• ROLLING STONES, LA FRENCH CONNECTION

    Sur France FRANCE 5 LOGO ce soir Jeudi 10 Juin à 20h35

     

    Ce film raconte l'enregistrement de l'album culte "Exile on Main Street" sorti en 1972. Il retrace la fabrication de ce qui reste l'un des meilleurs albums de l'histoire du rock, des studios Olympic à Londres à leur exil français sur la côte d'Azur, plus précisément à Villefranche-sur-Mer où Keith Richards avait loué la sulfureuse villa Nellcote.


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  • Pour un art révolutionnaire indépendant

     
    Ce document a été mis en ligne le 7 décembre 2008. Compte tenu de la loi Hadopi qui fait tomber les masques, je me permets donc de remettre "en avant " ce manifeste qui reprend "ses pleins pouvoirs ! "

     

    C’est lors de son séjour au Mexique en 1938 qu’André Breton rencontra Léon Trotsky sur la demande de ce dernier. Le président d’alors, Lazaro Cardenas, avait accordé l’asile politique à Léon et Sedova Trotsky. Diégo Rivera reçut André Breton et Jacqueline Lamba, sa compagne, à la Maison Bleue de Frida Kahlo à Coyocan là où résidait le couple Trotsky.

    De nombreuses rencontres eurent lieu entre les deux hommes. Breton vouait une très grande admiration à Trotsky. Ce dernier, quant à lui, considérait avec réserve, voire une certaine méfiance le surréalisme auquel il opposait le réalisme tel que l’entendait Zola. Malgré des incompréhensions, des divergences, des périodes de tensions, ils trouvèrent un terrain d’entente afin que l’art et la poésie participent à la lutte émancipatrice tout en conservant leur liberté dans leur démarche propre. Trotsky proposa à Breton de rédiger un texte en ce sens. Cela donna naissance au manifeste "Pour un art révolutionnaire indépendant " relu, et, à certains endroits, corrigé par Trotsky. Mais l’intégralité du manifeste est de la main de Breton. Pour des raisons tactiques et de sécurités, le manifeste a été signé André Breton et Diégo Rivera. Dans la foulée fut fondée la F.I.A.R.I (Fédération Internationale pour un Art Révolutionnaire Indépendant).

    Ce texte fondateur pour la pensée à la fois révolutionnaire et artistique est, bien entendu, à replacer dans son contexte historique et son époque. Même si certains passages peuvent apparaître sous l’éclairage d’aujourd’hui "de peu de circonstance ", il reste néanmoins pertinent face au paysage intellectuel et artistique de notre temps. Là où l’artiste n’est plus qu’un produit de consommation dont la valeur s’évalue au chiffre de vente ; là où l’artiste ne s’engage que sous la garantie de la préservation de son image, ce manifeste garde toute sa force devant la classe artistique sans oublier celle de la politique qui jongle allégrement avec la perfidie du système qu’elle entretient lamentablement.

    Fabrice PASCAUD


    P.S. la fin du document présente malheureusement deux coupures dues à l’enregistrement.

    Le texte à lire ici

    La source Ici


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  • 25/26 mars 2010 Le bolivarisme : du Libertador à Hugo Chavez

    Colloque international - 25/26 mars 2010 - Université de Pau


    COLLOQUE INTERNATIONAL

    Le bolivarisme : du Libertador à Hugo Chavez

    25-26 mars 2010

    UNIVERSITE DE PAU

    Laboratoire de recherches Arc Atlantique Avenue de l’Université, Pau (amphithéâtre de la présidence)

    http://www.culturamerica.fr/

    Partenariats

    Universidad de América latina y el Caribe ;
    Instituto de Altos Estudios de América latina y el Caribe (Caracas).
    Associations Mémoire des luttes
    et CulturAmérica (Festival latino-américain de Pau)

    Les participants s’exprimeront en français ou en espagnol.
    Une traduction sera assurée dans les deux sens.

    JEUDI 25 MARS

    9h00 : Inauguration et présentation du colloque

    Mme Martine Lignères Cassou, députée-maire de Pau ;
    M. Jean-Louis Gout, président de l’Université ;
    M. Christian Boix, directeur du laboratoire Arc Atlantique.
    Mme Luzmila Carpio, ambassadeur de Bolivie ;
    M. Jesús Pérez, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela ;
    M. Orlando Requeijo Gual, ambassadeur de Cuba.

    10 h15 : Présidente de séance : Carmen Bohorquez, professeur émérite de l’université de Zulia, coordinatrice de la Commission vénézuélienne du Bicentenaire.

    10h15-10h35 : Bolivar législateur : Construction nationale et souveraineté populaire, par Alain Rouquié, ancien ambassadeur, président de la Maison de l’Amérique latine (Paris) ; auteur de A l’ombre des dictatures. La démocratie en Amérique latine, Albin Michel, Paris, 2010.

    10h35-10h55 : La pensée politique de Simon Bolivar à travers ses discours et écrits principaux, par Laurent Tranier, traducteur-éditeur.

    10h55-11h15 : La pensée constitutionnelle de Simon Bolivar et sa relation avec les Lumières françaises (Montesquieu), par Antonio Scocozza, professeur d’histoire moderne à l’université de Salerne.

    11h15-11h35 : Les âges du bolivarisme : une proposition de périodisation, par Paul Estrade, professeur émérite de l’université Paris 8.

    11h35-12h20 : Débat

    12h30 : Déjeuner

    14h30 : Président de séance : Alain Rouquié

    14h30-14h50 : Bolivar et la mémoire historique à travers les ouvrages scolaires, par Ana Armenta Lamant, docteur de l’université Paris 3.

    14h50-15h10 : Francisco de Miranda : une approche à partir du Venezuela d’aujourd’hui, par Michèle Tollis, professeur à l’université de Pau.

    15h10-15h30 : Démocratie et révolution en Amérique latine, par Diana Roby, professeur à l’université de Liverpool (Research Institute of Latin American Studies).

    15h30-15h-50 : Les enjeux du bolivarisme, par Ignacio Ramonet, écrivain et journaliste ; président de Mémoire des luttes.

    15h50 : Pause

    16h00-16h20 : L’éducation « bolivarienne » au Venezuela : entre héritages historiques et innovations, par Natacha Vaisset, attachée temporaire d’enseignement et de recherche, université Lille 3.

