Février 2011. Rien de neuf, toujours le même sinistre rituel.
Après une décision enfin favorable, après deux ans d'emprisonnement supplémentaires pour une simple interview, dans la même journée, aussi rapidement qu'il est possible à "l'in"justice", si lente habituellement et si diligente dans ce cas, l'appel du Parquet tombe.
Bien sûr on finirait par trouver cela naturel. On ne se fait pas d'illusion. On proteste à peine. C'est dans l'ordre des choses.
Pourtant cela signifie pour Jean-Marc Rouillan une nouvelle attente, de nouveaux délais, un automatisme ubuesque et toujours l'incertitude.
C'est surtout le témoignage une nouvelle fois de cet acharnement étatique, qui ne veut rien céder, même pas ces quelques semaines.
Sinistre yoyo, versus Jean-Marc Rouillan