• Livre d'or



    21
    Reineroro
    Samedi 3 Avril 2010 à 15:02
    Ne serait ce pas Indy qui penche sur l'extrême droite plutôt ?
    22
    Reineroro
    Samedi 3 Avril 2010 à 15:03
    Et bien, ça devenait triste sur le net, je vois qu'il y a moyen de nous reveiller ...
    23
    les amis du négatif
    Samedi 3 Avril 2010 à 15:37
    Merci de ton comme Reine Roro, J'ai largement diffusé ce "droit de réponse"....Faut pas hésiter (au cas où ils consiraient à le publier) à commenter ce billet sur leurs pages...

    C'est Pâques, comme on voit: les cloches sont de sortie!!!!
    24
    Roger Gérard Prieur
    Lundi 14 Juin 2010 à 19:20
    Bonjour Reine Roro
    Je vous suggère d'écouter une jolie chanson pleine de tendresse et de poésie intitulée :RGPP
    http://www.myspace.com/rgpp
    ça vient juste de sortie
    Salut la Reine
    Roger Gérard Prieur Part
    rgppxx@gmail.com
    25
    LES AMUS DU NEGATIF
    Lundi 13 Septembre 2010 à 10:52
    LE A CERCLÉ NÉ Á PARIS, ET MIS EN ¼UVRE Á MILAN, DES MILLIERS DE MAINS L’ONT CRÉÉ DE PAR LES RUES DU MONDE… **
    vendredi 10 septembre 2010 (Agit'Prop)
    AUTOUR DU @


    Voilà bien longtemps que Michel Foucault nous a montré combien nous avons tendance à croire qu’une grande partie de ce qui constitue notre sensibilité présente, c’est-à-dire les concepts, les croyances, le vécu, les symboles, etc., qui nous sont les plus familiers, existent pratiquement depuis toujours et, qui plus est, ne pouvaient pas ne pas exister… puisque, tout simplement… ils existent. Malgré cela, et en dépit de tous les efforts de Foucault, nous continuons à tomber obstinément dans le même piège. À cet égard, le A cerclé est assez exemplaire.

    En effet, la croyance selon laquelle le A cerclé symbolise aujourd’hui l’anarchisme est tellement forte, et a imprégné l’imaginaire politique contemporain à un point tel, qu’elle a fini par s’imposer comme une évidence. L’anarchisme et le A cerclé s’évoquent mutuellement de façon si naturelle et si universelle qu’ils semblent être le fruit d’un même processus, et avoir toujours cheminé côte à côte. Pourtant nous savons bien qu’il n’en est pas ainsi et que, comme l’a dit Foucault à propos de l’homme, il s’agit d’une invention bien récente. Tellement récente dans le cas du A cerclé, que le souvenir de sa naissance en est encore vivace.

    A dire vrai, je n’avais pas l’intention de m’exprimer sur ce sujet, mais comme divers textes sur l’histoire du A cerclé ont déjà été publiés et comme mon nom est cité dans certains d’entre eux, j’ai pensé que, tôt ou tard, il me faudrait bien en dire quelque chose. Alors, pourquoi pas ne pas le dire au mois d’avril, puisque c’est celui où fut créé le A cerclé.

    Entendons-nous bien : nul ne peut dire quand, pour la première fois, un cercle fut tracé autour d’un A. Sans aucun doute, des milliers d’enfants l’ont fait en apprenant à jouer avec des lettres, et il est probable aussi qu’un éleveur camarguais, andalou ou argentin a un jour marqué au fer son bétail d’un A cerclé, parce que c’était l’initiale de son nom. Ce qui nous intéresse ici c’est la construction d’un symbole, pas l’originalité d’un dessin et, pour être plus précis, il est question de la construction entièrement délibérée d’un symbole apte à devenir un signe d’identité spécifiquement anarchiste. Et là, nous avons une date, un lieu déterminé et des circonstances bien précises. Ce ne fut pas non plus une idée brillante surgie soudainement et arbitrairement des cogitations d’un individu. Ce fut le produit de circonstances bien définies, le fruit d’un contexte particulier et l’aboutissement d’un processus déterminé. C’est pourquoi il convient de narrer dans le détail ces conditions, si nous voulons comprendre ce qui nous occupe ici et répondre aux trois questions : comment quand et pourquoi.

    En route donc pour l’histoire vécue de la naissance du A cerclé, même si cela nous ramène une quarantaine d’années en arrière.

    De Marseille, où je militais dans le groupe des Jeunes Libertaires, je déménage à Paris en septembre 1963, pour m’inscrire à l’Université de la Sorbonne. Dès mon arrivée dans la capitale, je rejoins le groupe local des Jeunes Libertaires, ainsi que l’un des groupes de la Fédération Anarchiste et je commence à collaborer, plus assidûment que je ne le faisais à Marseille, avec la Federación Ibérica de Juventudes Libertarias (FIJL) qui venait juste d’être « illégalisée » en France.

