrible regression de la liberté d'expression". Carlos Lauria, du Comité de protection des journalistes, basé à New York, considère pour sa part le projet de loi comme une "réminiscence des jours les plus sombres des dictatures sud-américaines avec son cortège de dispositions archaïques visant les soi-disant crimes médiatiques".
Ah! bien! Là, on en sait un peu plus! Mais ce sont des gens qui défendent leurs professions, et basés chez les yankees, dont on connait le grand amour porté au pays bolivarien.
Donc, notre quotidien ne nous donne pas toutes les données. Ou plutôt, s'appuie sur le quotidien espagnol El Pais, pour en savoir plus.
Ces fermetures "administratives" interviennent au moment où le gouvernement prépare une série de réformes visant selon lui à "démocratiser" un secteur encore aujourd'hui très concentré. Cette nouvelle loi punissant les "crimes médiatiques", à laquelle le quotidien espagnol El Pais consacre un dossier, devrait être adoptée avant la fin de l'année. Cette nouvelle législation sanctionnerait les propriétaires de stations de radio, de chaînes de télévision et de journaux accusés d'avoir tenté de "semer la panique" ou encore "troublé l'ordre social". Les médias qui "manipulent les informations en vue de propager une perception erronée des faits" sont également dans la ligne de mire.
Ah! une perception erronée des faits! Et c'est là que le Monde se prend les pieds dans le tapis, car que nous propose-t-il d' autre qu' une perception erronée des faits?
Pourquoi aucun papier d' un journal venezuelien ne vient argumenter la thèse du quotidien français?
Alors qu' il est si facile d' y avoir accès.http://notiven.com/
Pourquoi un article polémique ne nous donne-t-il pas les deux arguments des parties en cause en nous laissant décider par notre expertise citoyenne de la validité des arguments?
Pourquoi suis-je obligé de faire le boulot du journaliste ?
Nous prendrait-on pour des cons? Des moutons en transhumances aoutiennes? Des demeurés?
Voici la traduction de l' article d' El Universal :
"Celui qui n'essaie pas d'utiliser le media pour la violence et pour la guerre il(elle) n'a pas de quoi se préoccuper. Je crois que c'est nécessaire et n'a rien à voir avec la censure. Il(elle) doit assumer la responsabilité des conséquences de ses actes", a dit le ministre dans une conference de presse. MDE
Mais quelle est cette guerre et cette violence dont parle le ministre?
C'est evidemment la violence et la guerre que les puissances du $ exercent pour faire plus de profit et jeter les gens dans la misère pour rémunérer les actionnaires...Non seulement, elles pompent le pognon public pour se renflouer, elles jetent les gens dans la rue, mais encore comme les banksters yankees, elles provisionnent des primes abracadabrantesques, pour ses serviteurs et zélateurs en costumes brouillés.
Journalistes, garde à vous!!! un seul monde est possible, une seule pensée, unique, n' est-ce pas le début du fascisme?
publié par samtelam (libre panseur)
Voir aussi lien
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Par reineroro le 23 Juillet 2009 à 18:08
Pour masquer les fumées des véhicules incendiés du 14 juillet, le gouvernement a choisi...l'enfumage.
Comme le révèle un article du journal Le Monde, les préfectures ont en effet reçu pour consigne de ne pas divulguer le nombre de voitures brûlées à l'occasion de la fête nationale.
Le ministère de l'Intérieur refuse lui-aussi de livrer la moindre information. Le chiffre de 500 véhicules environ pour la nuit du 13 au 14 avait dans un premier temps été évoqué, avant que la place Beauvau ne fasse état de "nuits relativement calmes"...
Les pouvoirs publics ne souhaitent plus être pris en flagrant délit de minimisation des chiffres comme cela est le cas désormais tous les 1ers janvier. En 2008 par exemple, le ministère avait d'abord reconnu 372 incendies de véhicules pour la nuit de la Saint-Sylvestre, avant qu'Europe1 ne fasse état d'un chiffre nettement supérieur, 746. Finalement, sous la pression, le gouvernement avait signalé 878 véhicules brûlés.
Pour éviter que ce fâcheux incident ne se reproduise, le gouvernement a fait le choix de cacher la vérité. Sûrement parce qu'elle est terrible (lorsque les chiffres étaient encore diffusés, ils montraient une hausse forte et régulière du nombre d'incendies), et parce que tout est fait depuis des années pour nous faire croire que le problème de l'insécurité est en voie de réglement. Une explosion du nombre d'incendies, voilà qui ferait tache...
Cette opacité absolue sur le bilan de la délinquance se serait déjà traduite par la démission du ministre de l'Intérieur dans plus d'un pays démocratique, en Europe et ailleurs.
A tout le moins, dans les pays où la presse fait son travail, ledit ministre serait harcelé de questions et n'aurait pas la vie tranquille tant qu'il n'aurait pas dit la vérité.
Mais, en France, en 2009, rien, ou presque rien.
Le ministre de l'Intérieur peut dormir tranquille, et le président de la République tout autant, alors que chacun sait que c'est bien du palais de l'Elysée que les consignes de silence sont venues.
