"J’ai déjà dit que notre patience sur ce sujet est épuisée, les groupes pétroliers se jouent de nous" a déclaré Correa suivant Efe.
Il a ajouté que "Dans les prochaines semaines il va y avoir des actions très importantes. Une loi va passer devant l’Assemblée, loi qui facilitera les expropriations des groupes pétroliers des concessions pétrolifères qu’elles occupent si elles ne veulent pas signer les nouveaux contrats de prestation de services".
La liste des entreprises étrangères opérant en Équateur inclue des entreprises telles que l’espagnole Repsol, la chinoise CNOOC, la brésilienne Petrobrás et l’italienne Eni.
Le nouveau modèle de contrats “remplacerait l’actuel contrat de participation entre les compagnies et l’État, dans lequel l’entreprise qui extrait le pétrole conserve une grande partie du brut extrait, qui peut monter jusqu’à 80% de la production dans certains cas”, selon Paúl Mena Erazo, collaborateur de BBC Monde en Équateur.
Les relations entre le gouvernement de Correa et ces multinationales est très tendu tandis que d’un autre côté il essaie également d’obtenir un appui international pour le projet environnemental Yasuní. Une initiative originale qui tente de maintenir environ 850 millions de barils de brut inexploité sous terre en échange d’un soutien d’environ 350 millions de dollars [1]
Selon Mena Erazo "Le gouvernement équatorien espère des contributions de la part des pays arabes et d’autres nations de la région à cette initiative".
Source : BBC Monde "Correa propone ley de expropiación petrolera"
Traduction : Primitivi