• Lettre d’Olivier, en détention préventive depuis le 14 janvier 2011.

    Maison d’arrêt de la santé,
    21 janvier 2011,
    Nous ne sommes pas en prison pour des tags…

    Nous avons été arrêtés dans la rue, dans le quartier de Belleville, par la BAC. Deux patrouilles tournaient en sachant ce qu’elles cherchaient. Dans un sac, les flics trouvent une bombe de peinture et nos doigts sont un peu trop noirs à leur goût. Notre passage au commissariat ne dure pas longtemps, juste assez pour que les bleus sortent la panoplie de leurs vieilles ficelles, moins pour faire parler que pour mettre la pression. Dans l’après-midi du 13, ceux de la SAT-Brigade Criminelle viennent nous chercher, sourire aux lèvres. Il est dés lors assez clair que les tags ne seront qu’un détail insignifiant, un prétexte pour nous faire tomber.

    « C’est con, vous vous étiez calmé, on allait en finir avec tout ça, mais là vous relancez tout ». Quelques tentatives d’auditions, pour la forme. Avant ça, des perquisitions pour mettre à jour leurs archives de publication, foutre un peu de bordel. Dans les bureaux, des notes accrochées nous informent de plaintes déposées par la Croix-Rouge. Nous sommes vite fixés. Déjà, au comico du XXè, les flics parlaient d’une réunion exceptionnelle entre eux, après un coup de fil du 36 Quai des Orfèvres, concernant les dégradations sur plusieurs locaux de la Croix-Rouge à paris, la nuit du 11 au 12 janvier.

    D’autres tags ont visé la Maison de la Justice et du Droit, dans le Xè arrondissement. La Section Anti-Terroriste sur les dents pour des tags ? Il y a quelque chose qui cloche là-dedans. La nuit de notre arrestation, ce sont des tags portant des messages de solidarité avec les révoltes des dernières semaines en Tunisie, en Algérie, contre l’Etat, qu’il soit dictatorial ou démocratique. On nous interroge donc là-dessus, mais aussi sur les tags de la nuit précédente, sous prétexte que les thèmes seraient proches(c’est vrai que très peu de personnes manifestent leur hostilité à l’Etat…), et que des expressions comme « Crève l’Etat » reviendrait dans les deux cas.

    Au-delà de ces faits particuliers, on nous reproche surtout la continuité des activités, de notre participation à des luttes, et donc des liens de complicité et d’amitié tissés au cours de ces luttes. Dans ce contexte, la prison pour punir une violation du contrôle judiciaire qui nous interdisait, pour deux d’entre nous, de nous voir et de communiquer, a clairement pour but d’anéantir toute forme de lutte et d’organisation informelle qui échappe au cadre démocratique et à son contrôle sociale.
    L’association de malfaiteur, même si elle n’est pas formellement évoquée dans notre cas, reste l’obsession de ceux qui s’emparent de tout fait, même aussi « anodin » que des tags, des fumigènes, des affiches, pour les faire rentrer dans le moule « mouvance anarcho-autonome » ;

    Une construction bien pratique, pour séparer de force les uns, terroriser les autres, démarquer éventuellement les « leaders » des « sympathisants », « théoriciens » et « colleurs d’affiches », « préparateurs » et « exécutants », bref selon le modèle autoritaire et hiérarchique qui est bien celui de la société que nous combattons, et qui nous dégoûte en tous points. Ce genre de coups de pression, eu moment où certaines luttes, contre les centres de rétention et toute forme d’enfermement par exemple, semble marquer le pas, font office de « principe de précaution », afin de tuer dans l’œuf toute velléité de conflictualité contre ce qui nous domine. Les plaintes régulières de la Croix-Rouge participent pleinement à cette offensive des flics, ne perdant pas une occasion de collaborer avec ces derniers. Main dans la main pour la gestion des prisons, main dans la main dans la répression des luttes anti-autoritaires. Un peu de peinture pour ces humanitaires aux mains rouges, ce n’est pas cher payé…

    Au-delà de telle ou telle pratique et moyen employé dans la lutte ( puisque aussi bien sont évoqués incendies, destructions ciblées, simples dégradations, occupations collectives…), c’est la lutte elle-même et ce qu’elle porte en terme de désirs et de perspectives ( un monde sans exploitation, sans fric, sans prisons, sans Etat) que le pouvoir veut étouffer. Cela est tout sauf la conséquence d’un état, ou de « lois d’exception ». La liberté et la démocratie n’ont rien à faire ensemble. Il faut être un sacré menteur pour affirmer le contraire. Ce qui les emmerde, c’est que notre rage, nos révoltes, et nos luttes, n’ont rien à réclamer, rien à concéder, rien à renier, rien à mendier. Nous laissons tout ça volontiers aux professionnels et opportunistes de la politique. De même, nos amitiés, nos affinités ne sont pas négociables. La liberté que nous voulons est inconditionnelle.