    16h20-16h40 : Paris, ville latino-américaine, par Roberto Hernández Montoya, président du Centre d’études latino-américaines Rómulo Gallegos (Caracas).

    16h40- 17h30 : Débat général

    SOIRÉE

    Voir le programme du Festival latino-américain CulturAmérica.

    VENDREDI 26 MARS

    9h00 : Président de séance : Christian Manso, professeur à l’université de Pau.

    9h-9h20 : Bolivarisme et éco-socialisme, par Andrés Bansart, directeur de l’Institut des Hautes études de l’Amérique latine et des Caraïbes (Caracas).

    9h20-9h40 : Actualité de la pensée bolivarienne dans les relations internationales au 21ème siècle, par Hector Constant, sous-directeur de l’Institut des Hautes études diplomatiques Pedro Gual (Caracas).

    9h40-10h : Une approche des relations géopolitiques entre les Etats-Unis et le Venezuela, par Janette Habel, maître de conférences à l’Institut des Hautes études de l’Amérique latine (IHEAL), université Paris 3.

    10h -10h20 : Les racines économiques et sociales du nouveau bolivarisme, par Thomas Posado, doctorant à l’université de Paris 8.

    10h20-10h30 : Pause

    10h30-10h50 : Les médias occidentaux et la diabolisation du président vénézuélien, par Jean Ortiz, maître de conférences à l’université de Pau.

    10h50-11h10 : Analyse du langage chavézien, par Maria Fernandez Gonzalez, docteur, chercheur rattaché au Centre d’études de discours, images, textes et communications (Ceditec) de l’université Paris 12, et professeur à l’Université nationale de Colombie (Bogota).

    11h10-11h30 : Chavez : la parole et le verbe, par Guy Mazet, chercheur au Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique latine (CNRS-CREDAL), université Paris 3.

    11h30-12h20 : Débat

    12h30 : Déjeuner

    14h30 : Président de séance : Andrés Bansart

    14h30-14h50 : De Bolivar à l’ALBA : unité et libération de « Notre Amérique », par Carmen Bohorquez.

    14h50-15h10 : Les relations entre la Bolivie et le Venezuela dans le cadre de l’ALBA, par Laurent Lacroix, chargé de recherches à l’Institut des Hautes études internationales et du développement de Genève.

    15h10-15h30 : Les notions de pluri-nationalité et d’identité nationale dans la nouvelle Constitution équatorienne de 2008 , par Hortense Flores, maître de conférences à l’université Paris 1.

    15h30-15h45 : Pause

    15h45-16h10 : Le rôle des éditions El perro y la rana et de la revue A plena voz dans la transmission des idéaux bolivariens, par William Osuna, président de la Fondation éditoriale vénézuélienne El perro y la rana et directeur de la revue culturelle A plena voz (Caracas).

    16h10-16h30 : Le putsch de Caracas, par Maurice Lemoine, rédacteur en chef du Monde diplomatique.

    16h30-16h50 : Le coup d’Etat vu de l’intérieur, par Ernesto Villegas Poljak, journaliste, auteur de Abril, golpe adentro, Editorial Galac, Caracas, 2009.

    16h 50-17h30 : Débat général

    20h30 : SPECTACLE POÉTICO-MUSICAL En hommage à Mario Benedetti Théâtre Saint-Louis, derrière la mairie.

    Pour les contact et tout, voir ici : http://medelu.org/spip.php?article339


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  • Pour ceux qui n'ont toujours pas vu ou qui veulent revoir le documentaire Seguir luchando para seguir existiendo, nous le projetons ce mardi (c'est à dire demain ...) au centre culturel La Clef dans le 5è à Paris.

    Le film sera suivit d'un débat avec la participation d'un avocat tout juste revenu du Chili et qui donnera des nouvelles sur la situation des prisonniers politiques Mapuche et sur le procès d'Elena Varela, qu'il a suivit en tant qu'observateur international.

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  • La Bolivie est un pays très riche en ressources naturelles qui aurait pu atteindre un très bon niveau de développement. Pourtant c'est un des pays les plus pauvres d'Amérique latine et qui manque terriblement d'infrastructures. Un pays où la majorité indienne est encore victime du racisme primaire de l'oligarchie. Que c'est-il passé et quelles sont les nouvelles perspectives qui sont en train de s'ouvrir?


    Bolivia es un pais muy rico en recursos naturales y hubiera podido alcalzar un buen nivel de desarollo. Sin embargo es uno de los paises mas pobres de America latina y le falta muchas infrastructuras. Un pais donde la mayoría indigena sigue siendo victima de un racismo primario de parte de la oligarquia. Que paso y cuales son las nuevas perspectivas que se estan abriendo?


    Réalisation: Anne Delstanche
    37 minutes.
    2009

     Visiteur AnneLa version du film qui se trouve sur votre site est une ancienne version, vous trouverez la nouvelle à ces adresses:

    Partie 1:
    http://www.youtube.com/watch?v=IT0wh1sO8sE&playnext=1&videos=2oBszXOk0WA&feature=mfu_in_order

    partie 2:
    http://www.youtube.com/watch?v=4vjqNDhTGoI&playnext=1&videos=xyX2YGl66xA&feature=mfu_in_order

    partie 3
    http://www.youtube.com/watch?v=-k2bwigTdA0&playnext=1&videos=AiCXkthmvlc&feature=mfu_in_order

    partie4:
    http://www.youtube.com/watch?v=Qgm-E9CSgP4&playnext=1&videos=AEwHru8mSck&feature=mfu_in_order


    ou en entier sur vimeo:
    http://vimeo.com/14781171

    Cordialement
    Anne


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  • Projection le 14 novembre 2009 de Seguir Luchando para seguir existiendo


    TÉMOINS DE LA RÉPRESSION POLICIÈRE ET JUDICIAIRE QUE SUBIT LE PEUPLE MAPUCHE, Victor Ancalaf Llaupe, werken de la communauté Choin Lafkenche (Collipulli IXe région du Chili) et Francisco Vera Millaquén, werkende la communauté mapuche Huilliche "Pépiukëlen" (Pargua, commune de Calbuco - Xe région du Chili) seront parmi nous le : Samedi 14 novembre, à partir de 19h30 au Centre International de Culture Populaire 21 ter rue Voltaire 75011 Paris (Mo Rue des Boulets)

    Avec la projection de "Seguir luchando para seguir existiendo" (lutter pour continuer à vivre) réalisé par Christophe Harrison et Joffrey Rossi.

