• Quand l’armée allemande cible les enfants



    German-Foreign-Policy.com

    Traduit par  Michèle Mialane
    Edité par  Fausto Giudice


    Berlin/Oberursel - La Bundeswehr a imaginé des activités récréatives pour enfants : découvrir les armes lourdes. Cette année, à l’occasion du « Hessentag » (Journée de la Hesse) d’Oberursel, près de Francfort-sur-le-Main les forces armées allemandes proposent -entre autres- aux jeunes garçons et fillettes de visiter l’habitacle d’un obusier blindé modèle 2000 et de regarder par les hublots. Le PzH 2000 compte parmi les systèmes dernier cri de l’artillerie allemande et il est connu pour son énorme puissance de destruction. La Bundeswehr n’en est pas à son coup d’essai.

    Récemment encore on a appris que des enfants, lors d’une journée « portes ouvertes » dans une caserne de chasseurs alpins avaient eu la possibilité de tirer des roquettes sur un village miniature baptisé « Petit Mitrovitsa ». La région serbe kosovare autour de Mitrovitsa avait déjà été durant la Seconde guerre mondiale le théâtre de massacres perpétrés par la Wehrmacht. En 1999 et 2004 des pogromes dirigés contre les Rroms et les Serbes ont eu lieu sous les yeux de la KFOR, au cours desquels des ultranationalistes albanais ont gravement blessé et chassé de chez elles des milliers de personnes et détruit des milliers de maisons. dES pacifistes ont prévu pour le week-end d’énergiques actions de contestation, le « Hessentag » devant se prolonger jusque-là.


    Dès sept ans

    Selon des témoins oculaires, le « Hessentag » d’Oberursel, près de Francfort-sur-le-Main présente cette année la découverte d’armes lourdes comme une activité pour enfants. Des enfants de moins de dix ans ont ainsi eu la possibilité de visiter un obusier blindé PgH 2000 et de regarder par les hublots. Le PgH 2000, employé notamment en Afghanistan, compte parmi les systèmes dernier cri de l’artillerie allemande et il est connu pour son énorme puissance de destruction. Selon des visiteurs du Hessentag, d’autres engins de guerre lourds sont proposés aux enfants. Une petite fille s’est assise au volant d’un blindé  et a joué avec, paraît-il. On lui a demandé son âge ; elle a répondu : « J’ai sept ans. » 

    "Petit-Mitrovitsa"

    Ce qui s’est produit au Hessentag n’est de toute évidence pas un cas isolé. Récemment encore on a appris que, lors d’une journée  « portes ouvertes » dans une caserne de chasseurs alpins à Bad Reichenhall (Bavière), on a présenté délibérément des armes de guerre aux enfants. La Bundeswehr reconnaît elle-même que des garçonnets et fillettes avaient eu la possibilité de viser au lance-roquettes la maquette d’un village baptisé « Petit-Mitrovitsa ».
     
    Selon le commandant responsable de la troupe de chasseurs alpins, le général de brigade Johann Langenegger, ces « activités » visaient à « établir un contact direct avec la population ». Parallèlement il exprimait ses « regrets » que des « personnes, voire des groupes ethniques puissent se sentir blessés par la dénomination du village miniature »1.
     
    Le nom de « Petit-Mitrovitsa » rappelle la localité serbe kosovare de Mitrovitsa, qui avait déjà été par le passé le théâtre de pogromes et crimes de guerre. Durant la Seconde guerre mondiale des unités de la première division de chasseurs alpins de la Wehrmacht y étaient stationnées; sous le prétexte de « combattre les partisans », la troupe, dont faisaient également partie les chasseurs de Bad Reichenhall, a perpétré de nombreux massacres de civils. Après l’entrée en guerre de l’OTAN contre la Yougoslavie, des ultranationalistes albanais ont organisé sous les yeux de la KFOR des pogromes contre les Tsiganes, détruisant quelques milliers de maisons et chassant de chez eux 8000 Roms. En 2004 c’est contre les Serbes qu’on a organisé des pogromes.