    Un slogan de la révolte en Kabylie disait :

    « Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts ».

    L’Etat peut aussi nous foutre en taule, mais les rapports sociaux existants nous enferment déjà.
    Il y a une chose que nous n’oublions pas : nous n’avons qu’une vie.

    Résumons : « pas de liberté pour les ennemis du pouvoir », nous disent-ils.
    Nous leur disons : « pas de paix pour les ennemis de la liberté ».

    Olivier IMC NANTES

    ****

    Maison d’arrêt de la Santé
    Daniel SAYAG
    No d’écrou : 293 350
    42 rue de la Santé
    75674 Paris cedex 14
    Maison d’arrêt de la Santé
    Olivier TOUSSAINT
    No d’écrou : 293 348
    42 rue de la Santé
    75674 Paris cedex 14
    Fleury-Mérogis - Maison d’arrêt des femmes
    Camille PAYELLE
    No d’écrou : 375 374 W
    7 avenue des peupliers
    91705 Sainte-Geneviève-des-Bois cedex


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    Ce soir, le mercredi 26 janvier 2011, entre 60 et 100 personnes ont été arrêtées lors du rassemblement organisé à l’appel du collectif Fini les concessions devant le dîner du Siècle. Au moins quatre membres du collectif ont fait partie de la charrette.

     

     

    Alors que le rendez-vous était donné à 19h30, tout était déjà fini à 20h00, au moins pour ce qui concerne les soixante premières personnes arrêtées dont nous faisions partie. Il a été impossible de faire la moindre prise de parole, d’énoncer le moindre slogan ni de déployer la moindre banderole. Nous n’avons même pas pu saluer nos invités, tel Hervé Kempf, qui n’a pu qu’assister impuissant au départ d’un des cars dans lequel nous nous trouvions.

    Du haut de l’Automobile club de France, les valets observaient la scène, tandis que sur la ligne 8 du métro, nombre de «gardiens de la paix» effectuaient des contrôles et tentaient de dissuader les gens de descendre à Concorde. Afin de défendre son propre club privé, Michel Gaudin, préfet de police de Paris et membre du Siècle, aura ainsi déployé un dispositif policier disproportionné face à seulement 100 à 150 manifestants pacifiques. Plusieurs centaines d’agents auront ainsi été mobilisés pour protéger aux frais des contribuables les agapes du Siècle, dont ne bénéficient pourtant que des gens relativement fortunés voire très fortunés, et qui à ce titre sont aussi ceux qui payent le moins d’impôts.

    Denis Kessler justifiait dans une tribune récente au Monde l’existence du Siècle et la défense de sa «liberté d’association» comme relevant d’un «enjeu démocratique». Reprenant à son compte des propos de son comparse Olivier Duhamel, il écrivait : «Nous vivons dans des couloirs ou derrière des cloisons, Le Siècle ouvre des fenêtres et construit des ponts.» Il n’avait pas non plus de mots assez durs pour dénoncer les «manœuvres d’intimidation», l’usage par ses adversaires (nous !) de «l’invective et la violence», «au mépris d’un des principes fondamentaux de la démocratie, à savoir le respect de l’autre».

    Nous avons pu constater ce soir à quel point Le Siècle, en effet, défendait la liberté de réunion et d’expression, à quel point il nous libérait des «couloirs» et des «cloisons» (ceux d’un car de police, celles d’un commissariat ?). Si les membres du Siècle n’ont rien trouvé de mieux pour pouvoir dîner à leur aise, alors nous ne pouvons que nous en féliciter : cela signifie que l’oligarchie n’est pas tranquille et craint notre colère.

    Pour finir, nous tenons encore une fois à remercier les forces de l’ordre pour leur diligence à défendre les intérêts de la bourgeoisie, et pour la rare prévenance dont elles ont fait preuve à notre égard, s’excusant presque de nous avoir arrêtés et répétant à qui voulait bien l’entendre qu’il s’agissait d’ordres venus… du préfet.

