• Costa Rica : détails des listes des navires étasuniens

    Par Primitivi

    Comme le nombre de navires cités dans les articles costaricains parait tout de même assez incroyable pour des opérations antinarcos nous sommes allé directement consulter les transcription des discussion du Parlement du Costa Rica.

    Les débats ont eu lieu sur deux jours le 30 juin et le 1er juillet, elles sont disponibles au format pdf (Acte 15947 et Acte 15949). Y apparaissent deux listes transmises dans les notes diplomatiques n° 062 et 063 par l’ambassade des USA au gouvernement du Costa Rica.

    Mise à jour 11/07/10 : voir également l’article de Global Voice qui donne le point de vue de certains bloggeurs et indique différentes action en cours : pétition, lettre sur l’inconstitutionnalité de la mesure, groupe facebook. "Costa Rica : Au nom de la lutte anti-drogue, le Congrès approuve la présence militaire américaine"

    Ces listes étant un peu longues 99 navires sont listés, nous avons fait un petit "digest", mais les deux listes sont publiées telles que trouvées sur le site du Parlement du Costa Rica, seules les types des navires ont été ajoutés (frégate, démineur, porte-avion, etc.). Une correction a toutefois été apportée en ce qui concerner le navire hôpital USNS COMFORT, en effet il apparaît deux fois.

    Résumé

    Le navire hôpital USS COMFORT étant en double [1] il y a 98 navires distincts pouvant participer à ces opérations.. Seul l’USS COMFORT n’est pas armé, 76 navires comportent des aéronefs [2], il y a en tout 221 hélicoptères, dont 23 blackhawks et 10 avions harrier. Un personnel de 9331 hommes au maximum, dont 1194 officiers, 7789 hommes [3] et 348 civils [4].

    Sources du décompte :
    liste issue de la note diplomatique n° 062.
    liste issue de la note diplomatique n° 063.


    Listes complètes des navires pouvant éventuellement [5] agir dans les eaux économiques du Costa Rica

    [Première] liste de navires US qui pourraient éventuellement prétendre à accoster durant la période indiquée [6] :


    - 1) USS BOONE (FFG 28) - Frégate de classe O.H.O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé.
    - 2) USS CARR (FFG 52) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères SH-60B.
    - 3) USS CROMMELIN (FFG 37) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères SH-60B.
    - 4) USS CURTS (FFG 38) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 5) USS DE WERT (FFG 45) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 6) USS DOYLE (FFG 39) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 7) USS FORD (FFG 54) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 8) USS GARY (FFG 51) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 9) USS HALYBURTON (FFG 40) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 10) USS HAWES (FFG 53) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 11) USS JARRETT (FFG 33) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 12) USS JOHN L. HALL (FFG 32) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 13) USS INGRAHAM (FFG 61) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 14) USS KAUFFMAN (FFG 59) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 15) USS KLAKRING (FFG 42) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 16) USS MCCLUSKY (FFG 41) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 17) USS MCINERNEY (FFG 8) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 18) USS NICHOLAS (FFG 47) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 19) USS RENTZ(FFG 46) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 20) USS ROBERT G. BRADLEY (FFG 49) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 21) USS RODNEY M. DAVIS (FFG 60) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 22) USS RUBEN JAMES (FFG 57) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 23) USS SAMUEL B. ROBERTS (FFG 58) - Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 24) USS SIMPSON (FFG 56)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 25) USS STEPHEN W. GROVES (FFG 29)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 26) USS TAYLOR (FFG 50)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 27) USS UNDERWOOD(FFG 36)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 28) USS THATCH (FFG 43)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 29) USS VANDERGRIFT(FFG 48)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 135 m. Équipage maximum : 15 officiers, 200 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60B.
    - 30) USS SWIFT(HSV 2) - Catamaran démineur
    Longueur : 98 m. Équipage maximum : 15 officiers, 134 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères SH-60B.
    - 31) USNS SATURN (T AFS 10) - Navire de commandement de classe Ness
    Longueur : 160 m. Équipage maximum : 10 officiers, 39 hommes et 115 civils. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères CH-46.
    - 32) USS SUMNER (T-AGS-61) - Navire de reconnaissance de classe Pathfinder
    Longueur : 101 m. Équipage maximum : 5 officiers, 22 hommes et 27 civils. Navire armé. Aucun aéronef à bord.
    - 33) USNS COMFORT (T-AH-20) - Navire hôpital [7]
    Longueur : 270 m. Équipage maximum : 110 officiers, 710 hommes et 73 civils. Navire non armé. Aéronefs à bord : Aucun aéronef à bord.
    - 34) USNS ROBERT E. PEARY (T-AKE-5) - Navire de munitions de classe Lewis & Clark
    Longueur : 210 m. Équipage maximum : 49 officiers, 197 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères MH-60.
    - 35) USS FREEDOM (LCS-1) - Navire de combat côtier furtif de classe Freedom
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 16 officiers, 60 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères MH-60R.
    - 36) USS INDEPENDENCE (LCS-2) - Navire de combat côtier furtif de classe Independence
    Longueur : 127 m. Équipage maximum : 8 officiers, 32 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères MH-60R.
    - 37) USS CHAMPION (MCM- 4) - Navire démineur de classe Avenger
    Longueur : 68 m. Équipage maximum : 6 officiers, 75 hommes. Navire armé. Aucun aéronef à bord.
    - 38) USS PIONEER (MCM-9) - Navire démineur de classe Avenger
    Longueur : 68 m. Équipage maximum : 6 officiers, 75 hommes. Navire armé. Aucun aéronef à bord.
    - 39) USS SENTRY (MCM-3) - Navire démineur de classe Avenger
    Longueur : 68 m. Équipage maximum : 6 officiers, 75 hommes. Navire armé. Aucun aéronef à bord.
    - 40) USS DEVASTADOR (MCM 6) - Navire démineur de classe Avenger
    Longueur : 68 m. Équipage maximum : 6 officiers, 75 hommes. Navire armé. Aucun aéronef à bord.
    - 41) USS KEARSARGE (LHD-3) - Navire porte-avions de classe Wasp
    Longueur : 257 m. Équipage maximum : 104 officiers, 1004 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (42) Hélicoptères CH-46, (5) Avions AV-8B Harrier et (6) Hélicoptères HH-60 Blackhawks.
    - 42) USS MAKIN ISLAND (LHD-8) - Navire porte-avions de classe Wasp
    Longueur : 258 m. Équipage maximum : 12 officiers, 1449 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (42) Hélicoptères CH-46, (5) Avions AV-8B Harrier et (6) Hélicoptères HH-60 Blackhawks.
    - 43) USS WALLY SCHIRRA (T-AKE-8) Navire de munitions de classe Lewis & Clark
    Longueur : 210 m. Équipage maximum : 8 officiers, 42 hommes y 123 civils. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères HH-60 Blackhawks.
    - 44) USS IWO JIMA (LHD-7) - Navire porte-avions de classe Wasp
    Longueur : 257 m. Équipage maximum : 73 officiers, 1109 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (10) Hélicoptères CH-46, (5) et (6) Hélicoptères HH-60 Blackhawks.
    - 45) USS COMFOR - inexistant[7].
    Longueur : 272 m. Équipage maximum : 104 officiers, 1104 hommes. Navire non armé. Aucun aéronef à bord.
    - 46) USS ELROD (FFG-55)- Frégate de classe O.H.Perry porteuse de missiles
    Longueur : 138 m. Équipage maximum : 21 officiers, 205 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères SH-60 B LAMPS III.