    Des services exceptionnels

    L’inspecteur général de la Bundeswehr, Volker Wieker, a bien déclaré qu’il « demanderait des comptes » 2 aux responsables de la caserne de Bad Reichenhall pour ce qui s’était passé, mais cela n’a visiblement eu aucun effet sur l’organisation du « Hessentag » cette année. Bien au contraire :  l’armée allemande considère cette manifestation comme un  cadre idéal pour  exposer « les tâches qui lui incombent et son aptitude à les remplir dans notre pays et à l’étranger »3.
     
    En font partie une « démonstration de paras » de l’unité « Division des Opérations spéciales » (DSO)4 de la Bundeswehr, spécialement chargée en Afghanistan de la lutte contre les insurgés et les partisans.  En outre les forces armées allemandes déclarent dans leur autopromotion se vouer  essentiellement à développer « la coopération civilo-militaire » avec d’autres forces répressives. Ce qui a permis à Volker Bouffier (CDU), Premier Ministre du Land, de décorer non seulement des membres de la Bundeswehr, mais aussi de la police fédérale et du land pour « services exceptionnels rendus », le lundi de Pentecôte dans le cadre d’un « tableau d’honneur »5
     
     
     

    «Ne recrutez pas de gens pour aller se faire tuer »

    Dès la proclamation de ce « tableau d’honneur » on avait assisté à des manifestations pacifistes ; mais selon des témoins oculaires les manifestants ont été rapidement et brutalement expulsés par  des chasseurs alpins et des policiers. Maintenant plusieurs syndicats de la confédération DGB, l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire, le réseau altermondialiste Attac et le Parti de gauche (Linke) appellent à une nouvelle manifestation.
     
    Le slogan en sera «Ne recrutez pas de gens pour aller se faire tuer » et   vise au premier chef les énormes efforts de recrutement en direction des jeunes au Hessentag. Les manifestants demandent de « débarquer la Bundeswehr et d’interdire tout recrutement pour l’armée au Hessentag. »6



    1 La Bundeswehr s’excuse :  www.n-tv.de 09.06.2011

    2 « Nous n’aurons aucune indulgence » www.welt.de 14.06.2011

    3 « Le commandement de Hesse vous accueille sur la « Place de la Bundeswehr » www.hessentag2011.de

    4 Programme du Hessentag 2011

    5 « Le commandement de Hesse vous accueille sur la « Place de la Bundeswehr » www.hessentag2011.de

    6 Non au recrutement pour l’armée au Hessentag - Oui à des perspectives pacifiques pour les jeunes. Lettre ouverte des Jeunes de la DGB de Hesse aux organisateurs/trices du Hessentag 5 /6/2011

     

    Reportage du 8/6/2011 de la 2ème chaîne ZDF sur le sujet  ici



    Merci à Tlaxcala
    Source: http://www.german-foreign-policy.com/de/fulltext/56791?PHPSESSID=3j8bvo45vgp7qmls6nav6bh730
    Date de parution de l'article original: 17/06/2011
    URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=5135

     


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  • La marche du collectif « Vies volées par la police »

    C’était le 19 mars [2011] à Paris. Des centaines de personnes ont manifesté entre Opéra et Châtelet. Des centaines de policiers, déguisés en robocops, les « encadraient ».

    http://pix.toile-libre.org/upload/original/1308227734.jpg

    C’était la marche en solidarité aux familles dont la vie d’un enfant, d’un frère, d’un grand père… s’est éteinte sous les bottes de la police, une marche pour arracher la vérité, la dignité au silence assassin qui voudrait faire oublier le sens d’une liste de morts qui s’allonge sans fin.