    Quant aux dîneurs du Siècle, nous espérons qu’ils ont pu partager à un bon et agréable repas. C’est la moindre des choses, avec tout le mal qu’ils se sont donnés !

    Enfin, nous tenons à féliciter Nicole Notat pour l’ensemble de sa carrière, finalement récompensée par cette consécration que constitue la présidence du Siècle.

    Nous tenons également à remercier Denis Kessler pour l’hommage vibrant qu’il a rendu aux résistants qui ont fondé ce club dans sa tribune du Monde, lui qui déclarait trois ans auparavant : «Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. […] Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… À y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !» 

    P.-S. : Un nuage plane cependant sur cette soirée, puisque nous ignorons toujours tout du sort des personnes qui auraient été embarquées avec violence dans un troisième car, près de la grande roue, vers 20h30-21h00. Nous tenons également à rendre hommage à celui d’entre nous qui s’est blessé en tentant courageusement d’échapper aux forces de police.

    Collectif Fini les Concessions – CFC-BAP –
    Branche Armée… de Patience, 27 janvier 2010.

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    L’incroyable réponse de Mme Alliot-Marie

     


     
     
     
     
    "Certains de porter la défense des droits de l’Homme dans ce combat pour libérer Salah Hamouri, nous ne nous lasserons pas de vous demander la justice et sa liberté."

    Paris, le 16 janvier 2011

    Madame Michèle Alliot-Marie

    Ministre d’Etat

    Ministre des Affaires étrangères

    37, quai d’Orsay

    75007 Paris

    Madame le Ministre,

    Dans un courrier daté du 5 janvier, en réponse à ma lettre concernant la situation de notre compatriote Salah Hamouri, vous avez écrit cette phrase finale : « Les autorités françaises accordent une attention constante à la situation de Salah Hamouri et ne se satisfont pas de son maintien en détention. Il ne leur appartient pas, néanmoins, d’intervenir ou même de commenter les procédures judiciaires d’un Etat souverain. »

    Cela appelle de ma part deux remarques principales :

    1. Est-ce que l’Iran – indépendamment de ce que nous pouvons penser les uns et les autres de son régime actuel – est un Etat souverain ? Si oui, est-ce que la France est intervenue pour la libération de notre jeune compatriote Clotilde Reiss ? Oui ! L’affaire était clairement politique et Clotilde est désormais, et fort heureusement, libre. Est-ce que le Mexique est un Etat souverain ? Si oui, est-ce que la France est intervenue et continue de le faire pour une compatriote française, Florence Cassez, incarcérée pour des motifs d’une toute autre nature ? Oui ! Je pourrais ainsi multiplier les cas où nous sommes intervenus, inclus pour « L’Arche de Zoé », dans des procédures se déroulant dans des « Etats souverains ». Pourquoi cette fois, s’agissant d’Israël, même ne serait-ce que « commenter », c’est non ?

    J’aimerais connaître ce qui peut justifier à vos yeux cet incroyable double standard dans le comportement de notre pays.

    2. Mais le plus important, qui est de fond, réside en ceci : Israël est un « Etat souverain » qui occupe illégalement des territoires palestiniens, fait subir un blocus inhumain à la population de Gaza et colonise Jérusalem-Est – le tout en violation totale du droit international.

    Dans ces conditions vous ne pouvez pas considérer qu’Israël est un « Etat souverain » dans les territoires qu’il colonise. La Palestine, toute la Palestine, inclus Gaza et Jérusalem-Est, n’est pas partie intégrante de cet « Etat souverain ».

    Or, à vous lire, c’est ce que vous laissez clairement comprendre.

    Et c’est inacceptable.

    Ainsi :

    -  Est-ce que refuser une telle occupation, qui plus est pacifiquement, est de droit et légitime ? Oui ! Or c’est le seul fait tangible qui peut être imputé à Salah Hamouri. Et cela lui vaut 7 ans de prison, dont plus de 5 ans déjà accomplis ! Résister est un droit imprescriptible. Mais vous portez ce fait à charge contre lui. Inacceptable.

