• Lorsqu'il s'agit des Indiens Péruviens, des insurrections de Oaxaca, du peuple Mapuche, des Tamouls massacrés, des Aborigènes d'Australie, des Iraniens, des Tchétchènes, des Afghans,des Irakiens, des Kurdes, des Palestiniens, les "boat peoples" tentant de franchir les mers et les océans mais crevant par centaines à chaque tentative de rejoindre "les paradis de la marchandise", and so on, cela en tout et pour tout et pour chaque sujet, cela ne dépasse guère une minute trente dans le meilleurs des cas!!!

    Que l'on sache, cette star était devenue "assez blanche" pour devenir "universelle" (depuis quand la couleur blanche est-elle symbole d'universalité?) n'a pas été assassinée sinon par "les blouses blanches" et son propre racisme anti-noir, dans le refus de la "négritude", au sens de Césaire...Il comptait des adorateurs et des groupies jusque dans les rangs du KKK...Que l'on sache disais-je, M.J n'a pas été assassiné par des vigiles dans une banlieue sordos, par des voltigeurs au cours d'une manif, par des matons en furie, par des keufs déterminés à "broyer du noir". au cours d'une chasse ou d'une expulsion de sans pap'...

    M.J devait faire une "grande tournée". Personne ne crie -"remboursez!" les billets vendus sont devenus des ticksons collector" dans la nécrophagie moderne, dans le culte des représentions...

    Alors quoi? On se fout de notre gueule bien sûr!!!
    On flatte le marché du disque et la planète des groupies, ces cocottes "aux yeux d'or!!!"

     

    Ce que vous ne saurez pas aujourd'hui, vu que la mort du pantin est bien plus importante :

    - le G8 s'invite dans le règlement du "conflit" Iranien et réclame la fin des affrontements (encore un palier de franchit...)
    - Espagne, le gouvernement, par une loi adoptée à l'assemblée, musèle les magistrats qui avaient osé se servir du droit espagnol pour ester les monstres Israeliens...
    - le jugement infame deculpabilisant les assassins d'Anna Polikovsky est cassé en appel...
    - Attentat en Irak : 60 morts et 130 blessés et pas un qui s'appele Michael ou Jackson...
    - Liu Xiaobo, dissident Chinois connu depuis les évènements de 89 a été jeté en prison...
    - Obama adopte un "ton ferme" vis à vis de l'Iran (un pas de plus de franchit vers la guerre)...
    - Le gouvernement Israelien autorise l'implantation de nouvelles colonies, privant un peu plus le peuple Cisjordanien de ses ressources...
    - La responsabilité d'Airbus de plus en plus engagée dans l'enquête sur le crash du Rio/Paris. Le problème était connu et une équipe attendait même l'avion sur le tarmac de Paris pour y remédier dès l'atterissage...

    A part ça, tout va bien...

    j'oublait les niouz franco de porc :


    -Hewlett packard annonce 540 licenciements
    -Le Di-antalvic est retiré de la vente car mortel (mais promis, pas en France, la molécule mortelle restant bloquée à la frontière, on ne saluera jamais assez le formidable travail de nos douaniers)
    - Paris-Match remet une récompense à un photo/reportage truqué


    ça mis à part, bonne journée aux fans de Michael...

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    Le 29 mai 2009, Reporters sans frontières a publié une lettre ouverte destinée au président vénézuélien Hugo Chávez dans laquelle l’association dénonce « une véritable charge du pouvoir et de l’administration » contre Globovisión, « une chaîne privée d’information ». Selon l’organisation parisienne, Globovisión « fait l’objet d’une procédure administrative pouvant mener à sa suspension d’antenne pour une durée de soixante-douze heures » pour avoir « relayé l’information [du séisme du 4 mai 2009] en se référant aux données de l’Institut géologique des Etats-Unis1 ».
     
                Les autorités vénézuéliennes reprochent à la chaîne « d’avoir enfreint l’article 29 de la Loi de responsabilité sociale en radio et télévision (Loi Resorte) sanctionnant les médias qui ‘promeuvent, font l’apologie ou incitent à la guerre ; promeuvent, font l’apologie ou incitent aux altérations de l’ordre public ». RSF questionne : « En quoi une information donnée sur un tremblement de terre, pour imparfaite qu’elle puisse être, cadre-t-elle avec la définition de l’infraction2 ?».
     
