• HONDURAS : UN 7ÈME JOURNALISTE ASSASSINÉ

    HONDURAS : Un septième journaliste assassiné par balles dans un climat de menaces toujours plus alarmant/Un séptimo periodista es asesinado a tiros bajo un clima de amenazas cada vez más alarmante /


    Français/Español
    Reporters sans frontières
    Communiqué de presse
    21 avril 2010

    Honduras

    Un septième journaliste assassiné par balles dans un climat de menaces toujours plus alarmant


    Georgino Orellana est le septième journaliste hondurien assassiné en un mois et demi. Le journaliste, directeur de programme pour la chaîne Televisión de Honduras sortait de sa rédaction quand un inconnu qui l'attendait au dehors l'a tué d'une balle dans la tête, dans la nuit du 20 avril 2010 à San Pedro Sula. Le Honduras se classe depuis le début de l'année au rang de pays le plus meurtrier de la planète pour les professionnels des médias. Cette vague de violence a par ailleurs contraint trois journalistes à l'exil.

    Le mobile de l'assassinat de Georgino Orellana reste inconnu et son meurtrier a pris la fuite. Egalement professeur d'université, la victime avait auparavant travaillé au sein du groupe audiovisuel privé Televicentro. Nous exprimons toutes nos condoléances à sa famille et à ses collègues.


    Héctor Iván Mejía, chef de la police de San Pedro Sula, a assuré que cet assassinat "ne resterait pas impuni". Pourtant, en dépit de récentes promesses du gouvernement, justice n'a été rendue dans aucune des affaires survenues après le coup d'État du 28 juin 2009, qu'elles soient directement liées ou non à cet événement. Déjà victime d'une insécurité élevée, la presse hondurienne connaît depuis lors une situation encore plus dramatique. 

    En témoignent notamment les menaces dirigées contre la rédaction Radio Progreso, occupée par l'armée dans les heures qui ont suivi le coup d'État (http://www.youtube.com/watch?v=y5gyNVeaKbw), pour empêcher toute diffusion d'information relative au putsch. Contactée par l'organisation, la direction de Radio Progreso a souhaité, pour des raisons de sécurité, préserver l'anonymat de ses journalistes et collaborateurs menacés de mort.

    Par ailleurs, le 20 avril, la station communautaire La Voz de Zacate Grande a été la cible d'intimidations de la part de la police locale et de vigiles de sécurité privée de l'entrepreneur Miguel Facussé Barjum. Un conflit agraire oppose ce dernier à l'Association pour le développement de la péninsule de Zacate Grande, dont la station plaide la cause.

    D'après les informations du Comité pour la libre expression (C-Libre), des coups de feu ont été tirés, le 9 avril, contre le local de la chaîne de télévision Canal 40 à Tocoa, dans la région côtière atlantique. Cet attentat est attribué à deux individus dont le journaliste et présentateur Emilio Oviedo Reyes se plaint d'être la cible depuis le coup d'État. C'est dans cette même ville qu'a été assassiné Nahúm Palacios (http://fr.rsf.org/honduras-un-troisieme-journaliste-assassine-16-03-2010,36714.html). La piste professionnelle paraît la plus plausible dans ce crime qu'Emilio Oviedo Reyes avait justement dénoncé à la police.


    Enfin, le 12 avril dernier, une juridiction pénale de Tegucigalpa a relaxé quatre fonctionnaires de la Commission nationale des télécommunications (Conatel), dont son ex-président Miguel Ángel Rodas, de poursuites engagées par le ministère public pour "abus d'autorité". Les quatre fonctionnaires avaient ordonné, en septembre dernier, la fermeture et la confiscation du matériel de Radio Globo et Cholusat TV (Canal 36) - les deux principaux médias d'opposition au coup d'État - au moment de l'instauration de l'état de siège suite au retour clandestin de Manuel Zelaya dans son pays (http://fr.rsf.org/honduras-fermeture-de-deux-medias-et-29-09-2009,34612.html). La juge Martha Murillo a considéré que la liberté d'expression "n'avait pas été entravée dans une situation d'état d'exception". Pourtant, l'article 73 de la Constitution hondurienne interdit toute confiscation de matériel ou interruption du travail d'un média au nom du principe de liberté d'expression. Cette garantie constitutionnelle ne peut, en outre, être suspendue en cas d'état de siège, rappelle C-Libre. 

