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    Boris Boillon, nouvel ambassadeur de France en Tunisie, est connu pour avoir défendu l’intervention américaine en Irak en prédisant que l’Irak serait le grand laboratoire de la démocratie dans le monde arabe…
     

    Le coup de sang de l'ambassadeur de France en Tunisie
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  • 15 février 2011 : C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès du camarade Israel Salinas, secrétaire général de la Confédération unitaire des travailleurs du Honduras (CUTH). Le dirigeant syndical a trouvé la mort dans l’accident d’ avion de la compagnie Central American Airways, qui avait décollé de l’aéroport de San Pedro Sula et se rendait à Tegucigalpa.

    La tragédie est survenue vers 8 heures du matin heure locale. La faible visibilité et de fortes rafales de vent qui balayaient la municipalité de San Pedro Sula auraient causé le crash.

    Israel Salinas, dirigeant syndical historique, reconnu sur la scène nationale mais aussi internationale s’est distingué par sa lutte acharnée pour une société juste  et pour le respect des droits syndicaux et humains au niveau de la région. Il fut, tout d’abord, dirigeant de la CGT, fondateur de la Fédération indépendante des travailleurs du Honduras (FITH) et finalement secrétaire général de la CUTH. Il a, par ailleurs, été un militant de premier plan au sein du Frente de Resistencia Popular (Front de résistance populaire) qui s’opposa au putsch militaire contre Manuel Zelaya en juin 2008.

    Le mouvement syndical hondurien n’est pas seul à perdre un grand dirigeant ; le Conseil syndical unitaire de l’Amérique centrale et des Caraïbes (CSU) dont il était un des dirigeants déplore, lui aussi, la disparition tragique d’Israel Salinas. La Confédération syndicale internationale (CSI) se solidarise avec la CUTH et l’ensemble du mouvement syndical du Honduras et d’Amérique centrale face à cette perte irréparable.


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  • Dernier show médiatique de Guillermo Fariñas: il occupe un centre de santé pour se faire arrêter.

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    Guillermo Fariñas

    « (Le gouvernement cubain) n'a aucun intérêt à me faire du mal. Son intérêt est que je
    n'obtienne pas le Prix Nobel de la Paix ». Guillermo Fariñas.

    La violence policière contre différentes protestations sociales est le pain quotidien dans le monde. Nous citons trois exemples récents, tous situés en Amérique Latine: le 25 janvier, au Honduras, des centaines d'enseignants furent dispersés avec des gaz lacrymogènes et quatre d'entre eux arrêtés. Le 19 janvier, à Porto Rico, la police a tiré des gaz et des balles de caoutchouc contre des étudiants. Des dizaines d'entre eux et un journaliste ont été arrêtés. Au Venezuela, la police de la municipalité de Chacoa, gouvernement de droite, a délogé violemment un groupe de 250 personnes qui occupaient des terrains abandonnés, et il y eut 30 arrestations. Aucun de ces événements violents n'a eu de répercussion internationale .

    Par contre, les télévisions, radios et journaux du monde entier ont réalisé un suivi détaillé, sur plusieurs jours, d'un incident, de minime importance sociale et d'aucune gravité, qui s'est produit à Cuba concernant le « dissident » notoire Guillermo Fariñas. Les médias ont rapporté que le 28 janvier, Guillermo Fariñas a été arrêté à Santa Clara « pour avoir participé à une protestation de voisinage » contre l'expulsion d'une famille. Mais ces médias « oublient de signaler un petit détail: que la famille en question avait occupé, comme habitation particulière, le cabinet médical qui offrent des services gratuits à toute la communauté du quartier El Condado, à Santa Clara.