    "Seguir luchando para seguir existiendo" nous plonge dans le quotidien des membres de la communauté Mapuche de temucuicui au sud du Chili, qui lutte pour la restitution de ses terres ancestrales aujourd'hui entre les mains d'un grand propriétaire terrien d'origine suisse. Le coût a payer est terrible pour ceux qui osent défier l'Etat chilien et le pouvoir économique : violences policières, procès politiques, peines de prison à répétition, vie en clandestinité et stigmatisation médiatique. Mais les mapuches restent plus déterminés que jamais car derrière la lutte pour la terre, c'est la survie de tout un peuple qui est en jeu.

    Venez nombreux, à samedi !

    Cordialement, Christophe Harrison


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  • COLOMBIE : LA CAMÉRA DANS LA JUNGLE - sur les FARC-EP

    Sur le documentaire "FARC-EP : L’insurrection du XXIème siècle", de Diego Rivera

    Auteur: Florencia TORRES FREEMAN

    bandera_farc

    Tandis que les USA déploient leur Quatrième Flotte et installent sept nouvelles bases militaires en Colombie,  dans divers pays d'Amérique latine, vient de sortir simultanément un long métrage documentaire, FARC-EP: La insurgencia del siglo XXI (FARC-EP : L’insurrection du XXIème siècle ), qui raconte le conflit armé du point de vue de la guérilla bolivarienne.

    Est-ce qu’au XXIème siècle l’insurrection est un souvenir* du passé ? Les idéologies ont-elles disparu? Les révolutionnaires se sont-ils transformés en délinquants, en narcotrafiquants, en brigands, en terroristes ?

    Les grands monopoles de la (dés)information insistent toujours avec le sempiternel message ancien, usé et unique : l’insurrection colombienne n'a pas d’idéologie, de formation culturelle ni de projet politique. Son cœur mercenaire bat au rythme frénétique et brumeux de la coca. L’ancien et ténébreux « or de Moscou » a été remplacé par les mallettes pleines de dollars et d’euros, provenant du trafic de drogues. Elle massacre les indigènes, viole les femmes, maltraite les jeunes. Sur les écrans de télévision le mouvement de la guérilla s'est transformé en un monstre beaucoup plus terrible que Satan, Lucifer, Belzébuth et les pires démons médiévaux.

    Le vieux barbu Karl Marx commençait son célèbre Manifeste Communiste en affirmant : « Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte Alliance pour traquer ce spectre… Quel est le parti d'opposition qui n’a pas été accusé de communisme par ses adversaires au pouvoir ? ». Si l’on remplace « communisme » par FARC-EP (Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie - Armée du Peuple), aujourd'hui le spectre continue à roder par ici. Quel mouvement social radical d'Amérique latine n'a t-il pas été stigmatisé et accusé de sympathiser avec les FARC ?

    De nos jours, la CIA, le FBI, la DEA et d'autres organismes « démocratiques » vivent en accusant d’être un « collaborateur des FARC » quiconque tente, parait ou aspire à être un dissident radical.

    L'œuvre Les sorcières de Salem d'Arthur Miller semble avoir été écrite hier. Le maccarthysme se promène hautain et provocateur. Dans quelque partie du monde que ce soit, toute dissidence sent la guérilla bolivarienne. Nous vivons un contrôle de la pensée qui ferait pâlir les prédictions les plus sombres des romans 1984, Le meilleur des mondes et Fahrenheit 451 ou les films Brazil, Matrix et jusqu'au plus récent Secteur 9.

    Des plus grands journaux télévisés jusqu'aux fictions de Hollywood, en passant par les tonnes de papier maculées d'encre des supermarchés journalistiques, tous aujourd'hui visent une même cible. Même les principaux présidents d'Amérique latine doivent parler avec Uribe, le servile ventriloque local du grand maître impérial, et doivent se positionner par rapport à l'appui, au rejet ou à l'indifférence face aux FARC-EP. Ni l’UNASUR ni l'OEA n’ont échappé à ces débats.

    Dans ce contexte mondial, où la guerre froide a culminé, ne permettant pas de faire baisser d’un seul degré la température de la guerre psychologique contre les rébellions armées contemporaines, que pensent réellement les FARC-EP ? Possèdent-elles un plan ? Ont-elles une idéologie ? Maintiennent-elles leurs dizaines de milliers de jeunes combattants par la force et par la menace ? Comment voient-elles le futur de l'Amérique latine ?

    cameraFarcepLe long métrage FARC-EP : L’insurrection du XXIème siècle tente de répondre à ces questions, en soumettant à la discussion, la propagande baroque et maccarthyste lancée depuis les USA. Pour cela l'équipe de cinéma « Glauber Rocha », constituée par des cameramen de divers pays d'Amérique latine et d'Europe, pénètre dans la jungle, parcourt les cordillères et les montagnes, en montrant de l'intérieur, comme jamais on n’a pu le voir, la vie quotidienne dans les camps des FARC-EP. Le documentaire, qui dure presque deux heures, comprend des interviews des principaux commandants guérilléros du secrétariat les FARC-EP et de nombreux témoignages de combattants de base, des paysans et des jeunes des zones urbaines du Parti Communiste Clandestin de Colombie (PCCC), ainsi que des séquences sur le rôle fondamental des femmes dans la lutte de la guérilla, des indigènes et des peuples originaires, le problème du narcotrafic, le para-militarisme, les prisonniers de guerre, les nouvelles bases militaires usaméricaines et la violation systématique des droits de l’homme appliquée par le terrorisme d'État dans la patrie du leader indépendantiste Simón Bolívar.

    La structure formelle du documentaire est celle d’un immense collage*, où sont reconstituées en images depuis les massacres de l'entreprise bananière UNITED FRUIT en 1928 et l’assassinat du dirigeant populaire Eliécer Gaitán en avril 1948 jusqu’à la création des FARC-EP et la capture de militaires usaméricains dans la jungle colombienne, la récente affaire Ingrid Betancourt et les déclarations des principaux paramilitaires (alliés d'Uribe) qui admettent avoir reçu de l'argent des entreprises bananières pour assassiner des guérilléros et massacrer la population civile.

    Dans cette mosaïque qui n’oublie rien ou presque rien, sont dépeints pour la première fois dans l'histoire (du moins à notre connaissance) les cours de formation politique, idéologique et militaire des combattants de base des FARC-EP ainsi que de leurs forces spéciales. Au milieu de la jungle, des rivières, des arbres immenses et des animaux apparaissent des bibliothèques, des groupes de lecture, des tableaux noirs et beaucoup, mais beaucoup de jeunes gens qui étudient.

