• Chiapas : Nouvelles repressions contre les peuples Indigenes.

    Nouveaux actes de repressions contre les communautés zapatistes ou adhérentes de l´autre campagne au Chiapas, Mexique. Depuis le début de l´année le gouvernement a lancé une nouvelle offensive dans sa guerre de contre inssurection contre les communautés autonome et rebelle zapatistes ou adhérentes a l´autre campagne.

    2010, année du bicentenaire de l´indépendance du Mexique, et centenaire de la révolution de 1910, sera marquée par la nouvelle vague de répression contre les zapatistes au Chiapas. Apres les conflits violents dans la réserve de Montes Azules, et dans les tres touristiques cascades de Agua Azul, la semaine passée a été marquée par deux évenements notables :

    *L´arrestation arbitraire d´un compañero de la communauté de Mitziton en lutte contre la construction de l´autoroute San Cristobal/Palenque.

    *Les agressions et séquestrations de plusieurs compañeros, dont un mineur, dans la communauté de Jotola, par les paramilitaires.

    *Attaque médiatique sur le Sous Commandant Marcos, et l´EZLN

    MITZITON : Le 23.03, un jour après le refus public de la communauté de Mitziton, d´une proposition de dialogue avec le gouvernement, des agents Fédéraux sont arrivés très tôt dans la communauté le matin. Avec leur arme à feu, ils ont obligé un adhérent de l´autre campagne Manuel Diaz Heredia, de les accompagner. Il sera amener de force dans le véhicule du gouvernement, ou il a été frappé. Après avoir ligoté ses pieds au cou, les agents Fédéraux du gouvernement se sont assis sur lui, pour lui causer plus de douleur et d´humiliation. Les agents de l´AFI sont restés dans cette position jusqu´ à arriver à Tuxtla, à 1h de la communauté. Il fut ensuite amener à la prison El Amate, ou Manuel se retrouve maintenant privé de toute liberté et sous des accusions d´être trafiquant de migrants, fabriquées de toutes pièces.

    Aujourd´hui les compañeros de Mitziton ont bloquer la route Comitan-San Cristobal de Las Casas, et détiennent aussi en otage, 5 personnes, trois agents de la SEDESOL, Ministere du Developpement Social, et 2 agents de la Police Estatale Préventive.

    Vidéo explicative en Espagnol : http://chiapas.indymedia.org/article_173848

    Communiqué de la communauté de Mitziton (fr) : www.espoirchiapas.com

    JOTOLA Le meme jour, le 24.03, des paramilitaires de l´OPDDIC ont séquestré un enfant indigene Tzeltal de la communauté de Jotola, et tres rapidemment ont essayé d´arreter un autre jeune de 18 ans, qui reussit a s´échapper et se réfugier dans une maison de sympathisants zapatistes. Les paramilitaires sont venus en groupe, dans cette meme maison, et ont sorti le jeune pour le séquestrer des heures durant.

    Plus tard un autre groupe de paramilitaire est venu agresser et menacer les habitants de la maison, tous adhérents de l´autre Campagne Zapatiste, 1 femme et ces 7 freres. Avant de les séquestrer a leur tour.

    Différentes organisations dont le centre des Droits de l´Homme de la Frayba ont pu faire pression afin d´obtenir la libération des compañeros, mais ceux-ci ont été retrouvé avec des marques de coups et de violence.

    Différentes pressions, qui entrent totalement dans la stratégie de guerre de basse intensité, de pression permanente contre les communautés qui cherchent a creer une alternative au systeme néolibéral dominant.

    Communiqué de Jotola en francais : www.espoirchiapas.com

    CONTRE INFORMATION

    Récemment une tres forte campagne de désinformation a également eut lieu dans le pays a travers les médias et plus particulierement le journal la REFORMA. Ce journal aurait publiée une photographie du Sous Commandant Marcos sans sa cagoule. Supposée ? Il est évident que les photos prises recemment ne reflete pas la réalité du personnage, aujourd´hui bedonnant. Un article accompagnant les photos déclareraient que l´organisation ETA financerait le Zapatisme, a hauteur de centaine de milliers d´euros.

    CONTRE PROPAGANDE 

    Marcos enleve son passemontagne : http://www.youtube.com/watch?v=53IRgqFuZsc

    Fil actualité Chiapas : http://espoirchiapas.com/Filactualite.html

    Plus d´info : http://espoirchiapas.com/

    Traduction : El Fifi pour Espoir Chiapas

    Source : Le Grand Soir

    Correction : Primitivi


    votre commentaire
  • Il faut sauver le petit Louis, faisons confiance à Nicolas

    Depuis septembre, le petit Louis Sarkozy fait ses études dans un lycée français à Dubai.

    Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy se fait du soucis pour le dernier de ses rejetons, le petit Louis, et veut introduire une réforme afin de soulager ses bourses. Il a décidé d’offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l’étranger. Il en va du rayonnement culturel de la France, non ? Le hic, c’est que la situation est tout autre ; ces écoles, très cotées étaient jusqu’à présent payantes et réservés à des français expatriés qui avaient largement les moyens de payer. En tout, 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous tutelle du Quai d’Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des sommets : 5 500 euros l’année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000 euros -le record- à San Francisco.

    Pour les expatriés modestes (il faut gagner moins de 65 000 euros par an, à New York par exemple !), un système de Bourse est en place, accordant un montant allant de 25 à 50 % du montant de la scolarité.

    La réforme entamée et déjà commencée pour les élèves de terminale, consiste à accorder la gratuité à tous, quel que soit le revenu. Jusqu’alors une partie du financement de la scolarité était assurée par des grandes entreprises françaises, désireuses d’attirer leurs cadres vers l’étranger, désormais elles pourront faire de bonnes économies grâce au contribuable métropolitain. Car la note va être salée, quand la scolarité sera entièrement gratuite, du CP à la terminale, cela coûtera à l’Etat (à nous) la bagatelle de 713 millions d’euros par an.

    Bernard Kouchner est un peu gêné (encore une couleuvre !) et voudrait couper la poire en deux, une gratuité partielle...mais sans conditions de revenus.
    Pendant ce temps, que fait-on pour l’enseignement du français pour les étrangers ? A ce sujet, je voudrais parler du système allemand dont j’ai bénéficié. Parti travaillé en Allemagne dans le cadre des échanges franco-allemands pour la jeunesse, j’ai pu, comme tout travailleur étranger, bénéficier de cours du soir d’allemand pour étrangers, dispensés au sein des Volkshochschule.
     
    Je payais (années 80) 48 DM (100 FF) pour 4 heures de cours par semaine, pour toute l’année scolaire. Les professeurs étaient spécialement formés pour l’enseignement de l’allemand aux étrangers. En revanche, je ne pense pas qu’il existe un lycée allemand à Dubaï. On voit tout de suite la différence entre ces 2 politiques : l’une utilise l’argent des contribuables pour intégrer les travailleurs étrangers sur son territoire, l’autre pour favoriser ses propres compatriotes expatriés.

    En attendant, pour trouver les 713 millions d’euros, il va falloir supprimer quelques milliers de postes supplémentaires de professeurs en France.


    votre commentaire
  • COLOMBIE : INSURRECTION DU XXIe SIÈCLE - LES FARC-EP -

    Insurgencia

    Le long métrage FARC-EP : L’insurrection du XXIème siècle tente de répondre à ces questions, en soumettant à la discussion, la propagande baroque et maccarthyste lancée depuis les USA. Pour cela l'équipe de cinéma « Glauber Rocha », constituée par des cameramen de divers pays d'Amérique latine et d'Europe, pénètre dans la jungle, parcourt les cordillères et les montagnes, en montrant de l'intérieur, comme jamais on n’a pu le voir, la vie quotidienne dans les camps des FARC-EP.

    Le documentaire, qui dure presque deux heures, comprend des interviews des principaux commandants guérilléros du secrétariat les FARC-EP et de nombreux témoignages de combattants de base, des paysans et des jeunes des zones urbaines du Parti Communiste Clandestin de Colombie (PCCC), ainsi que des séquences sur le rôle fondamental des femmes dans la lutte de la guérilla, des indigènes et des peuples originaires, le problème du narcotrafic, le para-militarisme, les prisonniers de guerre, les nouvelles bases militaires usaméricaines et la violation systématique des droits de l’homme appliquée par le terrorisme d'État dans la patrie du leader indépendantiste Simón Bolívar...

    Les médias de la puissance impériale ont depuis toujours occulté, mais pire, ils ont déformé les combats des peuples dans toutes les parties du monde. Aujourd'hui en Colombie l'ostracisme et la manipulation médiatique est si grossière qu'elle a obligé une équipe de cinéastes d'aller à la rencontre des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple. Ce documentaire édifiant, en treize parties (poids oblige), tourné au fin fond de la jungle et des montagnes de Colombie, montre l'idéal, la vie, le combat des FARC-EP pour une société d'égalité, de solidarité, de liberté et de paix pour le peuple dont ils font partie : la Colombie. Une image bien loin des caricatures de terroristes, que l'empire Yankee et que les successifs gouvernements colombiens, ont imposé et imposent à leurs médias internationaux inféodés.

    Traduction FR et sous-titrage : Esteban

    LES VIDÉOS ICI


    votre commentaire
  • Racisme anti-blancs ?

    Claude RIBBE

    Une expression qu’on n’entendait plus chez nous depuis que Finkielkraut, la « belle intelligence française », est devenu muet, mais qui revient dans le journal Libération à propos de fermiers Afrikaners qui s’estiment discriminés.