    Aucun média ne s'est embêté à parler avec, par exemple, le Docteur Maria Antonia Izquierdo, qui essayait de dialoguer avec la famille en question. Ses paroles ont été recueillies sur le blog de la journaliste cubaine Norelys Morales: « Nous représentons la direction Municipale de la Santé, avec le vice-directeur de l'assistance médicale de la municipalité, pour persuader la dame de bien vouloir quitter les lieux, parce que la population en a besoin, pour recevoir les services de soins médicaux. Elle avait déjà fait des démarches pour obtenir un logement, chose difficile à Cuba . Nous lui avons demandé d'y penser ce jour-là parce que la population demandait qu'on lui rende son local parce que son médecin et son infirmière exercent là. Et, de plus, le local est gardé par la communauté qui a la clef. Et nous lui avons dit de ne pas s'en faire, qu'on ne l'avait pas dénoncée, que nous étions de simples médecins qui venions parler avec elle pour qu'elle sorte ce soir-là et ensuite que les institutions d'état s'occupent de son cas. »

    La logique met en évidence que l'occupation d'un centre communautaire de santé pour résoudre un problème personnel d'habitation est quelque chose d'absurde et qui va contre la solidarité. Et que, dans tous les cas, le dialogue est la meilleure façon de résoudre une situation de ce type. Mais la logique n'avait rien à voir dans cette situation car l'occupation n'était qu'une excuse pour le show que Guillermo Fariñas, la blogueuse Yoani Sanchez et de nombreux correspondants de médias internationaux avaient arrangé au préalable.

    Nous avons continué d'écouter la doctoresse: « A ce moment, un camarade s'approche de nous , nous interrompt et dit: « elle n'a rien à dire parce que c'est moi le maître de la situation, ici, je suis Guillermo Fariñas ». Nous ne savions pas qui était le camarade, nous ne connaissions pas ses liens avec la dame, s'ils étaient de la même famille, nous ne savions pas qui c'était. Nous sortons , nous descendons l'escalier du cabinet pour monter dans notre véhicule. A ce moment-là, le camarade en question sort et s'allonge devant la voiture. Une autre dame sort et monte sur le capot. Et il disait: « Je veux qu'on m'arrête. » Nous lui répondons: « voyons, camarade, nous ne sommes pas des policiers, nous sommes le personnel de santé, nous sommes des médecins. »

    En fait, Guillermo Fariñas cherchait depuis le début, à être emprisonné et l'occupation du centre médical était seulement un moyen pour y arriver.

    A Cuba, les provocations de ceux qui, comme Guillermo Fariñas, reçoivent des fonds d'organisations d'extrême droite de Miami, du gouvernement des Etats-Unis et maintenant de l'Union Européenne, sont responsables de la manifestation spontanée de nombreuses personnes . En quelques minutes, il y avait plus de 200 personnes du quartier El Condado, entourant Fariñas. Bien sûr, aucun correspondant ne s'est embêté à recueillir les opinions des voisins ou le récit de la doctoresse. Pour éviter de plus grands dommages, la police intervint et sépara Guillermo Fariénas de la foule qui l'entourait et l'amena au commissariat d'où il fut libéré quelques heures plus tard.

    Curieusement, les mêmes médias qui trouvent normale l'occupation d'un local de santé à Cuba, criminalisent ceux qui, dans d'autres pays, occupent et réhabilitent des locaux abandonnés, propriétés de spéculateurs immobiliers et justifient les  interventions policières les plus brutales.

    Fariñas reconnaissait que, lors de l'arrestation, il avait été bien traité par la police, bien qu'il ait donné une explication sur laquelle les commentaires sont nombreux: « Ils ne veulent me faire aucun mal qui m'occasionne une hospitalisation parce que cela pourrait contribuer (à ce qu'on me donne) le Prix Nobel de la Paix. » Et il ajoutait: « Tout ceci arrive parce que le Gouvernement a peur qu'il y ait une explosion sociale et que nous soyons capables de la canaliser. »
    Il suffit de voir le pouvoir de rassemblement de cet événement et d'autres de ce que l'on appelle « dissidence » cubaine pour lesquels il y a plus de journalistes étrangers que de manifestants pour comprendre la peur que le Gouvernement cubain doit avoir d'une explosion sociale.