    -  Salah Hamouri n’a rien fait de condamnable. Il n’a ni volé, ni tué, ni porté la moindre arme, ni eu le moindre geste négatif contre un rabbin ou contre quiconque d’autre. Le Tribunal militaire d’occupation l’a condamné sur la base d’une simple et unique « intention ». Or vous souscrivez aux fadaises des israéliens sans la moindre hésitation : selon vous il faudrait qu’en plus il s’excuse… Et le fait qu’il s’y refuse, légitiment, serait la preuve qu’on ne peut pas le libérer de manière anticipée car ce refus légitime serait la preuve qu’il y aurait « un risque élevé de récidive » à le libérer. Il ne sortira donc jamais de prison ? Inacceptable.

    -  Vous écrivez qu’il avait « plaidé coupable » ? Mais c’est totalement inexact. Le choix devant lequel il était placé au terme de ce qu’on appelle là-bas un « arrangement », autrement dit un chantage, était le suivant : ou bien 7 ans ou bien le double. Il était donc condamné à-priori. C’est d’un « juger coupable » qu’ il faut parler. Cela n’a strictement rien à voir avec le système du « plaider coupable » là où il s’exerce dans des Etats de droit. Encore une fois : c’est un tribunal militaire d’occupation qui l’a condamné. Et pourquoi un tribunal « militaire » alors qu’il était étudiant et non pas un soldat ? Tout « simplement » parce qu’il fait partie des « occupés ». Il devait être forcément condamné. Et vous acceptez cela ! Pas nous.

    Madame le Ministre, vous avez déclaré, en prenant vos fonctions, que la France ne suivrait pas une politique extérieure dictée depuis l’étranger. C’est en effet le minimum que nous pouvons souhaiter et admettre ! Mais que faites vous donc en l’occurrence sinon que de suivre à la lettre les accusations mensongères d’une force occupante condamnée et condamnable ?

    Notre compatriote franco-palestinien, Salah Hamouri est donc doublement victime : il l’est parce qu’il refuse l’occupation du pays qui l’a vu naître et il l’est car la France accepte de considérer que c’est une charge qui doit peser contre lui. Je rappelle que, franco-palestinien, Salah Hamouri est de jure uniquement français du fait que, comme tous les habitants palestiniens de Jérusalem-Est, la dimension palestinienne de sa bi-nationalité lui est récusée par Israël.

    C’est pourquoi, moi, je ne suis pas « étonné » par votre lettre comme vous semblez l’être par la mienne. Personnellement je suis choqué. Choqué par votre réponse qui reprend à la virgule près, sans la moindre précaution, les mots et les charges inventés contre un jeune Français par une force occupante - et non pas par un « Etat souverain »- constamment condamnée par l’ONU.

    Oui je suis choqué que les autorités françaises n’agissent pas au niveau requis pour obtenir la libération de Salah Hamouri qui, bien que jeune, est finalement le plus vieux prisonnier politique français.

    Je suis choqué que le Président de la République maintienne son refus de recevoir les parents de Salah. C’est le seul et unique cas où il agit ainsi. Et vous ne pouvez, là non plus, prétendre le contraire.

    Madame le Ministre,

    Un tribunal militaire – encore un –, celui de Clermont-Ferrand, condamnait à mort « par contumace » le général de Gaulle le 2 août 1940 parce que celui-ci avait choisi la résistance plutôt que la collaboration.

    Le général de Gaulle, également déchu de sa nationalité française, considéra que ce jugement était « nul et non avenu ». Qui oserait prétendre qu’il avait tort ?

    Un tribunal militaire d’occupation ou un tribunal complice d’une occupation ne sont que des instruments de la puissance occupante. Ils sont aux ordres. Ce n’est pas la justice. Il n’y a pas d’exception à cette règle. De même que ce concept incroyable utilisé en Israël « d’exécution extrajudiciaire ». Nous sommes bien dans une situation de guerre. Pourtant vous osez écrire que l’Etat israélien occupant est un « Etat souverain » et qu’il est donc libre de faire ce qu’il veut sans que vous ayez à intervenir ni même à commenter !

    Il est vrai que votre positionnement sur les événements de Tunisie – ne condamnant même pas la répression et appelant à une coopération policière renforcée avec ce pays quelques jours avant la fuite du Président dictateur et corrompu – n’est pas spécialement à porter à votre crédit. Mais cela atteint gravement la France dans son image au Moyen-Orient.

    Etant certains de porter la défense des droits de l’homme dans ce combat pour libérer Salah Hamouri, nous ne nous lasserons pas de vous demander la justice et sa liberté. Croyez-le bien !

