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    NÎMES : LE BEBE DE 4 MOIS MAINTENU EN PRISON

     

    Jeudi 30 avril, le Juge des libertés de Nîmes décide la libération de la famille BAKHSHIYAN, le père, la mère et deux enfants, 9 ans et un bébé de 4 mois. Ouf ! pourrait-on se dire, la justice fait son travail avec humanité.


    Mais le gouvernement, particulièrement ses ministres de la Chasse à l’Enfant et de la « justice » ne renoncent pas à enfermer les bébés, ni à expulser. Le Procureur, magistrat soumis à l’autorité du ministre, fait appel de cette décision. Arsen, 4 mois, son frère et ses parents restent enfermés dans la prison pour étrangers, dans un lieu que le ministre a jugé parfaitement adapté dans ses déclarations publiques ! Que n’y envoie-t-il ses enfants ou ses petits enfants !


    Monsieur Bakhshiyan est arménien, né en Azerbaïdjan, il s’est marié en Russie avec une Russe, Alexandre est né en Russie, Arsen est né en France. Faut-il renvoyer l'homme en Arménie, ou en Azerbaïdjan, la femme en Russie avec Alexandre, et Arsen doit-il être coupé en deux ?


    Monsieur Besson vante partout son action, il en est à se vanter aussi de traquer les bébés ! Est-ce cela la lutte contre les passeurs ? Va-t-il mettre en garde à vue tous les « aidants» qui réclament la libération de cette famille et sa régularisation ?


    Sans compter que le droit n’est pas vraiment de son côté. Dans une affaire précédente d'enfermement d’un bébé en CRA, libération par le juge, appel du procureur sur demande de la préfecture, la cour d’appel avait libéré la famille en argumentant longuement. Mais le gouvernement et le ministère s’assoient sur la jurisprudence, sur les recommandations de la CNDS, sur les conventions internationales quand elles gênent la chasse aux sans papiers, enfants compris.  Voir les documents en annexe.


    Cela étant, on a cru quelques heures ce matin (1er mai) que les choses évoluaient : la famille a été extraite de sa prison et conduite à l’hôpital. On a cru à une décision humanitaire, ce n’était qu’une précaution destinée à se couvrir en cas de pépin : on apprend à l’instant (1er mai 13h30) que les Bakhshiyan, parents et enfants, sont ramenés en prison administrative. Ils y resteront jusqu’au lundi 4 mai, date à laquelle la cour d’appel statuera sur leur libération ou leur maintien.


    A en juger par ses déclarations justifiant l’arrestation de la famille Bakhshiyan, Monsieur Besson, le ministre qui emprisonne les bébés, doit être très satisfait.
     

    Contact RESF : Patrice Muzard  06 84 17 87 78
     
    Préfecture de Haute Saône : prefecture@haute-saone.pref.gouv.fr
    Tel 03 84 89 18 00‎   Fax 03 84 89 18 18‎


    RENNES : TROIS ENFANTS (DEUX JUMEAUX DE 14 ANS ET UNE FILLETTE DE 8 ANS) EN CRA

     

    Depuis le 23 avril, deux femmes sont retenues au Centre de rétention de St Jacques avec leurs enfants: deux jumeaux de 14 ans et une fillette de 8 ans. Une de ces femmes est malade, ainsi que la jumelle. Tous sont très traumatisés par les épreuves subies.
    La préfecture d'Angers a refusé de leur laisser déposer une demande d'asile et les a mises en rétention pour les renvoyer en Pologne, pays par lequel elles sont entrées en Europe.


    Elles  ont fui le Daghestan où elles vivaient avec leurs maris tchétchènes soupçonnés d'être liés aux terroristes wahhabistes. Elles ont été arrêtées, interrogées et violemment battues par la police. A leur retour, elles ont subi des violences de la part de leurs maris pour n'avoir pas caché des armes et des documents wahhabistes.


    Elles se sont enfuies en Pologne avec leurs enfants. Mais parquées dans un camp de réfugiés, elles n'ont pu y déposer une demande d'asile. En outre, elles y ont été menacées de graves représailles par des wahhabistes qui y font régner la peur. Elles ont quitté la Pologne pour demander l'asile en France. Le préfet de Maine et Loire veut les y renvoyer, première étape vers une probable expulsion vers la Tchétchénie (5% seulement des demandes d’asile de Tchétchènes acceptées en Pologne).


    Tous vont très mal. Les enfants sont mutiques et ne s’alimentent pas.