    Le show de Guillermo Fariñas comptait d'avance sur la participation de la célèbre blogueuse Yoani Sanchez, chargée d'amplifier les incidents sur internet et sur les médias internationaux. Elle commençait à comparer la situation de Cuba à celle de l'Egypte! Il faudrait rappeler à Yoani Sanchez qu'aucune des 100 personnes assassinées par la police en Egypte n'avait eu le privilège de recevoir, comme elle, en seulement 3 ans, 250 000 dollars de grandes entreprises de communication et de fondations politiques internationales, de même qu'une somme indéterminée du Gouvernement des Etats-Unis.

    Parler de répression et de brutalités policières à Cuba en voyant les photos sur lesquelles la police retire Fariñas de la voie publique – en les comparant avec celles d'autres pays – est choquant. Mais à l'intérieur du bouillonnement informatif créé par les médias pour ce que l'on appelle « dissidence » cubaine, tout est possible. « Ils ont été victimes de la répression de la police politique »; « (la police utilise) une grande violence physique et verbale mais sans qu'il y ait de preuves légales de ce qui s'est passé »; « Cette semaine, dans la province de Villa Clara, il y a eu une forte répression ». Dans différentes télévisions, on pouvait entendre des messages de ce type.

    A défaut d'images et de témoignages sur la violence policière, la presse internationale nous offrait tout un ensemble de détails sur le cas médical de Guillermo Fariñas qui, lors d'une de ses arrestations, ressentit, semble-t-il, une douleur dans la poitrine. Les lecteurs des principaux journaux savaient déjà qu'on avait pratiqué sur cette personne des radios du thorax, un électrocardiogramme et que, le 28, il était « immunodépressif, il avait des céphalées, il était aphone et déshydraté ». Si les médecins faisaient la même chose en ce qui concerne l'information, pour chaque personne détenue dans le monde, ils aideraient sans doute à élever la culture médicale de la population mondiale.

    Solidairement avec Guillermo Fariñas, s'ajoutaient en peu de temps, d'autres acteurs du pouvoir médiatique: la Société Inter-américaine de Presse, qui regroupe des patrons de presse et qui a son siège à Miami, et Reporters Sans Frontières, l'ONG bien connue, financée par les Etats-Unis et l'Union Européenne , par divers groupes médiatiques et par des fabricants d'armes français.

    Résumons l'histoire: un individu qui reçoit chaque année des milliers de dollars du Gouvernement des Etats-Unis, de l'extrême droite de Miami et de l'Union Européenne provoque un incident pour être emprisonné; préalablement, il s'est entendu avec les médias internationaux pour qu'ils couvrent un fait sans importance qui, dans la pratique, fait disparaître de l'actualité informative, les vrais drames sociaux en autres lieux du monde. Les médias, à leur tour, recueillent uniquement la version du protagoniste et ignorent celle du reste des témoins. Et de puissantes organisations internationales, financées aussi par des entreprises et des gouvernements, condamnent le Gouvernement Cubain au nom d'une soi-disante « société civile ». 

    Police espagnole expulse des gens de leurs demeures à Valence

    Rappelons pour leur brutalité les images de l'intervention de la police nationale espagnole à Valence, contre un groupe d'habitants qui, en avril 2010, essayaient d'éviter la destruction de leurs maisons. Aucun parmi eux n'a été proposé pour le Prix Nobel de la Paix. Espérons que Guillermo Fariñas ne sera pas proposé non plus. Ce serait une fin trop grotesque pour des prix dont la crédibilité est déjà, par elle-même, fortement entamée.