    Car c’est ainsi que va la règle dans cette société : tout est fait pour que ces familles soient totalement démoralisées. Elles subissent l’isolement, les tracasseries administratives, les calomnies, les inerties et falsifications judiciaires. Elles subissent la double, la triple peine… encore au-delà du travail de deuil. Quant aux policiers responsables, ils continuent à parader en uniforme sous les yeux de leurs victimes. Leurs procès sont repoussés à l’infini, et les rares fois où ils ont lieu, les jugements leur sont toujours favorables. C’est tout l’appareil étatique qui enserre ses victimes en vue de « justifier » ses violences mortelles. Et la succession au pouvoir des partis de droite comme de gauche n’a rien changé au nombre de morts ni aux acquittements des policiers tueurs.

    Certes le 19 mars les manifestants n’étaient pas des milliers. Mais un événement a néanmoins eu lieu. C’est la première fois, depuis des années, que plusieurs familles et leurs comités de soutien ont pu se réunir pour réagir ensemble. Confronter les expériences, constater le mépris récurrent des autorités, le silence complice de la justice… Les faits parlent d’eux-mêmes, les affaires sont liées, il ne s’agit pas de cas isolés, il ne s’agit pas de « bavures », la seule « faute » commise par ces hommes a été celle de croiser le chemin de la police, de se trouver au mauvais moment au mauvais endroit et dans la grande majorité des cas d’être pauvre et ne pas avoir la peau blanche.

    Réunies et soutenues, les familles peuvent imposer à la société avec davantage de force la mise à nu de la violence de l’État par l’intermédiaire de sa police et de sa justice. Malheureusement aucune marche ne fera revivre les morts. En revanche en continuant la mobilisation avec le collectif des familles de ceux dont la vie a été volée par la police, on peut aider à rétablir la vérité et l’honneur.

    Contact


    Mémoire

    Leurs familles et leurs comités de soutien étaient à l’initiative de la marche du 19 mars 2011.

    Mickaël Cohen, graffeur de 19 ans, poursuivi par la police, s’est noyé dans la Marne (94) dans la nuit du 9 au 10 avril 2004.

    Abou Bakari Tandia meurt des suites de sa garde à vue au commissariat de Courbevoie (92) le 5 décembre 2004. Après six années d’instruction, ni les conclusions des médecins légistes contredisant complètement la version policière, ni la reconstitution organisée le 4 avril dernier, n’ont permis à la juge de décider entre le non-lieu ou la mise en examen des policiers.

    Bouna Traoré et Zyed Benna, fuyant la BAC, ont perdu la vie électrocutés dans un transformateur à Clichy-sous-Bois (93) le 27 octobre 2005.

    Fethi Traoré, 31 ans, est mort noyé dans la Marne (94) le 8 mai 2006, il était poursuivi par la police.

    Lamine Dieng, 25 ans, est mort dans un fourgon de police, à Paris (75) le 17 juin 2007.

    Larami Soumaré et Mushin meurent à Villiers-le-Bel (95) percutés par une voiture de police le 24 novembre 2007.

    Reda Semmoudi, sans-papier et futur père, est mort le 8 janvier 2008, défenestré du 9e étage de son appartement à Noisy-Le-Sec (93) lors d’une perquisition.

    Le 4 avril 2008, Baba Traoré, un jeune Malien de 29 ans est mort d’un arrêt cardiaque après s’être jeté dans la Marne en tentant de fuir un contrôle de police à Joinville-le-Pont (94).

    Abdelakim Ajimi est mort à Grasse (06), étranglé par des policiers, le 9 mai 2008.

    Ali Ziri 69 ans, est décédé à la suite d’un contrôle policier à Argenteuil (92) le 11 juin 2009. Son ami Arezki Kerfali, 61 ans, également brutalisé ce jour là est poursuivi pour « outrage », après plusieurs reports son procès devrait avoir lieu en mars 2012.

    Le soir du 9 août 2009 à Bagnolet (93), Yakou Sanogo, 18 ans, poursuivi et pressé par la voiture sérigraphiée de la police, a chuté avec sa moto. Il n’a pu être ranimé.