                Présentée de cette manière, l’affaire a de quoi surprendre l’opinion publique internationale. Mais contrairement à ce qu’affirme RSF, la réalité est autre et soigneusement éludée par l’entité française de « défense de la liberté de la presse ».
     
    Globovisión contre la démocratie
     
                Depuis 1998, Globovisión n’a eu de cesse de s’opposer au gouvernement démocratique d’Hugo Chávez. En avril 2002, la chaîne de télévision avait activement participé au coup d’Etat de Pedro Carmona Estanga. Dans n’importe quel pays du monde, Globovisión aurait été fermée et ses dirigeants condamnés à de lourdes peines de prison. Mais le Tribunal suprême, contrôlé par l’opposition à l’époque, avait refusé de reconnaitre la réalité du putsch et s’était contenté de prononcer une « vacance de pouvoir » pour expliquer le coup de force.
     
    Par la suite, la chaîne a multiplié les appels à l’insurrection3. En mai 2007, Globovisión s’est même rendue coupable d’incitation à l’assassinat du président Chávez en manipulant des images et en lançant des messages subliminaux. Lors de la diffusion du programme Aló, Ciudadano, où une interview de Marcel Granier, directeur de la chaîne RCTV, critiquant fortement Chávez était diffusée, la chaîne a montré simultanément les images de l’attentat contre le Pape Jean-Paul II survenu en mai 1981. Globovisión n’avait pas su expliquer pourquoi elle avait diffusé des images de l’attentat dans un programme traitant du non renouvellement de la concession de RCTV4. Plusieurs experts en sémiotique avait été catégoriques à ce sujet : « On incite à l’assassinat du Président5 ». En France, de tels agissements auraient conduit les journalistes de la chaîne ainsi que leurs dirigeants derrière les barreaux.
     
    Les journalistes de Globovisión ainsi que les présentateurs de la chaîne ont également multiplié les expressions diffamatrices à l’égard du gouvernement en utilisant les termes « dictature » et « tyrannie », afin de justifier les appels à la désobéissance civile et les actes de violence. De telles expressions sont inimaginables en Occident6.
     
    L’affaire du séisme
     
                Le 4 mai 2009, une secousse sismique a frappé l’état de Miranda à 4 heures 40 du matin, suivie de trois répliques (4h50, 6h23 et 6h24), sans faire de dégâts humains. A 5h25, le ministre de l’Intérieur et de la Justice Tarek El Aissami a indiqué que le tremblement de terre avait été ressenti à plusieurs endroits. « Nous recevons actuellement des rapports sur les dégâts. Nous sommes en train de déterminer l’épicentre et la magnitude à travers la Funvisis (Fondation vénézuélienne de recherche sismologique). Nous voulons informer que pour l’instant nous n’avons aucun rapport de dommages matériels ou humains. Nous souhaitons lancer un appel au calme. Nous avons ordonné immédiatement un déploiement de patrouilles afin de protéger les personnes qui ont quitté leur demeure », a-t-il déclaré7. A 5h44, El Aissami a rendu public un second rapport informant qu’il s’était entretenu avec le président ainsi que le vice président Ramón Carrizález, soulignant par la même occasion que Chávez avait ordonné le déploiement de la Garde nationale bolivarienne afin d’assurer la sécurité des citoyens7.
     
    De son côté, Francisco Garcés, président de Funvisis, a informé à 5h40 que deux secousses avaient frappé la capitale Caracas ainsi que la zone métropolitaine et a demandé aux médias de lancer des appels au calme à la population. A 6h05, le ministre des Travaux publics et du Logement, Diosdado Cabello, a indiqué que le métro, le chemin de fer et l’aéroport fonctionnaient parfaitement. Hector Navarro, ministre de l’Education, a également souligné que les écoles et les universités n’avaient pas été touchées par le séisme et qu’elles restaient ouvertes. Jesús Mantilla, ministre de la Santé, a fait part du fonctionnement normal des centres hospitaliers du pays. A 6h47, la ministre des Télécommunications et de l’Informatique Socorro Hernández a informé la population que le réseau de télécommunications n’avait pas été affecté. Alejandro Hitcher, président de Hidrocapital, a expliqué pour sa part que le système des aqueducs fonctionnait normalement. A 7h, Blanca Ekhout, ministre de la Communication et de l’Information, a signalé que l’ensemble des organismes de l’Etat était entré en état d’alerte dès la première secousse. Jacqueline Faría, chef du gouvernement du District de la capitale, ainsi que Rafael Ramírez, ministre de l’Energie et du Pétrole, ont tenu la population informée dans leurs attributions respectives8.
     
