• MONTREUIL SUITE ....

    Et voilà, ça devait arriver. La nouvelle tombe comme un couperet : la police n’a pas respecté les règles dans l’affaire du malvoyant de Montreuil.

    par Alfred-Georges

    Petit rappel des faits. 8 juillet 2009, en marge d’une manifestation gauchiste, donc illégale, M. Joachim Gatti expulse un œil de manière totalement fortuite lors d’échauffourées avec les services de police. Se pourrait-il que la maréchaussée, par excès de zèle, ait un peu aidé le globe litigieux à se faire la malle ? Les médecins répondent par l’affirmative : « nous avons retrouvé l’oeil et suite à un interrogatoire poussé, il s’avère qu’il n’a pas sauté tout seul ». Certes on peut se féliciter que l’heureux organe, débarrassé de son propriétaire terroriste, puisse désormais servir de greffon à quelqu’un qui en a réellement besoin, mais tout de même, où va t-on si la police ne respecte plus les règles ?

    Encore un indice de la déstructuration de nos valeurs Nationale. Il fut une époque où la police Française prenait un soin méticuleux à chasser le communiste et le franc-maçon dans les règles, sans discuter. Aucun « syndicat de police » - cette simple expression suscitant le dégoût chez le bravepatriote normalement constitué - ne pouvait d’ailleurs se la ramener impunément et critiquer la politique du gouvernement sans en subir les conséquences immédiates.

    Mais il semble que les temps changent. Pour preuve, le Ministre de l’intérieur lui-même a nettement édulcoré son langage, de peur de choquer les milieux droit-de-l’hommistes qui conspirent pour faire entrer des millions d’immigrés sur le sol National. Brice Hortefeux parle de donner « un coup de collier » en matière de délinquance, quand d’autres, plus courageusement, auraient évoqué « un coup de Kärcher » ou « un coup de Luger dans la nuque ».

    Comble du déshonneur, la DSCP s’est sentie obligée de rappeler ces quelques règles de base qui régissent l’utilisation des armes comme le flashball, armes dites « non létales ». A noter que l’arme non létale est celle qui en principe ne tue pas, comme par exemple le pogo en bord de Seine, le policier de base n’étant pas tenu de savoir que si l’arabe a traversé la mer, il ne sait pourtant pas nager avec les mains attachées dans le dos. Du reste, selon Raoul K. de la BAC de Montreuil, elles sont non létales pour ceux qui ne savent pas s’en servir : « le flashball, si je te le mets dans la bouche, enculé, tu vas voir si c’est non létal ».

    Règle n°1 : pas moins de 7 mètres. A 7 mètres 50, ou même 7 mètres 10, c’est bon, l’agent peut faire feu. Le bon policier prendra donc soin de se munir d’un mètre ruban de couturier avant toute intervention. Le ministère de l’intérieur préconise par ailleurs l’utilisation d’un étalon pour éviter les tirs au jugé, sous la forme par exemple d’un tasseau de 7 mètres fixé sur le bras du tireur, et non sur l’arme pour ne pas affecter sa maniabilité.

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    Un tir de flashball correct

    Règle n°2 : ne pas viser la tête. Le headshot est proscrit, ce qui décevra très certainement tous les amateurs de FPS qui peuplent la BAC. Non, une manifestation, fut-elle organisée par l’anti-France, n’est pas une map de Quake Arena. En revanche, les parties génitales sont une cible de choix, et à défaut de faire voler un oeil on peut faire voler une couille, ce qui est tout aussi festif.

    Règle n°3 : n’utiliser le flashball qu’en cas de légitime défense et de manière proportionnée. Les petits coquins qui chargent le manifestant avec un flashball dans chaque main sont priés d’en prêter un à leurs collègues. Tirer deux coups par minute n’est pas du tout proportionné, et le ministère préconise un retour à la philosophie du close combat d’antan, en ligne bien rangée, à l’arquebuse. « Messieurs les manifestants, tirez les premiers ». A la première canette de 33 export, la ligne peut se déployer et faire feu, avant de recharger.

    Quoi qu’il en soit, un seul mot peut qualifier le ressenti du bravepatriote en cette heure sombre : déception. Tout esprit de méthode semble avoir abandonné cette respectable institution et nous espérons sincèrement que la police Nationale, tout spécialement les brigades de Montreuil, sauront dorénavant faire honneur à leur insigne.

    Quand on tire, on fait en sorte que ça ne puisse pas se voir.

    SOURCE 


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