• C'est la rentrée? Démolissons tout ! les cahiers au feu les écoles au milieu : tout doit disparaitre !

    Voici des mois déjà qu'on nous en rabat les esguourdes: -" Attention! Bientôt la rentrée!!!" ...Et ça a commencé avant même les éliminatoires au baccalauréat...C'est dire!
    Pour ne pas manquer la possibilité de faire un peu d'effet en la matière nous aurons été dans l'ensemble foudroyés par une succession ininterrompue de reportages divers et variés sur "la discrimination positive" et l'accession de quelques "d'jeun's" qui-en-veulent des "minorités invisibles" ou des "zones sensibles", tous candidats à une "intégration réussie", triés sur le volet, entrer à Science-Po, demain à l'ENA....
    Les sarkochiens ont même déniché à grands fracas médiatiques un préfet black juste avant l'élection de Obama, histoire de gagner du temps....

    Aussi, et selon nos humeurs rédactionnelles, ou encore à la faveur de quelques lectures, envisageons-nous de créer une petite entreprise de démolition des écoles.
    Nous tenterons de n'en oublier aucune. Bien sûr c'est là une entreprise longue et difficile, exigeante et nécessaire.

    Ainsi aurions-nous pu d'emblée commencer par les écoles hôtelières ou de danse classique...Mais vu que nos potes de l'Ocs (les affuteurs de ZAZ) s'étaient déjà déployés en direction de l'ENA, va pour l'ENA !
    (Steph)

    "Cuistrerie ordinaire

    Les deux comiques qui ont encore récemment fait une défense de l’Ena dans la grande presse reçoivent l’expression de notre sincère admiration : l’un était excellent dans le rôle de l’aveugle et l’autre dans celui du paralytique."
    (ZAZ)

    ENA : petit best of anti-ENA (exprimé en version zaz)

     

     

    Introductif : La question de l’ENA (qui est selon nous pour l’essentiel celle du pernicieux système-Ena plus que celle de l’Ecole seulement ou des énarques eux-mêmes), a été traitée pendant la présidentielle, et notamment par le PS, de manière désolante en utilisant la pure dénégation : Il n’y a pas de problème, passez votre chemin, les énarques sont des êtres très bien et ceux qui les critiquent sont des jaloux et des nuls

    Fort bien ! Permettez que nous donnions à présent, à notre façon et avec la terrible méchanceté qui présumément nous caractérise, tout le mal que nous pensons du bidule concerné.

    .................................

    Rappel :

    - Les zaz sont une forme d’expression politique.
    - Un zaz se définit comme un bon mot mauvais.
    - Ok, certains sont atroces, mais c’est le principe qui le veut.

    ..........................................................

    Rayonnement français

    Les deux institutions françaises les plus connues à l’étranger sont la Légion étrangère et l’ENA.
    - Bien sûr, la plus fiable et la plus sympa reste la Légion : elle a sauté sur Kolwezi, elle, pas sur Paris.

    Dynamisme

    La France tente d’installer partout dans le monde des succédanés d’ENA.
    - On peut dire que l’ENA est la plus forte démarche d’expansion française depuis la Vache qui rit.

    Génie

    L’ENA, c’est incontestablement le génie de la France
    - Sauf que maintenant faudrait peut-être penser à faire bouillir.

    Qualité de l’énarque, la polyvalence

    L’Enarque sert à tout. Il y en a même, assure-t-on, qui commencent à opérer des amygdales.

    L’enseignement douloureux du cas Chevènement

    On peut se réveiller du coma, on ne se réveille jamais de l’ENA.

    Ce qu’on nous dit jamais sur les limites de l’ENA

    Enarque comporte auprès des nanas un premier défaut : certes un cerveau, mais pas d’abdominaux.

    Echec patent de l’ENA

    C’est avec un soin extrême qu’on sélectionne chaque année cent jeunes Français de talent pour devenir énarques : eh bien, malgré tout, on n’a jamais réussi à en tirer un seul champion cycliste.

    T’y crois à la métempsycose et que ça sert après à quelque chose ?

    Ouais ! ben par exemple, si t’as été antérieurement arbre et planté dans un jardin anglais, ça améliore forcément ta connaissance de la langue de Shakespeare. Ainsi, les énarques sont-ils le plus souvent d’anciens rhododendrons.

    Grande presse et énarchie : spécial Le Monde

    Enarques et journalistes de la grande presse sont indubitablement de très grands pros.
    - Mais la grande classe des énarques, leur haut niveau, c’est qu’eux n’ont pas autant besoin d’être fayots.

    Caractère torve de l’énarque

    La preuve la plus probante que les énarques sont des êtres mauvais, sans doute même pervers, c’est que de mémoire d’homme, on n’en a jamais vu un, chez lui, faire des confitures.

    Cuistrerie ordinaire

    Les deux comiques qui ont encore récemment fait une défense de l’Ena dans la grande presse reçoivent l’expression de notre sincère admiration : l’un était excellent dans le rôle de l’aveugle et l’autre dans celui du paralytique.

    Cuistrerie institutionnelle

    Après l’échec à l’Assemblée de la tentative récente pour supprimer l’ENA, ce que l’on peut conclure c’est que l’ENA est très utile, mais l’Assemblée pas du tout.

    ENA : Nous demandons pour les énarques des circonstances atténuantes

    Après tout, s’ils n’étaient pas passés par Science-Po, ce seraient des gens normaux.