     

    Contact RESF MRAP : Michèle Fougeron Delauney - 02 99 32 04 41


    MONTROUGE : NOUFEL CHERCHE PAPA DESESPEREMENT

     

    L’histoire de Mohamed, Nadia et Noufel est l’illustration de la malfaisance du Ministère du Trou de serrure, celui qui épie la vie des couples et bousille celle des enfants.


    Noufel Allouche a 11 ans, il est Français, comme sa maman. Mais son père, Mohamed, est Tunisien. Mohamed est venu en France en 2005 pour la retrouver. Ils se sont mariés en 2007. Une histoire presque banale, si ce n’était que Nadia est sourde et muette, qu’elle surmonte son handicap, travaille dans une maison de retraite et a été la première femme atteinte de ce double handicap à obtenir son permis de conduire.


    Après son mariage avec Nadia, Mohamed obtient pendant plusieurs mois des titres de séjour … sans autorisation de travailler. C’est que l’administration est sourcilleuse et que n’obtient pas qui veut l’autorisation de se faire exploiter ici
    Mais M. Besson veille. Se croyant investi de la mission de défendre l’ordre et la Vertu, il charge la police de vérifier que les mariages avec des étrangers sont de vrais mariages, que les couples sont de vrais couples, qu’ils font bien ce que, selon lui, il faut faire ensemble.


    L’enquête concernant Nadia et Mohamed prouve qu’il y a bien vie commune : les documents fournis par le couple portent tous la même adresse… à l’exception de deux d’entre eux. C’est grave, ça mérite de détruire une famille, de placer un individu en prison et sûrement de l’expulser… Sauf que l’adresse « suspecte » est celle des parents de l’épouse qui, pour une raison ou une autre avait jugé plus pratique de se faire expédier tel ou tel courrier chez ses parents. A se demander ce qui est le mieux partagé au ministère de M. Besson, l’imbécilité, la malveillance ou l’incompétence. Les trois peut-être ?


    Voilà Mohamed Allouche étiqueté suspect. Contrôlé le 15 avril au métro Chatillon-Montrouge, il reçoit un APRF et est placé en rétention à Palaiseau.


    Nadia est désespérée, Noufel très perturbé (d’autant plus que, du fait du handicap de sa maman, il assure les traductions en langage des signes). Hier matin il a téléphoné à son père pour lui demander pourquoi il ne l’emmenait pas à l’école comme d’habitude.


     
    Contact RESF : Muriel Roger 06 70 57 96 87
     
    Préfecture des Hauts-de-Seine : Tel : 0 821 80 30 92  Fax : 01 40 97 21 19
    Secret Gal Didier Montchamp didier.montchamp@hauts-de-seine.pref.gouv.fr
    courier@hauts-de-seine.pref.gouv.fr <courier@hauts-de-seine.pref.gouv.fr>

     

    Ministère de la chasse à l’Enfant,
    Fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00  Standard 01 77 72 61 00
    Ministre eric.besson@iminidco.gouv.fr
    Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr
    Directeur de cabinet :  christian.decharriere@iminidco.gouv.fr
    Directeur adjoint du Cabinet : frank.supplisson@iminidco.gouv.fr
    Conseillère en communication laure.frugier@iminidco.gouv.fr
    Conseillère en charge des relations avec le monde associatif, social et culturel  laura.kwiatowski@iminidco.gouv.fr
     

     


    Matignon  :
    http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
    FAUGERE <jean.paul.faugere@premier-ministre.gouv.fr>,
    KLARSFELD <arno.klarsfeld@premier-ministre.gouv.fr>,
    LEVY <myriam.levy@premier-ministre.gouv.fr>
    MITROFANOFF <igor.mitrofanoff@premier-ministre.gouv.fr>
     
    Elysée fax : 01 47 42 24 65
    http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
    GUEANT <claude.gueant@elysee.fr>
    LOUVRIER <franck.louvrier@elysee.fr>
    Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr


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  • Le collectif COLERe diffuse l’appel qui suit (à titre informatif) avec les réserves suivantes :

    1/ Nous n’avons JAMAIS été consultés à propos de l’acceptation de cette plate-forme ;

    2/ Ceux qui nous connaissent (autant ennemis qu’amis) comprendront pertinemment bien que cet appel est contraire à tous les principes de base de notre collectif ;

