• Podophile, je n’ai pas pu m’empêcher de la faire celle-là.

     

    L’affaire DSK semble désinhiber celles qu’on croyait réduites au silence de par leur position subalterne. Alors, l’exemple d’Ophélia qui, courageusement, s’en prend à DSK, amène d’autres femmes à lever le poing, histoire qu’on ne les prenne plus pour de simples femelles bonnes à se faire fourrer entre deux meetings politiques.

     

    Les politiciens ivres de leur pouvoir et de la déférence qu’on leur témoigne, se sentent pousser des ailes (et pas que) quand une jupe passe sous leurs yeux.

     

    On peut craindre que la campagne électorale qui s’annonce, soit la révélation des frasques de nos chasseurs de mandats et autres confortables avantages.

     

    Sans doute, pour certains, la voiture avec chauffeur est insuffisante. Alors, une bouche à pipeau et de belles jambes gainées de nylon représenteraient la quintessence des attributs de l’homme politique en vogue.

     

    Et s'ils se font prendre la queue dans la confiture, il sera toujours temps pour eux de faire ce qu'ils font le mieux: Mentir! Ainsi Georges Tron déclare pour toute réflexion, adorer la réflexologie et le massage des pieds mais en tout bien tout honneur!

    Ainsi, après les ailes et la queue, poussa le nez du menteur!

     

    Et tant pis pour la morale, le respect des femmes et l’éthique des gens de pouvoir !

     

    Milton Ici


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  • DSK fréquentait l’aristocratie capitaliste, celle que Nicolas Sarkozy aime tant.

    La gauche française devrait voir le bon côté des choses... Et ne pas pleurer Strauss-Kahn (Counterpunch)

    Diana JOHNSTONE
    L’industrie médiatique française avait déjà réglé les élections présidentielles de l’année prochaine en inondant les Français de sondages d’opinion soigneusement calibrés, d’articles et de livres proches de l’idolâtrie. Le perdant serait Nicolas Sarkozy qui est très bas dans les sondages. Le gagnant serait Dominique Strauss-Kahn dont la côte ne cesse de monter.

    Il est vrai que la gauche n’avait pas encore choisi son candidat et que Strauss-Kahn n’avait pas encore annoncé sa candidature, mais le choix du parti et l’élection elle-même n’étaient qu’une formalité. Connu par ses initiales comme le Fond International Monétaire qu’il dirige actuellement, DSK était le choix évident du pouvoir économique derrière le trône et était chaudement recommandé au public en tant que candidat "le plus compétent".

    Comme DSK a la chance d’être confronté à un jury new-yorkais et non aux juges de la Cour Criminelle Internationale, les commentateurs soulignent tous qu’il bénéficie évidemment de la présomption d’innocence. C’est vrai. Mais le scandale a déjà bouleversé la future campagne présidentielle.

    Le parti socialiste français est resté sans voix quand son candidat supposément imbattable s’est tiré une balle dans le pied avant même que la course ne commence. Les thèses du complot prolifèrent. On se demande si c’est Sarkozy qui a manigancé tout ça.

    Mais Nicolas Dupont-Aignan, un candidat mineur qui essaie de ressusciter la tradition du Gaullisme social dit que contrairement à la plupart des observateurs il croit que l’élimination de DSK est un coup de chance pour la gauche : "Dominique Strauss-Kahn était un faux bon candidat pour la gauche et je pense que la droite aurait tort de se réjouir. J’ai toujours pensé que l’engouement pour Strauss-Kahn était ridicule et qu’il était peut-être le meilleur adversaire que Sarkozy pouvait avoir..."

    En effet, quelques jours seulement avant que le scandale de la chambre d’hôtel n’éclate, DSK avait suscité une levée de boucliers à cause d’un photo où on le voyait monter dans une Porsche luxueuse qui n’était pas la sienne, en fait, mais qui appartenait, ironiquement, à son conseiller en relation publique (en "communication" comme on dit maintenant). Mais cela ne faisait que nous rappeler que le candidat potentiel des socialistes était tout sauf un homme du peuple.

    Le style de vie grandiose de Strauss-Kahn n’est un secret pour personne, son appétit de richesse et de pouvoir est le même que celui de Sarkozy et sa réputation d’homme à femmes pimente les conversations mondaines du tout Paris depuis des années. De plus on lui attribue une manière de courtiser les femmes qui n’est pas celle de la tradition amoureuse latine mais qui s’apparente à celle d’un "chimpanzé en chaleur" selon l’expression d’une jeune journaliste qui a raconté en public qu’elle avait dû se battre de toutes ses forces pour lui échapper.