    Mahamadou Maréga a perdu la vie entre les mains de la police qui l’avait brutalisé, taserisé et/ou asphyxié à Colombes (92) le 30 novembre 2010.

    Non lieu, instructions sans fin… dans aucun de ces cas la justice n’a admis la responsabilité directe ou indirecte des policiers.

    Résistons ensemble n° 96, avril 2011
    Contre les violences policières et sécuritaires.


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  • Apocalypse volcanique

    Ici



    J'étais en train de faire le tour de la tite blogosphère, lorsque je suis tombée sur un billet divulgant une énormité sans nom, anxiogène au possible, tant qu'à faire... Y'aurait 12 supervolcans en activité sur 16 .... Info assaisonnée à la sauce Eveil de la conscience, passage des forces au solstice à venir, manque plus que les zitis et tout y est... Bin tiens, on nous cache tout assurément... Rien qu'un super volcan nous règlerai tout un tas de questionnements métaphysiques, alors 12  ! ! ! Je passe, fureter ailleurs, et là, je tombe sur un commentaire sur un autre blog, disant en gros "ouais mais y'a 12 supervolcans...blabla.." Là, ça me gonfle, donc retour, sur l'un des sites relevant ces infos, je laisse un com explicatif de l'interprétation erronnée de la carte permettant d'affirmer une telle connerie.. La réponse a dépassé mes espérances.... Bon alors explication... Passe que faut arrêter de dire n'importe quoi....


    Alors la fameuse preuve... qui à l'origine vient de là http://hisz.rsoe.hu/alertmap/index2.php  ... Tableau au complet, alors que l'auteur décrypteur des signes des temps, pour mieux étayer ses affirmations a masqué dans sa capture d'écran, la belle colonne tout de vert vétue à droite indiquant le statut des dits volcans... Laissant ainsi le lecteur inquiet devant les colonnes orange et rouge.... Sur, qu'on va y passer vite fait là...
    Alors les fameuses colonnes en orange et rouge donnent l'indice VEI comme Volcanic Explosivity Index.

    V.E.I =  Le volume des matériaux éjectés, la hauteur du nuage d'éruption, et les observations qualitatives (en utilisant des expressions allant de « modéré » à « colossal ») sont utilisés pour déterminer la valeur d'explosivité. L'échelle est ouverte et va de 0, pour les éruptions non-explosives (moins de 104 mètres cubes de tephra éjecté), à 8, pour les éruptions explosives méga-colossales qui peuvent éjecter 1012 mètres cubes detephra et avoir une colonne nuageuse haute de plus de 25 km.

    Et ? ?  ? Bin, rien.... Mais on m'a fait la remarque qu'il y a de récents séismes, et pis qu'en fait, il s'agit de réveils, de débuts....Gros soupir..... Pétard, y'a tous les jours des séismes dans ce genre d'endroit par définition soupape de tension sur les plaques tectoniques.... Y'a tous les jours des tremblements de terre... Y'a tous les jours un fleuve qui déborde, un avion qui se casse la figure... Et ... Faut il corréler tout cela et aller se réfugier dans une caverne avec son rosaire, son kit de survie acheté-sur-le-net-sur-un-site-qui-prépare-à-l'apocalypse-et-bien-fait-pour-les-moutons-qui-vont-mourrir-gné ?

    Comment peut on seulement imaginer ce qu'est un supervolcan et ce qu'une éruption peut engendrer ? Alors ci-dessous, la petite carte montrant la dispersion des cendres du fameux Yellowstone qui fait triquer tant d'amateurs de scénarii apocalypto messianico vengeurs...

     


    On s'étonnera encore que la blogosphère passe pour un refuge de zinzins plus où moins illuminés, braillant contre le système et les zélites qui veulent nous buter dans une formidable apothéose sanglante, longue comme un crépuscule des Dieux, tout en reproduisant le même rythme d'informations biaisées, se duplicant à l'infini, par un savant copié collé tout afpèsque....