    ENA : Dominique de Villepin

    A son nom, à son allure, à sa classe, tout de suite tu sais que Dominique, Marie, François, René Galouzeau de Villepin n’est pas sorti de l’ENA avec un premier prix d’accordéon.

    ENA et carrièrisme

    Immanquablement, un énarque est soit un incapable crasse soit un intrigant carriériste. A la vérité, il faut bien concéder qu’il y a quelques heureuses exceptions où l’énarque n’est ni l’un ni l’autre.
    - Et quand il est et l’un et l’autre ?
    - Alors en général c’est qu’il est ministre."

    Hors-concours : Le cas Copé

    La preuve que les énarques sont les meilleurs est qu’ils occupent toujours les meilleures places.
    - Evidemment, il y a au moins un cas incompris à ce jour, c’est Jean-François Copé.

    ENA

    Finalement la seule vraie célébrité de l’ENA, maintenant c’est l’Ocséna.

    Ocsena, Organisation contre le système-ENA... (et pour la démocratie avancée)
    - http://ocsena.ouvaton.org

    ..............................................

    Commentaire par Mattlouf

    pour ceux qui n'auraient pas vu la première « conférence gesticulée », c'est ici : Inculture I 


    Inculture(s) - I


    2007 - Franck Lepage

    138 minutes

    Quelle est l'origine du ministère de la Culture ? Comment fonctionne-t-il ? A quoi et à qui servent les politiques "culturelles" menées par l'État français ? Depuis quand existe le concept d'éducation populaire, et pourquoi est-il abandonné par l'État ? Comment résister ?

    Franck Lepage, chargé de la culture à la fédération française des maisons des jeunes et de la culture puis chargé de mission pour le cabinet de la ministre de la jeunesse et des sports, explique pourquoi il a rompu avec ce milieu et se consacre désormais à dénoncer les politiques étatiques menées au nom de la "Culture". Avec acidité, humour, autodérision et esprit libertaire, il raconte son parcours, les coulisses de la "Culture", l'hypocrisie et l'élitisme du système, des pistes de résistance.


    Inculture(s) II - Une autre histoire de l'éducation , c'est ici Inculture II 

    2009 - Franck Le Page

    148 minutes
    « Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres ? » ou
    « comment j'ai raté mon ascension sociale »

    Quels sont les fondamentaux de l'Éducation Nationale ? À quoi sert-elle ? Y a t-il eu des alternatives ? Quelles perspectives pour l'Éducation Nationale ?

    Après inculture 1 qui décortiquait le mensonge qu'est ce concept gouvernemental de « Culture », Franck Le Page met en perspective le système d'éducation en France. Partant des projets d'éducation émis suite à la révolution de 1792, il nous montre combien l'Éducation Nationale comporte en elle les conditions de la reproduction des inégalités sociales et combien il est plus que nécessaire de mettre son nez dans les évolutions à venir.


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  •  


    Sur le blog liberonsgeorges, on peut lire les principales motivations du refus de libération conditionnelle de Georges Cipriani.

    Profondément politiques, elles montrent que l'acharnement contre les prisonniers d'Action directe n'a pas de fin.

    Elles montrent aussi - il faut le souligner - que l'on est bien entré dans une nouvelle phase de répression car ces mêmes motifs n'avaient pas empêché après appel la sortie en semi-liberté de Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan. Elles sont la preuve que la porte qui s'était entrouverte, s'est bien refermée brutalement.

    Elles témoignent aussi sous prétexte d'individualisation des décisions, de la volonté de l'Etat de garder en ôtage Georges Cipriani.

    Soulignons d'autre part, que le projet de libération conditionnelle déposé par Georges Cipriani, il y a plus de 21 mois, n'avait jamais fait l'objet d'une quelconque réserve, bien au contraire, et que sorti du chapeau en toute dernière instance, cet argument, totalement inattendu pour tous les amis et proches de Georges Cipriani qui ont suivi le parcours de cette demande depuis près de deux ans, est aussi hypocrite qu'inhumain.

     

    Extraits des motifs du délibéré de la cours d'appel de Paris qui a rejetté la demande de libération de Georges Cipriani.

    Pas de commentaires sur les arguments d'une justice de classe qui condamne un combattant politique.

    Considérant ..."qu'il signe [des textes] en tant que Prisonnier d'Action Directe".

    Considérant ... [qu'un spychiatre constate] " qu'il n'a pas évolué dans ses idées sur la légitimité de la lutte contre le capitalisme engagée par Action Directe dans les années 80".

    Considérant ... "que l'activité professionnelle qu'il se propose d'exercer [...] moyennant une rémunération mensuelle de 500 euros net environ n'est pas de nature à indemniser les parties civiles de manières suffisantes".

    ... Par ces motifs, la COUR ... REJETTE la demande de semi-liberté préalable à la libération conditionnelle formée par Geogres CIPRIANI.


    Article publié sur http://liberonsgeorges.over-blog.com le 22 août 2009

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  • Je viens tout juste de "tomber" sur ce communiqué et, ça fait mal  !!! J'en suis encore pas remise ...

     

    14/08/2009

    Le BNVCA demande l'ouverture d'une procédure de dechéance de la nationalite française du Franco Palestinien SALAH HAMOURI jugé et incarcéré par la justice israelienne pour avoir planifié un attentat antisémite contre un Grand Rabbin en Israel.