Si elle ne trouve aucune résistance, si elle ne déchaîne pas l'indignation des relais d'information que sont normalement les médias, la pratique de la désinformation et du silence continuera de se généraliser.
Déjà très difficiles à estimer aujourd'hui, il sera demain totalement impossible d'avoir les chiffres réels de l'insécurité. Même chose pour les flux migratoires, dont beaucoup d'indices nous laissent penser qu'ils sont en forte augmentation. Et rien ne nous empêche de penser que les chiffres de la situation économique et sociale du pays, croissance, chômage, pouvoir d'achat, ne seront pas eux-aussi peu à peu passés sous silence.Il nous reste dans ce contexte deux armes : les témoignages des acteurs de terrain, qui évoquent dans tous les domaines une situation bien pire que ne le disent les chiffres nationaux, et la Toile, qui doit plus que jamais devenir l'outil principal de diffusion de l'information.
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Par reineroro le 18 Juillet 2009 à 14:53
FR2, des soirées à thèmes très particuliers..par Eva R-sistons
Il me semble avoir compris que FR2,
toujours à la recherche de bonnes idées
(qui bien entendu valoriseront ses préférés,
Sarkozy, les libéraux, les Américains, les Israéliens..)
programmerait à la rentrée des soirées à thèmes,
avec, tenez-vous bien, comme animateurs,
Marie Drucker la soubrette des marchands d'armes,
Yves Calvi le spécialiste des faux débats,
et Delahousse le maître de la désinformation,
hé, hé, ça nous promet de belles soirées en perspective,
et pour commencer, un joli thémasur la chute du Mur de Berlin,
charmante occasion, certainement,
pour taper sur le système communiste
(au cas où, vous l'aurez compris
car vous êtes intellligent, il viendrait à l'esprit
d'un déçu de la mondialisation heureuse
de regarder du côté des expériences soviétiques)
et rassurez-vous, le joyeux trio
trouvera mille prétextes pour discréditer
l'Opposition, les non-alignés, les Systèmes alternatifs,
et bien sûr l' Iran, si différent et.. si riche en pétrole,
faut bien nous préparer, comme dit la Marie (Drucker),
à mourir pour Israël, pardon pour la France...
mais comment peut-on faire des lapsus pareils ?
Non, non, juré, promis, trop peur d'être taxée
d'antisémitisme, pour un oui, pour un non,
allons les veaux, entre deux matches de foot
voici de quoi former vos pensées
dans le sens des désirs de l'Elite
qui programme... la mondialisation si bienheureuse !
Allons z'enfants de la Patrie
nous enrôler pour les belles guerres permanentes,
allons sans murmure travailler en Inde pour 80 euros par mois,
allons le coeur joyeux vers nos destins d'asservis
aux maîtres du monde !
Calvi, Drucker et Delahousse
seront là pour égayer nos soirées,
pour nous apprendre à penser comme il faut,
pour faire de nos de doux moutons bêlants,
allez la vie est belle,
toujours plus belle,
sur FR2 télé de désinformation ultra-sioniste !
Eva dont la curiosité est aiguisée par tous ces nouveaux programmes,
qui nous parleront du passé, ou de la Shoah,
ou du joyeux présent (surtout pas des méfaits du capitalisme, chut !
ni des guerres juteuses pour les multinationales),
ou de l'avenir radieux avec le Nouvel Ordre Mondial,
et même des extra-terrestres !
Youpi, elle est pas belle la chaîne FR2 du service
très privé des sionistes et des marchands d'armes ?
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Par reineroro le 18 Juillet 2009 à 13:45
Idéologie : Un système d’idées, de croyances, de doctrines propres à un groupe social. Une vision bien précise du monde, de la réalité.
Nous sommes tous, qu’on le veuille ou non, à des degrés divers, d’une certaine façon, « idéologues ». C’est-à-dire que nous voyons les choses à travers nos perceptions, nos idées, nos convictions, bref nous avons tous des lunettes qui nous colorent la réalité.
L’objectivité dans l’analyse des événements est un but à atteindre. Nous devons être conscients que nos opinions peuvent teinter notre perception des choses et de la réalité. Le journalisme est un métier qui, lorsqu’on le fait professionnellement, est une lutte constante pour parvenir à livrer des faits, à décrire des événements d’une façon à rendre le plus fidèlement possible leur couleur réelle en s’efforçant d’éliminer toutes opinions personnelles, toutes convictions individuelles, tous choix politiques, comme si on voulait rendre l’Être Humain en une machine neutre d’information.
C’est un métier bien difficile. Les grands journalistes sont généralement ceux qui ont su atteindre et maintenir pendant toute leur carrière ce niveau de neutralité.
On peut penser à ce regretté Louis Martin de Radio Canada. Ses proches collaborateurs disaient de lui que bien qu’il l’ait côtoyé professionnellement "intimement", ils n’ont jamais pu savoir ses "préférences" politiques. Louis Martin interviewait tous les gens de la même façon et tentait d’analyser les événements avec toujours la même rigueur sans jamais privilégier une vision plutôt qu’une autre.
