Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Politique Internationale, Infos Alternatives, Coups de Gueule, Zic, Lecture etc ... Blog fermé. Pour me suivre c'est ici http://www.dazibaoueb.fr/index.php

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

PERPIGNAN rassemblement de soutien - Comité de soutien « Justice pour Yann et Pierre »

Face à la « justice », Pierre et Yann ne sont pas seuls !

Le mercredi 12 août à 8h00, le Comité de soutien « Justice pour Yann et Pierre » appelle à un rassemblement devant le Tribunal de Perpignan où sera rendu le verdict !

En 2007, Pierre et Yann, deux militants de la Coordination des Groupes Anarchistes, de SUD Étudiant Perpignan et pour l’un d’entre eux de Maulets au moment des faits, ont été placés en garde à vue. Cueillis chez eux, la police a perquisitionné leurs appartements et a pris leurs ordinateurs. Nos deux compagnons paient encore aujourd’hui la volonté du pouvoir de décrédibiliser et criminaliser à tout prix la lutte contre la LRU, qui a animé les universités ces dernières années. Après 48h de garde à vue, et 7h supplémentaires enfermés dans les cellules du tribunal, aucune des charges initiales n’a été retenue contre eux. Des plaintes nominatives d’outrage ont été déposées par certains professeurs contre Pierre et Yann. Les deux étudiants ont donc été accusés de « dégradations, vol, menaces de mort... » par ces mêmes profs qui se sont fait remarquer par leurs attitudes provocatrices et violentes, et pour leur opposition à la grève.

Un an et demi après, le comité de soutien « Justice pour Pierre et Yann » (CGA, Maulets et SUD Étudiant) a permis de recueillir plus de 3000 signatures, et de multiplier les rassemblements et les manifestations de soutien. Le 29 juin, Pierre et Yann passaient au tribunal accusés finalement d’outrages, outrages en réunion et pour avoir refusé le fichage ADN pendant la garde à vue.

Le fichage ADN est d’ailleurs un sujet particulièrement polémique. On remarque que les services de police doivent demander son accord au gardé à vue, avant de prélever sa salive, pour être enregistré au Fichier National Automatique des Empreintes Génétiques (FNAEG). Le refus du fichage ADN peut être réprimé par 1 an de prison et 15.000€ d’amende. Selon l’article 16.1 du Code Civil : « Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable ». Les prélèvements génétiques sont une attaque à la dignité et l’intégrité physique ; personne ne peut être contraint à une intervention, sans fondement médical, sur son propre corps. C’est une atteinte aux libertés individuelles. En étendant ce fichage à pratiquement tous les crimes et délits (à l’exception de la délinquance économique et financière...), on se dirige vers un fichage génétique généralisé, contraire au respect des libertés de chacun.

Lors du procès, les deux étudiants ont pu compter sur le témoignage de 6 militants qui ont contextualisé les agressions supposées, au moment de la mobilisation contre la LRU. A l’intérieur et à l’extérieur du Palais de Justice, plus de 200 personnes se sont rassemblées pour apporter leur soutien aux deux étudiants. Ainsi, le tribunal fut forcé d’entendre ce qui n’avait échappé à personne : ce procès était clairement politique, et les deux anarchistes, Pierre et Yann, en étaient les têtes de turc. Les professeurs anti-grève qui avaient porté plainte contre eux étant absents, c’est le juge qui a fait la lecture de leurs déclarations, et qui avait visiblement à coeur de défendre ces « pseudo-victimes ».

Pierre et Yann n’ont reconnu aucun des faits, aucune des déclarations, aucune des charges qu’on tente de leur imputer ! Aujourd’hui comme hier, nous dénonçons toutes les manoeuvres qui prétendent démontrer artificiellement les charges contre les militants. S’ils sont condamnés, ce sera simplement parce que leurs choix politiques et leur implication ne s’accordent pas avec les défenseurs de l’État, d’un ordre établi indiscutable et d’une société acritique.

Nous réclamons l’arrêt des poursuites contre Pierre et Yann ! Nous faisons un appel à l’ensemble des acteurs des luttes étudiantes et plus généralement des mouvements sociaux à être solidaires et à agir contre la criminalisation des luttes.

Le mercredi 12 août à 8h00, le Comité de soutien « Justice pour Yann et Pierre » appelle à un rassemblement devant le Tribunal de Perpignan où sera rendu le verdict !