    BUREAU NATIONAL DE VIGILANCCE CONTRE L ANTISEMITISME
    Parrainé par le Centre Simon Wiesenthal, Verbe et Lumiere, La LICRA, l'Union des CCJ IdF..
    8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy

    Le Président
    Sammy GHOZLAN
    0609677005


    Drancy le 14/8/09

    Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme apprend avec soulagement que le terroriste franco palestinien Salah HAMOURI membre d’une organisation terroriste ,ne sera ni élargi ,ni mis en liberté par la justice israelienne qui l’a jugé et condamné pour avoir prémédité et planifié un attentat contre le grand rabbin Ovadia YOSSEF , considéré contre le plus grand décisionnaire  contemporain, en matière de règles concernant le judaisme, d’envergure internationale, suivi et respecté par tous les juifs dans le monde entier.
    Alors que notre pays coopère avec de nombreux etats pour lutter contre les terrorismes,  avec l’Espagne contre l’ETA par exemple ou les talibans en Afghanistan, etc…-Le BNVCA ne comprend pas l’intervention de nos autorités en faveurs de ce terroriste antisémite dont le forfait s’il n’avait été arrêté à temps aurait provoqué un choc  violent parmi les communautés juives du monde.
    Conformément aux lois en vigueur,qui prévoient que tout français qui commet un crime à l’étranger , et notamment un acte terroriste, le BNVCA demande aux  Ministres de l’Intérieur et de la Justice,d’engager  une procédure de déchéance de la nationalité française, de Salah HAMOURI  pour les faits qui lui sont reprochés,si son cas entre dans le cadre de cette mesure.
    la source tout de même http://www.sosantisemitisme.org/communique.asp?ID=286

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  • Pas le temps de s’attarder sur une polémique qu’une autre se prépare puis flambe inopinément. Une technique très limitée du temps des Mitterrand et Chirac devenu la norme en Sarkozie. Alors si vous avez des réponses aux questions posées, n’hésitez pas les commentaires sont là pour ça.

    Liste non-exhaustive:

    - Où en est l’enquête sur la tentative d’attentat le 16 décembre 2008 au Printemps Haussmann ? (5 pains de plastiques découverts)

    - Que devient celle concernant Julien Coupat et les ultra-gauchistes?

    - Pourquoi le PCF s’est enflammé pour la burqa aussi subitement?

    - Pourquoi le chiffre forcément fallacieux de 367 burqa fait brusquement son apparition aujourd’hui?

    - Que devient l’affaire la fable du Karachi-Gate?

    - Pourquoi Edouard Balladur ne la ramène plus avec sa réforme sur les départements?

    - Y’a-t-il encore un service public à la Poste ou tout est déjà détruit?

    - Pourquoi l’affaire de la Fondation Hamon impliquant André Santini, Rachida Dati et Nicolas Sarkozy est-elle au point mort?

    - Le juge Courroye est-il un ripou?

    - Pourquoi notre chef d’Etat ne sait pas qu’il ne faut pas courir après le déjeuner et en plein soleil?

    - Comment peut-il exister un être se disant « sportif » et faisant en même temps un régime draconien pour perdre ses bourrelets?

    - Pour quelles raisons un homme faisant un pseudo-malaise sans gravité se retrouve interdit de voyage en avion?

    - Le couple Carlita/Sarkozy ne s’est-il formé que pour des raisons de communications et de gros sous?

    - Pourquoi ne pas légiférer sur les promesses de campagne non tenues (avec un certain % par exemple) ?

    - La taxe carbone sauce UMP / Rocard est-elle un nouvel impôt, qui ne veut pas dire son nom, et accessoirement une vaste fumisterie par rapport à la taxe originelle des pays scandinaves?

    - Malgré la baisse de la TVA, pourquoi le prix d’un repas n’a pas changé d’un centime dans plus de 90% des cas et que les salariés de la restauration n’ont pas vu leur pouvoir d’achat augmenté?

    - Pourquoi André Daguin, celui qui a milité pour cette baisse de TVA, a-t-il fermé sa grande gueule?

    - Un poste de membre du Conseil économique et social suffit-il à faire profil bas?

    interview par une militante de l’UMP

    - Peut on parler de « collabos » concernant celles et ceux aidant le pouvoir en place à conserver son hégémonie, et à détruire le modèle français (éducation, laïcité, retraite, service public…) ?

    - Frédéric Lefebvre devra-t-il s’inscrire à Pole Emploi en septembre?

    - Les derniers chiffres du chômage ont-ils été produits par un générateur aléatoire?

    - Doit-on laisser les Balkany et leurs variantes Serge Dassault à Corbeil-Essonnes, Maryse Joissains à Aix-en-provence continuer les délits mafieux et leurs gabegies?

    - Peut-on vendre le Fort de Bregançon? Histoire de faire des économies…

    - Un deuxième Falcon 7X est-il nécessaire?

    - Alain Marleix est-il le boucher Bernard voire le Dexter du découpage électoral?

    - Le cumul des mandats peut-il encore être toléré en 2009 dans une démocratie?

    - Le mélange des genres privé/public, incitant à la corruption, ne doit-il pas être interdit et sanctionné par de la prison ferme?

    - Est-il normal que Jean-François Copé gagne plus que Sarkozy et préfère changer de sujet?

    - Pour renflouer les caisses de l’Etat, pourquoi ne pas indexer les PV sur les revenus?

    - EADS est-il un gouffre à pognon et faut-il toujours acheter français ?

    - Pourquoi Lagardère fils est-il intouchable même pour des délits d’initiés?