Radio Canada fut, à une époque, un chef de file exemplaire pour la qualité de son information grâce à la qualité professionnelle de ses journalistes et de ses communicateurs hors pair. Éthique, rigueur et professionnalisme balisaient la livraison des nouvelles. Une information complète qui nous présentait les événements en profondeur en nous les expliquant pour rendre les dossiers les plus complexes à la portée de tous. Pensons à « Point de mire », où, comme un maître de classe, M. Lévesque, devant son tableau noir, vulgarisait et détaillait les événements.
L’information était "non-éditoriale".
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Radio Canada, comme bien d’autres, semble avoir perdu de sa rigueur. On a l’impression que notre société d’État, jadis exemplaire, transpire maintenant d’idéologie.
Il est devenu régulier d’avoir, non plus de l’information, mais plutôt le verdict d’un jugement. Le choix des mots, l’ampleur des titres… on nous offre le jugement des événements. On nous suggère, et même, on nous impose le verdict que nous devons avoir face aux situations.
Prenons le cas iranien. Quelques minutes seulement après le résultat controversé de l’élection présidentielle, on condamnait sévèrement. Sans même attendre le déroulement des événements sans même prendre le recul pour décrire l’ensemble des éléments, la condamnation « sans appel » et soutenue contre ce résultat « catégoriquement frauduleux » (sic) était mise de l’avant. Le travail journalistique s’est résumé en une sorte de propagande boule de neige anti Ahmadinejad. (Il faut préciser que cette remarque (parce que sûrement certains peuvent l’interpréter ainsi) n’est aucunement une prise de position en faveur d’Ahmadinejad ou du régime dictatorial religieux iranien. Il s’agit plutôt d’un simple constat servant à illustrer l’absence d’objectivité des médias. On nous a imposé le jugement sans pour autant nous livrer une information nous permettant de comprendre et connaître les acteurs, les enjeux, les forces et les déchirements de cette société en évolution.)
Très peu d’Histoire, très peu d’analyses sérieuses (rien d’autre que des démonstrations soutenant "la justesse" (sic) de la condamnation), très peu de visibilité et d’entrevues de partisans du condamné [Ahmadinejad]. On nous a offert la vision d’un seul et unique côté de la médaille. On a même été jusqu’à utiliser l’image-choc de cette femme qui meurt sous la caméra avec son sang lui sortant de la bouche. Les assassins ont été rapidement identifiés (sic) malgré l’absence de preuve et le manque d’information sur les circonstances du drame. De simplement se demander d’où pouvait provenir cette balle mortelle est interdit. Nos journalistes ne présument pas, ils nous assurent que Neda est une victime du régime répressif. Être au mauvais endroit au mauvais moment peut arriver dans n’importe quelle manifestation où la violence est au rendez-vous et « l’utilisation démagogique » de cette mort en direct a été à la limite de la décence journalistique.
Le rôle du journaliste n’est pas de condamner ni de juger. Le rôle du journaliste est de rendre les faits. Qui donc a assassiné JFK ? On tergiverse encore. Qui donc a tué Neda ? On n’a pas tergiversé une seconde. Comme s’il n’était pas nécessaire d’enquêter sur cet assassinat. C’est le retour au Far West où la justice se faisait rapidement en pleine rue. On lynchait illico presto le présumé assassin avant que celui-ci n’ait le temps de la moindre défense.
Neda a servi instantanément les opposants au régime iranien. La caméra qui n’a rien raté de son agonie et de sa mort sera la meilleure bombe médiatique pour tenter de donner le coup de grâce à l’ennemi.
En temps "normal", on ne voit jamais, les Neda qui meurent. Il y en a pourtant quotidiennement depuis 2001. Des jeunes femmes, jolies et leurs enfants charmants qui sont morts en ayant du sang leur sortant de la bouche ou avec les membres arrachés par des bombes « légales ». Imaginez si chaque Neda avait eu la chance d’avoir un téléphone-caméraman enregistrant sa mort pour une diffusion internet rapide. Peut-être qu’on aurait empêché les 500 000 morts irakiennes ou les milliers de morts à Gaza ou encore tous ces Afghans et Afghanes qui n’ont pas eu la chance de vivre leur nuit de noces.
Mon propos dérive dans l’émotion, dans la condamnation, dans l’idéologie. On tombe facilement dans l’émotion, surtout lorsqu’on voit la mort sous nos yeux. On peut rapidement condamner celui qu’on croit l’assassin et le pendre sur le champ, sans jugement. Notre émotion remplace le procès, notre justice devient expéditive. Expéditive, mais pas du tout infaillible. Combien de gens furent lynchés injustement, haut et court, trop rapidement par des populations sous le coup de l’émotion ?
Imaginez un juge émotif…
Imaginez un journaliste qui conclut sans être sur place et sans recouper sa source.
(Je tiens encore une fois à préciser que ces propos ne sont en rien pour suggérer une quelconque banalisation de cette mort horrible qu’a eue Neda. Il s’agit plutôt de mettre en lumière l’utilisation (peu journalistique) qu’on a faite de sa mort.)
Notre perception de la réalité est fonction de ce l’on voit ou de ce que l’on ne voit pas.