    Mais le vrai scandale pour le parti socialiste est quelque chose dont il n’a même pas encore conscience : c’est qu’il a mis tous ses espoirs électoraux dans le principal champion du capitalisme mondial, le président du FMI. Quelle que soit l’issue de ce qui se passe à New York, l’éclatement de la bulle DSK marque l’absolue dégénérescence du parti socialiste en France pour des raisons qui n’ont rien à voir avec sa vie sexuelle.

    Il y a trente ans, le rusé François Mitterrand a mené les politiciens socialistes à une victoire électorale qu’ils célèbrent toujours. Les socialistes de Mitterrand, qui s’étaient tout d’abord alliés au parti communiste français pour mieux le dominer et le détruire, ont démarré avec un train époustouflant de réformes, supprimant la peine de mort, nationalisant des entreprises et baissant l’âge de la retraite, seulement pour faire machine arrière deux ans plus tard et abandonner la politique économique socialiste jugée irréaliste dans le contexte du libre échange de la Communauté Européenne (aujourd’hui l’Union Européenne).

    L’ère Mitterrand a en réalité enterré le socialisme et même la sociale démocratie, mais le parti socialiste a continué à se considérer comme "la gauche". Ce nom ne faisait plus référence à des politiques économiques en faveur des classes laborieuses mais principalement à des questions morales comme l’anti-racisme et toutes sortes de vagues bonnes intentions.

    Les socialistes n’étaient plus socialistes mais n’étaient pas non plus quelque chose d’autre.

    Avec Dominique Strauss-Kahn, la simple absence de socialisme a évolué en quelque chose de plus vigoureux : la promotion décomplexée du capitalisme mondial. Après être devenu ministre de l’économie, des finances et de l’industrie en 1997, il a pris le contre-pied absolu de la direction initiale de Mitterrand et a initié une vague de privatisations majeures, soumettant les télécommunications françaises, l’acier, l’industrie aérospatiale et d’autres industries clés aux volontés des capitalistes de la finance internationale.

    On ne pouvait pas s’attendre à autre chose du vice-président de très select "Cercle de l’Industrie", dont il était devenu membre en 1994 sur l’invitation de Raymond Lévy qui dirigeait alors l’entreprise automobile Renault. Dans ce cercle d’initiés, tout entier dédié à la promotion des intérêts de l’industrie européenne, DSK fréquentait l’aristocratie capitaliste, celle-là même que Nicolas Sarkozy aime tant. De fait, on ne peut éviter de penser que Sarkozy a choisi DSK pour diriger le FMI non seulement, comme il n’a cessé de le répéter, pour maintenir son rival à l’extérieur de la France, mais aussi parce que tous deux partagent exactement la même vision de la politique financière internationale.

    DSK s’est opposé sans relâche à la dernière réforme du parti socialiste destinée à favoriser les travailleurs, à savoir la réduction de la semaine de travail à 36 heures adoptée en 2002. Comme il avait fait sa thèse de doctorat en économie sur les "ressources humaines" il voulait instituer tout à la fois une plus longue semaine de travail et allonger l’âge de la retraite "puisque nous vivons maintenant jusqu’à 100 ans."

    C’est un signe de la dégradation de la vie politique que, suite au tollé qu’a suscité la Porsche, les commentateurs aient écrit qu’il fallait que DSK change. Le fait qu’il soit de toute évidence un supporter passionné du capital financier international ne posait aucun problème aux socialistes ; le problème était que ça se voyait trop. Il fallait qu’il ait l’air plus proches des gens ordinaires. Eh bien personne ne s’est imaginé que ça pouvait arriver si vite !

    Il y a autre chose qui aurait pu faire de DSK un candidat fragile pour les socialistes. Le PS a traditionnellement été le parti choisi par les communautés d’immigrants mais cela s’est compliqué avec le conflit israélo-palestinien. Tous les politiciens français du courant dominant sont pro-israéliens mais DSK est allé encore plus loin en écrivant : "Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques.

