Jean-Guy Allard
Traduction : Alma
23 Février 2011 - Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a exigé la libération "immédiate et sans condition" des prisonniers politiques à Cuba, au moment de l'anniversaire de la mort du délinquant Cubain Orlando Zapata, converti en "martyre" par ses propres services. Il n'a pas eu une parole à propos des torturés du Pentagone, séquestrés depuis des années dans le camp de concentration de Guantanamo, en territoire cubain occupé illégalement.
Il y a un an, déjà avant que sa mort ne survienne, que la CIA avait son plan tout prêt pour médiatiser la mort de Orlando Zapata que ses propres services avaient baptisé "dissident" et dont ils ont programmé le suicide par grève de la faim. Le choeur des officines d'"information" de la CIA et du Département des Etats-Unis a aussitôt déclenché la publication dans des milliers de médias - comme pour le communiqué "présidentiel" d'aujourd'hui - de toute une série d'interventions dont les caractéristiques mettaient en lumière un plan de propagande bien organisé.
Le "Nuevo Herald" de Miami, que la CIA utilise comme navire de tête dans ce genre d'opération, avec El Pais de Madrid et les agences EFE et AFP, a dirigé le concert des attaques, avec la participation de toutes les organisations subventionnées par la USAID, qui s'étaient déjà concertées pour ce coup d'état médiatique.
Dans un communiqué distribué par la Maison Blanche hier, Obama a assuré que "la souffrance du peuple Cubain ne passe pas inaperçue et que les Etats-Unis demeurent inébranlables". Il a omis de préciser que son gouvernement maintient cyniquement un blocus génocidaire qui prétend depuis des dizaines d'années étouffer la souveraineté à Cuba par la faim et les privations.
Tandis qu'il diffamait Cuba, Obama n'a pas eu un mot pour les dizaines de milliers de travailleurs déçus qui manifestent en divers Etats des USA pour réclamer le respect de leurs droits élémentaires, violés par des politiciens d'extrême droite qui conduisent le pays au fascisme.
Il a préféré continuer à appuyer les services de "diplomatie publiques" créés par Otto Reich sous Ronald Reagan qui se consacrent à diffamer et désinformer, au service des multinationales et des banquiers escrocs qui ont assuré le financement de son arrivée à la Maison Blanche.
Source :aporrea
Un prisonnier est mort à Guantanamo - sans que des accusations aient jamais été formulées et sans qu'il ait jamais été jugé.
Le 3 Février 2011 - Un prisonnier Afghan est mort d'un collapsus au Centre de Détention de Guantanamo après avoir accompli des exercices sur une machine, ont dit les forces armées des Etats-Unis.
Awal Malim Gul, accusé d'être un commandant Taliban et d'être en relation vec Al Qaida, est mort le mardi soir à la base navale américaine de la Baie d Guantanamo, a informé le "Commando Sur" de l'Armée.
(...) L'Afghan était détenu sans charges à Guantanamo depuis Ocobre 2002. C'est le septième prisonnier qui meurt là depuis que le centre de détention a éé ouvert dans la base navale des Etats-Unis en Janvier 2002.
L'un est mort de mort naturelle - cancer du côlon - et les cinq autres se sont apparemment suicidés.
Source : aporrea