    Celui qui assiste à la projection de ce film (jusqu'à présent projeté dans des circuits underground, sera-t-il projeté dans les grandes salles ?) ne pourra manquer de se souvenir des scènes de ces Passages de la guerre révolutionnaire raffinés et dépeints à une autre époque par l’exquise plume d'Ernesto Che Guevara, un des inspirateurs de l'idéologie des FARC-EP avec leur commandant légendaire et fondateur Manuel Marulanda Vélez, récemment décédé. Mais les scènes et les interviews que ce film dépeint n'appartiennent pas à ces regrettées et nostalgiques années soixante, tant louées qu’elles en ont été banalisées, mais…au XXIème siècle.

    Comme à Cuba, au Nicaragua et au Salvador, comme en Algérie et surtout au Vietnam, aujourd'hui la Colombie vit une guerre civile de dimension continentale. Ce film montre ce que ne montrent jamais CNN et d'autres fabriques du pouvoir : le conflit armé du point de vue de la rébellion bolivarienne. Il ne passera pas inaperçu.

    FICHE TECHNIQUE :
    Scénario et direction/Script and Direction : Diego Rivera
    Montage/Editing : Alejo Carpentier
    Caméras/Cameras : Diego Rivera, Tina Modotti et César Vallejo
    Photographie/Cinematography : Frida Kahlo
    Production : Groupe de cinéma « Glauber Rocha »
    Postproduction/Post-production : Julius Fucik et André Gunder Frank
    Musique/Music : Chœurs et orchestres des FARC-EP/Songs of FARC-EP
    Recherche Journalistique/Journalistic Research : Roque Dalton
    Recherche historiographique/Historical Consultant : Ruy Mauro Marini
    Remerciements/Thanks : Frida Kahlo, Ulrike Meinhof et Vladimir Maïiakovsky
    112 minutes
    Mini DV Cam, 2009

    *: en français dans le texte original

    Traduction : Esteban

    Révision : Fausto Giudice

    ESPAÑOL

    ***************
    Source : Rebelión - La cámara en la selva
    Article original publié le 7/10/2009
    Sur l’auteur
    Esteban G. et Fausto Giudice, rédacteur du blog Basta ! Journal de marche zapatiste, sont membres de Tlaxcala.
    URL de cet article sur Tlaxcala :
    http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=8902&lg=fr


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  •  

    Le Festival des films de monde de Montréal (FFM) a pris fin le 7 septembre et Korkoro (Liberté), le film du réalisateur français Tony Gatlif, est sorti grand gagnant de cette édition.

    Le film a reçu le Grand prix des Amériques. Il a été le plus populaire auprès des cinéphiles et on lui a également accordé la mention spéciale du jury œcuménique.

     

    Qui sont les Rroms ?    


    Les Rroms sont un peuple d'origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, il y a environ 800 ans.
    Ils sont aujourd'hui dispersés dans le monde entier, surtout sur notre continent. Parvenus en Europe par l'Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d'abord dans les Balkans, puis dans les Carpates et petit à petit dans tous pays européens, de la Grèce à la Finlande et de la Russie à l'Europe occidentale (Espagne, Portugal, France, Allemagne et Royaume Uni). On compte environ 12 millions de Rroms en Europe, les deux pays qui en abritent le plus étant la Roumanie et la Bulgarie.

    Les Rroms au sens large se subdivisent principalement en Rroms dits "orientaux" (85% du total), en Sintés (souvent appelés Manouches en France ~ 4%) et en Kalés (ou Gitans ~10%), en Gypsies (ou Romanichals en Grande-Bretagne ~ 0,5%) - sans compter divers groupes de moindre importance numérique mais tout aussi Rroms que les autres Rroms. Au niveau européen, ils sont aujourd'hui sédentaires à 96%.

    Les Rroms sont un peuple sans territoire compact, qui n'a jamais eu de revendications territoriales, mais qui est lié par une conscience identitaire, une origine, une culture et une langue communes. Ils sont environ un demi-million en France.

    Etre Rrom est une valeur positive indiscutable,
    tout comme être Chinois, Argentin ou Français


    Et les Tsiganes alors ?

    Le mot 'Tsigane' vient du grec Atsinganos; c'était le nom d'une secte qui a disparu au XIème siècle: bien avant l'arrivée des Rroms dans l'Empire byzantin, il y vivait cette secte, pratiquant une variante de la religion persane manichéenne (préislamique). Or, ses fidèles refusaient le contact physique avec tous les autres, qu'ils considéraient impurs. Les paysans byzantins les avaient donc appelés Atsinganos ("non touchés", mais ceci dans un sens très différent de la notion d'intouchable en Inde). Quand les Rroms arrivèrent à leur tour, venant d'Asie et gardant une certaine distance, les prirent pour un nouveau contingent de cette secte.

    A partir de ce nom, Atsinganoi, les Rroms d'Europe furent diversement appelés en fonction des différentes langues des pays dans lesquels ils arrivèrent ensuite : Zingari en Italie, Tsigani dans les pays slavophones et en roumain, Zigeuner en allemand, Cigane en portugais, Tsigane en français (et Cigains en vieux-français)...

    A part son caractère péjoratif (dans de nombreuses langues il véhicule les idées de menteur, voleur, parasite, magouilleur, malpropre ~ la liste est sans fin), ce mot de Tsigane n'a pas de définition réelle. Plusieurs groupes en effet, qui n'ont aucun rapport entre eux de par leur origine, leur culture, leur langue et leur regard sur eux-mêmes sont à l'occasion appelés Tsiganes par les populations environnantes, ignorantes et souvent racistes à leur égard. Ont pu être appelés Tsiganes les Irish Travellers (celtes), les Yéniches (germaniques), les Egyptiens des Balkans, les Rudar (ou Beás - à l'origine Roumains du sud de la Serbie) et bien d'autres, jusqu'aux pillards de la guerre de Bosnie... Dans l'esprit de la pratique désormais universelle, le 1er Congrès International des Rroms (Londres, 1971) a revendiqué le droit légitime de ce peuple à être reconnu sous son véritable nom de « Rrom » pour le désigner. On utilise parfois en France le terme "Rroms, Gitans et Manouches" pour spécifier les trois grandes branches de ce peuple.