    - Pourquoi dans l’incendie de Marseille seul le légionnaire sous-officier responsable du tir est-il sanctionné alors qu’à Carcassonne toute la chaîne de commandement l’a été?

    - Pourquoi Hervé Morin acculé de toute part n’a-t-il pas encore démissionné?

    - Pour le plus grand malheur des évêques l’ayant élu, pourquoi le Benoît XVI a-t-il la peau si dure?

    - La paix et la démocratie règnent-ils en Iran ou a-t-on raté un épisode?

    - Les crimes contre les Yoghourts de Kouchner Ouïghours (10 000 au lieu des centaines annoncés) et ceux contre les Tibétains continueront-ils à être éludés au profit des contrats énergétiques, industriels et militaires?

    - Obama et la CIA se foutent-ils de notre gueule notamment aux Honduras?

    - Pourquoi Manuel Valls n’a-t-il pas été déjà viré du Parti Socialiste (et de ce qu’il en reste)?

    - Manuel Valls est-il sado-maso?

    - Pourquoi Manuel et Ségolène ne créé pas leur propre parti chacun de leur côté? Histoire de voir leurs capacités respectives de rassembler…

    - Quels sont les sujets de conversation et les amis communs de Ségolène Royal et Rachida Dati ?

    - Y’a-t-il un magot à Solferino expliquant l’appétit des prétendants pour le trône de Premier Secrétaire National du Parti Socialiste?

    And last but not least:
    - Qu’a découvert l’Abbé Saunière à Rennes-Le-Chateau?

    Merci d’avance pour vos réponses…

    Source 


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  • Avisssss à la populace,



    Le petit Nicolas est sorti de l'hopital et le chomage baisse, l'heure est aux réjouissances.

    Hosanna, hosanna, en route pour la joie/

    Un peu éclipsée par la nouvelle de la résurrection sarkozienne, Jésus rondouillard sur talonettes, l'annonce de la baisse du chômage

    Dommage, l'insignifiant Wauquierz était déjà tout émoustillé à l'idée des félicitations qu'il comptait s'auto adresser, exercice dans lequel il excelle (plus que dans la lutte que contre ce même chômage d'ailleurs).

    On trompette donc, enfin, un peu assourdie par la cacophonie sur notre phénix élyséen, une baisse de 18 600 inscrits en catégorie A.

    Baisse qu'il convient de tempérer par l'augmentation de 9 200 en catégorie c.

    Catégorie, ce sont les chômeurs indemnisés, cherchant un emploi à plein temps et immédiatement disponibles, la catégorie C étant celle des chômeurs à activité réduite (ou travailleurs à temps partiel).

    18 600 de baisse, c'est mieux qu'une hausse de 9 200 me diront certains avant de me balancer l'épithète éculée d'anti sarkozyste primaire. Certes, en valeur mathématique, c'est indubitable , mon bon monsieur Pernaut de la Palice, ceci dit, si on regarde d'un pil plus près, euh, là, c'est autre chose.

    Que deviennent , par exemple, les chômeurs qui ne sont plus indemnisés ? Ils ne sont plus comptabilisés en catégorie A, mais sont toujours en recherche d'emploi (vocable utilisé à Pôle Emploi, se traduisant en français courant par "dans la merde"). Mais je chipote, l'important c'est la baisse, hein ?

    Ajoutons à ça que même Wauquierz évoque, oh, timidement, un recours massif aux contrats aidés pour expliquer un peu le phénomène.

    Globalement, le chômage continue de grimper, même si on tente de le dissimuler en recourant à quelques pansements tel que le chômage partiel subventionné par l'État. Contrats aidés, chômage partiel financé par les contribuables, quel paradoxes pour nos libéraux de choc. Enfin, l'important, c'est pas la chute, c'est l'atterissage !!!

    Le Blog De Rébus 

     

     


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  • Tract annonçant une semaine contre les longues peines et les QI (quartiers d’isolement), du 2 au 8 novembre, sur toute la France.

    La prison tue les prisonniers condamnés à quinze, vingt, trente ans de réclusion, les prisonniers condamnés à des peines incompressibles, les prisonniers condamnés à perpétuité:

    « En 1981, les socialistes n’ont pas aboli la peine de mort mais juste supprimé la guillotine, et ils ont remplacé la peine de mort par l’enfermement jusqu’à la mort. Jamais les peines prononcées par les cours d’assises n’ont été aussi lourdes, jamais les aménagements de peine n’ont été aussi chiches, pour ne pas dire inexistants. Nouveaux temps, nouvelles techniques: plus propres, plus efficaces, avec moins d’effusion de sang, mais tout aussi violentes et meurtrières. » Des prisonniers de la centrale de Lannemezan

    La prison tue les prisonniers enfermés dans les quartiers d’isolement (QI) et dans les quartiers disciplinaires(QD):

    « L’obligation de se blinder pour encaisser tous les coups durs induits par la pression de l’isolement sépare les hommes en deux catégories: ceux qui deviennent plus forts et ceux qui craquent. Résultat, les uns prennent des cachets et coulent à pic, les autres font peur à l’administation pénitentiaire parce qu'ils sont perçus comme inoxydables et en quête de vengeance. En résumé, il y a ceux qui combattent et ceux qui abdiquent. Les premiers ont compris qu’il n’y avait pas d’autre choix, les autres croient au pire des poisons existant : l’espoir. » Christophe, depuis le QI de La Santé