    Source : Cubainformacion
    trad. : Gaston Lopez


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  • Mexique - EZLN : La guerre de Calderón est un business

    Opinion de l’EZLN sur la soi-disant "guerre contre le trafic de stupéfiants".

    mercredi 16 février 2011, par Primitivi

    Le Sous-commandant Marcos a indiqué que le président mexicain, Felipe Calderón, a commencé la guerre contre le trafic de stupéfiants pour "fuir la remise en question massive de sa légitimité". Il a parlé d’une guerre perdue et sans fin "depuis qu’elle a été conçue".

    Le porte-parole de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) a établi un contact par courrier avec le professeur de l’Université Nationale Autonome du Mexique, Luis Villoro.

    L’intention du groupe insurgé a été de fixer sa position à propos de la soi-disant guerre contre le trafic de stupéfiants entreprise par le président mexicain, Felipe Calderón.

    Le porte-parole de l’organisation, le Sous-commandant Marcos, a affirmé que le climat de guerre dans "la vie quotidienne de l’actuel Mexique" a été provoqué par les sphères du pouvoir, "comme toutes les guerres de conquête".

    Le représentant a fait remarqué que "des milliers de morts, des gains juteux économiques, une nation détruite, dépeuplée et brisée irrémédiablement" vont résulter de cette guerre.

    De plus, il a ajouté que les États-Unis sont les "uniques" gagnants de cette "guerre", puisque "principal fournisseur (d’armes) pour les deux factions rivales".

    Le "Subco" s’est aussi demandé combien il y avait de délinquants parmis les 34612 assassinés dans la guerre contre le trafic de stupéfiants au Mexique. Pour les mêmes raisons il a regretté les assassinats de plus de 1000 enfants.

    Enfin, dans sa lettre l’EZLN se demande quand prendra fin la soi-disant guerre contre le trafic de stupéfiants.

    "Quand apparaîtra sur l’écran du Gouvernement Fédéral le game over indiquant la fin du jeu, suivi par les crédits des producteurs et de sponsors de la guerre ?", demande la missive du groupe insurgé.

    Alejandro Pacheco (Réseau des Correspondants / Mexique)

     

     

    EZLN: “La guerra de Calderón es un negocio”


    El Subcomandante Marcos indicó que el presidente mexicano, Felipe Calderón, inició la guerra contra el narcotráfico para "evadir el masivo cuestionamiento a su legitimidad". Habló de una guerra perdida y sin final "desde que fue concebida".


     EZLN. 
Opinión sobre la llamada
    EZLN. Opinión sobre la llamada "guerra al narcotráfico". 

    El vocero del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN) estableció contacto por medio de cartas con el profesor de la Universidad Nacional Autónoma de México, Luis Villoro.

    La intención del grupo insurgente fue fijar su postura en torno a la llamada guerra contra el narcotráfico emprendida por el presidente mexicano, Felipe Calderón.

    El vocero de la organización, el Subcomandante Marcos, afirmó que el clima bélico en "la vida cotidiana del México actual" fue originado en las esferas del poder, "como todas las guerras de conquista".

    El dirigente advirtió que de esta guerra van a resultar "miles de muertos, jugosas ganancias económicas, una nación destruida, despoblada y rota irremediablemente".

    Además, añadió que Estados Unidos es el "único" ganador de esta "guerra", como "principal proveedor (de armas) entre los dos bandos rivales".

    El "Subco" también se preguntó cuantos delincuentes hay entre los 34 mil 612 asesinados en el marco del combate al narcotráfico en México. Lamentó los asesinatos de más de mil niños y niñas en el mismo contexto.

    Por último, la carta del EZLN se preguntó cuando será el final de la llamada guerra contra el narcotráfico.