    [Seconde] liste de navires US qui pourraient éventuellement prétendre à accoster durant la période indiquée [8] :


    - 1) USCGC ALERT(WMEC 630) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 12 officiers, 63 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65.
    - 2) USCGC CONFIDENCE (WHEC 619) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 12 officiers, 63 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 3) USCGC DAUNTLESS (WMEC 624) - Navire garde-côte
    Longueur : 64.2 m. Équipage maximum : 12 officiers, 63 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 4) USCGC DECISIVE (WMEC 629) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 12 officiers, 63 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 5) USCGC RESOLUTE (WMEC 620) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 12 officiers, 63 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.

    L’ambassade sollicite aussi une autorisation, durant la même période, pour que les embarcations suivantes du Service des Garde-côte des Etats-Unis réalisent de courtes visites aux ports costariciens qui sembleront nécessaires afin d’appuyer des opérations maritimes antidrogues. Les bateaux qui seront indiqués opéreront dans ou près de la zone économique exclusive du Costa Rica. Cependant, ils n’ont pas de visites programmées dans aucun port du pays :

    - 6) USCGC BOUTWELL (WHEC 719) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 7) USCGC CHASE (WHEC 718) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 8) USCGC DALLAS (WHEC 716) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 9) USCGC GALLATIN (WHEC 721) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 10) USCGC HAMILTON (WHEC 715) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 11) USCGC JARVIS (WHEC 725) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 12) USCGC MELLON (WHEC 717) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 13) USCGC MIDGETT (WHEC 726) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 14) USCGC MORGENTHAU (WHEC 722) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 15) USCGC MUNRO (WHEC 724) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 16) USCGC RUSH (WHEC 723) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65A.
    - 17) USCGC SHERMAN (WHEC 720) - Navire garde-côte
    Longueur : 115 m. Équipage maximum : 19 officiers, 105 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 18) USCGC ACTIVE (WMEC 618) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 19) USCGC BEAR (WMEC 901) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 20) USCGC CAMPBELL (WMEC 909) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère HH-65.
    - 21) USCGC DEPENDABLE (WMEC 626) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 22) USCGC DILIGENCE (WMEC 616) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 23) USCGC ESCANABA (WMEC 907) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère HH-65.
    - 24) USCGC FORWARD (WMEC 911) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère HH-65.
    - 25) USCGC HARRIET LANE (WMEC 903) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 26) USCGC LEGARE (WMEC 912) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 27) USCGC MOHAWK (WMEC 913) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 28) USCGC MOONSON (WPB 4) - Navire garde-côte
    Longueur : 55 m. Équipage maximum : 2 officiers, 27 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 29) USCGC NORTHLAND (WMEC 904) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 30) USCGC RELIANCE (WMEC 615) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 31) USCGC SENECA (WMEC 906) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 32) USCGC SPENCER (WMEC 905) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 33) USCGC STEADFAST (WMEC 623) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 34) USCGC TAHOMA (WMEC 908) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 35) USCGC TAMPA (WMEC 902) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 36) USCGC THETIS (WMEC 910) - Navire garde-côte
    Longueur : 82 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 37) USCGC VENTUROUS (WMEC 625) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 38) USCGC VIGILANT (WMEC 617) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 39) USCGC VIGOROUS (WMEC 627) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65/HH-65.
    - 40) USCGC ZEPHYR (WPB 8) - Navire garde-côte
    Longueur : 55 m. Équipage maximum : 2 officiers, 27 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 41) USCGC ANACAPA (WPB 1335) - Navire garde-côte
    Longueur : 34 m. Équipage maximum : 2 officiers, 16 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 42) USCGC ORCAS (WPB 1327) - Navire garde-côte
    Longueur : 34 m. Équipage maximum : 2 officiers, 16 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 43) USCGC SEA FOX (WPB 87374) - Navire garde-côte
    Longueur : 27 m. Équipage maximum : 1 officier, 10 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 44) USCGC SEA LION (WPB 87352) - Navire garde-côte
    Longueur : 27 m. Équipage maximum : 1 officier, 10 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 45) USCGC SHAMAL (WPC 13) - Navire garde-côte
    Longueur : 55 m. Équipage maximum : 4 officiers, 32 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 46) USCGC TORNADO (WPC 14) - Navire garde-côte
    Longueur : 55 m. Équipage maximum : 4 officiers, 32 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 47) USCGC BERTHOLF (WMSL 750) - Navire garde-côte
    Longueur : 127 m. Équipage maximum : 19 officiers, 106 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères MH-65C.
    - 48) USCGC WAESCHE (WMSL 751) - Navire garde-côte
    Longueur : 127 m. Équipage maximum : 19 officiers, 106 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères MH-65C.
    - 49) USCGC MUSTANG (WPB 1310) - Navire garde-côte
    Longueur : 34 m. Équipage maximum : 2 officiers, 16 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 50) USCGC LIBERTY (WPB 1334) - Navire garde-côte
    Longueur : 34 m. Équipage maximum : 2 officiers, 16 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 51) USCGC TEMPEST (WPB 2) - Navire garde-côte
    Longueur : 55 m. Équipage maximum : 2 officiers, 27 hommes. Navire armé. Sans aéronef à bord.
    - 52) USCGC VALIANT (WMEC 621) - Navire garde-côte
    Longueur : 64 m. Équipage maximum : 14 officiers, 86 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (1) Hélicoptère MH-65C.
    - 53) USCGC STRATON (WMSL 752) - Navire garde-côte
    Longueur : 127 m. Équipage maximum : 19 officiers, 106 hommes. Navire armé. Aéronefs à bord : (2) Hélicoptères MH-65C.