    Rroms et Gens du Voyage

    De leur arrivée en Moldavie et Valachie au XIV siècle et jusqu'en 1856 les Rroms furent réduits en esclavage - et donc largement sédentaires. A peine 4 % de la population globale des Rroms (environ 15 millions) sont nomades. Ils n'ont jamais été nomades par culture, mais par nécessité : Pendant des siècles, ils ont été chassés de pays en pays, presque partout en Europe, sous peine des pires sanctions, y compris la peine de mort, parce que nés Rroms.... Ils tentaient donc de fuir violences et discriminations avec l'espoir de trouver un pays plus accueillant... Les gouvernements et les Parlements s'empressaient de promulguer des lois à leur encontre. Les états allemands à eux seuls ont voté cent quarante huit lois et décrets les concernant entre 1416 et 1774 ! Dans l'Espagne du 16ème siècle, tout Rrom (Gitan, en ce pays) surpris en train de parler sa langue maternelle était puni de mutilation... ce qui explique que le rromani s'y transforma en ce qu'on appelle le « Kaló », un idiome en fait plus espagnol que rromani...

    Repoussés systématiquement, les Rroms d'Europe occidentale ont dû développer des moyens de subsistance adaptés à ce genre de vie : travaux agricoles saisonniers, travaux de réparation notamment de chaudronnerie, vannerie, voyance, maquignonnage, petit commerce ambulant... compatible avec la mobilité, dont certains sont aujourd'hui très fiers et qui constitue un Droit de l'Homme reconnu et pour l'exercice duquel tous les Rroms se battent.




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  • Le Grand Comité de Supervision Globale a prit la décision d'organiser une nuit de projections pour rappeler sa toute puissance culturelle au bon peuple.

    Dans sa grande mansuétude il a sélectionné pour vous trois longs-métrages de Cinématographe conformes à tous les critères de bon goût et reconnus pour leurs qualités morales manifestes.

    Ainsi, le samedi 17 Octobre 2009 à partir de 20h30, vous pourrez voir s'enchaîner en Version Originale et Sous-titrées en Français sur l'écran du patriotique Cinéma le France...

    "DISTRICT 9" de Neill Blomkamp.

    Une fable explosive sur les travers de la ségrégation raciale.

    "LES FILS DE L'HOMME" d'Alfonso Cuaron.

    Ou un homme seul et sans arme sauve l'humanité de l'extinction.

    "BRAZIL" de Terry Gilliam.

    Un film à la gloire de toutes les administrations passées et à venir.

    Pour votre confort, le petit déjeuner sera généreusement offert à la fin de la nuit par l'Office de Planification de la Restauration en Milieu Sombre et Confiné.

    Il y aura également nombre de surprises visuelles et sonores concoctées par le Bureau de l'Hygiène Mentale entre les séances de projections.

    Afin de garantir à tous et à toutes un taux de bonheur par minute (BPM) constant, il est conseillé de venir accompagné et d'arborer un faciès joyeux.

    Les contrevenants à la précédente directive se verront obligés de se soumettre à une réhabilitation encadrée par le Département de Bienveillance Disciplinaire.

    Nolife & Mes Couilles dans Ton Slip présentent :

    PANIQUE SUR L'ECRAN [édition #1] : Dystopie.

    Le 17 Octobre 2009 à partir de 20h30

    @Cinéma le France [8 Rue de la Valse/Parc Giron/Saint-Etienne]

    Tarif : 12€ / 3 super films.

    Venez nombreu(x/ses) !

    Maly pour NoLife.


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  • A en croire certaines critiques croisées sur le net, il semble que ce film soit pertinent, mais aussi qu'il mette le spectateur mal à l'aise. Ce film montre la réalité d'un monde complètement incohérent, loin des belles images auquelles nous a habitué un Nicolas Hulot "Ushuaïen". A voir ?

    publié par plume (Graphiste)



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  • Projection-débat autour du documentaire réalisé par le collectif CIEPAC (Centre de Recherches Economiques et Politiques d’Action Communautaire), 2005, Mexique.

    © diagonalperiodico.net

    Mercredi 23 septembre de 19h à 21h
    Fondation Gabriel Péri
    11, rue Étienne Marcel, Pantin (93)
    Métro Hoche
    Plan d'accès

    Pour la troisième séance de son cycle de projections documentaires « Ressources naturelles, multinationales et enjeux politiques », la fondation vous propose un film engagé consacré au Plan Puebla Panama (PPP), un programme lancé en 2001 à l’initiative du gouvernement mexicain et de la Banque Internationale de Développement, qui regroupe tous les pays d’Amérique centrale.

    De la frontière Mexique / Etats-Unis à la Colombie, le PPP projette la construction de routes et de voies ferrées, le développement de l’industrie pétrolière et de l’énergie électrique.

    Le film aborde le PPP comme un outil « importé » des Etats-Unis afin de piller les ressources naturelles, sous couvert de développement économique. Il s’intéresse particulièrement aux ressources agricoles, aux semences et à l’eau. Il démontre comment ce projet s’articule aux accords de libre-échange de l’ALENA et de la ZLEA, mis en échec par les résistances des peuples d’Amérique centrale et latine.

    Le CIEPAC, à l’origine du film, est à la fois un centre de recherches économiques et politiques d’action communautaire et une organisation civile qui accompagne les processus sociaux au Mexique et dans l’ensemble de l’Amérique centrale.

    La projection sera suivie d’une discussion avec Hélène Roux, chercheure et journaliste indépendante spécialiste de l’Amérique centrale.

    Entrée libre. Le nombre de places étant limité, il est indispensable de s’inscrire par mail à l’adresse : <script language="JavaScript" type="text/javascript">// <![CDATA[ var prefix = 'ma' + 'il' + 'to'; var path = 'hr' + 'ef' + '='; var addy32385 = 'projection' + '@'; addy32385 = addy32385 + 'gabrielperi' + '.' + 'fr'; document.write( '' ); document.write( addy32385 ); document.write( '<\/a>' ); //\n // --> // ]]></script> projection@gabrielperi.fr <script language="JavaScript" type="text/javascript">// <![CDATA[ document.write( '' ); // ]]></script> Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir <script language="JavaScript" type="text/javascript">// <![CDATA[ document.write( '</' ); document.write( 'span>' ); // ]]></script> .