Rassemblement de soutien sans badge, ni drapeau.

POUR RAPPEL

La contestation et la grève demeurent aujourd’hui encore des moyens de lutte reconnus et légaux, même si certains désireraient les voir privés de tout contenu, sinon totalement abolis…
La lutte contre la LRU et les divers mouvements d’occupation, un peu partout dans l’hexagone, et notamment à Perpignan, ont montré une grande détermination et une grande maturité.
Les adversaires de cette lutte, et ils sont nombreux, ont montré tout au long du conflit le peu de cas qu’ils font d’une simple attitude «démocratique», eux qui ne se privent jamais de parler au nom de cette même «démocratie»…Une importante partie de la communauté «universitaire», sur Perpignan notamment, a joué le pourrissement du conflit quasiment dès son origine… Malgré les votes successifs et majoritaires en faveur du blocage de la Fac, les manœuvres n’ont jamais cessé, manœuvres qui tendaient à discréditer le mouvement et ses militants les plus en vue ! Les responsables de l’Université ne reculèrent devant rien allant même jusqu’à entretenir un climat d’affrontement au besoin en permettant aux anti-grévistes de disposer, tout au long du conflit, d’un amphi -l’Amphi 3- situé à quelques mètres de l’Amphi 4, tenu par les grévistes…

Aujourd’hui le président de l’U.P.V.D. et une partie des enseignants opposés au mouvement de grève, ont assigné en «justice» deux camarades étudiants, militants de la Coordination des Groupes Anarchistes, du syndicat SUD Etudiant, et pour l'un d'entre eux de l'organisation Maulets, aux fallacieux motifs de «dégradations ; vol ; menaces de mort…». Ce sont ces mêmes enseignants qui se sont illustrés, sans ambiguïté aucune, par des attitudes provocatrices voire violentes. Des attitudes manquant totalement de « mesure » d’autant qu’elles émanaient d'individus ayant la tâche d’instruire, de guider, d’encadrer, d’aider mais jamais, au grand jamais, d’insulter, de provoquer, de frapper, etc…

Sur la base des plaintes déposées par les instances de l'Université et par ces enseignants, mercredi 19 décembre au petit matin Yann et Pierre, ont été arrêtés à leur domicile. La police a procédé à une perquisition à leur domicile et à la saisie de leurs ordinateurs. Nos deux camarades font les frais de la volonté du pouvoir de discréditer et criminaliser partout la lutte contre la LRU qui agite les universités depuis le mois d'octobre. A l'issue d'une garde à vue de 48h, auxquelles il faut ajouter 7 heures d’enfermement au tribunal, aucune des charges initiales n’a été retenue contre eux. Des plaintes nominatives d’outrages ont été déposées par des enseignants à l'encontre de Pierre et Yann. Uniquement à partir de ces accusations, ils sont placés sous contrôle judiciaire:

- il leur est interdit de sortir des limites territoriales : le département des Pyrénées-Orientales,
- il leur est interdit de se rendre à l'Université de Perpignan, sur le campus universitaire, au restaurant universitaire,
- ils doivent s’abstenir de tout contact entre eux, mais aussi avec l’ensemble du personnel de l’Université…

Alors qu'il y a présomption d'innocence, ce type de contrôle tend à accréditer la thèse inepte que Yann et Pierre sont de dangereux individus, et qu’ils sont coupables avant même d’avoir été jugés ! Pierre et Yann n’ont reconnu aucun des actes, aucune des déclarations, aucune des charges qui leur étaient imputés !

Un des effets de ces mesures iniques revient à interdire à nos camarades d'aller à la fac et donc de poursuivre leurs études. C’est démentiel dès lors que les «plaignants» déclaraient n’agir qu’en vertu de la seule «liberté pour tous de suivre les cours...» Nous dénonçons ces pratiques qui font encore monter d'un cran la répression sur les mouvements étudiants. Nous dénonçons ces mesures d'acharnement qui ont pour but de les faire rentrer dans le rang.

-Nous réclamons l'annulation du contrôle judiciaire infondé auquel Yann et Pierre sont soumis.
-Nous dénonçons par avance toute tentation de monter artificiellement des poursuites contre eux.
-Nous réclamons l’arrêt de la procédure à l’encontre de Pierre et Yann
-Nous appelons l'ensemble des acteurs des luttes étudiantes et plus largement du mouvement social à se solidariser et à réagir à ces tentatives de criminalisation des luttes.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Justícia per Pere i Yann!

La contestació i la vaga són encara, avui dia, uns mitjans de lluita reconeguts i legals, tot i que alguns els voldrien veure buits de contingut, o fins i tot totalment suprimits...
La lluita contra la LRU i els diversos moviments d’ocupació, a tot l’Estat francès i especialment a Perpinyà, han fet prova d’una gran determinació i d’una gran maduresa.
Els contraris a aquesta lluita, i són molts, han mostrat al llarg del conflicte el seu desinterès per unes decisions democràtiques, quan ells no es priven mai de parlar en nom d’aquesta mateixa «democràcia»... Una part important de la comunitat «universitària», particularment a Perpinyà, ha volgut ofegar i reprimir el conflicte gairebé des de l’inici... Malgrat les votacions successives i majoritàries a favor del bloqueig de la Universitat, les maniobres mai no han deixat de multiplicar- se, maniobres que tendien a desacreditar el moviment i els seus militants més visibles ! Els responsables de la Universitat no van recular de cap de les maneres, i van anar fins a fomentar les tensions i els enfrontaments ; per exemple donant als estudiants oposats al bloqueig un amfiteatre, durant tot el bloqueig, a pocs metres de l’Amfiteatre 4 ocupat pels estudiants en vaga...

Avui, el president de la UP i una part dels professors oposats al moviment de vaga, han posat davant de la «justícia» dos companys estudiants, militants de la Coordinació dels Grups Anarquistes, del sindicat SUD Etudiant i, per un dels dos, de l’organització Maulets, suposadament acusats de «degradacions, robatori, amenaces de mort...». Aquests mateixos professors es van destacar, sense cap ambigüitat, amb actituds provocadores i fins i tot violents. Unes actituds sense cap «mesura», sobretot quan provenien de persones el rol de les quals és instruir, guiar, ensenyar, ajudar però de cap de les maneres insultar, provocar, pegar, etcètera.

En base a les queixes dipositades per les instàncies de la Universitat i per aquests professors, el dimecres 19 de desembre a la matinada, Yann i Pere han estat detinguts a casa seua. La policia ha registrat els apartaments i ha agafat els seus ordinadors. Els nostres dos companys han pagat la voluntat del poder de desacreditar i de criminalitzar a tot arreu la lluita contra la LRU que sacseja les universitats des del mes d’octubre. Després d’una guàrdia vista de 48h, a les quals s’han d’afegir 7 hores tancats al tribunal, cap de les càrregues inicials han estat retingudes contra ells. Unes queixes nominatives d’ultratge han estat dipositades per alguns professors contra el Pere i el Yann. Unicament a partir d’aqueixes acusacions, se’ls plaça sota control judicial :

- els és prohibit sortir de Catalunya Nord
- els és prohibit anar a la Universitat de Perpinyà, al campus universitari, al restaurant universitari
- els és prohibit tot contacte entre ells, però també amb el conjunt del personal de la Universitat.

Tot i la presumpció d’innocència, aquest tipus de control tendeix a fer creure que el Yann i el Pere són unes persones perilloses, i que són culpables abans del judici ! Pere i Yann no han reconegut cap dels actes, cap de les declaracions, cap de les càrregues que se’ls posava a l’esquena ! Una de les conseqüències més vergonyoses d’aquestes mesures consisteix en prohibir als nostres companys d’anar a la Universitat i per tant de continuar els seus estudis. És totalment al•lucinant, quan les preteses «víctimes» declaraven actuar en virtut de la «llibertat per tots de seguir els cursos...». Denunciem aquestes maneres de fer, que fan pujar d’un grau la repressió als moviments estudiantils. Denunciem aquestes mesures i aquest aferrissament, que tenen l’objectiu de sotmetre’ns tots a l’ordre establert.

-Exigim l’anul•lació del control judicial dràstic i no justificat al qual Yann i Pere estan sotmesos.
-Denunciem per endavant tota temptació de perseguir-los, de manera artificiosa.
-Exigim que s’aturi l’expedient en contra del Pere i el Yann
-Fem una crida al conjunt dels actors de les lluites estudiantils i, de manera més àmplia, del moviment social, a solidaritzarse i a reaccionar a aquestes temptatives de criminalització de les lluites.

lien 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article