    Je vous prie de croire, Madame le Ministre, en mes sentiments distingués.

    Jean-Claude Lefort ici

    Député honoraire


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  • La valse des pantins



    En proposant en pleine crise politique le « savoir-faire » français à la police tunisienne, pour casser du bougnoule – que voulez-vous, elle a ça dans le sang - Michèle Alliot-Marie disait cela pour « régler les situations sécuritaires » et, aussi, pour aider un dictateur cher au cœur du Lider Mínimo, très à cheval sur le soutien des dictatures amies. La ministre des Affaires Étrangères n'imaginait pas alors ce que la rue allait lui envoyer comme gifle en guise de retour à l'envoyeur. Plus proche de la harangue militante que de l'attitude d'une ministre de son rang, représentante d'une nation dont le premier symbole est la démocratie, cette proposition d'aide n'a pas fini de ravager un ministère qui a mal à la diplomatie, aussi bien au Maghreb que dans le reste du continent africain.

    La suite chez Les Ruminants ici


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  • 41ème SUICIDE OU MORT SUSPECT EN 2011


    C.D. Chateaudun

    Pas de suicide connu.

    C.D. d’Ecrouves

    01/06 - suicide d'un homme, 28 ans, par pendaison après une première tentative

    C.D. d’Oermingen

    Pas de suicide connu.

    C.D. Eysses

    Pas de suicide connu.

    C.D. Liancourt

    Pas de suicide connu.

    C.D. Longuenesse

    Pas de suicide connu.

    C.D. Loos-les-Lille

    Pas de suicide connu.

    C.D. Mauzac

    Pas de suicide connu.

    C.D. Melun

    Pas de suicide connu.

    C.D. Montmédy

    Pas de suicide connu.

    C.D. Muret

    Pas de suicide connu.

    C.D. Neuvic

    02/05 - Suicide d'un homme, 31 ans, par pendaison

    C.D. Roanne

    Pas de suicide connu.


    C.D. Saint Mihiel

    Pas de suicide connu.

    C.D. Tarascon

    Pas de suicide connu.

    C.D. Uzerche

    11/06 - Suicide d'un homme, 47 ans, par pendaison

    C.D. Val-de-Reuil

    12/05 - Suicide d'un homme,âge inconnu.

    06/06 - Suicide d'un homme,âge inconnu

    C.D. Villenauxe la Grande

    Pas de suicide connu.

    C.P. Aiton

    Pas de suicide connu.

    C.P. Argentan

    Pas de suicide connu.

    C.P. Baie-Mahault

    Pas de suicide connu.

    C.P. Bapaume

    Pas de suicide connu.

    C.P. Béziers

    Pas de suicide connu.

    C.P. Caen

    Pas de suicide connu.

    C.P. Chateau Thierry

    Pas de suicide connu.

    C.P. Chateauroux

    Pas de suicide connu.

    C.P. Domenjod, Saint-Denis-de-la-Réunion

    17/04 - Suicide de Mickaël Maguitte, 27 ans, par pendaison au quartier des arrivants

    C.P. Draguignan

    Pas de suicide connu.

    C.P. Faa’a Nuutania

    Pas de suicide connu.

    C.P. Fresnes

    Pas de suicide connu.

    C.P. Joux la Ville

    Pas de suicide connu.

    C.P. Laon

    17/01 - Suicide de Médéric Histe,en détention provisoire, par pendaison

    C.P. Le Port - La Réunion

    Pas de suicide connu.

    C.P. Liancourt

    Pas de suicide connu.

    C.P. Marseille - Les Baumettes

    Pas de suicide connu.

    C.P. Maubeuge

    Pas de suicide connu.

    C.P. Meaux-Chauconin

    09/04 - Suicide d'un homme, âge inconnu

    06/05 - Suicide d'un homme, âge inconnu.


    C.P. Nancy-Maxéville

    24/05 - mort suspecte de Jaouad Khalladi, 30 ans, en détention provisoire, par pendaison au quartier disciplinaire.

    C.P. Nouméa

    Pas de suicide connu.

    C.P. Ploemeur

    Pas de suicide connu.

    C.P. Pontet

    13/02- Suicide d'un homme de 24 ans

    C.P. Remire-Montjoly - Guyane

    Pas de suicide connu.

    C.P. Rennes

    Pas de suicide connu.