    Sources :
    Parlement du Costa Rica Acte 15947 de l’assemblée plénière du 30 juin 2010
    Parlement du Costa Rica Acte 15949 de l’assemblée plénière du 1er juillet 2010

    Traduction et décompte : Primitivi
    _

    Notes

    [1] Le COMFORT est cité deux fois en 33) et en 45) de la première liste.
    Une correction a toutefois été apportée en note de bas de page avec les données de la Navy.

    [2] Navires comportant des aéronefs :
    - 28 avec 1 hélicoptères (HH-65, MH-65 ou MH-65C),
    - 38 avec 2 hélicoptères (SH-60B, SH-60 B LAMPS III, HH-60B, CH-46, MH-60, MH-60R, MH-65, MH-65A, ou MH-65C),
    - 2 avec 42 hélicoptères (CH-46à, 5 avions (AV-8B Harrier) et 6 hélicoptères (HH-60 Blackhawks),
    - 1 avec 10 hélicoptères (CH-46) et 11 hélicoptères (HH-60 Blackhawks)
    - 7 n’ayant aucun aéronefs, 22 sans aéronefs (distinction faite dans les listes)

    [3] soldats et personnel médical

    [4] Comme il existe une imprécision due au navire hôpital, aucun officier n’a été compté et seuls les chiffre issus de la Navy ont été utilisés pour ce navire.

    [5] Ce sont les termes employés

    [6] Navires indiqués dans la note diplomatique n°062 envoyé par l’ambassade US au gouvernement du Costa Rica

    [7] Navire cité deux fois en 33) et en 45) de la même liste. Voici la correction avec les données de la NAVY :
    USNS COMFORT (T-AH-20) - Navire hôpital Longueur : 270 m. Équipage maximum : personnel d’équipage civil 83 (ROS:18, FOS:65), personnel médical militaire 1273 (ROS:58, FOS:1215)

    [8] Navires indiqués dans la note diplomatique n°063 envoyé par l’ambassade US au gouvernement du Costa Rica


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  • Le boycott d’Israël : Une stratégie, pas un principe (Counterpunch)

    Il y a beaucoup de malentendus autour du BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions). Comme John Berger l’a dit il y a quelque temps, le BDS n’est pas un principe mais une stratégie ; il n’est pas dirigé contre Israël mais contre la politique israélienne ; quand sa politique changera le boycott cessera.

    BDS ne privilégie pas telle ou telle solution du conflit israélo-palestinien, mais demande plutôt qu’Israël respecte le droit international et les résolutions de l’ONU. Par conséquent on peut soutenir le boycott que l’on soit pour la solution de deux états ou d’un état. On peut le soutenir même si l’on est Sioniste. Il est né de la prise de conscience provoquée par des années d’expérience, que l’Occupation ne se terminera jamais si les Israéliens ne se rendent pas compte qu’elle a un prix.

    D’un certain sens la nécessité de recourir au boycott montre la faiblesse qui est la nôtre et qui provient de la polarisation et de la marginalisation de la gauche en Israël. D’un côté nous avons utilisé à peu près toutes les autres armes de l’arsenal de la résistance non-violente et la situation sur le terrain n’a fait que s’aggraver ; et de l’autre côté, nous observons le développement d’un état d’esprit de type fasciste en Israël. Par exemple les restrictions imposées au débat public en Israël m’inquiètent beaucoup.

    Une des manière de faire taire toute dissension est d’exiger la loyauté, de sorte que le slogan que vous entendez souvent aujourd’hui en Israël est "pas de citoyenneté sans loyauté". Ce slogan traduit le renversement de l’idée républicaine selon laquelle l’état doit être loyal envers ses citoyens et doit rendre compte des injustices ou des abus qu’il commet. C’est un renversement complet de la relation républicaine entre l’état et la loyauté qui se manifeste par l’adoption d’une logique contraire, celle qui a modelé l’Italie de Mussolini. Cela fait partie, comme dit Gramsci, des symptômes morbides dont souffre notre époque.