Plusieurs ont découvert la violence à travers Neda. Plusieurs ont eu l’impression que jamais avant Neda il n’y avait eu de Neda. Toutes les Neda précédentes n’existent tout simplement pas. Tant qu’on ne nous les montre pas, elles demeurent inexistantes. Comme la violence de la guerre n’existe pas. On ne voit jamais de corps éventrés, démembrés, décapités, comme si la guerre, les armes, les bombes ne causaient pas ces sévices. Pourtant…
En choisissant ce que l’on montre ou ce que l’on cache, on peut ainsi forger une vision de la réalité. On nous a montré en boucle et avec tous les moyens techniques disponibles (cellulaires, internet) la violence iranienne, la contestation. On a même énergisé d’une certaine façon, ces opposants qui manifestaient dans bien des cas de concert avec la presse étrangère en arborant des affiches en anglais. Leur message n’était visiblement pas pour les ayatollahs, mais pour la communauté internationale.
Cette crise iranienne fut « en bonne partie » fabriquée par les médias. Cet acharnement médiatique (d’ailleurs toujours actif) nous a profondément atteints et le cas iranien est devenu NOTRE cas. La lutte de ces Iraniens et de ces Iraniennes est devenue NOTRE lutte comme si nous-mêmes étions devenus iraniens. On nous a exposé la lutte d’une population totalement (sic) homogène, qui nous ressemble complètement ( !) contre ces dirigeants totalement (sic) infâmes qui sont fous (sic).
Pourtant, la population iranienne est bien loin d’être homogène (aucune population n’est homogène. Imaginez qu’on présente au monde le Québec comme étant une population homogène luttant pour obtenir son indépendance). Cette population est sérieusement divisée et ladite fraude si sévèrement condamnée, n’en était peut-être pas une, plusieurs éléments "objectifs" peuvent étayer la validité du résultat. [1]
Pour le Honduras, c’est une tout autre histoire. Ici, l’accent est mis, non pas sur l’homogénéité de la population, mais sur sa division. On présente les manifestants honduriens comme, non pas la majorité de la population, mais comme un groupuscule de fidèles au président dit « déchu ».
Dans le cas hondurien, nous n’avons vu que très peu de manifestations. Les manifestants au Honduras semblent être quelques groupes isolés de paysans frustrés et de pauvres manipulés. Pas de caméra, pas de reporter sur place, le Honduras subi un "black-out" télévisuel et journalistique presque complet. Ici, l’utilisation de Twitter, des cellulaires et d’internet ne semble pas fonctionner. La dictature qui s’est installée a mieux réussi que les ayatollahs pour couper le Honduras du reste du monde. Autant pour l’information qui entre que pour celle qui en sort.
Comment expliquer autrement que par des visées idéologiques, ce gouffre de différences dans le traitement de ces deux événements ?
Autant les médias ont soutenu et même favorisé les manifestations iraniennes, autant ils ont "négligé" le Coup d’État hondurien.
Il est flagrant que dans les deux cas, la coloration idéologique des événements est éclatante.
Nos médias "officiels", "classiques", "mainstreams", semblent au service de l’idéologie néolibérale. C’est "normal", ce sont des médias financés et entretenus par les riches corporations néolibérales. Il devient donc "normal" (sic) que ce journalisme fasse preuve d’un manque d’éthique et d’objectivité flagrante. Comme il est "normal" (sic) que notre information « limite » notre compréhension pour conserver la docilité de la masse.
Pourtant, l’événement d’Amérique latine était d’une importance bien équivalente et même sur certains aspects, nettement supérieure à celui du Moyen-Orient.
Au niveau démocratique, il est incontestable que l’événement du Honduras est une atteinte flagrante au plus élémentaire de la démocratie.
Tandis que celui du Moyen-Orient est très discutable. Autant la condamnation, sans équivoque, de ladite fraude de l’élection présidentielle iranienne était douteuse, autant le Coup d’État, l’arrestation, l’expulsion et le renversement par les armes d’un président ÉLU étaient une atteinte incontestable aux plus élémentaires fondements de la démocratie. Cependant, cet événement d’une flagrante dérive autoritaire est passé presque sous silence et sans grande indignation médiatique.
L’idéologie qui guide nos (sic) médias crève les yeux.
Les faucons du libre-échange qui ont pour mission de mettre les ressources globales au service qu’une riche oligarchie mondiale, luttent à l’aide de leur puissant outil (arme) médiatique, à prendre le contrôle de l’Iran tout comme de reprendre le contrôle de leur (jadis) arrière-cour, l’Amérique latine.
Comment expliquer autrement cette différence de traitement de ces deux événements ?
Nos médias ont supporté les manifestations favorables à la prise de contrôle de l’Iran et ont évité de nuire au Coup d’État permettant de mieux contrôler le Honduras même si ce Coup opprime la population hondurienne et bafoue les règles élémentaires de la démocratie.
On nous a expliqué le "bien-fondé" du Coup d’État dit "démocratique" (sic) du Honduras et on s’est indigné de ladite fraude électorale au Moyen-Orient au point qu’on aurait dit un Coup d’État.
La situation iranienne perdure depuis 1979. Cet événement iranien, tout de même assez terne du point de vue démocratique, a été monté en épingle par nos médias ayant tant à cœur (sic) la démocratie.
Pour nos médias-moraux, la lutte des opposants iraniens est noble et courageuse, tandis que celle du peuple hondurien est maladive et subjuguée.