    « La souffrance morale concerne toute personne détenue; cependant, il semble qu’elle soit poussée à son paroxysme à l’isolement. Cette souffrance a de multiples causes: l’exacerbation des contraintes carcérales, la monotonie, le poids des autres, trop présents ou trop absents, le manque d’intimité, l’absence de vie sociale, la perte de l’image et de l’estime de soi, la perte d’autonomie. Les isolés se retrouvent dépossédés de tout ce qui normalement donne un sens à la vie. » Docteur Dominique Faucher

    La prison tue les prisonniers malades, même quand ils sont libérés juste avant:

    « Mourir en prison est le sort le plus infâme que puisse vivre un être humain. Nous demandons que soit respecté le droit à mourir dignement, parmi les siens, hors du contexte carcéral. Justice et administration pénitentiaire sont coupables par ordonnance. L’Etat et ses représentants sont coupables de ces négligences assassines. La prison est un moyen de gestion de la précarité et de la pauvreté. Elle devient également un lieu de répression des maladies mentales et un mouroir pour des milliers de détenus atteints de maladies incurables. Libération des détenus atteints de maladies incurables ! » Des prisonniers de la centrale d’Arles en août 2001

    La prison suicide de plus en plus de prisonniers:

    « Le suicide ne peut pas être le fait d’une désespérance, il est le résultat des pressions subies au quotidien sans possibilités de s’en défendre. La prison, qui soustrait au regard et au « contrôle démocratique», permet toutes les formes d’arbitraire. Des femmes, des hommes sont humiliés, interdits, niés dans leur volonté déshumanisée. Cela a pour conséquence le taux important de suicides en prison. » Une prisonnière de la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis

    La prison tue les proches et les familles des prisonniers:

    « Nous sommes condamnées par l’ombre des barreaux de ceux qui sont des nôtres. La distance qui me sépare de quarante minutes de parloir, l’appréhension qui me talonne parce que la prison, justement, c’est la prison (sept ou huit décès en un an, sept ou huit proches de prisonniers suicidés, dont on entend si peu parler dans les colonnes de la grande presse…) tout ça, et puis le reste : les obligations courantes, le boulot, le manque de fric, les dettes en suspens... autant de barreaux invisibles, intérieurs, qu’on n’appelle pas par leur nom pour éviter de flancher. » Une mère de prisonnier

    La prison tue une génération de jeunes:

    « Le système a compris que les mômes avaient compris, que les discours rassurants, ça ne marchait pas. Donc la réponse, vu l’absence de perspectives, c’est de recréer les centres fermés, de construire des nouvelles prisons, de régler les problèmes sociaux par l’enfermement. Le pouvoir sait que ces mômes sont une génération perdue, il n’a rien à leur proposer, donc il doit gérer le problème -et quand on sait qu’en plus, l’enfermement rapporte… » Un prisonnier de la centrale de Saint-Maur

    En 1789, la république considérait qu’une peine de plus de dix ans d’emprisonnement était un châtiment plus cruel que la mort. Il est largement reconnu que passé un certain temps, la longueur des peines, les QI et les QD ne sont qu'acharnement, vengeance, destruction de l'individu.

    La semaine du 2 au 8 novembre doit être une semaine de résistance contre la mort lente des perpétuités et des longues peines, une semaine de revendication pour les libérations médicales, les libérations conditionnelles…

    Abolition des longues peines, des peines de sûreté, de la rétention de sûreté; abolition de l’intolérable peine de perpétuité.

    Abolition des mitards et des quartiers d'isolement, fermeture pure et simple de ces lieux de destruction où les morts suspectes sont de plus en plus nombreuses.

    Libération de tous les prisonniers malades et handicapés.

    Application du rapprochement familial et affinitaire.

    Non à la politique du tout-répressif et à toute forme d'enfermement.

    Pour signer ce texte et pour tout renseignement, contact : ARPPI, arppi@live.fr , tel.: 06 68 84 47 31

    Source 

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    LA PRISON TUE... CRÈVE LA PRISON

    2001, les prisonniers de la centrale d’Arles profitent de la commémoration de l’abolition de la peine de mort pour rappeler que la prison tue plus que la guillotine. 2002, une vidéo est diffusée sur France 3 : trois prisonniers longues peine cagoulés, lisent depuis leur cellule un communiqué dénonçant le sort qui leur est fait.
    2006, dix longues peines de Clairvaux demandent publiquement le rétablissement de la peine de mort pour eux mêmes pour dénoncer l’hypocrisie de l’enfermement. 2009 : Christophe Khyder libérable en 2045 vient de se faire reprendre après une courte cavale ; il déclare à sa mère sur son lit d’hôpital « il faut que tout ça serve à quelque chose ».

    En trente ans, le nombre des prisonniers a doublé. En vingt ans, les peines de plus de 5 ans ont triplé. En dix ans le nombre de prisonniers de plus de soixante ans a triplé. Il y a un mort tous les trois jours en détention (malades, suicidés, et tabassés confondus). La peine de mort qui avait tué 19 personnes entre 1958 et 1981 a été remplacée par des peines de sûreté jusqu’à la mort avec un système de non confusion de peine, de multiplication des circonstances aggravantes et de diminution des remises de peine. Aucun de ces chiffres ne dit l’essentiel : le fait que l’on accepte que des hommes construisent des cages pour en enfermer d’autres. On paye de son temps, c’est à dire de sa vie : des vies entières de crédit ou de prison selon le chemin emprunté.