    Le racisme dont souffrent certains Afrikaners n’est que la conséquence des préjugés infects qui ont longtemps servi de doctrine politique à leur pays. Ils ne devraient guère s’en étonner et pourraient comprendre que le gouvernement de l’ANC veuille en ce moment changer jusqu’au nom des villes. Il faut rappeler que Pretoria a ainsi été baptisée en l’honneur du sieur Pretorius, un colon qui avait gagné une bataille contre les Zoulous en 1838.

    Je suis passé là-bas voici quelques années. C’est vrai que les Afrikaners sont plutôt discrets. Soucieux de rester entre eux, ils se barricadent dans leurs luxueuses propriétés. L’Afrique du Sud est le pays où l’on vend le plus de fil de fer barbelé. Dans un centre commercial fréquenté par les Afrikaners, j’ai remarqué beaucoup de publicités pour les clubs de tir. Les anciens maîtres de l’apartheid sont désormais armés jusqu’aux dents. Ils ont peur. C’est normal. Comme ils sont « blancs » et riches, et que leurs ex-victimes sont « noires » et pauvres, les tensions sont autant sociales que « raciales ». Nombreux sont d’ailleurs ceux qui investissent discrètement en France dans de jolies propriétés.

    Pour en connaître quelques uns, je ne peux pas dire qu’ils sont sympathiques. Surtout à mon égard. En un mot, je n’ai pas envie de plaindre les Afrikaners plus que d’autres. La fin de l’apartheid a été plutôt heureuse et digne. Pour eux, ni valise ni cercueil. Racisme anti-blancs ? Une expression intéressante. Pourquoi préciser « anti-blancs » ? Le racisme, c’est le racisme, non ? La formule « anti-blancs », c’est simplement l’aveu que le racisme est une invention des Occidentaux pour dénigrer les Africains et leur diaspora. Lorsque les arroseurs se trouvent à leur tour arrosés, lorsqu’ils récoltent ce qu’ils ont semé, ils se sentent obligés d’inventer une expression particulière, comme s’il fallait encore une hiérarchie des « races » parmi les victimes du racisme, comme si cela faisait plus mal à un « blanc » d’être discriminé à cause de sa couleur.

    Désolé, mais le racisme, cela fait mal à tout le monde de la même manière.

    Claude Ribbe
    www.claude-ribbe.com


    votre commentaire
  • Disparition d’un grand monsieur de la télévision.

    (nécrologie anticipée, sait-on jamais).

    Né en 1937 en Algérie Jean-Pierre Elkabbach fut d’abord journaliste à Oran, Alger et Constantine puis à l’ORTF. En mai 1968 croyant que la Révolution triomphait, il fit grève et fut brièvement placardisé. Puis, on le vit partout : sur la une, sur la deux, sur la trois, sur France Inter, Europe 1, etc.

    Il fut également président de la chaîne Public Sénat, conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe de Jean-Luc Lagardère, président de Lagardère Media et administrateur de Lagardère Active Broadcast. A ces moments perdus, cet homme infatigable écrivait. On lui doit, signé avec son épouse Nicole Avril, un ouvrage intitulé « Taisez-vous Elkabbach », phrase attribuée à Georges Marchais qui ne l’a jamais prononcée. En 1996, il sera victime d’une vaine polémique sur les contrats exorbitants qu’il avait offerts à certains animateurs-producteurs, comme Jean-Luc Delarue.

    Il résistera également avec le flegme d’un grand professionnel à une contestation partisane et mesquine au sein de sa rédaction, d’Europe 1, pour avoir demandé conseil à Nicolas Sarkozy sur le choix d’un journaliste politique à embaucher.

    Ses détracteurs accusaient Jean-Pierre Elkabbach d’être trop proche du pouvoir, mais pas le moindre élément probant ne vient étayer leur thèse. Journaliste exemplaire qui sut se tenir à l’écart des puissances économiques et politiques, il commit dans sa vie une seule erreur qui interdit peut-être toute comparaison entre lui et Albert Londres : en avril 2008, il laissa un animateur d’Europe 1 annoncer par erreur la mort de Pascal Sevran. Cette tache énorme dans un parcours sans faute au service exclusif de l’information, de la vérité et de l’objectivité lui valut une cruelle « mise en demeure » du CSA.

    Par bonheur, il fut en quelque sorte lavé de cette trop sévère sanction par l’attribution du grade d’officier de la Légion d’honneur. Travailleur infatigable, érudit, élégant avec son écharpe dont les caricaturistes outranciers disaient qu’elle était assez longue pour lui permettre de « cirer les pompes de ses invités », il portait ses charges professionnelles multiples et écrasantes comme un sacerdoce sacré, rien n’étant à ses yeux plus important que l’information libre et indépendante sans laquelle il n’y a pas de démocratie.

    Il va nous manquer. Le Paysage Audiovisuel Français (PAF) perd un exemple et un père.

    Et tous les empafés perdent un frère.

    Théophraste . Ici

    PS. Le 1er avril, notez bien.


    votre commentaire