Pour le Honduras, nos mêmes médias-moraux au service de la "démocratie" (sic), ont expliqué de leur mieux le « bien-fondé » de ce renversement par les armes d’un président ÉLU. On a été jusqu’à nous expliquer que la dictature hondurienne est ce qu’il y a de mieux pour le bien-être de la population.
Nous savons, mais oublions facilement que toutes les dictatures ont été ce qu’il y avait de mieux pour l’exploitation. L’Histoire et les indécentes inégalités des classes en Amérique latine sont là pour en témoigner.
Il est à espérer que nos professionnels de l’information mettent de côté l’idéologie pour retrouver l’éthique et l’objectivité afin de mieux nous présenter le monde qui est en lutte pour le changement.
Serge Charbonneau
Québec[1] Présidentielles iraniennes 2009 - Les raisons d’une victoire controversée
http://www.ledevoir.com/2009/06/17/255396.html« Un sondage pré-électoral montrait un fort soutien à Ahmadinejad »
http://www.lemonde.fr/international/article/2009/06/15/un-sondage-pre-electoral-montrait-un-fort-soutien-a-ahmadinejad_1207178_3210.html« The Iranian People Speak »
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/06/14/AR2009061401757.htmlversion française
Le Peuple iranien s’exprime
http://www.legrandsoir.info/Le-peuple-iranien-s-exprime-Washington-Post.html
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Par reineroro le 17 Juillet 2009 à 10:38
Sarkozy "À visage découvert" sur France 5
Office de radio-télévision sarkozyste
Par Olivier Bonnet (Plume de Presse)
Peut-on tomber plus bas ? On a honte pour sa profession quand on regarde, médusé, l’hallucinant portrait-entretien avec Nicolas Sarkozy réalisé par deux journalistes, Bernard Vaillot (à gauche ci-contre) et Christian Malar, orienté sur la politique étrangère et diffusé le 13 juillet dernier sur France 5 sous le titre d’À visage découvert. Jugez plutôt.
« D’où vous vient cette énergie permanente ? »
« L’homme a des ambitions qu’il cherche à imposer quitte à provoquer la rupture avec les habitudes et les consensus. Ses armes essentielles : la volonté et une force de persuasion peu banale. »
« Convaincre, séduire, argumenter, déjà, il aime ça passionnément. »
« La mairie de Neuilly, personne n’y croyait, même pas sa famille. Et pourtant, il l’emporte. »
« Il est désormais à la tête de l’État et, comme d’habitude, ce n’est pas pour faire de la figuration. Le mot d’ordre est toujours le même : action et obligation de résultats. »
« Pour lui, on ne fait jamais assez. Il est très exigeant à l’égard de lui-même, à l’égard de ses collaborateurs. »
« C’est surtout la présidence européenne qui le révèle. » « Oui, et je dirais même plus, je crois qu’en six mois Nicolas Sarkozy acquiert une véritable dimension internationale. Et, à l’époque, le contexte n’est pas facile. » « Tu vois, comme dit le proverbe, c’est souvent dans la difficulté que les hommes se révèlent. »
« La France artisane de l’Europe ! La France présidente de l’Europe ! À l’échelle européenne comme sur le plan national, Nicolas Sarkozy applique sa technique : faire bouger les lignes et jouer l’ouverture. (...) N’empêche, pour une fois, l’Europe a joué un rôle. La présidence française a bousculé les vieilles habitudes de l’Union, brisé les règles du protocole. Une Europe qui agit : la stratégie est payante et saluée par les Vingt-Sept. »
« Alors, pour rassurer et convaincre les États-Unis de laisser l’Europe construire sa défense, la France réintègre les structures de commandement de l’Otan et, en gage de bonne volonté, Nicolas Sarkozy envoie 700 militaires supplémentaires en Afghanistan. » « Le général de Gaulle avait claqué la porte en 66, tu sais ? » « Oui mais depuis, la situation était devenue très hypocrite : on participait à tout mais on n’avait pas le droit à la parole. » « OK. Alors aujourd’hui on est complètement à l’intérieur de l’Otan et on a notre mot à dire. »
« Il obtient la libération des infirmières bulgares, il tente de convaincre les Farc de relâcher Ingrid Betancourt. En fait, il essaie de mettre en pratique une de ses ambitions affichées pendant la campagne électorale, à savoir : la défense des Droits de l’Homme. »
« Nicolas Sarkozy est donc un homme aux ambitions multiples et, pour les réaliser, il affiche une volonté tenace et s’inscrit dans une action permanente. »
Non contents de reprendre à leur compte le discours sarkozyste sur tous les sujets abordés, récitant l’évangile l’UMP, Malar et Vaillot donnent la parole à des intervenants tous élogieux vis-à-vis de Sarkozy : Tony Blair, Gordon Brown, Angela Merkel (« Un homme politique très courageux qui va droit au but et qui ne perd pas son temps. »), Henri Guaino, Jacques Barrot et Claude Guéant. Pas un seul opposant au chef de l’État ne s’exprime, tout simplement comme si son action était si incontestable qu’il n’existait aucun interlocuteur susceptible de le critiquer. Ce que le blog Fariboles et calembredaines, à qui nous empruntons l’illustration Pravda 5 ci-dessus, résume ainsi : "Chaîne de la connaissance, France 5 a fait preuve avec ce film d’une louable volonté pédagogique, puisque nos deux journalistes se sont également appliqués à nous expliquer pourquoi le retour dans l’Otan c’est bien, pourquoi la présidence française de l’UE c’est la mieux de toute l’histoire, pourquoi le rapprochement avec les USA c’est bien, pourquoi l’Union pour la Méditerranée c’est bien, bref, pourquoi tout ce que fait notre président, c’est bien. Et même qu’en plus, c’est un gars formidable. La preuve, Tony Blair, Gordon Brown, Angela Merkel, Henri Guaino et Claude Guéant ne cessent de nous le répéter." Quant à Sarkozy lui-même, il profère deux énormités invraisemblables sans que nos deux àplatventristes ne disent mot. « Je ne dis pas que le Proche et le Moyen Orient ont besoin de démocratie mais de diversité », ose-t-il. Ben oui, pensez donc, la démocratie pour les Arabes ? Mais où va-t-on ? « Les États-Unis sont la première puissance démographique du monde. » A-t-il jamais entendu parler de la Chine ?