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  • Willy Ronis, né le 14 août 1910 à Paris et mort le 12 septembre 2009 à Paris à l'âge de 99 ans, est un photographe français qui s'est consacré aux images prises sur le vif et en noir et blanc et est l'un des représentants les plus éminents de ce que l'on a appelé par la suite la photographie humaniste.



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



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  • Oliver Stone prend la défense d'Hugo Chavez dans un film

    VENISE (Reuters) - Le réalisateur américain Oliver Stone dénonce dans son dernier film la diabolisation par les médias et le gouvernement de son pays du président vénézuélien Hugo Chavez et de la gauche sud-américaine.

    Dans ce documentaire baptisé "South of the Border" (Au sud de la frontière) qu'il présente à la Mostra de Venise, Oliver Stone estime que Chavez a raison de se dresser contre Washington ou les grandes multinationales.

    Le chef de l'Etat vénézuélien, chantre d'une "révolution bolivarienne" en Amérique du Sud, y est présenté comme le héros d'un peuple qui refuse de céder aux pressions.
    D'un film au départ consacré au traitement du cas Chavez par les médias américains, "South of the Border" est devenu au fil des mois un projet plus vaste. Il comprend des entretiens avec six autres présidents du sous-continent, dont le Bolivien Evo Morales ou l'Argentine Cristina Fernandez.
    "Je ne voulais pas faire un film uniquement sur les attaques des médias américains. J'ai trouvé que c'était trop réducteur pour l'homme dont il s'agit. Cet homme est un grand phénomène," a expliqué Oliver Stone lors d'une conférence de presse.

    "On a commencé une sorte de périple cinématographique pour rendre visite à d'autres présidents. Nous avons observé le côté positif de ce qui se passe, les changements radicaux dans cette région. C'est un phénomène historique très important qui reste (...) ignoré en Amérique."
    Interrogé sur les manifestations anti-Chavez qui ont rassemblé plusieurs milliers de personnes au cours du week-end, il répond que le président vénézuélien reste "très populaire au Venezuela". "Il continue d'être élu. Sans aucun doute, la situation sociale s'est très fortement améliorée au Venezuela. Il y a encore beaucoup de problèmes mais c'est un changement formidable qui s'est produit en 2000."
    Le réalisateur de "Platoon", "Wall Street" ou "JFK" a aussi révélé qu'il avait été en contact avec Téhéran pour un documentaire sur le président Mahmoud Ahmadinejad mais que le projet n'a pu aboutir pour des problèmes d'agenda.

    "Cela m'intéressait beaucoup parce que je pensais que nous allions partir en guerre en Iran. Si nous avions eu plus de succès en Irak, je ne doute pas que nous aurions été plus impliqués dans la situation iranienne aujourd'hui", a-t-il dit.

    Par Mike Collett-White

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    C'est l'histoire d'un mouton qui devient loup

     

    Le film, qui sort en salles aujourd'hui, 26 aout, raconte l’histoire de Malik, jeune SDF condamné à six ans d’emprisonnement pour avoir agressé un fonctionnaire de police à l’arme blanche. Jacques Audiard ne donnera pas d’éléments supplémentaires sur son personnage principal. A l’amnésie du récit se superpose ainsi une quête identitaire dans un milieu carcéral hostile. Dépourvu de relation et donc de protection, Malik est dans un premier temps la cible privilégiée de certains détenus.

    A l'éternelle question: la prison est-elle criminogène? La réponse de Jacques Audiard est oui, sans équivoque.



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  • Un film documentaire de Jean-François Brient sur le système totalitaire marchand dans lequel nous vivons soumisEs. Il démonte les rouages des démocraties libérales qui forment le modèle dominant du monde occidental et comment celles-ci n'ont rien à envier aux systèmes totalitaires qu'elles semblent critiquer.
    Plus d'informations et le film à télécharger : http://www.delaservitudemoderne.org.

    Ce film documentaire, libre de droit, est aussi totalement gratuit. Un livre contenant le DVD a été publié et distribué gratuitement en France et en Colombie dans des lieux alternatifs mais aussi lors de manifestations.

    Citations

    • « L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition d’esclave. »
    • « À mesure qu’ils construisent leur monde par la force de leur travail aliéné, le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il leur faudra vivre. »
    • « La marchandise, idéologique par essence, dépossède de son travail celui qui la produit et dépossède de sa vie celui qui la consomme. »
    • « Mais pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut travailler, c'est-à-dire se vendre. »
    • « Il n’est pas de folie plus grande que celle du système présent. »
    • « Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire. »

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  • Ce film fait une analyse des faits qui se sont déroulés au mexique en mai 2006, a San Salvador Atenco.

    Des affrontements ont eu lieu entre des militants du mouvement des paysans sans terre (affiliés a "la otra campana") et la police. La répréssion policiere a été ultra violente: au moins un mort par balle, de nombreux viols dans les fourgon de la police et dans les commisariats. 217 des personnes arrétées se sont mise en greve de la faim suite a ces evenements. La volonté du gouvernement mexicain etait clairement d'instaurer un climat de terreur en s'attaquant non seulement aux paysans, mais egalement a toute la population de la ville (pauvre), qui ne participait pas au conflit. Des journalistes ont egalement été bléssés par la police, alors qu'ils faisaient leur travail. Le gouvernement mexicain, comme tout les autres gouvernements, ne voulant pas de temoins autres que les télévisions qui vehiculent a leur habitude uniquement la version officielle des faits. Ces journées d'émeute et de repression ont d'ailleurs donné lieu a un formidable operation de manipulation de la part de media dominants.

    Le conflit n'est pas fini, les attaques de la police envers les paysans et les pauvres du pays continuent dans differentes villes du pays, les arrestation, tabassages et viols aussi. Le mouvement des sans terres, de la otra compana, et les zapatistes du chiapas sont de plus en plus populaires au pres de la population. De son coté, le gouvernement fait tout pour "vendre" le pays aux multinationales...

    Aprés le passage de l'Autre Campagne la Otra Campana à Atenco, le gouvernement de l'Etat de Mexico orquestre l'expulsion de travailleurs du marché Belisario domiguez, occasionnant une centaine d'arrestations, des bléssés par balle, et la mort d'un adolescent Javier Cortes Santiago El Pilo. Les membres du FPDT [Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra] sont toujours prisonniers du gouvernement de l'Etat de Mexico. De plus la communauté de San Salvador Atenco est assiègé par la police.