    Une manifestation de ces symptômes est la violence croissante avec laquelle est accueillie n’importe quelle sorte de critique à l’intérieur même d’Israël. J’ai reçu plus de menaces de mort après ma critique du fiasco de la Flottille que jamais auparavant. Quand je marche sur le campus, il y a des gens qui me demandent en rigolant si je porte un gilet pare-balles. Ces moqueries cachent une menace. C’est pourquoi il n’est pas surprenant du tout que seulement trois professeurs en Israël soutiennent ouvertement le boycott ; beaucoup d’autres s’abstiennent parce que soutenir le boycott n’est pas considéré comme une forme légitime de contestation et ceux qui le soutiennent sont susceptibles d’être sanctionnés.

    Et en même temps, il y a aussi le sentiment que ceux qui soutiennent le gouvernement vont trop loin. Ils ne s’attaquent pas seulement à la gauche extrême mais pratiquement à tous ceux qui critiquent même très légèrement la politique gouvernementale. Il y a deux mois le principal d’un collège qui n’était pas d’accord pour que des officiers militaires viennent parler à ses élèves a été crucifié. Il est clair que l’indignation d’intellectuels israéliens contre les assauts perpétrés contre la liberté intellectuelle n’a pas grand chose à voir avec le boycott. Ils s’élèvent seulement contre la tentative de faire taire toute critique. de plus en plus de monde pensent que le débat public en Israël se réduit de manière dramatique. Ainsi le doyen de l’université de Haifa qui a courageusement critiqué le Ministre de l’Education et l’assaut sur la flottille de la Paix n’est absolument pas un gauchiste, il est seulement indigné par l’évolution actuelle. Autrement il ne soutiendrait jamais ma position sur le boycott.

    Neve GORDONIci

    Neve Gordon est un militant israélien et l’auteur de "l’occupation israélienne" (University of California press, 2008)

    traduction : D. Muselet

    Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/gordon0...


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  • Libération des deux derniers Montréalais détenus suite au G20

    CMAQ via Mic, Mardi, Juillet 13, 2010 - 13:27
     
     

     

    la CLAC 2010 continue la lutte

    Le 13 juillet 2010 – Les deux derniers Montréalais (Jaggi Singh et Patrick Cadorette) étant détenus à Toronto suite aux événements du G20 ont enfin été relâchés hier après-midi suite à une enquête de remise en liberté sous caution devant la cour.

    La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC2010) se réjouit de la libération de ces prisonniers politiques, ainsi que des centaines d’autres personnes du Québec arrêtées durant le Sommet, mais dénonce la criminalisation sans précédant des mouvements sociaux et la répression politique qu’ont subi les opposant-e-s au G20 qui ont convergé à Toronto du 25 au 27 juin dernier.

    Jaggi Singh et Patrick Cadorette, tous deux militants de la CLAC 2010, ont été arrêtés relativement à leur contribution aux luttes pour la justice sociale et contre les institutions capitalistes que sont le G8 et le G20. Les deux organisateurs communautaires ont été incarcérés durant plus d’une semaine pour le simple fait d’avoir contribué à l’effort de mobilisation et d’éducation populaire contre le sommet du G20. Ces deux militants sont reconnus et appréciés de leurs pairs pour leur dévouement et leur travail exceptionnel au cours des derniers mois au profit de la campagne d’éducation populaire et l’organisation des transports et de l’hébergement à Toronto.

    Les accusés devront maintenant se soumettre à une excessive série de conditions jusqu’à leur prochaine comparution en cour. « Nous sommes en colère de constater qu’on criminalise des organisateurs communautaires impliqués dans l’organisation de la mobilisation contre le G20. Nous n’allons certainement pas laisser les pouvoirs policiers et étatiques museler notre mouvement de la sorte. Avec un nombre record de participation à la dernière assemblée de la CLAC où nous étions plus de 130, nous sommes plus mobilisé-e-s que jamais et continuerons de lutter sans relâche contre toutes les formes d’oppression. » soutient Danie Royer, coporte-parole de la CLAC 2010.

    « Près de 1090 personnes ont été arrêtées durant le G20 et parmi elles, 827 ont été relâchées sans qu'aucune accusation ne soit portée contre elles. Ces personnes ont subi de graves violences physiques, psychologiques et verbales de la part de la police de Toronto, tant dans la rue qu’en prison. La stratégie policière visait clairement à réprimer les mouvements sociaux progressistes. Les Québécoises et Québécois venu-e-s à Toronto pour manifester sont des personnes qui militent au quotidien pour la justice sociale et environnementale, contre la militarisation, l’exploitation des travailleuses et travailleurs et l’oppression des femmes et des populations immigrantes. Nous ne sommes pas des criminel-le-s !» explique Mathieu Francoeur, coporte-parole de la CLAC 2010. Notons aussi que plusieurs détenu-e-s du Québec ont mentionné avoir été particulièrement discriminé.e.s et même ciblé.e.s par la police de Toronto relativement à leur provenance.

    Face à la violence policière, aux attaques contre la résistance et aux arrestations sans précédant des manifestant-e-s anti-G20, la CLAC 2010 appelle l’ensemble des mouvements sociaux à se mobiliser en solidarité avec les victimes de l’appareil répressif. « Nous avons l’appui de la majorité de la population et d’une multitude de groupes de défense des droits humains, de syndicats et de groupes communautaires dans notre dénonciation des actes de répression illégaux commis par la police à Toronto. Les gens ne sont pas dupes et n’acceptent pas qu’un chef de police mente délibérément à la population au nom d’une sécurité qui annihile nos droits fondamentaux. » d’ajouter Danie Royer. Toute la population est invitée à prendre part à l’importante manifestation en solidarité avec les arrêté-e-s du G20 et contre la répression qui se tiendra le 17 juillet à compter de 13h à partir du Carré Phillips à Montréal.