Samuel Gontier, pour Télérama, se livre à une charge féroce autant que jubilatoire contre le pathétique exercice de ceux qu’il nomme Dupond et Dupont : "ils n’emploient jamais les mots « intelligence », « réflexion », « génie », ni les expressions « fleuve de la pensée », « petit père du peuple », « dieu vivant ». C’est dire la violence de leur pamphlet. (...) Monsieur de Carolis (président de France Télévisions, NdA), je sais que, en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés, vous ne dédaignez pas porter plainte contre vos salariés. Aussi, je vous supplie de dénoncer Dupond et Dupont à la police et de remettre la vidéo de leurs méfaits à la justice. Faites vite ! Avant qu’ils demandent l’asile politique à la Corée du Nord pour réaliser le portrait de Kim Jong-il." Reste à vous livrer le verbatim de la conclusion de cet épisode d’À visage découvert, sous la forme d’un ultime dialogue entre les deux "journalistes" : "Finalement, ce qui est frappant avec Nicolas Sarkozy, c’est... il a un peu changé quand même, attaque Vaillot, lui qu’on connaissait plutôt accessible, direct, on a l’impression aujourd’hui qu’il prend un peu plus de distance, un peu plus de hauteur. C’est une manière de se protéger des médias tu crois ?" Réponse de Malar : "Non, je pense qu’il a pris conscience de son rôle, de la fonction qu’il incarne, bref, j’ai quand même le sentiment qu’il s’est présidentialisé". Vaillot rebondit : "En tout cas, ce qui n’a pas changé, ce sont ses ambitions, elles demeurent les mêmes. Maintenant, est-ce que durant les trois années qu’il lui reste, il aura le temps de tout réaliser ?" Le mot de la fin à Malar : "Hé, qui te dit qu’il n’y aura pas un deuxième mandat ? Ça..." (vidéo en ligne ici) On a l’impression que pour lui, ça ne fait guère de doute. France 5 aura en tout cas fait son possible pour aider le président dans cette entreprise. Interrogé par le Journal du dimanche, un "responsable du service public audiovisuel, qui a souhaité conserver l’anonymat", accuse : "Patrick de Carolis veut donner des gages de bonnes conduites de sa maison. Il n’a pas encore renoncé à conserver son poste, donc il fait tout pour redresser la barre et montrer au pouvoir en place qu’il peut être un allié plutôt qu’un ennemi." Et Benoît Hamon, porte-parole du PS, ne décolère pas, dénonçant une "hagiographie digne d’une république bananière" et un "service public audiovisuel qui est purement et simplement mis au service de la communication politique du président". Face à cette ô combien légitime critique, Malvar ne se démonte pas : "A-t-il un regret sur le contenu de documentaire ?", lui demande le JDD. "Oui, l’interview n’a duré que 30 minutes au lieu de 45". Et le pluralisme, la diversité des points de vue qu’un journaliste faisant correctement son métier se doit de présenter ? Le chef du service Étranger de France 3 (et oui !) s’asseoit royalement dessus. Et au final, le service public a osé diffusé un programme si caricaturalement partisan en faveur du Pouvoir qu’on le croirait sorti tout droit de la chaîne de télévision unique d’une quelconque dictature. Affligeant, mais guère surprenant : nous vous annoncions en mai 2008 le retour de la télé d’État.
Pour reprendre enfin la conclusion de nos deux compères, espéront pour eux qu’ils ont raison et que Sarkozy fera bien un second mandat. Parce que sinon, Vaillot et Malar devront être tondus à la libération !
Source: Plume de Presse
publié par roland (Dazibaouebmaster) Hier 08H15
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Par reineroro le 9 Juillet 2009 à 14:54
C dans l'Air, l'émission de faux débats
entre libéraux tous plus ou moins d'accord,
faisant semblant de débattre.
L'émission est là pour nous berner,
pour expliquer et pour justifier la politique du Boss Sarkozy,
ou pour préparer les esprits non seulement
à "bien" voter,
mais à accepter les guerres impériales meurtrières
de l' Empire du Mal
au profit des multinationales.