    Le 4 Mai FPDT : "La municipalité a décidé de nettoyer Texcoco des gens pauvres qui enlaidissent la ville, pour ainsi pouvoir l'envahir de boutiques transnationales, comme Wallmart".

    " Pour nous il est clair, que ces faits ne sont pas isolés de toute la répression déployée par l'Etat contre l'Autre Campagne [la Otra Campana] (...) et contre le peuble Mexicain..."

    Les troupes de l'EZLN se déclarent en alerte rouge et ont annoncé le changement direction de sa structure militaire. Le Délégué Zéro (Sub Marcos) a lancer un appel à l'Autre Campagne pour mener des actions urgentes civiles et pacifiques à l'intérieur et à l'extérieur du Mexique pour éxiger la libération immédiate des détenus et le retrait total des forces de l'ordre qui envahissent les terres d'Atenco .

     

    LA SUITE ICI


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  • Un montage que j'ai fait un soir  en écoutant un CD d' Abadji ...

    Musique ... Abadji "Chi Youm" et Min Samarkand"
    Dessinateurs ... Phu Nguyen, Fadh Agdeef Bahady, Carlos Latuff, Abo Noon, Carlos Raimundo, Abdellah Derkaoui, Aung Min Min, Jitet Kustana, Jihad Awtani, Massoud Shojai Tabatabai, Al Javadi Shad, Agim Sulag ...et beaucoup d'autres ...


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  • Le capitalisme connais une nouvelle crise. On peut cependant lui reprocher tout ce que l'on veut, ce système sait susciter le désir.

    Les peuples qui sont tombés dans la marmite il y a presque un siècle ne demandent qu'à poursuivre. Ceux qui y échappent encore n'espèrent qu'à les imiter. Qu'opposer d'aussi fort que ce mythe d'une abondance généralisée ? Il ne suffit pas en effet d'avoir raison en politique. Encore faut-il rendre une alternative désirable.



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  • Le film Valse avec Bachir est un dessin animé documentaire retraçant la quête du réalisateur à la recherche de sa mémoire des massacres de 1982 au camp de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth, au Liban. Il a été acclamé dans le monde entier.


    Le film se présente, et c’est ainsi qu’il a été généralement accueilli, comme une narration honnête et introspective d’un parcours menant à une confrontation avec la culpabilité et la responsabilité. Plus d’un quart de siècle après les atrocités de Sabra et Chatila, au cours desquelles environ 2000 civils ont été brutalement assassinés, nous sommes témoins d’un moment de perversion : un film israélien, en apparence « contre la guerre », remporte plusieurs prix cinématographiques israéliens et internationaux dans le contexte, non seulement de la brutale occupation israélienne, des violations du droit international, du racisme et du refus de leurs droits aux réfugiés, mais aussi dans celui des récentes atrocités commises par les forces israéliennes à Gaza.

    Dire que les Palestiniens sont absents dans Valse avec Bachir, dire qu’il s’agit d’un film qui ne traite pas des Palestiniens, mais des Israéliens qui ont fait leur service au Liban, traduit à peine la violence que ce film fait aux Palestiniens. Il n’y a rien d’intéressant ou de nouveau dans la manière dont on décrit les Palestiniens - ils n’ont pas de nom, ils ne parlent pas, ils sont anonymes. Mais ce ne sont pas simplement des victimes sans visage. Au contraire, les victimes de l’histoire racontée par Valse avec Bachir ce sont des soldats israéliens. Leur angoisse, les questions qu’ils se posent, leur confusion, leur douleur - voilà qui est censé nous émouvoir. L’animation en rotoscope est très bien faite, les expressions du visage sont tellement engageantes, subtiles et torturées, et nous nous surprenons à grimacer et haleter devant les épreuves et les tribulations des jeunes soldats israéliens et devant l’angoisse qu’ils vivent plus tard. Nous ne voyons pas d’ expression sur les visages des Palestiniens ; on ne s’attarde que sur des visages morts, anonymes. Alors que les Palestiniens ne sont jamais pleinement humains, les Israéliens le sont et sont de fait humanisés de bout en bout du film.

    Nous voyons souvent les Palestiniens - pour autant qu’on les voie - explosant en morceaux ou gisant morts, mais il y a une scène où des femmes palestiniennes en deuil occupent une rue. Elles ne parlent pas ; elles pleurent et elles crient. Nous ne voyons pas les rides amères de leur deuil, nous ne voyons pas leurs larmes. La caméra zoome plutôt sur le visage de Folman-jeune qui les regarde : sa respiration devient plus haletante, et il fait fonction d’ancre émotionnelle dans la scène. Ceci est très typique du film en ce que la souffrance et les expériences des Palestiniens ne valent que pour l’effet qu’elles ont sur les soldats israéliens et jamais en tant que telles.

    Plusieurs critiques ont signalé les séquences - réelles et horrifiantes - de Sabra et Chatila à la fin du film. Effectivement, les seules personnes dépeintes dans le film qui ne sont pas en dessin animé sont les Palestiniens de cette séquence. Il y a une femme qui hurle et qui pleure. Elle crie « mon fils, mon fils » en arabe. Elle répète constamment en arabe « prenez des photos, prenez des photos » « où sont les Arabes, où sont les Arabes ». Mais ses mots ne sont pas sous-titrés ; il y a simplement une femme qui hurle et ses mots sont incompréhensibles et hors de propos. Donc dans le même geste qui nous rappelle que le massacre n’était pas une animation, mais un événement réel, on arrive à nous présenter les victimes de ce massacre d’une manière très déshumanisée et aliénante. Assumer la mère palestinienne qui hurle n’a rien à voir avec que la réflexion tranquille et les manières calmes de l’ancien combattant israélien. Folman ne parle avec aucun des Palestiniens, les seuls Palestiniens sont ceux que nous voyons dans les flashbacks et dans cette séquence à la fin du film. Les Palestiniens sont non seulement essentiellement absents, ils appartiennent aussi à un événement - Sabra et Chatila. Les Palestiniens ne s’inscrivent pas dans le passage du temps ; ils sont gelés dans un cri incompréhensible et en fait inaudible.

