• RELAXE POUR 8 DÉBOULONNEURS

     

    Les "déboulonneurs" poursuivis pour avoir "barbouillé" des panneaux publicitaires ont été relaxés vendredi par le tribunal correctionnel de Paris au nom de la "liberté d'expression".

    Les "déboulonneurs", qui prônent la "désobéissance civile" contre la publicité envahissante, considèrent que plus d'un tiers du million de panneaux publicitaires implantés sur le territoire français ne respectent pas la loi de 1979 sur la publicité extérieure et les enseignes, dont ils demandent aussi le durcissement.

    Lors de ses précédents procès - celui-ci était le 12e en quatre ans - ce collectif n'avait jamais obtenu mieux qu'une condamnation à un euro symbolique.

    La 13e chambre du tribunal correctionnel avait cette fois à juger du barbouillage de cinq panneaux publicitaires sur les Champs-Elysées le 26 janvier 2008, sur lesquels les militants avaient écrit à la peinture rouge et noire des slogans tels que "stop à la propagande" ou "trop de pub".

    En apposant leurs "messages" sur les panneaux commerciaux, les militants n'ont pas commis de "dégradation", mais ont exercé leur "liberté d'expression" qui "ne saurait constituer une infraction", a estimé dans son jugement le président du tribunal, Olivier Géron.

    A l'audience, qui s'était tenue le 19 mars, des amendes avaient été requises: 3.000 euros contre Yvan Gradis, et 300 euros contre Athur Lutz, 29 ans. Six autres militants du collectif, qui n'étaient pas poursuivis au départ, s'étaient présentés au tribunal comme "comparants volontaires", mais le ministère public avaient requis pour eux la relaxe.

    Le parquet n'a pas fait savoir immédiatement s'il comptait faire appel.


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