    Tout le monde dans la communauté juive ne pense pas comme moi mais moi je crois que c’est nécessaire. […] En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël." [Passages n°35, février-mars 1991]. Ces paroles suscitent certainement l’enthousiasme de l’importante communauté juive qui l’a élu maire de Sarcelles. Mais c’est tout de même étrange pour un candidat à la présidence de déclarer que la raison principale de sa carrière politique est sa préoccupation pour un autre pays.

    Dans son commentaire, Nicolas Dupont-Aignan, a été la première personne en France à manifester de l’intérêt pour la victime. "Si les fais sont confirmés, il s’agit d’une affaire très grave, d’autant plus que personne ne parle de la victime. Si cela était arrivé en France, je ne suis pas sûr que la police aurait osé arrêter DSK". Dupont-Aignan déplore le fait que la France "continuera à donner l’image d’une culture de l’impunité pour les personnalités importantes...." Il a conclu en disant : "Les Etats Unis ont beaucoup de défauts mais dans de tels cas, il y a beaucoup moins d’impunité de classe dans ce pays."

    Beaucoup de Français vont considérer les poursuites judiciaires contre DSK comme une manifestation du puritanisme américain. Ce scandale attirera certainement l’attention sur les différences culturelles qui existent entre les deux pays, y compris ce qui cause le scandale ou pas. Pendant l’été 2004, il y a eu beaucoup de remous en France quand une jeune femme a affirmé avoir été la victime d’un groupe de jeunes noirs qui l’avaient attaquée dans un train de banlieue en croyant qu’elle était juive. Même le président de la république s’était joint au choeur de ceux qui dénonçaient une "attaque antisémite". Il s’est avéré que la jeune femme avait inventé toute l’histoire pour s’attirer la sympathie de sa famille.

    Quand la vérité a été révélée, Dominique Strauss-Kahn a dit que peut-être que l’incident "ne s’était pas produits comme cela avait été dit, mais de toutes façons il y en avait eu 20 autres comparables qui s’étaient produit auparavant."

    Ces paroles étaient symptomatiques d’une "gauche" qui a abandonné la classe laborieuse tout en se peaufinant une image de défenseur des seules questions morales comme la promotion du féminisme et le combat contre le racisme et l’antisémitisme. Ce serait vraiment ironique si cette prétention volait en éclat à cause de la révolte d’une femme de ménage noire contre des violences sexuelles.

    Diana Johnstone

    Diana Johnstone est l’auteur de Fools Crusade : Yugoslavia, NATO and Western Delusions. On peut la joindre à diana.josto@yahoo.fr

    Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/johnsto...

    Traduction : D. Muselet pour LGS

    URL de cet article 13740
    http://www.legrandsoir.info/La-gauche-francaise-devrait-voir-le-bon-cote-des-choses-Et-ne-pas-pleurer-Strauss-Kahn.html

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  • DSK : l'ivresse du pouvoir

    En première lecture, l'affaire DSK, c'est essentiellement beaucoup de bruit pour rien. Par contre, ce qui est significatif, c'est la teneur des réactions et l'absence totale de distanciation à l'information.

    Fantasme masculin

    DSK, c'est un homme, une vie, une œuvre, le tout réduit à un acronyme bien parti pour rester dans les pages saumon de l'histoire, au chapitre pantalonnades. DSK, c'est l'antonyme du RSA, trois petites lettres qui parcourent tout le spectre de notre organisation sociale.


    À ma droite — parce que c'est bien là la place qui lui correspond le mieux —, DSK, l'ex-futur-président, le toujours-maître-du-monde, l'homme blessé, lynché, lâché, le présumé innocent, dont la presse taisait depuis tant d'années les turpitudes.

    À ma gauche, le RSA, l'obole de l'infamie, la marque des ratés, des surnuméraires, des profiteurs dont la presse acharnée n'a de cesse de dénoncer le parasitage, cette caste de rentiers, de vautours, tous présumés coupables par défaut, coupables d'être les perdants d'un système gouvernés par les vainqueurs. Deux acronymes, deux destins vertigineusement divergents, deux traitements diamétralement opposés, l'homme de pouvoir, riche, puissant jusqu'au fond du slip griffé, contre la masse anonyme des sans-grade, des sans voix, des riens-du-tout. Deux mondes. Deux traitements. Chronique de l'iniquité ordinaire, de l'inégalité érigée en principe de fonctionnement indépassable.