    Surtout lorsque l'un des informateurs précise " Tout ce que qui nous sera dispensé le sera pour notre expansion et ce qui gênera encore sera brûlé par cette lumière. Cela peut encore occasionner plus ou moins de douleurs passagères dans le corps, et pour ceux qui ne sont en rien préparés à investir cette conscience, les dysfonctionnements seront beaucoup plus importants"... On va donc se faire griller pour notre bien, bin oui, ça fais un peu mal quand même, mais c'est passager (ouf), ça, pour ceux qui se sont préparés, passe que pour les autres, ça sera des dysfonctionnements plus importants...Bin tiens... gros, gros soupir...

    Un site pour ceux qui aiment les volcans, les belles photos, et les explications scientifiques : http://earth-of-fire.over-blog.com/  C'est certainement là, qu'il y aura une vraie information sur l'état des caldeiras, et sans élucubrations ...

    Pour ma part, je vais me servir un p'tit tremblement de terre, tiens...


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  • Debout la France, tous contre DSK !

    Robert Bibeau

    Le nationalisme chauvin grand-français, né sous le premier Empire et consolidé sous le second a fait tant de mal au peuple de France que nous serions en droit d’espérer que les leçons du passé sauraient réfréner les ardeurs des plus délirants pro-skaniens. Pourtant, rien n’y fait, et sus à la négresse « une jeune Guinéenne musulmane de 32 ans qui élève seule sa fille de 15 ans dans un appartement d’un immeuble du Bronx, l’immense quartier populaire du nord de New York » (1). « Une domestique a été troussée », constate le débonnaire Jean-François Khan ; pensez donc, qui est l’offensé ? « Il n’y a pas mort d’homme », renchérit Jack Lang ; en effet, il y a viol d’une femme. En voilà une qui ose porter plainte contre le plus illustre des Français, hurle en chœur la chorale des BHListes, rameutée pour assister au lynchage raciste de la future accusée. Ah que revienne le temps béni des colonies !

    Ils n’ont rien appris des maux du chauvinisme grand-français, rien appris des guerres meurtrières pour défendre la patrie… Rien ne peut donc faire taire les thuriféraires du milliardaire, aristocrate décadent, échangiste, ex-PDG d’un organisme oppressif des peuples du monde, particulièrement de ceux du tiers-monde (les plus immondes, pensent les riches), une star pressentie comme candidat aux plus hautes fonctions du pays, à la présidence de la République impérialiste française.

    « Dans toute nation digne de ce nom, on n’aurait pas supporté de voir une personnalité qui était pressentie pour être élue président et incarner le pays apparaître menottée entre des sbires du FBI, jetée à l’arrière d’une voiture comme un malfrat, exhibée devant un tribunal sans avoir la possibilité de se raser. » (2).

    Ses amis socialistes souhaiteraient l’exfiltrer, le rapatrier aux portes de l’Élysée pour le soustraire à ses juges étrangers, mais l’arnaque « Polanski » ayant été apprise et bien comprise par les juristes outre Atlantique, ceux-ci prennent toutes précautions « abusives » et ils obligent le milliardaire à s’enfermer dans un « taudis » à 1 700 euros la nuit, dans Manhattan la frivole. Misérable récidiviste réduit à l’impuissance. Mais alors, aucune souffrance ne sera donc épargnée à leur comparse persécuté ?

    Enfants de la patrie, son heure de gloire est finie, par sa faute à lui, mais dont on voudrait que vous vous sentiez contrits – coupables. Où est donc votre patriotisme ? Un français puissant, un grand seigneur de la caste des régnants (ceux qui jadis avaient droit régalien de cuissage) est molesté dans une contrée éloignée de l’Empire…Pardon, je m’égare, le richissime métayer avait été désigné en ambassade auprès du roi des rois, son suzerain ; que son seigneur prenne ombrage de son comportement agressif ne devrait pas vous offusquer, vous de la France vassale. Pourtant, elle y prend ombrage la France des malfrats et, grandiloquente, elle bat le rappel des médias pour ameuter le bon peuple français à la fibre patriotique plutôt chancelante.