    C.P. Saint Quentin - Fallavier

    Pas de suicide connu.

    C.P. Salon en Provence

    Pas de suicide connu.

    C.P. Toulon - La Farlède

    16/06 - Suicide d'un homme,34 ans, en détention provisoire, par pendaison.

    C.P. Varennes-Le-Grand

    Pas de suicide connu.

    C.S.L. Versailles

    Pas de suicide connu.

    E.P.M. Meyzieu (Rhône)

    Pas de suicide connu.

    E.P.M. Orvault

    Pas de suicide connu.

    Hors Détention

    Pas de suicide connu.

    M.A Domenjod

    Pas de suicide connu.

    M.A. Agen

    27/01 - Suicide d’un homme, 28 ans, par pendaison

    M.A. Ajaccio

    Pas de suicide connu.

    M.A. Albi

    Pas de suicide connu.

    M.A. Amiens

    Pas de suicide connu.

    M.A. Angers

    Pas de suicide connu.

    M.A. Angouleme

    Pas de suicide connu.

    M.A. Arras

    Pas de suicide connu.

    M.A. Auxerre

    Pas de suicide connu.

    M.A. Bar le Duc

    Pas de suicide connu.

    M.A. Bayonne

    Pas de suicide connu.

    M.A. Béthune

    Pas de suicide connu.

    M.A. Béziers

    Pas de suicide connu.

    M.A. Beauvais

    Pas de suicide connu.

    M.A. Besançon

    01/05 - Suicide de Julien, 34 ans, par pendaison

    03/06 - Suicide d’un homme, 40 ans, en détention provisoire, par pendaison

    M.A. Blois

    Pas de suicide connu.

    M.A. Bois d’Arcy

    08/04 - Suicide d'un homme, âge inconnu, par pendaison

    M.A. Bonneville

    Pas de suicide connu.

    M.A. Bordeaux-Gradignan

    17/01 - suicide de Mehmet Aydeniz, environ 30 ans, par pendaison

    M.A. Borgo

    Pas de suicide connu.

    M.A. Bourg en Bresse

    Pas de suicide connu.

    M.A. Brest

    Pas de suicide connu.

    M.A. Caen

    09/04 - Suicide d'un homme, 73 ans, par pendaison en détention provisoire.

    M.A. Camp-Est

    Pas de suicide connu.

    M.A. Carcassone

    Pas de suicide connu.

    M.A. Chalons en Champagne

    Pas de suicide connu.

    M.A. Chambéry

    Pas de suicide connu.

    M.A. Charleville-Mézières

    Pas de suicide connu.

    M.A. Chartres

    Pas de suicide connu.

    M.A. Cherbourg

    Pas de suicide connu.


    M.A. Clermont-Ferrand

    Pas de suicide connu.

    M.A. Colmar

    Pas de suicide connu.

    M.A. Compiègne

    Pas de suicide connu.

    M.A. Coulaines (ouverte depuis janv 2010)

    25/03 - Mort suspecte d'un homme, 37 ans, par intoxication médicamenteuse


    M.A. Coutances

    Pas de suicide connu.

    M.A. de Ploemeur (Morbihan)

    Pas de suicide connu.

    M.A. Digne

    Pas de suicide connu.

    M.A. Dijon

    21/01 - Suicide d’Alain Delahaye, 45 ans, par pendaison

    M.A. Douai

    Pas de suicide connu.

    M.A. du Bordiot

    Pas de suicide connu.

    M.A. Epinal

    Pas de suicide connu.

    M.A. Evreux

    Pas de suicide connu.

    M.A. Fleury Mérogis

    20/02 - Suicide d’une femme, 47 ans, par étouffement

    24/02 - Suicide d’un homme, sexagénaire, par intoxication médicamenteuse.

    10/04 - suicide d'un homme, 41 ans, par pendaison.


    M.A. Foix

    Pas de suicide connu.

    M.A. Gap

    Pas de suicide connu.

    M.A. Grasse

    Pas de suicide connu.

    M.A. Havre

    14/04 - suicide par pendaison d'un homme de 23 ans.

    M.A. La Talaudière

    Pas de suicide connu.

    M.A. Laon

    Pas de suicide connu.

    M.A. Laval

    Pas de suicide connu.

    M.A. Lille Sequedin

    Pas de suicide connu.

    M.A. Limoges

    Pas de suicide connu.