    3/ En effet, contrairement à la racaille social-démocrate, nous n’avons JAMAIS promotionné (malgré certains compromis que la réalité dictatoriale du capitalisme nous a amené à faire avec nos propres principes de base) aucune adhésion au système pourri des partis politiques et des élections bourgeoises ;

    4/ De plus, le principe des manifestations spectacles (dont nous n’avons RIEN à attendre) nous écoeure tout autant qu’à toute partie vitale de cette saine humanité en révolte contre ce monde mortuaire ;

    5/ Nous ne VOTONS pour RIEN, ni pour PERSONNE et surtout pas pour des représentants qualifiés et autoproclamés de nos désirs de vivre et de changements ;

    6/ De plus, nous estimons que manifester ne sert à rien, si ce n’est au politique (officiel ou alternatif), donc nous refusons cette logique mercantile de la vente et de l’achat de NOTRE POUVOIR…

    Nous ne pouvons provisoirement que joindre notre pleine et entière solidarité à tous les véritables rebelles (dont les occupants de lieux « squattés » en opposition réelle à la logique marchande), tant sur l’action elle-même (la réappropriation légitime d’un immeuble inoccupé et ainsi détourné de sa fonction initiale de faire du fric), que sur la revendication anti-capitaliste de la finalité de l’action en question. De ce fait, ces occupations ne pourront constituer qu’une bouffée d’air frais dans l’insalubre période que nous vivons, basée sur le conforme, la soumission et le politiquement correct. Ces occupations (et autres actions anti-capitalistes) ne peuvent que se démarquer clairement des tristes gesticulations des gestionnaires de la misère (sociale, relationnelle, affective, etc.) et autre affidés du capitalisme tels les "ministères de la crise du logement" (et autres syndicats et partis politiques) qui bouchent notre horizon.

    Nos luttes nous appartiennent !
    Osons lutter ! Osons vaincre !
    SOLIDARITÉ ACTIVE !

    NOUS VOULONS LE MAXIMUM
    Voulons-nous plus de logements sociaux ? NON !
    Voulons-nous plus de « mixité sociale » ? NON !
    Voulons-nous plus d'argent pour le « droit au logement » ? NON !
    Voulons-nous une misère « plus humaine » ? NON !
    Voulons-nous le minimum ? NON !
    Est-ce cela ce que nous voulons ? NON ! NON ! NON !!!

    Alors que voulons-nous ???
    Nous voulons le luxe des palaces !!!
    Nous voulons la fin des privilèges !!!
    Nous refusons la dictature de l'argent sur nos vies !!!
    Nous voulons l'éradication de la misère !!!
    Nous voulons le MAXIMUM !!!
    Rien d'autre et rien que ça !!!
    Nous serons le MAXIMUM !!!
    Et j't'assure qu'on le sera !!!...

     

    Collectif Organisé de Locataires En Résistance


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    Des grèves de la faim aux incendies, de Steenokkerzeel en Belgique à Lampedusa en Italie en passant par Vincennes en France, les luttes et révoltes dans les centres de rétention en Europe se sont succédées en 2008 et 2009.


    Elles témoignent de l’intolérable d’une politique européenne de l’immigration qui ne cesse de se durcir et produit l’enfermement de celles et ceux qui n’ont pas les « bons » papiers pour vivre dans les pays européens.


    Cette politique s’harmonise à l’échelle du continent pour contrôler plus facilement les mouvements de population avec la complicité des pays d’où viennent les migrants. Ainsi, avec l’aide de l’Europe, de plus en plus de camps d’internement pour migrants sont directement érigés dans les pays de départ ou de transit, tels la Libye, la Mauritanie, la Turquie ou l’Ukraine.


    Pourtant, malgré la volonté affichée de les en empêcher, des milliers de personnes décident chaque année, parfois au péril de leur vie, de quitter leurs proches et leur pays. Elles fuient la misère et la répression en quête de liberté et dans l’espoir d’un avenir meilleur.


    Le nombre des centres de rétention et autres prisons spéciales pour migrants augmente. Les durées de rétention s’allongent (notamment avec la directive européenne « retour »). Soulèvements et incendies se multiplient dans ces lieux d’enfermement.


    De nombreuses révoltes ont été relayées. La solidarité prend plusieurs formes. Il ne s’agit pas seulement de « soutenir » les enfermés mais bien souvent de lutter à leur côté. La fermeture des frontières mène à la surexploitation d’« illégaux » dans nos pays riches qui elle-même participe à la dégradation des conditions de travail de tous. Lutter avec celles et ceux qu’on appelle « sans-papiers » c’est lutter contre nos propres conditions d’exploitation.