    Chacun est invité à dénoncer l’outrage qui est fait au drapeau français à travers ce bouffi penaud, menottes au dos, traité comme tous les goujats que l’État policier pince à forniquer sans le consentement de l’initié… Lisez plutôt ceci :
    « Tout cela étalé des jours durant au Vingt-heures, avec moult détails, sous les yeux écarquillés de parents rentrant du travail, et devant des enfants effarés baissant leur nez sur leur assiette de potage. On ne sait qui est le plus traumatisé : le brillant économiste qui devait sauver l’humanité de la crise financière et qui se trouve soudain ravalé au rang d’infâme criminel, ou le peuple qui aspirait au repos et envisageait de le choisir pour chef, et qui se voit contraint d’observer une fois de plus la violence des États-Unis. » (3)

    Si l’aversion outrancière s’introduit jusque dans les chaumières où le bon peuple celtique, assis benoîtement devant son pot-au-feu, maudit les saxons perfides, « on n’est pas sorti de l’auberge espagnole ».

    « Déni de justice », s’écrient les amis socialiste du repris, justement les mêmes qui deux semaines auparavant se réjouissaient de l’assassinat extra-judiciaire d’Oussama Ben Laden. Il faut toujours se méfier quand la justice est bafouée, parfois le couperet se retourne contre les affidés. Pendant ce temps, les conspirationnistes de salon sont légion à subodorer le coup fourré, car l’homme du FMI aurait manigancé la « création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale prévue pour le 26 mai de l’année » (4).

    Depuis quand a-t-on vu un servant se rebeller contre l’autorité ? Si ce « gauchiste » caviar avait eu une âme de révolté, nous aurions été nombreux à le relever. Rien de tel dans ses ritournelles et ses manigances. Il y a déjà deux « devises » de réserve internationale (le dollar et l’or) et le jour où une nouvelle monnaie devra remplacer la première ($), la Réserve fédérale américaine et la Présidence américaine seront complices de la magouille. DSK, en vieux gestionnaire sioniste des « affaires » de ce monde, le savait mieux que quiconque. De toute façon s’il n’en tient qu’aux impérialistes chinois, le FMI achève sa course éphémère (5).

    À force de tapage médiatique quotidien, obsédant, l’audimat du pestiféré finit par caler à 57 % d’interloqués dûment enregistrés lors d’un sondage d’actualité où plusieurs badauds pressés auraient déclaré se questionner sur les pratiques judiciaires américaines (6). Évidemment, le sondeur n’a surtout pas demandé à chaque interviewé sa pensée à propos de cette professeure d’université gardée enfermée depuis 590 jours dans les geôles françaises de Fresnes pour avoir présumément expédié des courriels compromettants ; non plus que sur les centaines de milliers de prévenus mis en garde à vue chaque année dans les commissariats de quartiers (7) ! Finalement, encore une fois, le Landerneau de la presse française, dans son unanimité outrée, atteste de sa très faible valence (marketing) et reflète bien peu l’opinion du peuple français, plutôt partagé.

    Mais observons qu’ici nous discourons à propos des méfaits d’un représentant de la classe élitiste des globocrates parvenus qui devraient normalement, sous la République aristocratique de la France des Bourbons, avoir droit à tous les égards, et non pas d’un quelconque jeune « beur » que l’on contraint à demeure dans les commissariats de la terreur. Pourriez-vous, s’il vous plaît, messieurs dames les justiciers new-yorkais, à la suite de l’inepte vacuité d’un BHL convenir de la différence de caste entre ces deux pointures ? « J’en veux, ce matin, au juge américain qui, (…) fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre." (8).