                Cependant, à 5h20 du matin, soit à peine 40 minutes après la première secousse sismique, le directeur de Globovisión Alberto Federico Ravell, s’est empressé d’intervenir personnellement en direct sur sa chaîne pour – après avoir fourni une information erronée sur l’épicentre du séisme se basant sur des informations en provenance… des Etats-Unis – s’en prendre directement au gouvernement et l’accuser d’incurie tout en transmettant un message de peur et d’angoisse. « Nous sommes très inquiets, nous n’avons trouvé personne, nous n’avons trouvé aucune autorité susceptible de nous informer de manière précise et exacte […]. Nous sommes dans l’attente d’une information précise et vérace de la part de nos autorités car nous n’avons personne à qui nous adresser. Nous avons appelé Funvisis mais on a été coupé, nous n’avons pas pu entrer en contact avec les pompiers. Le maire [Gerardo] Blay n’indique pas s’il y a des dégâts dans sa région9 ».
     
                A ce moment de la conversation, le présentateur de Globovisión a interrompu son directeur pour lui rappeler une réalité. « Directeur, nous venons d’avoir une nouvelle fois au téléphone le président de Funvisis qui nous informe qu’il se trouve en voiture et que c’est la raison pour laquelle il lui a été impossible de nous fournir des informations. Cependant, il a affirmé que dès qu’il arrivera à destination, il nous informera en direct à la télévision pour nous fournir une meilleure information10 ».
     
                Loin d’entendre l’appel à la raison, Ravell en profita pour stigmatiser de nouveau les autorités : « Les médias officiels qui font tant de propagande devraient être en train d’informer les citoyens en ce moment, sans que nous ayons à recourir aux services météorologiques des Etats-Unis pour informer les gens qu’à Caracas il y a eu un tremblement de terre11 ».
     
                Tarek el Assaimi a dénoncé « l’attitude mesquine et l’utilisation irresponsable d’un moyen de communication ». Ravel, au lieu de transmettre un message de tranquillité, a instrumentalisé une catastrophe naturelle pour des fins politiques et « semer la crainte au sein de la population », selon Cabello, ministre des travaux Publics12. Que se passerait-il en France si le directeur de la chaîne privée TF1 avait attaqué le gouvernement de Nicolas Sarkozy, avec la même virulence, quarante minutes après le début des inondations survenues en 2008, l’accusant d’abandonner les victimes à leur sort ?
     
    La désinformation de RSF
     
                RSF a bien évidemment soigneusement censuré cette réalité et tente de faire passer une grave atteinte à la déontologie journalistique et un sérieux manquement à la responsabilité des médias pour une violation de la liberté de la presse. En référence au coup d’Etat de 2002, l’organisation parisienne reconnait qu’« une procédure judiciaire, assortie d’un débat contradictoire, sur l’attitude de certains médias privés au cours de ces évènements n’était pas sans fondement à l’époque » mais feint d’ignorer les agissements continuels et illégaux de Globovisión en s’interrogeant : « Sur quel contenu repose désormais l’accusation, plus de sept ans après les faits13 ? ».
     
    Enfin, RSF affirme que « Globovisión est le seul média télévisuel du réseau à émettre une voix nettement critique envers votre gouvernement. […].Dans d’autres pays d’Amérique latine, où vos homologues ont été durement confrontés à des médias hostiles ou considérés comme tels, jamais la réplique de l’État n’a pris une tournure aussi extrême. Jamais n’a eu lieu la subordination de la quasi-totalité du secteur télévisuel à la seule voix dirigeante ». Ici, le mensonge est triple : l’entité du président Robert Ménard tente de faire croire que les agissements de Globovisión sont monnaie courante en Amérique latine, que le gouvernement Chávez s’en prend à la chaîne en raison des critiques émises à son encontre et que les autres médias télévisuels du pays  sont à la solde du leader bolivarien14.
     