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    1er aout Journée contre les longues peines et toutes les prisons à Baluet, village autogéré (ariège) Interventions audio-vidéo, discussions, danse, marionnettes, hip-hop, électro...

    Cette journée est une tentative pour faire exister cette réalité de l’enfermement carcérale et comprendre à quoi servent la taule et la justice dans cette société. L’occasion de trouver des moyens de les combattre. Concerts, spectacles, projections vidéos et extraits audio de témoignages alimenteront ces discussions. Recueillir un peu de pognon pendant cette journée servira aussi à la fabrication d’un recueil de témoignages sur les longues peines et l’isolement carcéral.

    Source 


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  • Au cours des dernières semaines, après avoir lu et vu beaucoup d'information sur Dieudonné et tout ce qu'on lui attribue à lui et au Parti Anti-Sioniste, sur la Saga Coderre et certains commentaires d'internautes, et sur bien d'autres sujets, j'ai pu constater que la médiocrité des raisonnements vendus par nos médias par l'entremise de quelques hommes ou femmes d'affaires, politiciens, scientifiques et artistes, est omniprésente et en premier plan. De plus, on se permet depuis quelque temps, de faire le procès des gens sans en inviter les principaux concernés et de leur donner la parole, sur les mêmes tribunes utilisées pour les diaboliser. Chose qu'on n'aurait jamais vu il n'y même pas 20 ans. Maintenant, aujourd'hui, on pratique l'indécence au grand jour sans honte ni retenue afin diffuser une pensée unique dépourvue de logique et d'intelligence.

    La performance est-elle la capacité à atteindre un but réel, ou bien la capacité à remplir les attentes des supérieurs? Pourquoi les flics ne sont-ils pas contents lorsqu'ils s'aperçoivent qu'une enquête abouti à la conlusion qu'un suspect est innocent, plutôt que de s'acharner sur lui? Pour connaître la vérité sur une affaire, il faut être transparent et effectuer une enquête exaustive au lieu de tenter par divers moyens légaux et immoraux d'inculper un suspect même si on le sait innocent. C'est certain que des milliers de criminels parcourent les rues, et ça arrange bien du monde, (peut-on les appeler du monde?) et comme il faut jeter de la poudre aux yeux au public qui se croit libre, on enferme des innocents, des collabos et des vrais coupables, tout dépendemment du crime qui a été commis.

    La police se rentabilise au crime et aux infractions, sans crimes ni infractions, un corps policier ne peut survivre, c'est comme ça que ça marche, exactement comme l'argent-dette: s'il n'y a plus d'emprunteur, il n'y a plus d'argent créé. Faites l'exercice avec d'autres services publics ou privés et vous vous rendrez compte que c'est un pattern qui vient et revient ici et là. Prenons les assurances.. Ah les assurances, que ferait-on sans elle lorsque nous sommes dans le trouble jusqu'au cou? Et si nous n'étions que rarement dans le trouble, y aurait-il autant d'assureurs? Les assurances seraient-elles un service gouvernemental? Et encore là, ça ne changerait pas grand chose aujourd'hui, en parlant de l'offre et la demande. Le public étant acheté par le privé, tout devient possible pour faire des profits avant tout.

    Les voitures d'autrefois, les télévisions d'autrefois, les divers appareils électro-ménager d'autrefois, étaient beaucoup plus 'résistants' que tout ce qu'on a aujourd'hui. Qui peut se vanter d'avoir le même 'objet' depuis 15 ans aujourd'hui? Oui il y en a mais ils sont rares. Que ce soit une voiture, une télé, un frigidaire, etc.. Cetains en ont depuis 40 ans, mais ce sont justement ces vieux appareils qui fonctionnent vraiment, et qui sont fabriqués pour fonctionner et performer. Et aujourd'hui nous avons droit à des appareils qui sont performants mais pour l'industrie, pas pour le public! Y aurait-il des géants aussi gros et bêtas (en rachetant des brevets pour les tenir loin du regard du public) aujourd'hui si nos appareils étaient performants, mais performants là! Pour le consommateur et non pour l'industrie!

    Microsoft ne serait pas aussi gros et avare si nous n'étions pas obligés et tenus de se mettre a jour aux 3 ans pour les ordinateurs, et aux quelques mois pour les logiciels dits gratuits mais dans lesquels il faut remplir une fiche comprenant des renseignements personnels! Aujourd'hui, nous vivons dans un monde forfaitaire, nous devons adhérer à ceci ou à celà, mais il faut adhérer aux services essentiels offerts et ne jamais essayer de trouver le moyen de combler nous-même ces besoins essentiels par des technologies tenues à l'écart comme l'énergie libre, les voitures électriques, la nourriture familiale (jardins, potagers, fromagerie, etc..)

    De plus, il faut se garder de dire son opinion lorsqu'elle va dans le sens contraire de l'opinion dite publique mais moi je la qualifierais plutôt d'opinion médiatisée au public. Réfléchissez un tout petit instant à la liberté d'expression. Est-ce faire preuve de respect de la liberté d'expression que de criminaliser et mépriser et même qualifier de négationistes et révisionistes ceux et celles qui justement, remettent en question bien des choses floues mais pourtant établies, afin d'aller vers la vérité, de s'accomplir en être humain authentique et non pas en marionnette au service d'une pensée unique? Il a fallu inventer ces mots, révisionistes et négationistes, pour satisfaire l'élite qui n'a pas besoin d'invention éthymologique pour être qualifiée parce que les mots menteurs, voleurs, profiteurs, conspirateurs, avares, etc.., existent déjà.