    "¿Cuándo aparecerá en la pantalla del Gobierno Federal el game over del fin del juego, seguido de los créditos de los productores y patrocinadores de la guerra?", lanzó la misiva del grupo insurgente.(PÚLSAR)


    Alejandro Pacheco (Red de Corresponsales / México) lien

    15/02/2011

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  • Les ANONYMOUS attaquent la libre expression du mouvement populaire au Vénézuéla

    Aporrea - Zuleika Matamoros
     
    LE GRAND SOIR : S’il s’agit bien des Anonymous qui attaquent le site d’Aporrea, cela prouve qu’on peut être doué en informatique et ne pas savoir faire la différence entre sa tête et son c... en politique. S’il ne s’agit pas des Anonymous, cela prouve la fragilité des identités et des sources sur Internet... Quand la gauche sortira de sa fascination "internet, média libre et indépendant", elle créera de VRAIS médias pour mener une guerre qui ne fait que commencer et dans laquelle nous serons, dans l’état actuel de notre torpeur, perdants.

    Le 14 Février 2011 - Ces derniers jours, la page de aporrea.org a été la cible d’attaques menées par une organisation nommée ANONYMOUS, ce qui se traduit par le fait que notre page "crashe" tous les jours.

    Cette "organisation virtuelle" s’est attribué le « droit » de hacker la page qui est, au Vénézuéla, la fenêtre des luttes populaires. Nous sommes des millions d’ »anonymes » à avoir fait avancer le travail d’information et le débat d’opinion sur cette page. Principalement parce qu’Aporrea.org est né, justement, au sein de l’organisation populaire (Assemblée Populaire Révolutionnaire), et a été adoptée comme exprimant la voix de beaucoup d’autres formes d’organisations ouvrières, paysannes, de quartier... qui ont surgi depuis le Coup d’État perpétré par la Droite. Celle-ci attaque notre processus révolutionnaire, ne comprend rien à l’autodétermination des peuples et à la lutte pour un monde différent, mais, lamentablement, semble avoir un écho auprès de certains qui s’autoproclament « progressistes » et « démocratiques ».

    Nous, les millions d’anonymes qui composent le peuple, nous n’avons effectivement pas d’espace dans les médias traditionnels. En effet, il y a d’une part les médias de l’opposition qui se servent de nos luttes pour attaquer le processus révolutionnaire, d’autre part les médias d’État qui, s’ils ne sont pas idéologiquement de droite, obéissent à une logique imposée par la bureaucratie. C’est là que nous avons à considérer l’importance d’un espace comme Aporrea, où nous, les travailleurs de la base, le mouvement populaire, paysan, étudiant et indigène, nous pouvons exposer nos luttes, nos apports, nos critiques de gauche, avec le seul objectif d’approfondir chaque jour notre processus révolutionnaire.

    Aporrea.org est l’un des rares médias, qui, par conséquent, a une action de classe, démocratique, respectueuse de l’unité de la gauche dans sa diversité, ce qui se traduit par un appui sans restriction à toutes nos luttes... ces luttes que nous menons au jour le jour contre le capital et sa logique perverse.

    ANONYMOUS doit comprendre que le processus vénézuélien n’a rien à voir avec les dictatures. Ce serait une affirmation sans aucun fondement. Comment peuvent-ils s’attribuer le droit d’amputer la liberté d’expression à partir du sabotage de la libre expression ?

    Il faudrait dire aux ANONYMOUS que nous comprenons parfaitement bien ce que signifie la liberté d’expression et comment ont agi les régimes dictatoriaux à son sujet. Le cas le plus emblématique est celui du dictateur Moubarak qui coupe tout accès à Internet lors de la révolution qui se déroule en ce moment en Égypte, or c’est une chose que nous avons pu vivre le 2 Avril (2002) lorsque la droite traditionnelle et les laquais de l’Empire nous ont dénié le droit à la libre expression en fermant les médias populaires et les médias d’état et ont prétendu imposer une dictature qui a été mise en déroute par le peuple bolivarien,qui est sorti dans la rue pour cela et pour sauver Chavez comme Président librement choisi. Ceci montrerait peut-être que Chavez est un dictateur ?

    Serait-ce qu’ils ne saisissent pas la différence entre dictatures et processus démocratiques ?