    Encore une fois, il est aisé d’infirmer les propos de RSF. D’une part, aucun média latino-américain n’a appelé au renversement du président élu tel que l’a fait Globovisión. Par ailleurs, il suffit de regarder les chaînes de télévision privées qui occupent plus de 80% de l’espace médiatique du pays pour se rendre contre que la critique à l’encontre des autorités y est acerbe et constante. Enfin, tout analyste sérieux sait pertinemment qu’aucun pays du continent américain ne peut se targuer de disposer d’une liberté d’expression et de la presse similaire à celle qui règne au Venezuela. Ainsi, pour RSF, les médias doivent inciter à l’insurrection et au renversement de l’ordre établi comme le fait Globovisión pour ne pas être considérés comme étant à la botte du pouvoir.
     
                Depuis l’élection d’Hugo Chávez à la présidence de la République bolivarienne du Venezuela, RSF a pris fait et cause pour l’opposition antidémocratique et putschiste et n’a eu de cesse de défendre ses intérêts au niveau international. Ainsi, lors du coup d’Etat du 11 avril 2002, RSF s’était bien gardée de dénoncer le rôle principal joué par les médias privés opposés au président démocratiquement élu. Pis encore, le 12 avril 2002, RSF avait publié un article reprenant sans aucune réserve la version des putschistes et avait essayé de convaincre l’opinion publique internationale que Chávez avait démissionné :
     
    « Reclus dans le palais présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la pression de l’armée. Il a ensuite été conduit au fort de Tiuna, la principale base militaire de Caracas, où il est détenu. Immédiatement après, Pedro Carmona, le président de Fedecámaras, a annoncé qu’il dirigerait un nouveau gouvernement de transition. Il a affirmé que son nom faisait l’objet d’un "consensus" de la société civile vénézuélienne et du commandement des forces armées15 ».
     
                RSF n’est pas une organisation de défense de la liberté de la presse mais une sombre entité à l’agenda politique bien précis chargée de discréditer par tous les moyens possibles les gouvernements progressistes à travers le monde et qui se trouvent sur la liste noire des Etats-Unis. Rien d’étonnant quand on sait que Washington finance substantiellement l’organisation par le biais de la National Endowment for Democracy, une officine écran de la CIA selon le New York Times16.

     
    Notes
     
    1 Reporters sans frontières, « Acharnement gouvernemental contre la chaîne Globovisión : lettre ouverte au Président Hugo Chávez », 29 mai 2009. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=31466 (site consulté le 2 juin 2009).
     
    2 Ibid.
     
    3 Agencia Bolivaria de Noticias, « Periodistas coinciden en que Globovisión es promotor de protestas de oposición », 29 mai 2007.
     
    4 Agencia Bolivaria de Noticias, « Ministro Lara denunció que medios de oposición incitan a magnicidio », 27 mai 2007.
     
    5 Agencia Bolivaria de Noticias, « CNN miente sobre Venezuela y Globovisión incita al magnicidio », 28 mai 2007.
     
    6 Agencia Bolivaria de Noticias, « Globovisión continúa con la instigación a la desestabilización », 29 mai 2007.
     
    7 Luigino Bracci Roa, « Fuerte temblor sacudió región central del país esta madrugada sin causar daños », Yvke Mundial, 4 mai 2009. http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?23910 (site consulté le 15 juin 2009).
     
    8 Ibid.
     
    9 Globovisión, « ¿Quién sintio el temblor primero? ¿Los chavistas o los opositores? », 4 mai 2009. http://www.youtube.com/watch?v=TwC0pLR-ajQ (site consulté le 15 juin 2009).
     
    10 Ibid.
     
    11 Ibid.
     
    12 Ibid.
     
    13 Reporters sans frontières, « Acharnement gouvernemental contre la chaîne Globovisión : lettre ouverte au Président Hugo Chávez », op. cit.
     
    14 Ibid.
     
    15 Reporters sans frontières, « Un journaliste a été tué, trois autres ont été blessés et cinq chaînes de télévision brièvement suspendues », 12 avril 2002. www.rsf.org/article.php3?id_article=1109 (site consulté le 13 novembre 2006).
     