    L’une des choses qui me frappe immédiatement est l’extraordinaire fragmentation du mouvement anarchiste parisien et le sectarisme qui y règne. En effet, malgré la maigreur de ses effectifs, ce mouvement était divisé en une mosaïque d’organisations et de groupes, isolés les uns des autres, quand ils ne s’affrontaient pas directement, immergés dans ce qu’on appellera plus tard la guerre des chapelles. Cette singularité parisienne était d’autant plus surprenante pour quelqu’un fraîchement débarqué de province que, en dehors de Paris, un même groupe libertaire diffusait, tout à fait normalement, la presse et les revues publiées par les différents courants anarchistes. Face à cette fragmentation et cet ostracisme, je décidai, d’une part, de m’affilier et de militer simultanément dans plusieurs groupes libertaires et, d’autre part, d’impulser la création d’espaces de convergence et de collaboration entre les jeunes anarchistes appartenant aux divers groupes. Comme l’un de mes projets, aussitôt arrivé à Paris, était de développer une activité libertaire au sein de l’université, je me mis en quête d’étudiants anarchistes. A ma grande surprise, je ne parvins à entrer en contact qu’avec un autre étudiant : l’autre étudiant anarchiste, comme le désignaient ironiquement les trotskistes. Ce camarade, Richard Lamiral, appartenait au groupe qui publiait la revue Noir et Rouge et, avec lui, nous avons décidé de créer, en octobre 1963, la Liaison des Etudiants Anarchistes (LEA). D’abord squelettique, ce groupement ira s’étoffant, jusqu’à jouer quelques années plus tard un certain rôle dans l’émergence de mai 68, via la constitution du Mouvement du 22 mars à l’Université de Nanterre. Mais c’est une autre histoire et la seule chose à retenir ici est que la LEA a fédéré peu à peu des jeunes appartenant à des groupes distincts, contribuant à atténuer leurs différences, grâce à l’action conjointe menée dans le contexte universitaire. Ce même mois d’octobre 1963, avec une poignée de camarades, nous avons lancé le Comité de Liaison des Jeunes Anarchistes (CLJA) dont le dessein explicite était de mettre en contact et d’impulser les activités conjointes des jeunes anarchistes qui militaient dans les divers groupes et organisations de la région parisienne.

    Cette initiative fut couronnée de succès. L’assemblée de décembre 1963 rassembla quelque 40 jeunes, représentant pratiquement tout l’éventail du mouvement anarchiste parisien. Même si certaines assemblées furent moins fréquentées on dépassa parfois les 60 participants. Compte tenu des effectifs du mouvement anarchiste parisien à cette époque, ce chiffre était plus qu’encourageant. L’adresse de contact du CLJA était : M. Marc 24 rue Ste Marthe, le local de la Fédération Locale de la CNT-E de Paris, exactement la même que pour la LEA, et exactement la même que pour Action Libertaire, journal élaboré conjointement par la FIJL « illégalisée », qui le finançait, et par le CLJA.

    Durant sa brève existence (le CLJA s’éteindra de facto en 1968), cette instance de coordination des jeunes anarchistes déploiera une intense activité, aidant à renouer la communication et à éliminer l’antagonisme entre groupes anarchistes. Dans la foulée du succès obtenu à Paris, le CLJA essaiera d’étendre son rayon d’action à l’ensemble du territoire français et ne tardera pas à se consacrer, avec la FIJL et avec les jeunes libertaires de Milan, à la création d’un espace visant à fédérer la jeunesse anarchiste au niveau européen en organisant la Première Rencontre Européenne des Jeunes Anarchistes tenue à Paris les 16 et 17 avril 1966, et à laquelle participèrent des jeunes venant de sept pays.

    La dynamique amorcée en octobre 1963 pour rassembler diverses composantes de l’éventail anarchiste parisien, par la création d’espaces de convergence comme la LEA et le CLJA, prétendait faire émerger ce que partageaient et avaient en commun les divers courants du mouvement anarchiste, par delà quelques différences qui, si elles étaient parfois bien réelles, ne relevaient bien souvent que d’attitudes personnelles, ou d’anciens conflits qui s’étaient enkystés au fil du temps.