    Ce qui est marquant, c'est la solidarité de classe qui est à l'œuvre dans cette affaire. Aux antipodes d'Outreau. Et par là même, la négation de tout jugement de classe dans le fonctionnement même de notre société. L'habituelle rencontre entre les rednecks de la cambrousse défavorisée et les colleges guys de la ville moderne et huppée.

    Mais comment pouvez-vous penser que ce grand homme est assez con pour se faire piéger par sa bite ?

    Lui qui peut toutes les avoir ?
    Après le too big to fail, voici le too powerfull to rape.
    Et voilà ceux qui ne remettent jamais en question la moindre version officielle, fut-elle réécrite 20 fois sous leurs yeux, ceux qui houspillent les méfiants, les dubitatifs, les pinailleurs, les voilà en train de beugler tous en chœur au complot ! Parce que cela ne peut être que cela, parce qu'il n'y a pas d'autre explication.

    Le monde Audi

    DSK, c'est un peu comme Séguéla, la sécrétion naturelle d'une société éminemment corrompue et entièrement vouée au culte du fric et du paraître. DSK, comme tous ses petits copains de la politique-Fouquet's, il ne faut pas s'y tromper, c'est la quintessence de la pub Audi qui me fit tousser en mon temps :

    Il a l'argent, il a le pouvoir, il a une Porsche  Audi : il aura la femme.


    Parce que franchement, à quoi ça sert d'être le maître du monde si tu ne peux pas faire strictement tout ce que tu veux ?

    Comment penser une demi-seconde que les questions de consentement d'une boniche et autres pinailleries du genre puissent intéresser des gens tellement puissants, tellement ivres de leur pouvoir sur le reste de l'humanité, eux qui, d'un trait de plume, peuvent décider qui va vivre ou mourir, qui va manger ou crever, qui va se soigner, qui va être éduqué dans la plupart des pays du monde ? DSK, c'est le maître après Dieu, c'est le grand ordonnateur des purges financières qui vont plonger des peuples entiers dans une misère que nous ne voulons même pas envisager et vous pensez vraiment qu'il considère la boniche de sa suite à 3 000 $ la nuit autrement que comme un dû, un service annexe, quelque chose entre la serviette de bain brodée et la collection de mignonnettes du minibar ?

    DSK n'est pas un séducteur. Ni un sex-addict. Ni un malade. Ni un con, d'ailleurs. C'est juste un homme puissant qui a intégré les codes de ses pairs, toujours les mêmes en vigueur depuis des temps immémoriaux : ce que tu veux, tu le prends. Ce n’est pas une histoire de sexe : c'est une histoire de domination sociale totale, de conscience de classe qui en placent certains au-dessus des lois et du sort du commun des mortels, de mépris de classe, aussi et surtout. C'est toujours la même vision féodale du monde, un monde d'inégalités, de brutalités, de domination où le prédateur en haut de la chaîne alimentaire a le droit de se servir : droit de vie et de mort, droit de cuissage, droit d'être au-dessus du droit !

    Dans l'affaire DSK, ce qui est vraiment intéressant, c'est plutôt que, subitement, la justice de classe défaille — celle qui est habituellement lourde et expéditive avec les pauvres, indulgente et d'un train de sénateur avec les riches et les puissants —, que les passe-droits s'épuisent, que l'argent cesse de lubrifier les conflits, que l'intimidation n'ait pas suffit à faire taire, c'est qu'il y ait une affaire, justement.

    Le Monolecte


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  •  

     

    Le nombre de détenus dans les prisons françaises atteint un nouveau record ...  64 584 personnes sont en cellule au 1er mai 2011 pour 56 150 "places"(condamnés et prévenus confondus).


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  • Le chef de l’ump n’est plus en position d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit…ou « le Grand bond (quatre ans) en arrière ! »

    sergio

    Comment sarkozy dilapide consciencieusement l’argent de l’Etat.

