• NOUVEAUX BOMBARDEMENTS SUR LA POPULATION DE TRIPOLI "POUR PROTEGER LES CIVILS"

    Washington "reste engagé à protéger la population libyenne et estime que Kadhafi doit quitter le pouvoir et la Libye"

    Nouveaux bombardements sur la population de Tripoli "pour protéger les civils".

    lundi 23 mai 2011

    Au moins trois personnes ont été tuées et 150 blessées dans de violents raids de l’Otan sur Tripoli mardi à l’aube, selon le gouvernement libyen, tandis que Washington a appelé la veille le colonel Kadhafi à prendre le chemin de l’exil.

    Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, a ajouté que l’Otan avait mené "entre 12 et 18 raids contre une caserne de la garde populaire", des unités de volontaires qui épaulent l’armée. La majorité des victimes sont des civils habitant à proximité, selon lui. Selon un journaliste sur place, les raids qui ont commencé vers 1 heure du matin, et ont duré plus d’une demi-heure. Ils ont visé le secteur de Bab Al-Aziziya, résidence du colonel Mouammar Kadhafi.

    Par ailleurs, Paris et Londres ont annoncé l’envoi d’hélicoptères pour des frappes au sol "plus précises", dans le cadre des opérations de la coalition internationale. Jusqu’à présent, seuls des avions -avec ou sans pilotes- ont mené les attaques de la coalition, mais ils ne parviennent plus à viser de nombreux chars ou troupes, car trop proches de populations civiles.

    "Kadhafi doit quitter la Libye"

    Côté diplomatique, les Etats-Unis ont profité de la venue surprise, lundi, dans la "capitale" de la rébellion Benghazi, du sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, pour exhorter Mouammar Kadhafi à quitter son pays. Washington "reste engagé à protéger la population libyenne et estime que Kadhafi doit quitter le pouvoir et la Libye", a affirmé le département d’Etat.

    La visite de Jeffrey Feltman, plus haut dignitaire américain à se rendre à Benghazi depuis le début du soulèvement il y a plus de trois mois, constitue "un signal de plus du soutien américain au CNT (le Conseil national de transition), un interlocuteur crédible et légitime", a-t-il ajouté. Les Etats-Unis ont été en pointe -avec la France et la Grande-Bretagne- de la coalition intervenue en Libye le 19 mars sur mandat de l’ONU "pour mettre fin à la répression sanglante de la révolte".

    Du côté de l’Union européenne, les ministres des Affaires étrangères des 27 ont étendu à un membre de l’entourage du colonel Kadhafi, ainsi qu’à une compagnie aérienne libyenne, les mesures -gels des avoirs et interdictions de visa- déjà prises contre des membres du régime. L’UE a élevé le CNT au rang d’"interlocuteur politique clé représentant les aspirations du peuple libyen", ce qui rapproche Bruxelles d’une reconnaissance en bonne et due forme.

    "Il n’y a ni eau ni nourriture"

    Les rebelles se sont targués lundi d’avoir progressé de 20 km plus à l’ouest d’Ajdabiya, et sont désormais à mi-chemin entre Ajdabiya et Brega. Au Sud, dans le désert, les rebelles contrôlent Jallo (400 km environ au sud de Benghazi), a indiqué lundi un combattant rebelle. À l’ouest, dans les montagnes du djebel Nefoussa, près de la frontière tunisienne, "la situation est terrible", a-t-il raconté. "Il n’y a ni eau ni nourriture. Nous ne pouvons pas les aider et cela dure depuis 47 jours".

    Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé 38 millions d’euros supplémentaires pour financer ses opérations en Libye où les "perspectives restent désastreuses", selon l’ONG.

    teleSUR/AFP/rp-FC Source ici Source ici


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