Et dans ce but, tout est bon.
Nous sommes conditionnés chaque jour,
contre les Musulmans, les Russes, les Chinois.
C'est une manière de nous préparer
aux chocs de civilisations,
Occident contre Orient,
Judéo- Chrétiens contre Musulmans.
Un choc si juteux pour les multinationales,
notamment de l'armement et du pétrole,
et pour les Grandes Banques !
Aujourd'hui, propagande contre les Chinois,
à l'occasion d'une émission où l'on parle de
Pékin qui "persécute" les Ouïghoures !
Quelle aubaine pour la propagande !
Une occasion de plus de fustiger la Chine,
le puissant rival de l'Occident,
celui qui un jour pourra prétendre rivaliser avec lui
et même le dépasser !
Insupportable !
IL faut mettre fin à ces prétentions, dès maintenant !
Alors, les Médias sont là.
Chaque émission est prétexte à critiquer la Chine,
comme la Russie, l'Iran, le Vénézuela...
tous les pays non-alignés,
ou les futures puissances !
Et ce jour, en avant la propagande contre la Chine,
et au passage bien sûr contre la Russie,
pour nous préparer à accepter les guerres inacceptables,
les Médias sont CRIMINELS !
Morceaux choisis :
"Il n'y a que le discours OFFICIEL du Parti chinois" !
La Chine ?
"Puissance, oppression,
sujets mafieux, système policier ...
comparer avec le Système soviétique ! "
Occidentalisation de la Chine, un jour ?
Pas possible, voyons !
Les intérêts collectifs
sont une préoccupation constante
de la Chine de Confucius !!
Et les Chinois osent parler d'ingérence de l'Occident,
bien sür, pour "masquer" leurs propres lacunes !
" C'est un discours de dictateurs !
Il n'y a pas d'ingérence étrangère en Chine !"
Il n'y a que ces cons d'internautes, n'est-ce pas,
pour penser que le 11 septembre est une imposture,
et que l'Etranger est derrière les événements
en Iran, au Honduras, dans le Caucase,
en Russie, au Tibet, etc, etc.
Non, non, mille fois non !
CIA et Mossad,
ils s'occupent de leurs oignons,
pas de formenter des divisions,
des émeutes, des scissions,
des révolutions orange, des coups d'Etat !
M. Calvi, vous vous foutez de nous ?
Vos mensonges sont trop énormes pour qu'on les croie !
Vos invités sont trop semblables,
ils dissertent à l'infini sur les bienfaits du libéralisme,
de la politique de Sarkozy,
de l'amitié franco-américaine,
du besoin de sécurité d'Israël !!!
C'est avec des Calvi et des Marie Drucker
que les guerres impériales meurtrières
se préparent, en faisant la propagande
de l'Occident, des "sauveurs" américains,
des jolies guerres !
Ras-le-bol de vos mensonges,
faux journalistes
et vrais propagandistes-laquais
au service de l'Elite politique
qui jour après jour,dessine notre avenir totalitaire, inégalitaire,
militaro-financier !
Calvi, Drucker,vous pouvez vous regarder dans la glace, le soir ?
C'est le visage de la trahison,
le visage de l'infâmie,
que vous contemplez !
Vous êtes abjects,
et nous vomissons votre pseudo-information,
réellement criminelle !Qu'on se le dise !
Eva R-sistons aux journaleux infâmes !
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Par reineroro le 8 Juillet 2009 à 19:31
Rares sont les médias français et même francophones ayant relaté le drame qui s’est déroulé le 1er juillet lors d’une audience au tribunal de Dresde, dans l’est de l’Allemagne. Et lorsqu’ils en ont parlé, ils ont traité l’information comme un fait divers presque banal. Ils n’ont en rien mentionné pour quelle sorte « d’outrage » l’auteur des faits comparaissait devant le tribunal ni quelle était l’identité de la victime.
Alex W., un Allemand de Russie de 28 ans, comparaissait en appel pour outrage, ou plus exactement, pour injures racistes envers Marwa S. une Egyptienne, docteur en pharmacie de 31 ans, autrefois membre de l’équipe nationale égyptienne de handball féminin. En première instance il avait été condamné à une amende de 780 euros, pour avoir molesté et traité Marwa d’ « islamiste », de « terroriste » et de « salope », alors que celle-ci, portant le foulard, se trouvait sur une aire de jeux avec son jeune fils de 2 ans. Le procureur, estimant la peine trop faible, avait fait appel, visant une peine d’emprisonnement, d’autant que lors du premier procès, Alex W. avait déclaré qu’on ne pouvait diffamer que quelqu’un d’égal.
Marwa était arrivée en Allemagne il y trois ans avec son mari, doctorant en pharmacologie à l’institut Max Planck de Dresde (comparable au CNRS). Ses études étant financées par l’état égyptien, il devait soutenir prochainement sa thèse et la petite famille devait rentrer en Egypte d’ici la fin de l’année. Actuellement, ayant été blessé par l’accusé mais aussi par la police, il se trouve après trois jours dans le coma dans un hôpital de Dresde.