    Aux ANONYMOUS nous disons aussi depuis Aporrea que ce qui caractérise leurs agissements, qui n’ont pas de liens avec la lutte des peuples, est assimilable à la logique bureaucratique dont les conclusions sont considérées comme La Vérité et qui, dès lors, prend des mesures qui n’ont rien à voir avec notre réalité et avec notre volonté en tant que peuple.

    Il est tellement petit-bourgeois d’attaquer Aporrea que les ANONYMOUS ne comprennent pas que de saboter Aporrea.org c’est dénier aux organisations de travailleurs la possibilité de se tenir au courant de leurs luttes contre l’exploitation, le capitalisme et son idéologie dominante, au moyen de l’un des principaux organes d’opinion et d’information de notre processus révolutionnaire. Ne sont pas comprises non plus nos luttes pour la démarcation du territoire des Indigènes, pour la victoire sur les mafias qui possèdent les terres et portent atteinte à la souveraineté alimentaire du peuple, utilisent des tueurs à gage contre les paysans en lutte, pas plus que celles des étudiants contre un système éducatif oppressif et dépassé. Ce ne sont que quelques exemples de ce qui constitue aujourd’hui une espèce de « caste » qui semble se cacher parmi les ANONYMOUS, et où sont rassemblés certains de ceux qui prétendent nous mettre à l’écart.

    Il y a à dire aux membres des ANONYMOUS que leur action est profondément individualiste, que seul les intéresse leur "petit combat" isolé et, dans ce cas, franchement équivoque... celui qui, disent-ils, est mené contre la « dictature » au Vénézuéla ! Ils seraient censés être aux côté des luttes authentiques de ce peuple qui s’est appelé Bolivarien, précisément depuis Février 1989, et ils arrêtraient un processus révolutionnaire qui est actuellement vivant !

    Ils ont comme projet le management bourgeois propre à ceux qui croient que tout se résout par des actions menées en dehors des organisations populaires et dirigées de manière unilatérale. Ils partent d’une caractérisation erronée de ce gouvernement qu’ils qualifient de "dictature" , ils méconnaissent la réalité d’un processus en marche, qui, comme tout processus, est plein de contradictions, d’avances et de reculs.

    Ils n’ont rien à voir avec nous, révolutionnaires conséquents et de classe, actuellement mobilisés et agissant en appui au processus afin qu’il avance et s’approfondisse ; nous qui luttons contre le capitalisme et ses mécanismes d’exploitation et de domination, à partir de la vie elle-même des communautés, organisations et collectifs, et pas seulement à partir du « cyberespace » derrière l’écran d’un ordinateur, en tout anonymat et peut-être avec des « avantages ».

    Ils n’ont rien à voir avec ce peuple qui s’est levé le 27 Février et a décidé de ne plus jamais retourner au passé, nous qui sommes sortis le 13 Avril pour dire du plus profond de nos entrailles à la droite que nous ne tolérerions plus jamais de dictature dans ce pays !... Nous nous montrons et ne nous cachons pas. Ceux qui sont actuellement incompétents pour parler de démocratie puisqu’ils lui portent atteinte, ainsi qu’à notre peuple, semblent s’être mis d’accord pour nous attaquer ! La droite et l’impérialisme se réjouissent et applaudissent ! "Merci pour le service rendu !". penseront-ils !

    Avec cette attitude, les ANONYMOUS méconnaissent la classe laborieuse et le mouvement populaire qui a coupé court et mis fin au sabotage bourgeois en Décembre 2002 et Janvier 2003, sabotage qui avait pour but non seulement de destituer Chavez mais a aussi de porter atteinte au peuple lui-même, en nous laissant à peu près deux mois sans pétrole, sans aliments, sans médicaments et sans carburant... ! Mais avec une dignité intacte pour défendre notre souveraineté !

