• Séance unique le vendredi 26/06 à 20h30 à ST-OUEN L'AUMÔNE: la projection sera suivie d’une rencontre avec Claude Guillaumaud-Pujol, universitaire, auteur d’une biobraphie de Mumia Abu-Jamal («Un homme libre dans le couloir de la mort», édition la Découverte) et co-animatrice du Collectif national de soutien à Mumia Abu-Jamal.

    film de Mark EVANS - documentaire USA 2007 1h29mn - Scénario M. EVANS et William FRANCOME.

    Du 26/06/09 au 29/06/09


    William Francome est né à Londres le 9 décembre 1981. Ce jour-là, à plus de 5000 km de là Mumia Abu-Jamal, Black Panter et journaliste radical, était arrêté pour le meurtre d'un policier à Philadelphie. Malgré ses dénégations, malgré une enquête menée en toute « légèreté » (expertises balistiques inexistantes, absence de relevé d'empreintes, balles non identifiables, test non effectués…) le tribunal conclut à la culpabilité de Mumia. Témoins menacés, subornés, écartés, rapports de police contradictoires, violation des droits… aboutiront néanmoins à la condamnation à mort en 1982 de cet opposant politique gênant. Elle lui sera évitée à deux reprises par une mobilisation internationale dans laquelle Amnesty a joué un rôle fort.

    Depuis plus de 25 ans en cellule dans le couloir de la mort, Mumia Abu Jamal est devenu le symbole de la lutte contre la peine de mort et William Francome mène une enquête sur ce prisonnier peu ordinaire et d'une rencontre à l'autre avec Angela Davis, Noam Chomsky, Alice Walter, Snoop Dogg et beaucoup d'autres… nous entraine à travers l'histoire des luttes d'une époque tout en explorant le climat socio-politique de l'Amérique actuelle.


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  • Le ministre péruvien des Affaires étrangères, José Garcia Belaunde, a accusé mardi le président bolivien Evo Morales d'avoir «incité à la violence» la communautés indigène au Pérou suite aux affrontements meurtriers au début du mois.

    M. Morales «a incité à cette violence, je n'ai pas le moindre doute à ce sujet», a déclaré le chef de la diplomatie péruvienne, dans un entretien à la station Radio Cooperativa de Santiago.

    Cette déclaration intervient au lendemain du rappel par Lima de son ambassadeur en Bolivie, après que le président péruvien Alan Garcia a exhorté son homologue à ne «pas s'immiscer dans les affaires» de son pays.

    Le Pérou reproche au président bolivien d'avoir qualifié de «génocide» les affrontements entre la police et des communautés amazoniennes, qui ont fait 34 morts le 5 juin dernier dans le nord du pays. Tandis que plusieurs ONG affirment, à partir de témoignages recueillis sur place, qu’il y aurait eu plus de 200 morts parmi les Indiens. Les corps des victimes auraient été jetés au fleuve pour ne pas laisser de traces.

    Evo Morales persiste et signe

    Le président bolivien Evo Morales ne demandera pas pardon à son homologue péruvien Alan García, rapporte La República.

    Les relations entre le Pérou et la Bolivie sont tendues depuis plusieurs mois. Evo Morales a dénoncé le fait que plusieurs anciens ministres boliviens poursuivis par la justice de son pays aient trouvé refuge à Lima.

    Et, le 22 juin, lors d’un discours, Morales a réaffirmé qu’il ne devait aucune excuse au gouvernement péruvien.  Il a affirmé qu’il considérait maintenant Alan García comme “un des pires présidents du monde, du niveau de George W. Bush”.


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  • « Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des administrations, des lois, du gouvernement, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des proprios, des salaires, du chômage, des impôts, des rentiers, de la cherté des vivres et des loyers, des longues journées d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales. Tu te plains, mais tu veux le maintien du systeme où tu végètes.

    Tu te revoltes parfois, mais pour recommencer toujours. Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inferieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ? Parce que tu es l’electeur, celui qui accepte ce qui est, celui qui, par le bulletin sanctionne toutes ses misères, consacre toutes ses servitudes. Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet. Tu es toi-même ton bourreau. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le locataire bénévole. De quoi te plains-tu ? »

    Ce recueil propose la lecture de textes au vitriol animés d’un soufle et d’une passion rares et ouvre des perspectives de luttes sociales refusant les conformismes qui dominent la vie quotidienne. En ces temps de banalités et médiocrités, Le culte de la charogne se veut une bouffée d’oxygène. À consommer sans modération !