    Enfants de la Patrie, sauvons le soldat DSK. Sa limousine a été outragée et sa femme bafouée… si souvent (en 2002, n’avait-il pas tenté de violer une belle journaliste, Tristane Banon, d’obédience socialiste, lorsqu’elle lui avait quémandé un entretien et qu’il l’entraîna dans sa garçonnière ?). La chair du clerc est faible et ses appétits à la mesure de sa fortune. N’est-ce pas la corvée d’une subordonnée que de se plier au caprice de son seigneur prédateur (9) ?

    L’ignominie ne connaît pas de limite et voilà qu’une féministe monte au créneau pour défendre l’innocente dans ses oripeaux ? Jamais de la vie pardieu, vous divaguez, c’est plutôt pour défendre le « droit de justice » du « violeur présumé » et son droit de « se satisfaire », une faute vénielle, que dis-je, même pas une faute, une occasion en or pour la privilégiée guinéenne, pauvre, noire, musulmane et évidemment manichéenne. Et pour l’avoir « honorée », le larron en rut serait menacé de prison… Qu’à cela ne tienne, rejetons le féminisme victimaire : « A trop vouloir défendre notre sexe, on dégrade notre esprit. Les monstres de vertu développent parfois des âmes de tortionnaires. L’inculpation de M. Strauss-Kahn lui promet plus de soixante-dix ans de cachot. » (10). À voir la prison dorée du présumé quelque part sur Manhattan endeuillée, les assoiffés de vengeance sont bien mal barrés. Faudra s’y reprendre à la conspiration suivante ! Mais s’il se tenait coi ce baudet, que sa femme légitime, exaspérée, ait le temps d’effacer des mémoires ces quelques méfaits.

    Rassoyez-vous amis français, l’ex-candidat de la gauche caviar est bien entouré et bien défendu par ses nombreux et coûteux avocats des causes désespérées ; il vous reviendra. Comme la misère des riches ne m’émeut pas, que penseriez-vous que l’on s’inquiète de la misère des pauvres ?

    Robert Bibeau

    (1) La femme de chambre dans le collimateur des avocats de DSK. AFP, 27.05.2011.

    (2)(http://www.voltairenet.org/article1...

    (3)(http://www.voltairenet.org/article1...

    (4) http://www.voltairenet.org/article1...

    (5) http://chine.aujourdhuilemonde.com/...

    (6) http://oumma.com/DSK-le-journaliste... et http://www.voltairenet.org/article1...

    (7) http://www.oulala.net/Portail/spip....

    (8) http://www.lemonde.fr/dsk/article/2...

    (9) http://www.voltairenet.org/article1...

    (10) http://www.lemonde.fr/idees/article...


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    http://www.legrandsoir.info/Debout-la-France-tous-contre-DSK.html

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  • Au Festival de Kahn, palme des reins à : "PS, la grande imposture"

    Daniel VANHOVE

    Une fois encore, dans la scénographie proposée la réalité dépasse la fiction. Vous aimiez les séries made in USA et en redemandiez : vous voilà servis…

    Personne ne blâmait la justice américaine que l’on voyait fonctionner depuis des années à travers la petite lucarne. Que du contraire, selon le sacro-saint audimat. D’ailleurs, n’avait-elle pas contraint l’homme le plus puissant du monde, le président Clinton, à mettre un genou à terre pour l’affaire Monica Lewinsky ? Or, voilà que d’un coup, elle ne sied plus.

    Et comme le soulignait avec pertinence Gilles Devers dans un papier récent |1|, déjà lors de l’affaire Florence Cassez, la justice mexicaine était « injuste » ; dans celle de l’Arche de Zoé, la justice tchadienne était « nulle » ; et dans celle-ci elle serait « cruelle »… Il n’y aurait donc que la justice française qui soit idéale. Habitué à une justice à géométrie variable, le gratin politique qui se pense et se comporte dorénavant en « star » rejette violemment ce qu’il craint voir un jour fondre sur lui. Son immunité serait-elle à terme, menacée ? Certaines des affaires les plus glauques – et la liste est longue – pourraient-elles être enfin révélées ?