    La solidarité avec ces révoltes (se battre pour la libération des inculpés, manifester devant les centres, recueillir des témoignages...) s’inscrit dans un ensemble plus large de pratiques qui ont pour but d’empêcher concrètement les expulsions (interventions contre les arrestations, au tribunal, à l’aéroport...) et plus largement de lutter pour la liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.


    Comment trouver des manières efficaces d’empêcher les expulsions, les arrestations, d’en finir avec ces centres ? Comment construire une solidarité offensive avec ces révoltes ? La réponse à ces questions varie selon le contexte légal et politique de chaque pays et la situation concrète des sans-papiers.


    Rencontrons-nous pour discuter de nos pratiques, des problématiques qui traversent nos actions, et pour s’organiser ensemble au-delà des luttes locales.

     

    Samedi 2 mai


    Accueil à la Cip-IdF à partir de 10h


    11h- Début des discussions


    Présentation de chaque groupe par lui-même avec précisions sur le contexte politique et les pratiques propres à chacun selon les réalités locales. A chaque fois on essaiera de faire le lien entre les luttes à l’intérieur et à l’extérieur.

    Problématiques liées aux modes de lutte actuels

     

    Lieu :Paris 19e

    Coordination des Intermittents et Précaires d'île de France
    CIP-IdF
    14-16 quai de Charente Paris 750019
    Métro Corentin Cariou




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  • UN CHARTER DE KOSOVARS, UNE RAFLE D’AFGHANS,
    DEUX ENFANTS ( ) EN PRISON PUIS A L’ASE,
    LEUR PERE EN RETENTION…, ETC…

     

     


    Un charter de Kosovars

    Eric Besson est un humaniste qui, trop modeste, n’apprécie guère le titre de ministre de la Rafle et du drapeau attaché à sa fonction. Et pourtant…
    Et pourtant… La semaine dernière, expulsion de 50 Kosovars et Albanais sur un vol charter organisé en collaboration avec l’Autriche. Spectacle grandiose, propre à combler le ministre : 50 malheureux, certains avec leur baluchon, d’autres sans rien, menottés, entravés, attachés à leur siège, encadrés de deux policiers chacun. Ce devait être beau comme du Besson ! Pourquoi aucune photo n’a-t-elle été publiée dans le but de « dissuader les migrants » ?

    Une rafle d’Afghans
    Arrestations massives opérées à l’improviste par la police dans un quartier suspect : 200 Afghans arrêtés au petit matin à Calais au milieu d’un énorme déploiement de 500 policiers. Une rafle magnifique qui a sans doute tellement ravi le ministre qu’il s’est rendu à Calais quelques jours plus tard pour annoncer des récidives. 200 interpellations, sous prétexte de lutter contre les trafiquants. 200 personnes libérées le lendemain.

     

     

    Deux enfants en prison, leur père en rétention…

    Si M. Besson fait dans l’acharnement collectif, il fait aussi dans le traitement individuel sordide.


    Bienvenu Mbelani a 34 ans, père de P. (10 ans) et de J. (8 ans). Il est congolais (RDC), un pays où les morts dus aux guerres civiles et aux violences politiques se comptent par millions. En 2006, il parvient à quitter le pays et demande l’asile en France. Débouté comme de bien entendu. Il se retrouve sans papiers et frappé d’un APRF (Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière). Malgré cela, ses deux enfants sont envoyés en France pour le rejoindre.  Ils atterrissent à Roissy le 10 avril avec des papiers qui ne sont pas en règle. Selon les procédures maintenues en place par le ministre Besson, les enfants (8 ans et 10 ans !) sont placés en zone d’attente, une prison pour étrangers, adultes mais aussi enfants, à qui on souhaite refuser l’entrée en France.


    L’apprenant, Bienvenu Mbelani se précipite en zone d’attente (sur les conseils de son avocat, paraît-il… Si c’est vrai, celui là ferait mieux de s’occuper d’autre chose que du droit des étrangers !) Il est arrêté sur le champ et mis en rétention. Papa en prison à Bobigny, les enfants en prison à Roissy. Le monde selon Besson est merveilleux.