    Comme à son habitude, le président des riches et des très riches, sarkozy, tend à confondre deniers publiques et fortune personnelle * (l’augmentation de 172 % de ses émoluments,– sans compter les « à-côtés » et autres "imprévus " – l’avion "présidentiel" par exemple (c’est "personnel" qu’il faudrait écrire) un caprice sur mesure avec options (une baignoire sabot ! c’est tellement pratique une baignoire dans un avion, surtout en cas de turbulences…) le coût démentiel de ses lubies de faux riche (après son éviction de la présidence et un retour contraint et forcé à la vie privée, il sera se montrer raisonnable vous verrez, tout particulièrement lorsqu’il acquittera lui-même ses propres factures

    Quoi que… dans un récent article un curieux extrêmement averti avait calculé le montant des émoluments qu’il serait en droit de percevoir après la présidence, c’est tout simplement démentiel ! *Comparé aux 780 euros (par mois) en moyenne que deux voire trois millions de foyers ont pour survivre, il y a de quoi hurler de rage !) explose le budget de fonctionnement de l’Elysée en frais et faux-frais (l’argent de poche) pharaoniques, battant tous les records de dilapidation d’argent publique de ces prédécesseurs – **y compris de Chirac him-self et ses fameux 770 euros de frais de bouche par jour ! – (gavant au passage une ribambelle de conseillers en tous genres et de nombreuses agences d’opinion, appelée pompeusement "institut" de sondage), grevant lourdement le budget de l’Etat tellement les dépenses sont considérables (et inconsidérées).

    * A quand un changement radical de Constitution ?

    ** Des invitations aux frais de la princesse : Tous les mois depuis son intronisation, le président-candidat des riches invite à l’Elysée le ban et l’arrière ban des membres son parti, l’ump, (des centaines de députés ou de sénateurs) et les gave de petits fours et autres amuse-gueules au cours de petits-déjeuners ou de déjeuners, copieusement arrosé de vins et de coupes de champagne, dans le seul de promouvoir sa cause et tenir ses troupes (de moins en moins tout de même, voir à ce sujet les violentes diatribes anti-sarkozyste des Devedjian, Morin, etc.).

    Famille je t’aime, moi non plus !

    On a peine à croire qu’il soit à ce point déconnecter de la réalité. Toutes ces turpides (ainsi que beaucoup d’autres) malgré le déchaînement des porte-voix de la propagande officielle (œuvrant désespérément pour entretenir vainement des centaines de contre-feux) ne pourront être effacer d’un coup de baguette magique !

    Deux exemples récents suffiront pour étayer d’incontestables faits.

    En première page d’un journal satirique, deux vraies-fausses nouvelles :

    Il est écrit dans un article (l’Edito) : « …qu’on ne sait qui sera calife à la place du calife… (au sujet de l’exécution de qui vous savez) », et patati et patata…, assénant au passage cette surprenante contre-vérité : « … même les plus rudes symboles ne sont pas à l’épreuve des balles ! »

    Le symbole par définition représente un concept qui en est l’image, et donc, à moins d’utiliser des balles "symboliques", on ne peut l’atteindre !

    Dans le second article (toujours en première page), l’auteur raille les délires simplistes du président des riches et des très riches, sarkozy, supputant que si au cours de l’année qui lui reste à occuper les palais de la république – d’où 80 % de Français(es) voudraient prestement le virer – il s’ingéniait à faire l’inverse de ce qu’il a imposé au peuple français (malgré les professions de foi et promesses stipulant le contraire) durant les quatre années qui viennent de s’écoulées (les quatre cinquièmes du mandat que des millions de Français(ses) lui confièrent bien imprudemment), il pourrait présenter un bilan acceptable.

    Vous lisez bien ! UN BILAN ACCEPTABLE !

    Si sarkozy fait oublier aux millions de Français(ses) les 600 millions (annuel) qu’il a généreusement offert sur un plateau d’argent (c’est le cas de le dire) aux très riches, ou les milliards qu’il a (toujours aussi généreusement) octroyé à ces amis banquiers ou gérants de sociétés financières (sans aucune contre-partie !), ou la multitude de contre-réformes (bien qu’ils s’ingénient – lui et ces portes-voix – à faire croire qu’il s’agit de vraies réformes. Rien n’est plus faux ! c’est le détricotage systématique du programme du CNRLe Conseil national de la Résistance – qui est mis en œuvre), toutes plus calamiteuses les unes que les autres et qui ont pourri la vie de millions de foyers français, le candidat-président sarkozy pourrait présenter un bilan présentable !

    Soit il est intégralement cynique, soit il est complètement neuneu… les deux hypothèse sont possibles simultanément !

    Il suffirait donc que tous les Français(ses) oublient comme par enchantement ces quatre années d’absolue turpitude, pour que tout redevienne possible pour le candidat sarkozy. C’est d’une telle niaiserie et d’un tel niveau de stupidité qu’on a peine à y croire… Comment peut-il s’imaginer que les Français(ses) soient assez idiots pour gober de telles âneries ?