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    Honduras

    Un séptimo periodista es asesinado a tiros bajo un clima de amenazas cada vez más alarmante 


    Georgino Orellana es el séptimo periodista asesinado en mes y medio. El periodista, que dirigía un programa en la Televisión de Honduras, salía de las instalaciones del canal cuando un desconocido que le esperaba afuera lo mató de un balazo en la cabeza, la noche del 20 de abril de 2010 en San Pedro Sula. Este año Honduras se ha clasificado como el país más peligroso del planeta para los profesionales de los medios de comunicación. Una ola de violencia que ha forzado a tres periodistas al exilio. El móvil del asesinato de Georgino Orellana aún se desconoce y su asesino se dio a la fuga. El periodista, quien también era catedrático universitario, trabajó diez años como reportero de la corporación Televicentro. Expresamos nuestras condolencias a su familia y colegas.


    Héctor Iván Mejía, jefe de la policía de San Pedro Sula, aseguró que este asesinato "no quedará impune". Pese a las recientes promesas del gobierno, no se ha hecho justicia en ninguno de los casos que tuvieron lugar tras el golpe de Estado del 28 de junio de 2009, estén o no ligados directamente a este evento. Ya de por sí víctima de una gran inseguridad, la prensa hondureña vive desde entonces una situación aún más dramática.

    Testimonio de esta situación son las amenazas dirigidas contra Radio Progreso, ocupada por el ejército horas después del golpe de Estado para impedir que difundiera información sobre éste (http://www.youtube.com/watch?v=bgfbWwLHjI0). Contactados por Reporteros sin Fronteras, los directivos de Radio Progreso solicitaron que los nombres de sus periodistas y colaboradores amenazados de muerte permanecieran en el anonimato por cuestiones de seguridad.


    Por otra parte, el 20 de abril la estación comunitaria La Voz de Zacate Grande fue víctima de intimidaciones por parte de la policía local y de los guardias privados del empresario Miguel Facussé Barjum, quien sostiene un conflicto agrario con la Asociación para el Desarrollo de la Península de Zacate Grande, cuya causa defiende la estación radiofónica.


    Asimismo, el 9 de abril de 2010 las instalaciones del Canal 40, en Tocoa (región de la costa atlántica), fueron balaceadas, según información del Comité por la libre expresión (C-Libre). El atentado se atribuye a dos individuos, de los que el periodista y conductor de televisión Emilio Oviedo Reyes se queja haber sido blanco tras el golpe de Estado. En esta misma ciudad fue asesinado Nahúm Palacios (http://es.rsf.org/honduras-asesinan-a-tiros-a-un-tercer-16-03-2010,36716.html). Es probable que el ejercicio de su profesión sea la causa del crimen que, precisamente, Emilio Oviedo Reyes había denunciado a la policía.


    Finalmente, el 12 de abril pasado una jurisdicción penal de Tegucigalpa liberó a cuatro funcionarios de la Comisión Nacional  de Telecomunicaciones (Conatel), entre ellos al expresidente Miguel Ángel Rodas, acusados por el ministerio público de "abuso de autoridad". Los cuatro funcionarios ordenaron en septiembre pasado el cierre y la confiscación del material de Radio Globo y Cholusat TV (Canal 36) –los dos principales medios de comunicación de oposición al golpe de Estado– en el momento de la instalación del estado de excepción, tras el regreso clandestino de Manuel Zelaya al país (http://es.rsf.org/honduras-cierre-de-dos-medios-y-represion-29-09-2009,34613.html). La juez Martha Murillo consideró que la libertad de expresión "no había sido bloqueada en una situación de estado de excepción". Sin embargo, el artículo 73 de la Constitución hondureña prohibe toda confiscación de material o interrupción del trabajo de un medio de comunicación, en nombre del principio de la libertad de expresión. Además, esta garantía constitucional no puede ser suspendida en caso de estado de sitio, recuerda C-Libre.


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  • Commentaires

    1
    reineroro Profil de reineroro
    Lundi 17 Mai 2010 à 08:10
    Toujours au Honduras, la presentatrice, Jessica Johana Pavón Osorto (26 ans), de canal 6 sur les emissions "Notiseis Matinal" et "Notiseis Nocturne" reçoit des menaces de mort par sms depuis jeudi 13 mai. "Est ce que tu sens la mort arriver ?" - "où que tu sois, nous te surveillons nous allons voler ta tête" etc ...

    Jessica à prevenu la police nationale qui lui a assigné un garde du corps pour l'accompagner de la chaîne à son domicile...
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