    C’est cette même dynamique qui conduisit à une suggestion que je fis au sein du groupe des Jeunes Libertaires de Paris, fin 1963 ou bien début 1964. L’idée était simple : il s’agissait de trouver un signe distinctif, aujourd’hui on dirait un logo, que tous les groupes anarchistes utiliseraient dans leurs manifestations de propagande, de sorte que, sans altérer l’identité ni la spécificité de chaque groupe, il constitue une référence commune, susceptible de démultiplier, ne fût-ce que par la simple répétition d’une même stimulation visuelle, l’impact de la propagande anarchiste. Il fallait aussi que ce symbole puisse être peint simplement et rapidement sur les murs et qu’il ne soit associé à aucune organisation ou à aucun groupe existant.
    La suggestion fut bien accueillie et, après de longues heures de discussion, dans l’appartement exigu de Clignancourt où nous avions coutume de nous réunir, l’idée nous vint d’un A cerclé. René Darras, un camarade du groupe, graphiste émérite, se chargea du dessin et je rédigeais une bonne partie du texte où nous expliquions les objectifs de notre proposition. Nous le publiâmes dans la première page du numéro 48 (avril 1964) du Bulletin des Jeunes Libertaires, sous le titre Pourquoi A ?, où le dessin du A cerclé occupait toute la première page.

    Le texte de présentation disait, littéralement, ceci : « Pourquoi ce sigle que nous proposons à l’ensemble du mouvement anarchiste ? Deux objectifs principaux nous ont guidés : premièrement, faciliter et rendre plus efficaces les activités pratiques d’inscription sur les murs… et, deuxièmement, assurer une plus large présence du mouvement anarchiste… par le biais d’un élément commun qui accompagne toutes les expressions de l’anarchisme dans ses manifestations publiques… Il s’agit pour nous de choisir un symbole suffisamment général pour que tous les anarchistes puissent l’adopter. Constamment associé à la parole anarchiste, ce symbole finira, selon un mécanisme mental bien connu, par évoquer à lui seul l’idée de l’anarchisme dans l’esprit des gens. » Et c’est exactement ce qui se passa, même s’il fallut attendre quelques années pour obtenir l’effet recherché.

    En fait, pendant les semaines suivantes, nous portâmes notre proposition dans les divers forums du mouvement de jeunesse libertaire, particulièrement le CLJA. La suggestion ne fut pas rejetée, mais elle ne suscita pas non plus d’enthousiasme particulier : probablement parce que l’idée venait d’un groupe bien distinct et qu’elle n’émanait pas de la propre assemblée du CLJA. De sorte que, pendant un certain temps, le petit groupe parisien des Jeunes Libertaires fut pratiquement le seul à utiliser le A cerclé. Ce qui, du coup, ne lui conférait pas du tout une grande visibilité. Quelques mois plus tard, Salvador Gurucharri prit l’initiative de faire figurer dans le titre d’un de mes articles (Perspectives Anarchistes) publié dans Action Libertaire (numéro 4, décembre 1964), le logo que nous avions lancé, mais sans reproduire cette fois, ni sa signification ni les objectifs visés. Le fait que la FIJL et le CLJA diffusaient massivement Action Libertaire aurait pu favoriser la diffusion du symbole, mais il n’en fut pas ainsi, probablement parce que, dissocié de son argumentation, le A cerclé apparaissait aux yeux des lecteurs comme une simple originalité typographique.
    Ce n’est qu’à l’occasion de la Première Rencontre Européenne des Jeunes Anarchistes en avril 1966, que les jeunes anarchistes du groupe de Milan reprirent la proposition à leur compte et commencèrent à utiliser systématiquement le A cerclé dans toutes leurs propagandes. C’est ce qui donna l’impulsion nécessaire à sa généralisation.

    La suite, on la doit aux milliers de mains anonymes qui s’approprièrent littéralement et allègrement le A cerclé et transformèrent en réalité ce qui n’était qu’un objectif dans notre texte d’avril 1964. D’ailleurs, le A cerclé n’aurait jamais acquis le sens qu’il a aujourd’hui, s’il était resté associé à un groupe particulier. Mais, par dessus tout, il est clair, du moins je l’espère, que par son origine même, l’histoire du A cerclé s’inscrit très directement dans la volonté de mettre fin aux sectarismes et aux dogmatismes qui affaiblissent de manière endémique le mouvement anarchiste. Et c’est très précisément cet aspect du A cerclé que j’ai jugé important de transmettre par ces quelques lignes.

