• YVES BAUMGARTEN, POURSUIVI POUR OUTRAGE ET REBELLION

    PARIS, 22 mai, 29e chambre du TGI, procès de Yves Baumgarten, signataire de L’appel des 13, poursuivi pour outrage et rébellion, par un policier qui réclame 800 euros de dommages-intérêts.

    D’abord prévu en juillet 2008, puis en février 2009, son procès a été reporté car une personne présente sur les lieux de son arrestation (un policier en retraite) a témoigné en sa faveur.

    RAPPEL DES FAITS

    29 mai 2008, 18 h, Yves s’attable à un café de Barbès, à Paris. Il a rendez-vous avec un ami plus doué que lui en informatique car son ordinateur portable est en panne.

    Brusquement, un homme (en civil) fond sur lui. “Tu le vends ? C’est un portable volé ?” Surprise d’Yves. “Vous êtes qui ?” “Police ! Tes papiers !” Suggérant à l’homme qui vient de sortir sa carte de police de le vouvoyer, Yves s’étonne : “Vous n’avez trouvé que moi dans le quartier ?” Un deuxième homme se rue lui. Yves se retrouve plaqué au sol et reçoit des coups de pied. Il reste au sol pendant plusieurs minutes, un genou sur la nuque, un policier sur les reins. Arrivée d’une voiture de police en renfort.

    Dans le fourgon, Yves, qui a auparavant décliné sa profession, demande à ce qu’on desserre les menottes. Refus des policiers. L’un d’eux lui répond : “On n’en a rien à foutre que tu sois prof de philo !” C’est pendant le transport dans le fourgon qu’Yves, halluciné par la violence de ce qui lui arrive, se laisse aller à traiter les policiers de “milice de Sarko !” Accueilli au commissariat par un “Ah, le prof de philo qui n’aime pas la police !” il est retenu en garde à vue pendant 24 heures et écope d’une plainte pour outrage et rébellion.


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