    Loin de nous réduire au silence, ce dernier épisode de répression politique massive a contribué à une importante solidarisation de la population envers les questions de justice et de liberté. Les militant-e-s de la CLAC 2010 et leurs allié-e-s ont d’ailleurs formé de nouveaux comités de soutien légal et psycho-social pour répondre aux différents besoins des personnes ayant été arrêtées et détenues dans des conditions difficiles, voire inhumaines.

    La Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal 2010 (CLAC 2010) est un réseau de groupes et d'individus qui se sont réunis pour consolider leurs luttes respectives à l'échelle locale et mobiliser leurs communautés en vue des sommets du G8 et du G20.

    CLAC 2010 MÉDIA :
    Twitter: www.twitter.com/CLACMontreal
    Site internet: www.clac2010.net
    [Nous pouvons répondre aux demandes d'entrevue en français, anglais et
    espagnol.]

    Coup de semonce: Journal de la CLAC 2010 ici


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  • SREBRENICA : Un génocide au coeur de l’Europe « civilisée »

    Chems Eddine CHITOUR
    « Lorsque tu vins au monde, tout le monde était content et toi tu pleurais. - Vis de telle sorte que lorsque tu mourras, tous pleureront et tu seras heureux. »
    Proverbe arabe

    Il y a quinze ans au coeur de l’Europe civilisée et près de la ville mythique de Sarajevo, d’où est partie la première étincelle (l’assassinat de l’archiduc Ferdinand) donnant lieu à la plus gigantesque boucherie de la Première Guerre mondiale, un génocide : 8000 personnes dont des vieillards et des enfants étaient massacrés minutieusement. 2010 : Des dizaines de milliers de personnes ont afflué dimanche 10 juillet à Srebrenica pour le 15è anniversaire du massacre de 8000 musulmans bosniaques par les forces serbes de Bosnie en juillet 1995, une journée marquée par l’enterrement de près de 800 victimes. Les restes de 775 victimes récemment identifiées du massacre seront enterrés au cours de cette journée dans le centre mémorial de Potocari, où 3749 corps reposent déjà. Il s’agira de l’enterrement le plus important par le nombre de corps depuis que le mémorial a été érigé en 2003, cérémonies, auxquelles ont participé des personnalités étrangères dont le président serbe Boris Tadic. Dans une résolution adoptée en mars, le Parlement serbe avait condamné « avec la dernière vigueur » le massacre de Srebrenica. On notera que les Serbes parlent de massacre et non de génocide.

    « Huit mille disparus, écrit François, Schlosser, des centaines, peut-être des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants abattus ou égorgés en quelques jours : la tuerie qui a suivi la prise par les Serbes, en juillet dernier, de l’enclave de Srebrenica a sans doute été l’une des plus tragiques. Au soir du 11 juillet 1995, Ratko Mladic, commandant en chef des forces serbes de Bosnie, fait convoquer les officiers du bataillon de Casques bleus hollandais chargés de la protection de Srebrenica. La ville vient de tomber aux mains des Serbes. Reçus dans un hôtel situé dans la périphérie, ils se retrouvent parqués dans une pièce où leur hôte a fait suspendre un cochon par les pieds. Sur un geste du chef des militaires serbes, un soldat tranche la gorge de l’animal et le sang gicle. « C’est ainsi que nous traiterons tous ceux qui se mettront sous la protection des Casques bleus ! », lance Mladic, très satisfait de l’effet produit ». (1)

    À coups de canon

    « Ce soir du 11 juillet, dans la torpeur de l’été, alors que le reste des populations européennes s’achemine vers les plages, Ratko Mladic vient de s’adjuger à coups de canon la vie de 40.000 hommes, femmes et enfants. Et il va les traiter à sa manière, comme il l’a annoncé, c’est-à-dire en boucher. Dernier document en date : le rapport de « debriefing » des soldats et officiers du bataillon hollandais de Srebrenica. Aujourd’hui, les pièces de l’atroce puzzle sont presque toutes en place, et l’on reste effrayé devant l’ampleur du crime commis en ces terribles jours de juillet, sous les yeux des grandes puissances et sans aucune réaction de leur part.

    Epuisée, terrorisée, affamée, encerclée, abandonnée à elle-même dans le fracas des bombes, la population de Srebrenica se divise, le lundi 10 et le mardi 11 juillet, en deux groupes. D’un côté, ceux qui savent qu’ils n’ont aucune chance de survie s’ils tombent entre les mains des Serbes et qui doivent tenter le tout pour le tout. De l’autre, ceux qui n’ont pas la force de marcher : les vieux, les femmes, les enfants ; et ceux des hommes qui font malgré tout confiance à la protection des Casques bleus. D’un côté, donc, la colonne des 15 000 qui prend les sentiers de l’Ouest à travers les collines boisées, en territoire tenu par les Serbes. De l’autre, les 25.000 civils qui s’agglutinent dans et autour de la base des soldats hollandais à Potocari, à 5 kilomètres au nord de Srebrenica. Ils ne savent pas en se séparant qu’ils vont vivre les uns et les autres le même enfer. »

    « La colonne s’étend sur près de 12 kilomètres. On marche par deux, les uns derrière les autres, pour avoir le moins de pertes possible dans les champs de mines. (...) Bientôt la marche de la colonne, continuellement attaquée par les Serbes aux abords des routes de Kravica, de Konjevic Polje, de Zvornik, prend une allure hallucinante. Des hommes perdent la raison et se tuent. D’autres se donnent la mort au moment d’être pris. Certains se font sauter à la grenade. Beaucoup assistent, cachés dans les buissons, à des massacres de prisonniers, à l’exécution systématique de tous les blessés. Sur certains axes, les prisonniers - par centaines - sont regroupés puis emmenés vers des lieux d’exécution préparés à l’avance. Quelques-uns survivront aux exécutions de masse. (...) Les foules affolées qui ont reflué vers Potocari, les 11 et 12 juillet, pour chercher protection auprès des Casques bleus hollandais comprennent très vite qu’il n’y a pas de havre pour elles.

