• HONDURAS : SUSPENSION DE LIBERTE CONSTITUTIONNELLES

    "La liberté d'association et de réunion, ainsi que le droit à la libre circulation" ont été suspendus par le Congrès.

    La suspension provisoire de plusieurs libertés constitutionnelles pendant la durée du couvre-feu imposé jusqu'à la fin de la semaine, sur proposition du gouvernement, a été approuvée par le Congrès du Honduras mercredi 1er juillet a-t-on appris auprès de parlementaires à Tegucigalpa.
    La "restriction partielle" a été proposée par le gouvernement et approuvée par le Congrès, ont indiqué à l'AFP deux députées qui ont participé à la session.
    "La mesure autorise à maintenir des personnes en détention pendant plus de 24 heures, et suspend des garanties comme la liberté d'association et de réunion, ainsi que le droit à la libre circulation", a expliqué Doris Gutierrez, du parti de gauche Unification démocratique.

    Désobéissance civile


    Le président évincé a appelé ses compatriotes à "conserver leur calme et à éviter la violence", deux jours après des affrontements lors d'une manifestation qui ont blessé 18 soldats selon l'armée, et 276 civils, selon les partisans de Manuel Zelaya.
    Dans le même temps, il a également prôné la désobéissance civile, en soulignant que la constitution hondurienne dispose que "personne ne doit obéissance à un gouvernement usurpateur, ni à quiconque arrivé au pouvoir par la force des armes".
    "Nous ne pouvons pas nous déclarer vaincus, ni nous laisser impressionner", a ajouté le président déchu, arrêté au saut du lit dimanche matin puis expulsé en pyjama vers le Costa Rica pour avoir organisé une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême.
    La radio Globo a cessé d'émettre peu après la fin de l'allocution de Manuel Zelaya et ses responsables étaient injoignables depuis.

    Le Front de Résistance Populaire du Honduras formé par les centrales syndicales, paysannes et les groupes juvéniles, féministes et de défense des droits de l'homme, se manifeste ce mercredi à proximité de la maison présidentielle à Tegucigalpa.


    Des mobilisations dans divers points du pays au troisième jour d'une grève  convoquée jusqu'au rétablissement de l'institutionalité démocratique et du retour de Zelaya à la présidence ont également lieu.



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