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  • Le 18 juin 2009 restera sans doute gravé comme une des dates importantes de l’histoire moderne des luttes indiennes en Amérique latine et plus particulièrement au Pérou, pays aux multiples communautés autochtones, andines comme amazoniennes.

    Après 71 jours de mobilisations, de grèves, de blocages des voies de communications, et au prix des violents affrontements des 5 et 6 juin dernier, les communautés indiennes de la région amazonienne du Nord Pérou ont fait plier le gouvernement. Deux des principaux décrets-lois contestés ont finalement été abrogé par le Parlement le 18 juin.

    Le prix politique extrêmement élevé que commençait à payer le gouvernement d’Alan Garcia lui a fait faire machine arrière, au cours des derniers jours. D’abord en « suspendant » les décrets pour une période de 90 jours, puis en promettant d’ouvrir un nouveau débat avec les chefs des communautés. Puis, lundi 15, le premier ministre Yehude Simon, en rencontrant les apus (chefs traditionnels indiens) et en leur annonçant que le gouvernement allait révoquer les décrets. Puis ce même premier ministre annonçant sa prochaine démission dès le conflit terminé ont été les étapes de ce recul.

    C’est maintenant chose faite.

    L’ampleur des mobilisations internes au Pérou au delà même de la zone de conflit, les risques d’escalades dans la confrontation violente (dont les 24 policiers tués ont démontré l’extraordinaire détermination des indiens), l’onde de choc provoquée dans les communautés amérindiennes des pays limitrophes (en particulier l’Equateur mais pas seulement) et la multiplication des prises de position contraires de la part des organisations internationales (ONU) ont amené à ce qu’il faut bien appeler un recul total du gouvernement.

    Ce recul est une défaite.

    Il n’a pas réussi à mobiliser les “péruviens“ contre les “autochtones“ coupables de primitivisme et de sauvagerie. Il n’a pas réussi à internationaliser la crise malgré les multiples accusations de sédition organisée par des agents de l’“étranger” et plus particulièrement l’axe du mal régional qui va de La Paz à Caracas (et sans doute jusqu’à La Havane). Il n’a pas réussi à faire croire que derrière cette mobilisation ample et déterminée de toute une population se cachaient des « terroristes » et autres subversifs cherchant à déstabiliser le pays avec l’aide d’ONG européennes… Il n’a pas réussi à opposer les “vrais” amazoniens et leur apus (chefs communautaires) aux organisations de défense qu’ils se sont donné : peine perdue, le gouvernement a dû céder devant les “vrais“ représentants des communautés !

    Aujourd’hui vendredi 19 juin, les principales organisations à l’origine de la mobilisation ont appelé au démantèlement des barrages (axe routiers, voies fluviales, station pétrolières de pompage) et la fin provisoire du mouvement. Provisoire car les différents porte-parole des organisations amazoniennes ont bien précisé que le mouvement reprendrait si le gouvernement ne tenait pas ses promesses.

    Les décrets, pris par le gouvernement et finalement abrogé par le parlement, n’étaient que la traduction à l’intérieur du Pérou de divers accords de libre-échange (TLC) avec les Etats-Unis.

    Mais rien n’est réglé. Ces accords existent. D’autres accords sont en préparation avec l’Union Européenne. Depuis deux ans en effet, dans la plus grande discrétion, des pourparlers ont été engagés par les 27 pays européens en vue de parvenir à un accord d’association (ADA) avec quatre pays andins (Bolivie, Pérou, Équateur et Colombie).

    Si la Bolivie, qui vient de considérer l’eau, la santé et les produits du sous-sol comme non aliénables a semble-t-il été exclue de la phase finale des discussions, il n’en est pas de même pour la Colombie et le Pérou, deux pays dirigés par des gouvernement ouvertement “néolibéraux”.

    Mais cette lutte n’est pas terminée.

    Seuls 2 décrets-lois ont été abrogés. Il en reste 7 autres, ce qui laisse encore au gouvernement une petite marge de manœuvre. Ensuite, les mesures répressives et judiciaires se poursuivent. Les indiens arrêtés n’ont pas été libérés et 18 d’entre eux, poursuivis pour meurtre de policier ont été internés dans la prison de haute sécurité de Chachapoyas.