    Là aussi c’est le général Mladic qui prend les affaires en main dès le 12, bousculant les Casques bleus désarmés, imposant ses conditions sans réplique. (...) La sélection se fait à l’entrée des bus destinés au transport des réfugiés. Le voyage s’arrête dans un immense hall de sport où sont parqués plus de 2000 prisonniers, selon l’évaluation du témoin. Nouveau transport en camion, cette fois pour la destination finale : les hommes descendent des camions, doivent s’aligner sur plusieurs rangs, et sont fauchés à l’arme automatique.

    Partout des témoins citent la présence de Mladic sur les lieux d’exécution. Pendant ce temps, la télévision serbe le montre en train de distribuer des bonbons aux enfants de Srebrenica. Le monde extérieur est-il dupe ? Or, le même jour, une photo satellite montre que des prisonniers sont réunis par centaines sur au moins deux stades dans la région de Srebrenica. Quelques jours plus tard, d’autres photos prises par un avion U2 reproduisent le même site, mais vide. En revanche, des champs des environs paraissent fraîchement retournés. Le dossier du crime de Srebrenica ne cesse de s’épaissir et il n’est pas près d’être clos. D’autant plus que le responsable direct, Ratko Mladic, est désormais sous le coup d’un acte d’accusation du Tribunal pénal international sur les crimes en ex-Yougoslavie pour « génocide et crimes contre l’humanité, crimes de guerre... ». (...)

    Dès la fin du mois de juin, les services français et américains savent qu’une attaque serbe contre l’enclave est en préparation, probablement avec l’appui d’unités blindées de la Serbie qui vont traverser la Drina début juillet. Le général Mladic lance son offensive le 6 juillet. Le jour même, le commandant local des Casques bleus demande un appui aérien qui lui est refusé. Plusieurs demandes, de plus en plus pressantes, des troupes hollandaises pour qu’on les aide avec une intervention aérienne seront ainsi rejetées, y compris celle du 10 juillet, alors qu’il était désormais évident que les Serbes allaient submerger la ville. Les avions, qui ont pourtant décollé d’Italie, et des porte-avions américains ne viennent pas. Le dernier appel désespéré arrive à Zagreb à 11 heures.

    Les raisons de ce monstrueux cafouillage ? Les Hollandais en rejettent la responsabilité sur l’ONU et sur le commandant français de la Forpronu, le général Bernard Janvier. Si l’on en croit des officiers présents à Zagreb le 10 juillet, le général Janvier aurait déclaré à son entourage, pour justifier son refus d’appui aérien : « Messieurs, vous n’avez donc pas compris que je dois être débarrassé de ces enclaves ? » (...) A Srebrenica, plutôt que d’envisager l’évacuation d’une zone qu’elles savaient condamnée, les grandes puissances ont préféré recourir au bluff d’une « zone protégée » qui, en fait, ne l’était pas.. (...) (1) »

    En fait, la situation était complexe et en l’occurrence les trois acteurs, le Serbe Milosevic, Tudjman le Croate et Izetbegovic le Bosniaque n’étaient pas des enfants de choeur. Chacun pour sa part a essayé de manipuler l’Europe se présentant en victime. Ce qui est un fait c’est que les 8000 morts sont là. Ce génocide a des racines profondes au-delà des haines séculaires de ces entités, anciennes provinces de la « Sublime Porte », La complexité de la « Question yougoslave » est due que ce pays est sur une zone de fracture à la fois idéologique et religieuse. Les pays occidentaux, l’Europe en tête, et les Etats-Unis ont précipité la Yougoslavie post-Tito pour la détacher déinitivement de l’orbite soviétique, feignant d’oublier que cette boîte de Pandore sera difficile à fermer, notamment sur le plan ethnique et religieux.

    « Tout commence avec l’Allemagne »

    Michel Collon tente de décrypter la « manipulation » derrière cette guerre des Balkans. Pour lui, tout commence avec l’Allemagne Fédérale . Ecoutons-le : « L’Allemagne a-t-elle délibérément provoqué la guerre civile ? Oui. Au début du sommet de Maestricht, en 91, le chancelier allemand Kohl est le seul à vouloir faire éclater la Yougoslavie et à reconnaître précipitamment les « indépendances » de la Slovénie et de la Croatie, au mépris du droit international et de la Constitution yougoslave. Mais la montée de la puissance allemande imposera cette folie à tous ses partenaires. Paris et Londres s’alignent. Selon l’Observer londonien : « Le Premier ministre Major a payé très cher en soutenant la politique yougoslave de l’Allemagne dont tous les observateurs disent qu’elle a précipité la guerre. »

    En effet, tous les experts avaient averti que cette « reconnaissance » provoquerait une guerre civile. Pourquoi ? Partager les territoires était aussi absurde que diviser Paris ou Londres en arrondissements ethniquement purs. En favorisant le néofasciste croate Tudjman et le nationaliste musulman Izetbegovic (collabo d’Hitler dans sa jeunesse), on était certain de provoquer la panique chez les importantes minorités serbes vivant en Croatie et en Bosnie depuis des siècles. (...) Seule la Yougoslavie de Tito avait pu ramener la paix, l’égalité, la coexistence. Mais Berlin, puis Washington voulaient absolument briser ce pays « trop à gauche ». (2)

    « Lord Owen, envoyé spécial de l’Union européenne en Bosnie, et donc observateur très bien placé, a écrit dans ses Mémoires : « Je respecte beaucoup les Etats-Unis. Mais, durant ces dernières années (92-95), la diplomatie de ce pays est coupable d’avoir prolongé inutilement la guerre en Bosnie. » Que vise-t-il ? Les Allemands étant occupés à prendre le contrôle de la Slovénie, de la Croatie et bientôt de la Bosnie, Washington a alors fait pression sur Izetbegovic, le dirigeant nationaliste musuman de Sarajevo : « Ne signez aucun accord de paix proposé par les Européens. Nous vous ferons gagner la guerre sur le terrain. » Washington a donc prolongé de deux ans les terribles souffrances infligées à toutes les populations de Bosnie. Pour quels motifs ? Evincer Berlin de ses positions acquises dans la région stratégique des Balkans. Diviser et affaiblir l’Union européenne. Après la chute du Mur, les stratèges US voulaient à tout prix empêcher l’émergence d’une superpuissance européenne. Tout a donc été fait pour l’affaiblir politiquement et militairement.