    Tout va dans le sens contraire du monde comme on dit au Québec. La performance est devenue la contreperformance (un terme beaucoup plus exact si on considère que la performance est rattachée aux fonctions et utilités du dit objet ou service performant, plutôt qu'aux retombées économiques.)

    Il en va de même pour nos politiciens.. Quand on aligne le fait que Jean Charest a reçu les distinctions de je-ne-sais-plus-trop-quel-honneur-de-quoi-au-juste en France avec sa 'performance' au Québec auprès des québécois, ça devient plus clair. Quand on patauge dans l'argent et qu'on est un 'influent générateur d'emprunts'(de tout type), on a de bonnes chances de pouvoir manipuler à sa guise les politiciens qui représentent officiellement le peuple d'une nation. Et celà ne date pas d'hier, déjà dans les années 60, 'on' parlait d'effacer les nations souveraines par le contrôle des corporations, ce qui inclut les banques privées et leur différentes sociétés et fondations.

      Et regardez notre beau système de santé qui fais ben du cash jour après jour sur le dos des gens malades et surmédicamentés. Il y a pourtant plusieurs solutions de traitements pour des maladies dites 'incurables' par notre beau système de santé, mais c'est comme les brevets d'inventions, y a aucune différence qu'allez-vous croire? Parce qu'il s'agit de notre santé, c'est différent? Une solution performante n'est pas un traitement qui guérit, c'est un traitement qui rapporte à l'industrie de la santé. Les malades, excusez l'expression, mais on s'en criss carrément, tant qu'ils demeurent malades et qu'ils achètent nos médicaments, on est en business.

    Et le fameux Projet Cartagène au Québec, la cerise sur le sundae.. On va se remplir les poches et on va tenir par les couilles tous ceux qui seront fichés. On va implanter toutes sortes de choses dans le corps humain pour lui faire croire qu'il est important à nos yeux, que sa santé est surveillée etc.. On va faire de ces humains, des êtres complètement dénaturés, implantés, contrôlés, de parfaits esclaves. Nous le sommes déjà tous en occident, des esclaves dans nos petites têtes. C'est ça la performance..

    Et puis voilà où ça nous mène en 2009, à une dépendance sociale à la techno-poubelle polluante (renouvelables plusieurs fois dans une vie), à l'inertie cérébrale, à l'oisiveté volontaire, à la nuisance pour autrui, à la paresse intellectuelle, à la dépendance à des téléromans, des bulletins de nouvelles et autres émissions abrutissantes.. La performance, comme la liberté d'expression, est à sens unique.

    Depuis combien de temps l'internet est-il accessible au public? Et pourtant, l'internet occupe encore et toujours la dernière place dans les choix du public pour s'informer, les J.E., J.T., les journaux et la radio sont encore en premier plan pour l'information et vient ensuite l'internet. On a vendu l'internet en disant que ça représente l'avenir des communications et du commerce. Même après 15 ans, les promesses ne se sont pas encore révélées. Et vous savez quoi? L'internet est performant. Performant pour le public, et non pour l'industrie des communications et du commerce. Voilà pourquoi même après 15 ans, il (internet) occupe toujours la dernière place dans les choix du public pour s'informer.

    Parce qu'étant performant pour le public, il est donc dangereux et les médias se doivent de le dénigrer en le qualifiant de niche à ragots dépourvu de crédibilité et tout le monde tombe dans le panneau. On dit au public de ne pas réfléchir, que ça ne sert à rien et que c'est même dangereux. On dit au public de croire et gober les infos des médias, parce qu'il n'a pas la capacité de faire un raisonnement logique et intelligent lui permettant de faire la part des choses en s'informant sur internet. Du mépris total envers le public.

    Voilà pourquoi l'internet sera bientôt un beau souvenir, tel qu'on le connaît. On s'apprête à l'assassiner et à le faire renaître sous un 'meilleur' jour. On dit qu'il sera payant, que les sites disponibles se compteront par milliers, plutôt que par millions. On dit également que pour publier un site web, il faudra payer mensuellement beaucoup plus cher, il faudra afficher de la publicité pour arriver à défrayer les coûts de publication. Bref, on cherche à faire de l'internet, une tentacule des médias traditionnels. On cherche à inféoder l'internet, lequel sera le reflet du tableau médiatique mondial. Toutes les grosses têtes blanches seront les principaux acteurs de ce nouvel internet.

    Voilà ce qu'on fait de la performance. Je pourrais en parler encore longtemps avec beaucoup d'autres exemples, d'autres applications de ce pattern. Prenons pour terminer, l'exemple de l'éducation. Pour ma part, j'ai grandi en me faisant remplir le crâne de mensonges du type : la technologie sert à apporter le confort, la facilité, la convivialité, l'utilité et la performance pour les utilisateurs. Et aujourd'hui je constate malheureusement que la technologie asservit les utilisateurs et les plonge dans un gouffre duquel il est très difficile de sortir, la technologie est une source de dépendance parce qu'elle régit la normalité de notre société, il faut suivre le courant pour être qualifié de personne normale. Autrement, vous êtes fichés et plus vulnérables socialement.