    Nous atteignons le degré zéro de la "stratégie" politique ! (si on peut encore qualifié de stratégie politique un plan aussi débile ?)

    Un dernier carré de fanatiques (qui en dehors de toute réalité) colmate les brèches (trous béants) de la galère sarkozyste qui "flotte" plus par habitude que réellement, pour essayer de soutenir la candidature du pire loser que l’histoire politique française ait connu, du jamais vu ! (un trou qu’il désigne par "rupture")

    Voilà le soi-disant seul candidat naturel de la droite (soutenu par une poignée d’agités de bocal et à peine un ou deux millions d’obligés et de redevables), candidat à sa propre succession, et ne l’oublions surtout pas, hors niveau de détestation (tellement il est si fortement rejeté) car il y a peu encore (un an à peine), ce matamore d’opérette affichait un tel mépris pour le peuple français (souvenez-vous, il éructait ivre de rage, défiant (soi-disant) seul le peuple français !) comment peut-on oublier ça ? Il osait même s’en vanter auprès d’amis du premier cercle (les petits malins qui crachent volontiers au bassinet, et se rembourse dés les premiers retours sur investissement) ou d’intimes… de Gaulle déclarait : « Les Français sont des veaux ! », Audiard faisait (à peu près) dire à son acteur fétiche, Gabin : « …un con ça ose tout ! c’est d’ailleurs à ça qu’on le reconnaît… », on peut dire qu’en matière de con on est amplement servi…

    * le moment venu il faudra aussi qu’on éclaircisse le coût monumental de la participation française dans les opérations de guerre en cours (participation en tous genres, qui va du bombardement "ciblé" – les nombreuses victimes civiles l’attestent – aux opérations barbouzardes…c’est dire l’amplitude des missions dans l’espace aérien, maritime ou terrestre libyen, ivoirien et afghan) sur le théâtre de guerres (l’intrusion illégale dans la guerre civile libyenne ou ivoirienne – en ce qui concerne ce pays, la Côte d’Ivoire, tout le monde aura compris qu’il s’agit d’une guerre néo-coloniale qui ne dit pas son nom – ) décidées (seul) par le président des riches et des très riches… ce qui ne l’empêche pas de récidiver (malgré les communiqués – le second en quelques semaines ! – et les mises en garde conjointes et répétées des gouvernements russes et chinois contre ces intrusions illégales dans les affaires internes d’un pays souverain (la Libye) ; il faut aussi rappeler que L’Inde, le Brésil et une majorité de pays d’Amérique du Sud, ont condamné clairement cette ingérence "étrangère" – sont directement visés, les Etats-Unis, l’Angleterre et la France à la tête d’une « coalition internationale-occidentale », dans des affaires strictement internes d’une nation souveraine (la Libye), et considèrent ces intrusions totalement illégales ! ) en expulsant manu-militari seize "anciens" (selon les officines et médias de la propagande officielle françaises) ambassadeurs de Libye, un comble !

    Grandes et petites manœuvres électoralistes

    Il ne faudra pas attendre au-delà de trois ou quatre mois (en novembre ou en décembre 2011, pour que cette affaire soit pliée) pour voir une tripotée de faux-culs quitter précipitamment la galère sarkozyste (et l’ump, du moins ce qu’il en reste, se scindera tout naturellement).

    De grands stratèges – des professionnels estampillés politicards – pensent avoir trouvé LA solution. Pour éviter cette débandade généralisée et pour tenir les troupes, ils envisageraient de ne pas accorder d’investitures (en vue des élections législatives de 2012) avant le mois de mars ou avril 2012 ! Cette grossière manœuvre devrait (en principe) empêcher les troupes de rallier une confédération centriste (contrôlée par Borloo/Morin/Bayrou).

    Que deviennent les électeurs dans ce fatras électoraliste ? Bah, ils votent c’est déjà pas si mal !

    Le candidat de la (vraie) rupture

    Pour en revenir aux gabegies du locataire de l’Elysée, il faut ajouter au compteur la dernière trouvaille de ce sans gêne (car on peut l’affirmer sans beaucoup se tromper que par rapport à tous ces prédécesseurs, il est le seul à avoir utilisé autant de moyens pour une campagne électorale – quasi continue depuis son élection – c’est LA vraie rupture en somme).