    « En décembre 89, le FMI impose des conditions draconiennes à la Yougoslavie dont le Premier ministre libéral Markovic a quémandé l’aide de George Bush père. « L’aide » visera en réalité à déstabiliser et mettre en faillite les grandes entreprises d’Etat. La Banque mondiale démantèle le système bancaire, fait licencier 525.000 travailleurs en un an, puis réclame la suppression de deux emplois sur trois. (..) Comme bien d’autres. La guerre contre la Yougoslavie fut une guerre de la globalisation. Toutes les grandes puissances occidentales cherchaient à liquider le système économique trop à gauche de la Yougoslavie : fort secteur public, droits sociaux importants, résistance aux multinationales... La vraie raison des diverses guerres contre la Yougoslavie, elle tenait dans ce reproche (cette menace ?) du Washington Post : « Milosevic n’a pas réussi à comprendre le message politique de la chute du Mur de Berlin. D’autres politiciens communistes ont accepté le modèle occidental, mais Milosevic a été dans l’autre direction. » (4 août 96). (...) (2)

    Que faut-il en retenir ? Les Bosniaques pleurent leurs morts. Karadisc est arrété mais toujours pas condamné. Mladic coule des jours heureux protégé par les siens. « Depuis quinze ans, écrivent Florence Hartmann et Yan de Kerorguen, Ratko Mladic est recherché par la justice internationale pour génocide et crimes contre l’humanité. Protégé par la Serbie, l’accusé continue d’échapper à la justice, malgré les demandes répétées des quatre procureurs successifs du Tribunal pénal international. Cruelle ironie, Srebrenica a été attribuée à ses bourreaux par l’accord de paix signé quelques mois après le massacre.

    Venir à Srebrenica n’a pas de sens si la compassion doit servir plus longtemps d’alibi à l’inaction. (...) Si nous interpellons aujourd’hui les leaders européens et américains, c’est pour leur rappeler qu’ils ont déjà fait usage des bons sentiments sans joindre la parole aux actes. (...) L’Etat serbe s’est contenté de promettre qu’il serait à son tour arrêté... prochainement. Exiger l’arrestation de Mladic et en faire le préalable absolu à tout examen de la candidature de la Serbie à l’UE et à l’OTAN revient à ne pas transiger avec nos valeurs. Dirigeants européens et américains réaffirmeraient ainsi leur volonté de faire de la justice la première d’entre elles. Seul un sincère « Mladic en prison, Yes, we can ! » peut rendre dignement hommage aux victimes et à leurs familles en ce quinzième anniversaire. Ne les trahissons pas plus longtemps ! » (3)

    Que dire en guise de conclusion ? La cruauté est intacte. Le temps n’a pas dissipé les haines. Le comportement de Mladic rappelle celui des croisés entrant dans la ville de Jérusalem un certain jour de juillet, 1000 ans plus tôt. On ne savait pas alors dans le fleuve de sang des victimes à qui appartenaient les pieds, les têtes et les bras qui dérivaient. Si Mladic n’est pas arrêté c’est que les Serbes n’ont pas tourné le dos à leur haine religieuse envers les « Sarrasins » représentés par les Bosniaques musulmans. Certes, il y eut aussi des criminels du côté bosniaque, certains sont en prison, dans les prisons croates et serbes, d’autres pris ont été condamnés ou amnistiés, mais Mladic court toujours.

    La singularité du génocide bosniaque est venue de la naïveté des victimes qui ont cru en la parole du contingent hollandais quant à leur protection. Les Bosniaques qui ont fui, ont pour une partie échappé au massacre. L’autre singularité est que ce génocide a été planifié Elle est venue aussi de la responsabilité dans le génocide des grandes puissances qui ont tergiversé et refusé d’intervenir pour arrêter le massacre. Le général Janvier a une responsabilité particulière, lui qui a négocié avec Mladic la protection des 400 Casques bleus contre la prise de la ville. En clair, la liberté du renard dans le poulailler.. Mettons-nous dans la tête de Mladic le général serbe qui décide froidement de liquider des milliers de Serbes, de renier sa parole, de tromper les Bosniaques, ne l’a-t-on pas vu en effet, en train de caresser les cheveux d’un enfant d’une dizaine d’années qui a dû être vraisemblablement égorgé ou fusillé...

    Pr Chems Eddine CHITOUR ici
    Ecole Polytechnique enp.edu.dz

    1. François Schlosser : Le massacre qu’on a laissé faire 16/11/95 Le NouvelObs

    2. La plus honteuse manipulation des ces dernières années ! http://www.michelcollon. info

    3. Florence Hartmann,Yan de Kerorguen : Arrêter Mladic, yes we can ! Le Monde 09/07/2010


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  • "AMZER AN DISPAC'H" (Le temps de la révolte)
     
    Galette bretonne 100% révolutionnaire, 100% gavotte endiablée, Amzer An dispac'h est une osmose totale entre l'insoumission punk et traditionnelle bretonne. Tour à tour, les Ramoneurs dénoncent le formatage culturel, les injustices et tyrans de tous poils.