    Enfin, la vérité sur les disparus va devenir un autre enjeu. Pour l’instant, les chiffres officiels donnent toujours 34 victimes : 24 policiers et 10 manifestants. Selon les témoignages, les disparus seraient entre 40 et 60. S’il semble évident que certains disparus sont tout simplement en fuite, de peur d’être arrêtés, les nombreux témoignages parlant de policiers embarquant des cadavres dans leur véhicules sont de toute évidence à prendre en compte. De multiples organisations demandent la mise en place d’une commission indépendante d’investigation sur les faits de disparitions et pour que toute la lumière soit faite sur les évènements.

    Enfin, les luttes contre la privatisation et le pillage des ressources naturelles ne se limitent pas à la zone amazonienne. Beaucoup plus au sud, dans la province andine de Andahuaylas (région de Apurímac), les habitants bloquent une route importante et demandent une “obole volontaire” aux voyageurs pour qu’ils puissent continuer leur voyage. Ici, la protestation a démarré il y a une semaine et les demandes sociales sont multiples : contre la privatisation de l’eau, pour plus d’instituteurs et de professeurs dans les écoles, et l’application des promesses présidentielles : baisse des prix des engrais, fourniture de matériel agricole (tracteurs), travaux d’assainissement, …. Et aussi la démission du président pour la répression qu’il a ordonné à Bagua. Ils exigent que le premier ministre vienne sur place les rencontrer pour qu’il démontre bien qu’il veut le dialogue et en demandant qu’il vienne avec de propositions concrètes et pas encore des promesses.

    Décidément, l’oligarchie de Lima n’en a pas fini avec les communautés amérindiennes qui années après années ont pris conscience, non seulement de leurs droits (sociaux, historiques, politiques…) mais aussi et surtout de leur capacité à les faire respecter.

    Cette bataille perdue par l’oligarchie et gagnée par les populations en lutte n’est pas la fin de la guerre.

    Les décrets-lois abrogés, partiellement ou pas, la logique capitaliste d’appropriation, de pillage, de privatisation des biens communs se poursuivra tant que le cadre politique général ne sera pas notablement modifié. D’un autre côté cette victoire populaire, la victoire des communautés indiennes, est évidente. Elle est surtout importante car elle donne de la confiance, de la force pour continuer et sans doute pour amplifier les mouvements de résistance dans cette région du Pérou, dans l’ensemble du pays, et au-delà, dans ce continent où les voix des populations originaires se font entendre avec toujours plus de puissance, devenant déjà dans certaines zones, dans certains pays (Equateur, Bolivie…) un ensemble de forces structurantes du nouveau panorama social-politique.

    Et même ici, dans nos vieux pays de la vieille Europe, cette lutte victorieuse ne peut que donner plus de force et d’énergie à tous ceux et celles qui savent que c’est par la lutte, et uniquement par elle, par des rapports de forces construits et opiniâtres qu’il est possible de faire reculer la barbarie capitaliste et productiviste.

    Le 19 juin 2009

    Amerikenlutte 

    Massacre de Bagua 



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  • Cada día me revientan más
    las putas leyes religiosas, su conducta moral
    su mejor remedio al SIDA es la virginidad.

    La religión, desde la Inquisición
    ejerce poderosa y dura represión
    a todo lo que se llama sexo y libertad.

    [Répétition] :
    ¡AY!¡AY!¡AY!¡AY!¡AY!...
    Disfruta de la vida y a follar que son dos días
    y que nadie te reprima, rebelión contra la hipocresía.

    Hoy en día, en nuestra generación
    lo que dice el catecismo no lo cumple ni Dios
    ni siquiera el que presume de conservador.

    He aquí la hipocresía moral
    la que sufrieron nuestros viejos sin placer carnal
    delimitando su sexo para procrear.

    [Répétition]

    ¡SEXO! Libertad.
    ¡ANARKIA! Sexual.
    ¡SEXO! Libertad.
    ¡ANARKIA! ¡ANARKIA!

    ¡SEXO! Libertad.
    ¡SEXO! Anarkía.

    Nadie te debe imponer jamás
    haz lo que quieras con tu cuerpo en plena libertad
    masturbación, penetración, practica sexo oral.

    Y si luchas por la libertad
    no se te olvide, hermano, el homosexual
    que ya sufrieron bastante en clandestinidad.

    [Répétition]

    ¡SEXO! Libertad...
    Esta es mi cabeza, mi cerebro, mis orejas
    yo ya tengo mi moralidad.
    Disfruta de la vida y a follar, que son dos días
    y que nadie te reprima, rebelión contra la hipocresía.

    Iros a la mierda y dejadnos de una vez en Paz.


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