    Aux ANONYMOUS, nous disons que nous croyons à l’internationalisme révolutionnaire et que pour cette raison nous devons être impliqué de manière directe dans l’expérience des peuples et dans leurs processus révolutionnaires qui ont pour but la chute du capitalisme.

    Aux ANONYMOUS nous posons la question : « De quel côté croient ils réellement être en nous attaquant ? » Selon leurs agissements au Vénézuéla, ils sont du côté de l’ennemi historique : le capitalisme et ses classes d’oppresseurs, d’envahisseurs et d’affameurs de peuples. Aux ANONYMOUS nous demandons s’il est juste de qualifier ce gouvernement de « dictature » et de paver la voie à ceux qui méconnaissent les décisions du peuple laborieux, à ceux qui ont remis ce pays aux Yankees sur un plateau d’argent, à ceux qui, tout au long de l’histoire, nous ont torturé, assassinés et emprisonnés, et osent maintenant parler sans honte de « démocratie ».

    Mais, de plus, les ANONYMOUS ne savent même pas faire la distinction entre le gouvernement de Chavez et les médias alternatifs soutenant le processus révolutionnaire bolivarien, comme Aporrea.org, et ils nous mettent sur la liste des objectifs à attaquer comme si nous étions une page « officielle » du gouvernement alors que, loin d’avoir ce caractère, notre page est autonome et constitue un des lieux de débat critique les plus dynamiques concernant la révolution vénézuélienne et le gouvernement même de Chavez.

    Aux ANONYMOUS, nous aurions à dire aussi que nous espérons que leur conduite est le produit d’une estimation erronée (grave et honteuse erreur) du processus vénézuélien et des questions sociales qui y sont en jeu, ou d’une vision simpliste et superficielle (irresponsable), qu’ils sont d’une composante bizarre de la gauche, que nous espérons qu’ils sont passagèrement victimes d’un malentendu ou d’une manipulation, et nous comptons qu’ils réfléchissent, qu’ils discutent et débattent sur ce qui s’est réellement passé au Vénézuéla, sur ce que signifie Aporrea.org, et le sens et les conséquences d ce qu’ils sont en train de faire. Qu’ils ne se situent pas du côté des oppresseurs, des faux « démocrates » Vénézuéliens qui d’un côté condamnent Chavez et de l’autre sortent défiler avec la droite qui brandit des drapeaux de États-Unis.

    Dans cet esprit, nous les invitons à cesser d’être « anonymes », à mener leurs actions en leur propre nom, celui de ceux qui luttent, celui de ceux qui savent que ce monde n’a pas d’issue sous la domination du capital, celui de ceux qui ne tombent pas dans les manœuvres et manipulations de ceux qui œuvrent pour le capital. Nous attendons aussi qu’afin de dissiper tous les doutes concernant le côté où ils se situent, ils interviennent publiquement à propos d’Aporrea.org et du processus vénézuélien... et qu’ils fassent quelque chose pour réparer les dommages causés.

    Sans quoi nous comprendrons de quel côté ils sont, et, dès lors, nous leur disons qu’on ne sabote ni ne fait taire si facilement Aporrea, car ils ne sont pas en train d’attaquer une droite qui s’en prend lâchement aux peuples à partir de l’hégémonie impériale, mais ils sont en train d’affronter un média alternatif et démocratique, ouvrier et populaire, qui a ses piliers justement dans les organisations de la classe laborieuse, des mouvements étudiants, paysans et communaux, qui tous les jours et les heures de leur vie affrontent le capital et luttent jusqu’à la mort contre celui-ci et son idéologie de droite.

    Source : www.aporrea.org/actualidad/n174872.html

    Pour ne pas attaquer Aporrea sans même le savoir :

    http://www.legrandsoir.info/He-Mon-...

    URL de cet article 12806
    http://www.legrandsoir.info/Les-ANONYMOUS-attaquent-la-libre-expression-du-mouvement-populaire-au-Venezuela.html
     

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