    M.A. Loos-les-Lille

    Pas de suicide connu.

    M.A. Luynes

    18/02 - Suicide d’un homme d’une quarantaine d’années par pendaison

    14/03 - Suicide d'un homme de 25 ans par pendaison

    M.A. Lyon - Saint Paul / Saint Joseph (MAH)

    Pas de suicide connu.

    M.A. Lyon-Corbas

    10/01 - Mort suspecte de Farid Lamouchi, 41 ans, par pendaison

    08/05 - Suicide d'un homme,45 ans, par pendaison

    M.A. Mende

    Pas de suicide connu.

    M.A. Metz-Queuleu

    Pas de suicide connu.

    M.A. Mont de Marsan

    31/01 - Suicide d'un homme d'une quarantaine d'années par pendaison, au quartier d'isolement


    M.A. Montauban

    Pas de suicide connu.

    M.A. Montbéliard

    Pas de suicide connu.

    M.A. Montpellier

    Pas de suicide connu.

    M.A. Moulins-Yzeure

    10/01 - Suicide d’un détenu de 43 ans par pendaison

    15/01 - Suicide d'un homme de 21 ans


    M.A. Mulhouse

    Pas de suicide connu.

    M.A. Nancy

    Pas de suicide connu.

    M.A. Nanterre

    Pas de suicide connu.

    M.A. Nantes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Nîmes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Nevers

    Pas de suicide connu.

    M.A. Nice

    15/05 - Suicide d'un homme, âge inconnu, par pendaison au quartier d'isolement.

    M.A. Orléans

    Pas de suicide connu.

    M.A. Osny

    Pas de suicide connu.

    M.A. Paris - la Santé

    Pas de suicide connu.

    M.A. Pau

    Pas de suicide connu.

    M.A. Périgueux

    Pas de suicide connu.

    M.A. Perpignan

    Pas de suicide connu.

    M.A. Poitiers

    Pas de suicide connu.

    M.A. Privas

    Pas de suicide connu.

    M.A. Puy-en-Velay

    Pas de suicide connu.

    M.A. Reims

    20/02 - Décès d’un homme, 25 ans, après 3 semaines de coma après une tentative de suicide par pendaison

    M.A. Rennes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Rochefort

    Pas de suicide connu.

    M.A. Rodez

    Pas de suicide connu.

    M.A. Rouen

    Pas de suicide connu.

    M.A. Saint Pierre - La Réunion

    Pas de suicide connu.

    M.A. Saint-Brieuc

    Pas de suicide connu.

    M.A. Saintes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Seysses

    03/03 - Suicide d'un homme de 35 ans par pendaison

    26/05 - Suicide de Eric Constantin-Toye, 49 ans, en détention provisoire, par pendaison

    M.A. Strasbourg

    Pas de suicide connu.

    M.A. Tarbes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Toulon

    Pas de suicide connu.

    M.A. Tours

    Pas de suicide connu.

    M.A. Tulle

    Pas de suicide connu.

    M.A. Valence

    Pas de suicide connu.

    M.A. Valenciennes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Vannes

    Pas de suicide connu.

    M.A. Varces

    Pas de suicide connu.

    M.A. Vesoul

    Pas de suicide connu.

    M.A. Villefranche sur Saône

    Pas de suicide connu.

    M.A. Villeneuve-les-Maguelone

    Pas de suicide connu.

    M.A. Villepinte

    08/03 - Suicide d'un homme, en détention provisoire, d'environ 50 ans, par pendaison

    M.C. Arles

    Pas de suicide connu.

    M.C. Clairvaux

    Pas de suicide connu.

    M.C. Ensisheim

    04/03 - Suicide d'un homme par pendaison

    M.C. Lannemezan

    Pas de suicide connu.

    M.C. Moulins-Yzeure

    Pas de suicide connu.

    M.C. Poissy

    08/01 - Suicide d’un homme de 62 ans par pendaison dans les sanitaires


    M.C. Saint Martin de Ré

    28/03 - Suicide de Julien, 28 ans, par pendaison au quartier disciplinaire

    M.C. Saint Maur

    Pas de suicide connu.

    UHSA Lyon - Hôpital du Vinatier

    27/01 - Suicide d’un homme d’une cinquantaine d’années par pendaison


    Prison non déterminée

    01/03 - Suicide d’un(e) détenu(e), âge inconnu.

    2010 ici 


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