Un peu de détente aujourd’hui. Non, nous ne parlerons pas du futur parti de Dominique de Villepin – lançons les paris du nouveau nom: « Alternatives Citoyennes » ou « Alternatives Républicaines ». Il parait qu’il voulait présenter les membres le 18 juin (en référence évidente au Général) mais le prix des salles étaient trop chers pour son budget.
Nous ne parlerons pas non plus de cette histoire incroyable d’un auvergnat seul et solitaire, du nom de Hacker Croll qui a réussi à pirater le compte twitter de Barack Obama par ruse (à l’instar du célèbre Kevin Mitnick). Un hacker français au fin fond de sa campagne rattrapé, s’il vous plait par la PJ locale associée au FBI! Nul doute que l’état français l’embauchera certainement dans la future équipe HADOPI, sous la tutelle d’un autre auvergnat encore plus rusé voire pernicieux Brice Hortefeux.
Nous ne parlerons pas non plus de la dernière intervention de Sarkozy osant dire qu’il a entendu « le message », parodie grotesque du « je vous ai compris » alimentant de facto tous les caricaturistes. Preuve du contraire, il a continué dans sa démagogie de candidat à la présidentielle par « Je comprends votre impatience »,« Nous devons continuer les réformes » (taxe carbone où es-tu?) tout en énumérant les priorités « pour les deux années à venir » : l’emploi, l’innovation, la recherche, l’université, l’agriculture, la sécurité…
Il est vrai que durant 3 ans, les priorités du pouvoir en place ne concernaient que ses propres intérêts financiers et ceux de ses amis. 3 ans de préavis, bien assez pour avoir un avis sur cet énergumène aussi fou que prétentieux, aussi arrogant qu’inculte, qui, si la constitution avait été bien rédigée (nul n’est parfait), aurait dû remettre sa démission à l’issue de cette nouvelle vague rose des régionales 2010.
Le must sarkozien, le summum du mépris: « J’avais promis une République irréprochable, une démocratie exemplaire. C’est de mon devoir de continuer. »
Il faudrait déjà que ce côté « irréprochable » commence, mais comme, il ne fait aucun doute que nous « n’avons pas les mêmes valeurs » ( pour parodier une fameuse publicité), le peuple de France peut toujours se languir.
Et c’est surtout la base de la droite n’a pas oublié l’affaire Jean Sarkozy et l’EPAD, au point que même Neuilly Sur Seine a voté massivement… à gauche au dernier rendez-vous démocratique!
Non, nous ne parlerons pas de tout cela, ni de la sécurité sociale acquise chèrement par Obama pour 32 millions d’américains (1 an de tractations), ni de la suspension de l’exécution à mort d’un texan blanc soutenu par Sarkozy et Kouchner, et donc sauvé grâce à eux. Idem pour la redirection de Google China (google.cn) vers Google Hong Kong, non filtré laissant alors voir à tous les habitants de Chine, les photos et articles à propos du massacre de la place Tien An Men (entre autres)
Non, nous contenterons de parler d’un sujet éminemment plus sérieux, plus porteur, lourd de sens, emblématique de la France d’aujourd’hui et de son rayonnement à travers le monde.
Parce que Cpolitic se doit de vous parler des vrais sujets d’actualités, oubliés par vos médias, préférant les scoops faciles des peoples à deux euros.
Aujourd’hui, le présent article souhaite disserter sur l’interview exclusive accordée par Carla Bruni-Sarkozy au Figaro Magazine. La 1ère Dame de France révèle ainsi qu’elle n’est pas une « dame » mais restera comme tout « artiste » (aussi étonnant que cela peut paraître, le titre de chanteuse lui revient selon elle), une « demoiselle ».
Essayons de perdre notre temps et analysons ensemble cette réponse…
Rien à voir avec la libellule, ni le poisson des récifs coralliens. En revanche, faut-il y voir une allusion à l’avion construit par Alberto Santos-Dumont, la beauté de Carla ayant pour réputation de faire monter la tête de notre parodie de président. A moins que cela ne soit une référence à la pièce de bois, qui sert aux paveurs à enfoncer les pavés, de part son impact « gauchiste » clairement décelable dans les discours de son époux. (cf discours en 2009 devant l’OIT à Genève faisant passer Robert Hue pour un libéral)
Faut-il en rester à la définition ayant trait à la cuisine gasconne: « carcasse d’un canard ou d’une oie après découpe et préparation de confit ou autre, qu’on mange grillée, de préférence avec les doigts. »?
On imagine que Carlita, bien plus cultivée que Nicolas, pensait finalement à la définition de « demoiselle » sous l’Ancien Régime signifiant un titre de noblesse équivalent à un écuyer pour les hommes.
Après mûres réflexions, chez Cpolitic, à l’instar de la majorité des français qui a forcément raison, preuve en est la présidentielle 2007, nous en resterons à la métaphore utilisée par Picasso, dans sa plus célèbre toile, Les Demoiselles d’Avignon. Une toile représentant… l’intérieur d’un bordel, inspiré d’une maison close barcelonaise.
Et justement l’actualité fait honneur à Carlita: Les prostituées manifestent contre les lois pénalisant le racolage Sarkozy se devra de les écouter.
Hommage pour avoir déshonorer la France
Mais qui sont les Pommes?