    Ce n’est pas que l’absence des Palestiniens soit nécessairement un problème en soi. Il y a effectivement des films où l’absence est la clé et devient donc une présence d’autant plus significative.Ce n’est pas le cas avec les Palestiniens de Valse avec Bachir. Ils sont périphériques à l’histoire de la vie émotionnelle des anciens combattants israéliens, une histoire de découverte de soi et de rédemption israéliennes. Effectivement, on se rend compte que le réalisateur n’a pas besoin de découvrir les événements de Sabra et Chatila pour pleinement comprendre le rôle qu’il a joué là-bas, ce qui s’est passé, sa responsabilité ou vérité. Sabra et Chatila sont plutôt des portails vers « d’autres camps ». Le psychologue - ami - philosophe - prêtre, - référence morale - dit à Folman que ceci concerne en fait « un autre massacre » « les autres camps ». À ce stade, on apprend que les parents de Folman étaient des survivants des camps. « Tu étais impliqué dans le massacre bien longtemps avant qu’il ne se produise » dit le psychologue « par le biais des souvenirs d’Auschwitz de tes parents". L’ami suggère comme solution que Folman aille à Sabra et Chatila pour découvrir ce qui s’est passé. Tout devient clair. Voilà le sens de Sabra et Chatila - un moyen, un mécanisme, un chapitre dans la découverte de soi des Israéliens, un moyen de faire la paix avec soi-même. Les Palestiniens sont doublement absents.

    S’il n’est pas si facile de dire qui faisait le sale boulot et pour le compte de qui, Israël n’était quand même le sous-traitant de personne quand il a envahi le Liban. Le film ne nous montre ni les bombardements israéliens de Beyrouth, qui ont tué 18000 personnes et en on blessé 30.000, ni les violations commises contre les civils, ni la destruction de la résistance palestinienne et libanaise. Et qu’en est-il du fait que l’Organisation de libération de la Palestine et les résistants armés avaient été évacués plus de deux semaines avant les massacres et que c’est le lendemain du départ des forces multinationales de Beyrouth, que Sharon, le ministre israélien de la défense, a annoncé qu’il restait 2000 "terroristes" dans les camps ? La quête de Folman au sujet de la responsabilité dans Valse avec Bachir s’attache à l’allumage des balises lumineuses pendant que les phalangistes « nettoyaient » les camps. Dans Valse avec Bachir on ne dit pas que deux mois avant les massacres, Sharon avait annoncé qu’il comptait envoyer les phalangistes dans les camps, que l’armée israélienne avait encerclé et bloqué les camps, qu’elle avait bombardé les camps, que des francs-tireurs avaient visé les habitants des camps pendant les jours qui avaient précédé les massacres et qu’ensuite, ayant donné le feu vert aux phalangistes pour qu’ils entrent à Sabra et Chatila, l’armée israélienne avait empêché les Palestiniens de s’échapper des camps.

    Le film place la responsabilité des massacres sans équivoque sur le dos des phalangistes libanais. Les soldats israéliens ont des réticences, mais ne font rien, les responsables israéliens sont informés et ne font rien : ce sont les phalangistes que l’on décrit comme des êtres brutaux et inutilement violents. Mais,ce n’est pas un film au sujet des Palestiniens, pas plus qu’un film sur les phalangistes libanais, c’est un film au sujet des Israéliens. Apparemment, l’argument c’est que les jeunes soldats israéliens sont moralement supérieurs à ces bêtes assoiffées de sang, non seulement parce que ce ne sont pas eux, mais les phalangistes qui ont effectivement massacré et exécuté les victimes, mais aussi parce qu’ils sont supérieurs de par leur simple existence.

    Les suites immédiates de Sabra et Chatila montrent un moment rare, mais limité, où les Israéliens s’interrogent. Il semble bizarre qu’un film israélien aux prises avec la responsabilité des massacres supprime complètement ce moment de l’histoire israélienne et de sa mémoire collective. Après des manifestations réunissant plus de 300 000 personnes, le gouvernement israélien a établi la commission Kahan pour mener une enquête sur ce qui s’était passé à Sabra et Chatila. Les enquêteurs avaient plusieurs limitations et une de leurs conclusions a été que le ministre de la défense, Ariel Sharon, était indirectement, mais personnellement responsable des massacres ; on lui enleva son portefeuille ministériel. Bien entendu, le même Ariel Sharon a été plus tard élu et réélu comme premier ministre d’Israël.

    Valse avec Bachir c'est la dérobade devant la responsabilité. Ce n’est pas que l’introspection offerte par le film n’est que partielle et que nous serions simplement négatifs en nous disant insatisfaits. C’est parce que nous n’avons aucune idée du rôle joué par Israël au Liban, parce qu’il s’agit de racheter de façon éthique et morale le réalisateur et ses contemporains - et par extension le soi israélien, l’armée et la nation israélienne, la collectivité israélienne en d’autres termes - que ce film est un acte, non pas d’introspection limitée, mais une auto justification. Il essaie de démêler les scrupules pour que le soi retrouve sa stabilité tel qu’il est actuellement constitué ; le film ne pose pas de questions dérangeantes qui déstabiliseraient le soi. Et on nous rappelle le commentaire fait par le psychologue au début du film « nous ne nous rendons pas dans les endroits où nous ne voulons pas aller. La mémoire nous emmène là où nous voulons aller. » Cela explique peut-être comment, alors que Gaza était décimée, Israël acclamait et récompensait Valse avec Bachir ; outre les nombreux prix internationaux, le film a raflé six récompenses de l’académie israélienne du film. En fait, ces mêmes Israéliens qui se pressaient pour voir le film ont approuvé avec enthousiasme l’opération plomb fondu à Gaza. Selon un sondage diffusé le 14 janvier par l’université de Tel-Aviv, une majorité écrasante de 94 % des Israéliens juifs appuyait ou soutenait fortement l’opération...

    Dans son classique anticolonialiste , Les Damnés de la terre, Frantz Fanon, psychiatre et révolutionnaire, inclut à la fin une série d’études de cas sur ses patients. Il y a des victimes de la torture. Mais il y a aussi les tortionnaires qui sont inquiets, qui souffrent, qui ont des cauchemars. Fanon relève l’absurdité - et l’inhumanité - de leur demande de thérapie pour arriver à accepter ce qu’ils font et qu’ils ont absolument l’intention de continuer à faire. Valse avec Bachir répond à l’appel collectif israélien pour ce type de thérapie.


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  • Après deux films remarquables sur la situation des réfugiés aux frontières extérieures de la forteresse Europe ("Pour un instant la Liberté" de Arash T. Rihahi) et celle des comoriens chez eux aux frontières prétendues de la France ("Un aller simple pour Maoré" d’Agnès Fouilleux), Je vous recommande ce très beau film ...

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