Dans le dénigrement systématique, le mensonge, la haine, contre la « révolution bolivarienne » au Venezuela et le président HUGO CHAVEZ, satanisé par Washington.... il est difficile de faire plus que le quotidien socialiste espagnol « El Pais » et notre champion de l’objectivité : « Le Monde » et son inimitable Pablo P.Paranagua.
On vote pour des législatives au Venezuela le 26 septembre. Depuis des mois, le matraquage médiatique annonçait Chavez battu : insécurité, pénuries, violence, trafic de drogue, risque de guerre avec la Colombie, censure... Le peuple en avait marre ! Et voilà que dans un édito du 28 août, « El Pais » devance le camouflet et le déshonneur...
Il écrit, dans un océan de mauvaise foi (risque de fraude, « croissante colonisation des médias pour faire obstacle à la campagne de l’opposition », etc.) que « l’appui populaire à Chavez est très large ».
Tiens, tiens, on le croyait politiquement moribond ! L’édito concède aussi « l’amélioration du niveau de vie de la plus grande partie de la population ». Peut-on en dire autant à propos de la France et de l’Espagne zapatériste ?
Chavez est vraiment un sacré dictateur qui affame son peuple ! Il est grand temps que le peuple vénézuélien, instruit par les médias d’opposition (plus de 80% du spectre) et par la bienpensance occidentale, ouvre les yeux ! Sinon, que restera-t-il à ces médias : changer de peuple ?
Théophraste R. (legrandsoir.info).
PS. Je ne sais pas pourquoi, Hugo Chavez me fait penser à une chanson estudiantine dont le couplet dit « Non, non, non Saint Eloi n’est pas mort… » et dont le refrain me renvoie à « Quand je pense à Fernande » de Georges Brassens.