    Ils défendent les libertés, la solidarité avec les peuples minoritaires et avec tous les nomades.
    Pour un monde enfin libre et harmonieux dans le respect de notre mère la terre (mamm douar) et de nos cousins les animaux.

    La hache de guerre est déterrée et de nombreux combattants répondent à l'appel!
    L'album commence par un laride "Unnek gwezh", vient ensuite le cri de guerre de la Bretagne libre "Oy Oy Oy" Ce texte en breton, écrit par les Ramoneurs, reflète la confrontation de deux mondes radicalement opposés et défend la culture du coeur contre la culture du fric. L'album s'enchaîne sur une version bérurière de la "Blanche Hermine" avec l'intervention de Gilles Servat à la voix et des cousins cornemuseurs du bagad Saint-Malo, Jean- Pierre et Roland... Binou's not dead!
    Remarquable invité du premier album, Louise Ebrel revient nous enflammer sur une suite montagne traditionnelle qui dépote sévère.

    Les Ramoneurs reprennent ensuite l'emblématique morceau punk-rock "If the kids are united" et appellent l'unité de la jeunesse.

    Sur le rond de Loudéac "Marijanig" les Mangeouses d'oreilles rejoignent les Ramoneurs pour chanter la dépénalisation du cannabis.

    Les chants de nos soeurs et frères Dene (Navajos) des Blackfire ouvrent le morceau "Ya'at'eeh" en soutient à Léonard Peltier, l'un des plus vieux prisonnier politique enfermé sur la planète.
    Loran invite ensuite Niko Tagada sur "Auschwitz Planète" une reprise de Tromatism.
    L'album se termine par "Breizhistans", le message est clair :
    Sarkozy et Monsanto... ER-MAEZ(dehors)!

    Salutations des Menhirs


     
     
    DATES DE CONCERTS DES RAMONEURS
     
     
    Le Samedi 17 Juillet 2010 - LA PLAINE (49) - Festival Rock - avec Ramoneurs + No Class + Les Mickeys Killers + d'autres groupes
    Le Dimanche 18 Juillet 2010 - LANNION (22) - Salle des Ursulines - avec Trouz An Noz + Gimol Dru Band - en soutien à Diwan Lannion (concert à 20H + les 20 ans des puces de Lannion de 14H à 19H)
    Le Vendredi 06 Août 2010 - MONTREVEL EN BRESSE (01) - Festival Les Transmusicales de l'Ain - site de la Plaine Tonique - avec les cousins cornemuseurs + nombreux groupes (PAF : 7 € par jour / pass 3 jours à 17€ / carte pass famille à 10€)
    Le Dimanche 8 aout 2010 - Village Solidaire LORIENT(BZH) - Concert gratuit au coeur du 40éme Festival Interceltique - Début du concert à 19h précise
    Le Mercredi 11 Août 2010 - ERQUY (22) - boulevard de la mer (bord de plage) - avec Louise EBREL
    Le Vendredi 13 Août 2010 - ALLINEUC (22) - Salle des Fêtes - (résa conseillée : 02.96.67.39.70)
    Le Samedi 14 Août 2010 - SAINT LORMEL (22) - Fête des Fennecs -
    Le Dimanche 15 Août 2010 - GUISCRIFF (56) - Concerto Agricolaboum à la Ferme Kerhoadic - avec Ramoneurs + Urban Attack + Trouz An Noz + Les Loran Outang
    Le Jeudi 19 Août 2010 - REALVILLE (82) - Festival Echos Rock -
    Le Samedi 21 Août 2010 - ILE DE GROIX (56) - Festival du Film Insulaire - 10ème édition !! -
    Le Jeudi 26 Août 2010 - LA CHATRE (36) - Festival Epipapu (entrée à 3 €) -
    Le Vendredi 27 Août 2010 - LA TENE (NEUCHATEL, SUISSE) - La Tène Festival -
    Le Samedi 28 Août 2010 - CHATILLON SUR LOIRE (45) - Strange Festival -
    Le Samedi 11 septembre 2010 - NIORT (79) - Fiesta Noir et Rouge - Avec RAB
    Le Vendredi 17 Septembre 2010 - GOUAREC (22) - Ferme de Kerauter -
    Le Samedi 18 Septembre 2010 - ARGENTEUIL (95) - Festival Pariz Breizh - + Kazdall + Loened Fall + Louise Ebrel & Ifig Flatres + Didier Le Bot + Hervé Chevrollier + David Pasquet Group
    Le Vendredi 24 Septembre 2010 - ST MALO (22) - Omnibus -
    Le Samedi 25 Septembre 2010 - MALGUENAC (56) - Fest Noz pour les 10 ans d'Ined Noz - Salle Polyvalente
    Le Samedi 09 Octobre 2010 - CHAMPIGNY SUR MARNE (94) - Festi'Val de Marne - Salle CMA Gérard Philippe - avec High Tone + The Inspector Cluzo + Framix + Speed Caravan + Dissonant Nation + Curry & Coco + La Canaille
    Le Mercredi 27 Octobre 2010 - BILLERE (64) (à 2km de Pau) - Salle La Route du Son - avec Opération Dynamo + Nichiel's (Espiceria Asso)
    Le Jeudi 28 Octobre 2010 - HASPARREN (64) - Gaztetxe "Ttattola" - pour fêter l'ouverture de 2 ikastolas
    Le Vendredi 29 Octobre 2010 - HENDAYE (64) - Salle Les Halles - + Présentation de la compile "Iparraldeko Konpilazioa" en soutien à la scène locale
    Le Dimanche 31 Octobre 2010 - ST AUBIN DE BAUBIGNE (79) - Festival des Graillouteurs - avec Cut My Skin + Jaya The Cat + Urban Attak + Redska
    Le Samedi 19 Mars 2011 - MONTS (37) - Fest Noz - Espace Culturel

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