    Pour se faire mousser, il a fait éditer (aux frais des contribuables bien entendu), *une plaquette sur papier glacé (75 pages), pour vanter ses mérites et tartiner sur un improbable bilan. Coût de ce nouveau gaspillage (tirage à 5.000 exemplaires tout de même !) 8.500 euros selon la propagande élyséenne (que vous pourrez multiplier par deux voire par trois pour plus de vraisemblance).

    *intitulée « Quatre ans d’occupation : de mai 2007 à mai 2011. Le bilan d’un désastre... »

    Ce n’est pas tout, les déplacement hebdomadaires et intempestifs du président-candidat aux frais de l’Etat (à chacun des déplacements où il décide de s’imposer, il mobilise un staff et *du matériel (pour prolonger la piste d’atterrissage, souvent trop courte pour poser l’avion spécial qu’il s’est fait construire aux frais de l’Etat) d’énormes camions, des hélicos, des avions (du Falcon à l’Airbus A330) des centaines de CRS, de gendarmes, de gardes républicains, de policiers nationaux ou municipaux, des brigades spécialisées (pompiers, plongeurs, démineurs, GIGN et la garde rapprochée des "VIP" (le SPHP), etc.) en plus du personnel politique et des hauts fonctionnaires (préfets et autres corps d’état désigné par lui, aux ordres donc). On boucle, on interdit, on réglemente les déplacements de particuliers et de véhicules sur de larges périmètres ou dans de vastes zones, qui sont à la fois contrôlées et (parfois) vidées d’éventuels "trublions" (quelquefois arrêtés et emprisonnés préventivement, va savoir…), car il n’aime pas être sifflé et hué publiquement, c’est aussi ça le déni de réalité...

    Tout ce cirque se traduit invariablement par un bordel monstre, la circulation routière est gravement perturbée ou interrompue, il y a d’énormes bouchons, des centaines de véhicules sont envoyés à la fourrière, etc., etc.,

    *détail important, un pupitre est aménagé spécialement pour le président-candidat de petite taille, et le suit dans tous ses déplacements lors des discours (quasiment à chaque fois le même discours, sauf à quelques variantes près, par exemple quand il promet… les promesses n’engagent que celles et ceux qui y croient !)

    ** petit calcul mental ; sachant qu’en moyenne l’un des voyage touristique du président-candidat coûte entre cent et cent vingt mille euros pièce, combien de postes indispensables au bon fonctionnement (services supprimés, écoles et classes fermées) des Hôpitaux ou Ecoles publiques seront sacrifiés pour satisfaire l’ego surdimensionné du candidat-président ?

    La pagaille qu’engendre les déplacements du président-candidat n’apparaît jamais sur les belles images présentées dans le "JT" des chaînes télé aux ordres. Ces "JT" relatent par le menu (et uniquement en plan serré sur le président-candidat) les rendez-vous du si populaire président-candidat, si proche du "peuple" français – en fait de "peuple" français, il s’agit de la sempiternelle claque, que les caciques locaux étoffent au gré des déplacements du président-candidat, avec le ban et l’arrière ban (les enfants des militants ump sont contraints de participer "spontanément" ainsi que leurs parents au soutient actif (sourires et poignées de main sont de rigueur) du candidat naturel de toute la droite) des militants ump encartés et triés sur le volet (à jour de leur cotisation ?)

    – encore et toujours avec les sous des contribuables (de gauche comme de droite) – ce gros malin se déclarera le plus tard possible (et ne sera candidat qu’après avoir usé et profité au maximum de l’entourloupe) et bénéficiera de moyens (très importants) mis à la disposition du président-candidat, auxquels ses adversaires politiques ne pourront (évidemment pas) prétendre – double avantage, les 80 % de Français qui ne peuvent plus le piffer seront obligés (bien malgré eux) de participer au financièrement de sa campagne électorale, et les adversaires politiques assisteront (impuissants puisqu’ils ne disent rien) au déploiement de moyens (déloyal bien entendu ; la moralité n’est pas sa tasse de thé !) mis à la disposition du président-candidat et ne peuvent même pas l’ouvrir.

    Il aime bien humilié c’est plus fort que lui…

    Elle est pas belle "notre" république ?

    URL de cet article 13630
    http://www.legrandsoir.info/Le-chef-de-l-ump-n-est-plus-en-position-d-imposer-quoi-que-ce-soit-a-qui-que-ce-soit-ou-le-Grand-bond-quatre-ans-en-arriere.html

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