    Tomás Ibáñez

    ** Article publié en 2005 dans la revue Polémica Nº 85, puis en 2006 dans la revue Le Coquelicot, Nº 47. C’est la traduction de Raymond Borraz (à qui vont ici tous mes remerciements) qui est reprise, pratiquement, dans la présente version.
    Par Nosotros.Incontrolados//Les Amis du Négatif - Publié dans : LA NIQUE DES BELLES INSOLENCES - Communauté : ARTICLES INVITES
    26
    Reineroro
    Lundi 13 Septembre 2010 à 11:15
    Caminante no hay camino, el camino se hace al andar.
    (Toi qui chemines, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant)... un petit vers de Antonio Machado .
    27
    les amis du négatif
    Dimanche 26 Septembre 2010 à 22:25
    Joseph Guerdner: Sa mère en grève de la faim…

    26 sept 2010 3 commentaires

    by nosotros.incontrolados

    La mère de Joseph, comme ses proches et même tout le monde, n’encaisse pas le verdict inique de la Cour d’Assise du Var qui le 17 Septembre dernier a acquitté le Flic de Gradignan qui avait abattu son fils (menotté et entravé) de sept balles dans le dos alors qu’il tentait de s’évader de la gendarmerie.

    Elle vient d’entamer une grève de la faim et décide de camper nuit et jour devant le palais de justice….pour demander « Justice » et obtenir la cassation du jugement qui légitimise les assassinats policiers partout.

    Pour elle la question n’est pas tant celle d’un « châtiment judiciaire » que de dénoncer l’impunité dont bénéficient les flics, les gendarmes, ratifiée pas ce tribunal de pacotille!

    Nous continuons nous aussi à la soutenir et à gueuler contre cette saloperie-là.

    Steph +

    Josh, Deufr, Alain, Paul, Edith, Frédéric, Patrick Mortim », Myriam, Eva Lock Kwa et quelques autres…. Et vous?
    28
    Lorensanchis
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 12:49
    compa,

    j'ai lu ton article sur le Nica de juillet 2010 : cuidado ! la photo qui accompagne l'article n'a rien à voir avec la Contra : on y voit los cmdtes T.Borges y Nuñez avec des récupérées à la EEBI

    abrazos
    29
    lorensanchis
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 13:00
    'ta bueno tu blog y bien actualizado.

    por si acaso : te mando esta referencia :

    http://blogs.clarin.com/los-brigadistas/

    ahi van mis referencias
    30
    Reineroro
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 13:04
    Merci beaucoup, je retire la photo et le signale au site source
    31
    Reineroro
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 13:20
    Muchas gracias. Tomo nota del enlace a su blog aquí "liens Amis"
    Abrazos
    32
    deufr
    Jeudi 23 Décembre 2010 à 00:54
    ..ma chère Roro, le temps me prends, mais pas que lui!..tiens regarde-donc comme des boules s'accrochent à l'enguirlande!..pas avec toi s'entend, le souffle qu'il me reste dans la surnage me colle bien les glandes!..

    c'est fort que je t'embrasse, y'a un temps que je vais trouver, c'est celui de venir te saluer, mais tu sais quoi?..on évitera de se boulevarNeydiser!..je te bise haut et fort!..

    tiens...pas pour rigoler(?), n'empêche que ç'est pas que du souvenir!..


    http://descendre-de-l-arbre.over-blog.com/article-cette-annee-a-peu-de-chose-pres-comme-l-annee-derniere-c-est-noel-a-noel-63570643.html
    33
    Reineroro
    Jeudi 23 Décembre 2010 à 08:01
    Ahh le boulevard ney ... passé aux oubliettes ... Tu comprendras mon bon ami que les gens ont autre chose à foutre, faut préparer noyel et puis cette neige qui les bloquent dans leurs bagnoles, c'est terrible. Ah oui dernièrement sur Palaiseau, la CIMADE a prévue des cercles de silence, en faveur des sans pap., mais bien loin du CRA hein ... faut pas se faire remarquer! Avec quelques potes nous avons fait un cercle de gueulantes ... bon ça s'est soldé par une évacuation musclée. Pas grave nous sommes décidés à perserverer et à chaque Rv donnés par les muets nous serons là.
    34
    reineroro
    Lundi 31 Janvier 2011 à 15:48
    Attention : KaZeo rencontre quelques soucis techniques au niveau de l'affichage des blogs (absence de contenus, module "Mises à jour" en plusieurs exemplaires.

    Ce problème sera corrigé dans les meilleurs délais !



    Veuillez nous excuser pour la gène occasionnée.
    35
    musa80
    Mercredi 16 Mars 2011 à 15:32
    il y a mieux comme endroit sans vouloir te vexer -.-'
    36
    Reineroro
    Mercredi 16 Mars 2011 à 16:56
    chacun son truc, je te retourne le compliment pour les mangas ^^
    37
    Mercredi 24 Août 2011 à 23:40
    Si je peux me permettre, dans la rubrique "à voir", je pense que tu apprécieras de relayer ceci : http://www.culture-13.fr/actualites/la-valise-mexicaine-de-robert-capa-au-musee-departemental-arles-antique.html @+
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :