Depuis le jeudi 17 mars, plusieurs manifestations ont été réprimées par la police nationale et les forces armées avec un usage excessif de la force. Ce nouvel épisode de répression n'est que la continuité de la violence institutionnalisée d'un gouvernement qui n'a fait qu'assurer la continuité des violations des droits humains.
Les manifestations pacifiques intégrées par des enseignants, des étudiants, des jeunes, des parents et des mères, ont été réprimées avec des quantités excessives de gaz lacrymogènes dans un évident mépris des procédures autorisées pour la dissolution de protestations. Les capsules de gaz sont utilisées comme des projectiles, jetées directement sur les manifestants et dans des espaces confinés. L'utilisation de canons à l'eau colorée est aussi constatée. Depuis le coup d'état, plusieurs personnes ont été des victimes de cette tactique.
Le 24 mars, les organes de répression sont entrées à l'Université nationale autonome du Honduras, en violation flagrante du principe d'autonomie universitaire. Pendant environ six heures, la police s'est affrontée avec ses étudiants et étudiantes, armées de pierres, et a jetée plus de 100 capsules de gaz lacrymogène sur le site du campus universitaire, affectant de nombreux étudiants, employés et professeurs. Le lendemain, la répression a été encore plus violente, avec une "pluie" de gaz lacrymogène s'étalant sur l'espace de quelques pâtés de maisons. Plusieurs personnes se sont vues affectées par les gaz et les coups. La police à fait la chasse aux manifestants, et a capturé beaucoup d'entre eux.
Le 31 mars, La répression policière a fait des dizaines de blessés, au cours des manifestations qui ont eu lieu à Tegucigalpa et dans d’autres villes, pour exiger le retour du président constitutionnel, Manuel Zelaya.
Des expulsions violentes se sont aussi produites à l’Université Nationale de la ville industrielle de San Pedro Sula.
Les rassemblements ont été convoqués par le Front National de Résistance Populaire pour appuyer les enseignants qui depuis cinq semaines manifestent contre un projet de loi qui veut privatiser l’éducation publique du Honduras.
Después de las muchas exposiciones, la decisión de las Bases de Tegucigalpa es continuar en la lucha, independientemente de lo que digan los otros departamentos, y le piden a los Presidentes de los Colegios Magisteriales que se reúnan, para hacer un planteamiento y entregárselo a Pepe Lobo.