L’audience du 1er juillet s’est tout d’abord déroulé tout à fait normalement. C’est juste après la déposition de Marwa que tout a dégénéré. L’accusé, pressentant vraisemblablement une issue défavorable de son procès, s’est subitement rué sur elle et l’a poignardée de 18 coups de couteau en 32 secondes ! L’avocat de Marwa ainsi que son mari ont tenté désespérément de s’interposer. Ce dernier fut d’ailleurs blessé de plusieurs coups de couteau et lorsque les forces de l’ordre appelées par interphone pénétrèrent dans la salle d’audience c’est d’abord sur lui qu’elle tirèrent, le blessant à la jambe. Question de faciès ? Car mis à part les questions que l’on peut se poser, comment à l’heure actuelle avec toutes les sortes de détecteurs possibles et imaginables à disposition un accusé peut-il entrer dans une salle d’audience avec une arme, on ne peut malheureusement que constater à quel point certains esprits semblent conditionnés : une rixe dans une salle d’audience ? Cela ne peut venir que de l’étranger !
Marwa, enceinte de trois mois de son deuxième enfant, est décédée sur place dans la salle d’audience. Tout cela sous les yeux de son fils de trois ans, actuellement suivi par des psychologues.
Le 1er juillet, les média allemands ont couverts l’événement, relayant à qui mieux mieux les propos du procureur comme quoi il s’agissait d’un acte certes xénophobe mais surtout d’un acte isolé d’un déséquilibré. Propos repris d’ailleurs par le porte-parole de l’ambassade d’Allemagne en Egypte. Aucune mention du caractère anti-islamique des faits. Et puis le silence s’est établi, la chape de plomb. Aucun statement de la part des politiques, même pas des condoléances de la part du gouvernement fédéral, ce que les autorités égyptiennes regrettent amèrement et à juste titre. Jusqu’à maintenant seuls les représentants du CRIF allemand et du Conseil des Musulmans ont annoncé une visite commune de condoléances lundi auprès du mari de Marwa, qualifiant clairement les faits d’acte islamophobe.
Dimanche a eu lieu à Dresde une commémoration à la mémoire de Marwa à laquelle participait également sa famille spécialement venue d’Egypte. Ils sont repartis avec le cercueil de Marwa qui devrait être enterrée lundi à Alexandrie. Parallèlement se déroulait à Berlin une manifestation à la mémoire de Marwa, déplorant entre autres le silence des médias allemands.
Et maintenant, va-t-on tourner tout simplement la page comme s’il ne s’agissait que d’une bavure d’un déséquilibré ? On est pourtant en droit de se demander si toutefois un tel acte n’est pas le résultat du matraquage anti-islamique que pratiquent les médias depuis de nombreuses années. Tel est en tout cas l’avis de l’Institut pour la responsabilité des médias (Institut für Medienverantwortung) dont vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse.Communiqué de presse du 3 juillet 2009 de l’Institut für Medienverantwortung
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Par reineroro le 5 Juillet 2009 à 15:05
Nouvel Obs, de Gauche ? Non ! Libéral, atlantiste, sioniste... pro-Sarko !
Nouvel Observateur… tu peux arrêter ton abonnement.
Il y a quelques années, tu t’étais abonné à ce newsweek (ouais ça fait plus classe à l’inglich), pensant que tu allais lire des trucs plutôt de gauche. Rapidement, tu avais bien eu quelques doutes quand tous les 6 mois, on te ressortait les marroniers sur le vrai prix de l’immobilier, le classement des écoles… enfin toutes ces conneries dont tu n’avais rien à battre.
Mais bon de guerre lasse à tenter de résilier ton prélèvement automatique et au final, tu avais malgré tout un programme télé… un peu chèro, je vous l’accorde.
Il y a un peu plus d’un an, tu avais eu de grosses bouffés de chaleur à ta gauche quand tu avais appris qu’un certain Olivennes reprenait le canard de tes parents. Outre une amitié poussée avec Carla Bruni Sarkozy, tu doutais sur ce gugus qui avait pondu un texte sur l’Internet visant à foutre tes enfants en prison (à défaut de leur couper la main) pour avoir télécharger un album de Michael Jackson.
Et cette semaine après 15 pages sur les Sarkozy… tu as franchi le pas… tu as appelé la pauvre standardiste (tel : 01.40.26.86.13 c’est le bon numéro du service abonnement)… pour lui dire que désormais Olivennes pouvait aller se faire foutre avec son torchon sarkoziste…
Ce moment fut d’ailleurs plus facile que tu ne le pensais… déjà tu ne lisais plus ce canard aux idées fripées et tu plains juste ses journalistes sincères… un « capitaine » d’industrie est à sa tête, tu n’en attendais rien d’autre, et jusqu’à présent tu avas retardé ce geste… par habitude du néant…Si d’aventure Sarkozy était encore président en 2012… tu aimerais juste pouvoir cracher sur la tombe d’Olivennes.
Et si pour lui l’Internet est le tout à l’égout de la démocratie… lui n’est qu’un bac à chiotte du sarkozysme… ah oui, il attend les subsides de l’Etat suite aux Etats Généraux de la Presse Sarkozienne.
Rassure toi, il y a FAKIR
Source: Etoile Rouge
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