Sur le blog liberonsgeorges, on peut lire les principales motivations du refus de libération conditionnelle de Georges Cipriani.
Profondément politiques, elles montrent que l'acharnement contre les prisonniers d'Action directe n'a pas de fin.
Elles montrent aussi - il faut le souligner - que l'on est bien entré dans une nouvelle phase de répression car ces mêmes motifs n'avaient pas empêché après appel la sortie en semi-liberté de Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan. Elles sont la preuve que la porte qui s'était entrouverte, s'est bien refermée brutalement.
Elles témoignent aussi sous prétexte d'individualisation des décisions, de la volonté de l'Etat de garder en ôtage Georges Cipriani.
Soulignons d'autre part, que le projet de libération conditionnelle déposé par Georges Cipriani, il y a plus de 21 mois, n'avait jamais fait l'objet d'une quelconque réserve, bien au contraire, et que sorti du chapeau en toute dernière instance, cet argument, totalement inattendu pour tous les amis et proches de Georges Cipriani qui ont suivi le parcours de cette demande depuis près de deux ans, est aussi hypocrite qu'inhumain.