    Au quatrième jour de détention, les enfants sont présentés au Juge de libertés et de la détention de Bobigny, comme des grands, sur le banc des accusés, dans une salle bourrée de policiers en uniforme. Ils sont dans la même salle que leur père, lui aussi présenté au JLD, mais ils n’ont le droit ni de communiquer ni de l’embrasser. La classe ! 8 ans et 10 ans, le gibier de potence fourni à la justice par les services de M. Besson a de l’allure ! Heureusement quand même, le JLD ordonne la libération des enfants qui sont placés dans une famille d’accueil par l’ASE. Mais leur père n’a toujours pas pu les contacter.


    On en est là.


    Notre ministre humaniste a trois solutions. Renvoyer le père et les enfants dans un pays qu’ils ont fui et où il est fort possible que le père soit immédiatement emprisonné… si ce n’est pire car quoi qui ait pu se passer avant son départ, le simple fait d’avoir demandé l’asile en France le désigne comme un opposant. Les enfants seraient ainsi livrés à eux-mêmes, rendus quasi-orphelins au nom de la préservation de l’unité familiale à laquelle on sait que les services de M. Besson sont très attachés quand ça les arrange.

    La seconde solution serait de garder les enfants confiés à l’ASE en France et de renvoyer le père au Congo. Le coup du chassé-croisé (les enfants arrivent d’Afrique au moment où le père y est réexpédié) est original… Son caractère inédit séduira peut-être le ministre.
    Reste enfin la seule solution humainement acceptable : que Bienvenu Mbelani soit libéré et régularisé et qu’il récupère ses enfants afin de leur donner enfin une vie décente.  Trop simple et trop humaniste pour être possible ?


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  • Dans ce monde où sont réprimées nos envies dès l'école pour discipliner chaque nouvelle génération à la machine capitaliste, où toute existence (intégrée ou hors champ, en rupture ou même désintégrée) doit se soumettre sans cesse au contrôle des institutions sociales, psychiatriques, juridiques et carcérales; dans ce monde, toutE un chacunE se doit de surveiller et punir, toutE un chacunE se doit de collaborer en réprimant en ellui et dans les autres tout possible de révolte, tout possible de résistance et répéte inlassablement « la règle, c'est la règle » .
    Nous regrettons mais ne voulons pas nous appitoyer, nous voulons la fermeture des commissariats et l'ouverture des prisons, la liberté pour toutEs les condamnéEs que nous sommes.


    Aussi face à la criminalisation des moyens luttes et face à la repression, nous nous organisons et soutenons:
    les révoltéEs des manifestations du 29 janvier et du 19 mars (à st nazaire, nantes et rennes notamment)
    les personnes refusant le fichage ADN
    les personnes inculpées pour s'être réapproprié et avoir redistribué des richesses (les pêcheurEs de côte d'armor, les ouvrierEs en grêves ainsi que les étudiantEs)
    les inculpéEs de l'antiterrorisme (militantEs pour la réunification de la bretagne, inculpéEs de tarnac et de vincennes...)
    les opposantEs à l'aéroport de notre dame des landes inculpées pour une tarte à la crème et la destruction d'un échantillon de terre (en procés le 28 avril à st nazaire rassemblement à 12H00)
    les canonierEs défenseureuses de l'hopital de carhaix
    les personnes migrantes et notament les sans-le-bon-papier de vincennes inculpéEs pour avoir mis le feu à leur prison
    les faucheureuses d'OGM

    Et pour toutes celleux qui gardent encore le silence, fraudeuses, voleurEs, fumistes, ou fumeux agitateurEs, prostituéEs, droguéEs, chômeureuses, délinquantEs, jeunEs ou vieilleux fuguant de leurs foyers ou de leurs maisons de retraite, squatteureuses, rageux outrageuses d'uniformes...
    nous voulons protester, réagir, marcher pour ne pas en rester là, saboter et voir se répandre ici et partout des actes de solidarité avec toutes celleux qui s 'en prennent plein la tronche par la police et la justice.

    Manifesta(c)tion le 25 avril à 15h00 place bretagne

    PS: la police ne connait pas la crise

    signataires (liste provisoire et ouverte) : Comité Visible Nantais, comité de soutien 11 novembre de Rennes, collectif Bonnets Rouges de Rennes, Nouveau Parti Anticapitaliste, Sindikad Labourerien Breizh, Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire, Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes, 44=Breizh, collectif anti répression de Brest, le collectif de soutien aux inculpés de Notre dame des lande, Emgann-Mouvement de la Gauche Indépendantiste, No Pasaran 44, la fédération 44 de l’Union Nationale Lycéenne (UNL44), Assemblée Générale des Etudiants de Rennes II, GASPROM, avec le soutien des Carhaisiens en lutte.


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