    Les jeunes élèves des écoles primaire de ma génération, ont grandi avec des idéaux propres à leur cheminement personnel, éducation et instruction. Les jeunes ont toujours un grand décalage avec les connaissances, les croyances et les idéaux de leurs parents. C'est normal en raison du système de l'éducation, mais est-ce normal humainement parlant? On va nous dire que le système veut évoluer et pour ce faire il doit changer. Oui il doit changer, oui il doit évoluer, je suis absolument d'accord. Par contre, lorsque les changements ne vont pas nécéssairement dans le sens de l'évolution et de l'amélioration, ces derniers ne font que répéter le pattern de la non-performance pour le public. Rappelez-vous qu'il y a les écoles publiques médiocres, et les écoles privées hors de prix, réservées aux bien nantis. Et chacun sait qu'aujourd'hui, être bien nanti représente beaucoup d'argent, considérant que le fossé entre les riches et les pauvres s'agrandit d'années en années depuis un siècle.

    Rappelez-vous l'eugénisme de nos dirigeants, en fournissant une instruction médiocre au public, on se garanti une sécurité, on élimine la menace. Plus les gens seront abrutis, plus ce sera facile de les éliminer ou à tous le moins, de les réduire à l'esclavage. Et pour briser le lien familial, pour étatiser les individus, on leur donne une instruction en perpétuel changement pour créer des différends entre parents et enfants qui forcément développent des sentiments d'incompréhension l'un envers l'autre et donc, des problèmes de communication. Et tout ça sans parler de la qualité de l'enseignement aujourd'hui, par rapport à celle d'il y a 10 ans, 15 ans, 20 ans, etc.. Il y a beaucoup d'information sur l'internet sur ce sujet.

    Voilà pour la performance aujourd'hui. Lorsqu'un politicien essaie de vous vendre une idée avec des beaux mots comme performance, intelligence, logique, écologique, économique, sachez qu'il use d'une manipulation des ces mots pour vous jeter de la poudre aux yeux. Faites l'exercice, vous le constaterez bien par vous-même. Plus rien n'est au service du public aujourd'hui. C'est plutôt le public qui est maintenant au service de tout. Le public est performant lorsqu'il a un pouvoir d'achat, voilà la seule et unique mesure de l'importance des individus aujourd'hui.

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    Un retour très discret

    On la croyait morte et enterrée. On la croyait décapitée par la volonté populaire (loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort). On s’indignait des pays qui y avaient encore recours. Mais elle est ressuscitée. De qui parle-t-on ?

    De la peine de mort. Elle revit depuis quelques mois. Son souffle déjà répand sur notre belle Europe une odeur charogne. Elle n’est qu’en gestation, heureusement. Mais elle n’attend qu’une chose pour prendre corps : l’entrée en vigueur du « mini-traité » de Lisbonne. Sa mère ? La charte des droits fondamentaux de l’Union.

    Foutaises dira-t-on, personne n’en a parlé. Foutaises, les différents débats concernant le mini-traité n’ont jamais porté là-dessus. Foutaises donc ? Aucunement. Son retour s’est fait par la petite porte. On n’a pas osé l’écrire directement dans la charte. Le subterfuge ?

    C’est très simple. Quelle est la résonnance de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CEDH) dans un esprit humain « normal » ? A priori c’est un nom qui rassure. C’est une convention qui protège nos droits. Nos droits fondamentaux qui plus est. Disent-ils. Alors comment la soupçonner de permettre un tel retour ?

    La CEDH interdit, en principe, tout recours à la peine de mort mais admet des exceptions. Le rapport avec l’Union européenne et la France ? C’est vrai, la CEDH est l’enfant du conseil de l’Europe qui a aussi établie la cour européenne des droits de l’Homme et qui regroupe la majorité des Etats du continent européen. Il s’agit là de droit international classique (régional) et non de droit communautaire. Mais l’UE et la CEDH se sont acoquinées et l’article 52§3 de la charte des droits fondamentaux de l’Union, proclamée le 7 décembre 2000, donne droit d’asile à certaines dispositions de la CEDH en droit communautaire : « dans la mesure où la présente charte contient des droits correspondants à des droits garantis par la convention européenne des de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, leur sens et leur portées sont les mêmes que ceux que leur confère ladite convention [...] ».

    D’après la Charte, on devrait pourtant devoir dormir sur nos deux oreilles. L’article 2§2 de celle-ci dispose que « nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté ». Alors, est-ce qu’on s’arrête là, ou on accepte la visite guidée dans le labyrinthe du droit communautaire ?

    L’article 2§2 de la Charte fait référence à l’article 1e du protocole n°6 annexé à la CEDH (qui rend caduque la deuxième phrase de l’article 2§1 CEDH, et la remplace). Lequel dispose aussi que nul ne peut être condamné à la peine de mort.

    Bref, mais l’article 2§2 CEDH dispose, lui, que « la mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire :

    a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ;

    b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ;

    c) pour réprimer, conformément à la loi une émeute ou une insurrection. ».

    Et l’article 2 du protocole n° 6 annexé à la CESDH dispose « qu’un Etat peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions... ».

    A moins d’être un spécialiste du droit, d’avoir lu le traité, de connaître le contenu de la CEDH, et de maîtriser celui des différents protocoles annexés à la CEDH, nul ne peut se douter d’un tel retour de la peine de mort dans le droit communautaire.

    Or c’est le cas. Il faut considérer les articles précités de la CEDH comme faisant partie intégrante de la Charte, laquelle fait partie intégrante du droit communautaire.

    De Stanislas Deniau, étudiant en droit

    Voici le texte complet de la convention européenne des droits de l’homme (CEDH) :lien


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