    16 Salim Lamrani, Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009).
     

     
    Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris-Descartes et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a publié, entre autres, Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008). Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009) et comporte un prologue de Nelson Mandela.
    Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; salim.lamrani@parisdescartes.fr

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    Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas. Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,  7 fois plus qu’en milieu libre ...

     

     

    Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

    Le premier véritable problème posé par ces statistiques est que non seulement elles « oublient » le comptage des personnes incarcérées qui décèdent hors les murs - à l’hôpital, par exemple -, mais que surtout elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le résultat de son décompte macabre année par année et prison par prison en omettant de publier l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés.


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  • Séance unique le vendredi 26/06 à 20h30 à ST-OUEN L'AUMÔNE: la projection sera suivie d’une rencontre avec Claude Guillaumaud-Pujol, universitaire, auteur d’une biobraphie de Mumia Abu-Jamal («Un homme libre dans le couloir de la mort», édition la Découverte) et co-animatrice du Collectif national de soutien à Mumia Abu-Jamal.

    film de Mark EVANS - documentaire USA 2007 1h29mn - Scénario M. EVANS et William FRANCOME.

    Du 26/06/09 au 29/06/09


    William Francome est né à Londres le 9 décembre 1981. Ce jour-là, à plus de 5000 km de là Mumia Abu-Jamal, Black Panter et journaliste radical, était arrêté pour le meurtre d'un policier à Philadelphie. Malgré ses dénégations, malgré une enquête menée en toute « légèreté » (expertises balistiques inexistantes, absence de relevé d'empreintes, balles non identifiables, test non effectués…) le tribunal conclut à la culpabilité de Mumia. Témoins menacés, subornés, écartés, rapports de police contradictoires, violation des droits… aboutiront néanmoins à la condamnation à mort en 1982 de cet opposant politique gênant. Elle lui sera évitée à deux reprises par une mobilisation internationale dans laquelle Amnesty a joué un rôle fort.

    Depuis plus de 25 ans en cellule dans le couloir de la mort, Mumia Abu Jamal est devenu le symbole de la lutte contre la peine de mort et William Francome mène une enquête sur ce prisonnier peu ordinaire et d'une rencontre à l'autre avec Angela Davis, Noam Chomsky, Alice Walter, Snoop Dogg et beaucoup d'autres… nous entraine à travers l'histoire des luttes d'une époque tout en explorant le climat socio-politique de l'Amérique actuelle.


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  • Le ministre péruvien des Affaires étrangères, José Garcia Belaunde, a accusé mardi le président bolivien Evo Morales d'avoir «incité à la violence» la communautés indigène au Pérou suite aux affrontements meurtriers au début du mois.

    M. Morales «a incité à cette violence, je n'ai pas le moindre doute à ce sujet», a déclaré le chef de la diplomatie péruvienne, dans un entretien à la station Radio Cooperativa de Santiago.

    Cette déclaration intervient au lendemain du rappel par Lima de son ambassadeur en Bolivie, après que le président péruvien Alan Garcia a exhorté son homologue à ne «pas s'immiscer dans les affaires» de son pays.

    Le Pérou reproche au président bolivien d'avoir qualifié de «génocide» les affrontements entre la police et des communautés amazoniennes, qui ont fait 34 morts le 5 juin dernier dans le nord du pays. Tandis que plusieurs ONG affirment, à partir de témoignages recueillis sur place, qu’il y aurait eu plus de 200 morts parmi les Indiens. Les corps des victimes auraient été jetés au fleuve pour ne pas laisser de traces.

    Evo Morales persiste et signe

    Le président bolivien Evo Morales ne demandera pas pardon à son homologue péruvien Alan García, rapporte La República.

    Les relations entre le Pérou et la Bolivie sont tendues depuis plusieurs mois. Evo Morales a dénoncé le fait que plusieurs anciens ministres boliviens poursuivis par la justice de son pays aient trouvé refuge à Lima.

    Et, le 22 juin, lors d’un discours, Morales a réaffirmé qu’il ne devait aucune excuse au gouvernement péruvien.  Il a affirmé qu’il considérait maintenant Alan García comme “un des pires présidents du monde, du niveau de George W. Bush”.


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