    Peut-être faut-il rappeler que dès l’instant où d’aucuns ont la prétention de vouloir représenter le peuple aux plus hauts niveaux, ces choix les mèneront automatiquement à une vie privée réduite pour une vie publique aujourd’hui hyper-médiatisée, ce qui d’ailleurs leur convient souvent. Et où l’on ne peut à la fois vouloir bénéficier des avantages de la fonction et des feux de la rampe, sans en porter aussi les charges, les devoirs, les responsabilités et les désavantages éventuels en des moments plus difficiles. Comme dit l’adage, on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre…

    Ensuite, l’on eût apprécié que cette « présomption d’innocence » que la plupart d’entre eux – mais particulièrement à « gôôôche » – n’a de cesse de revendiquer haut et fort ait été appliquée avec la rigueur réclamée lors du dossier Woerth-Bettencourt, ou dans celui d’Outreau, sous peine de devenir suspecte… Et de traduire le fait que si les mêmes évènements s’étaient produits en France, il y a fort à parier que l’affaire DSK, comme bien d’autres, eût été étouffée…

    Puis, suite aux nombreuses déclarations du gotha politico-médiatique, comment croire ceux qui, la main sur le cœur et la larme à l’œil, nous assurent qu’ils connaissent leur « ami » depuis des lustres sans jamais s’être rendus compte des fêlures de l‘homme ? Drôles d’amitiés, s’il en est, puisque l’intéressé lui-même déclarait encore il y a peu au journal Libération que ses trois faiblesses étaient : le fric, les femmes et sa judéité. |2| Quelques rares humoristes comme Stéphane Guillon ou Laurent Gerra avaient osé soulever un coin du voile… et en 2007 le journaliste Jean Quatremer avait laissé entendre que DSK avait un handicap |3|, et que l’encourager à se présenter pour de hautes fonctions était un pari risqué, voire irresponsable

    Mais voilà précisément le nœud de l’intrigue : le PS français et ses caciques tellement avides du pouvoir, n’ont pas voulu voir ni entendre ce qui aurait pu faire obstacle à leur vedette, fut-elle fragile sur un point majeur. Personne n’avait lu ni entendu la moindre ligne du programme de ce grand absent de l’hexagone, qui en finale n’était qu’une construction médiatique du PS dont les incessants sondages assuraient la victoire sur tous ses rivaux – et où l’on peut comprendre l’imposture de « primaires » qui ne riment à rien puisque les dés étaient jetés ! Peu importe que l’individu soit fragile à un endroit de sa personne ; peu importe que cette fragilité s’exerce au détriment de plus faibles ; peu importe certains antécédents que nul de ces tellement proches ne pouvait ignorer : l’important étant de gagner ! La responsabilité de son entourage, de sa famille politique et de ses soi-disant « amis de longue date » est plus que lourde.

    Elle est écrasante, totale. Mais qui d’entre ceux-là sera prêt à le reconnaître ? Probablement aucun, dans cet univers nombriliste d’égocentriques prêts à tout pour sauver leur tête… et les privilèges auxquels ils ne renonceraient pour rien au monde… Ainsi, au-delà de ce que cet épisode nous enseignera encore si l’on veut bien y accorder le temps et les questions utiles pour appréhender la vérité, il eût vraiment fallu que les intimes et les vrais « amis » du sieur Strauss-Kahn l’encouragent à consulter et à se faire soigner… car loin des déclarations machistes et imbéciles de certain(e)s, et sous les apparences, quand l’on déclare à qui veut l’entendre « aimer les femmes », on ne les harcèle pas de manière aussi exécrable que celles de DSK… qui à vrai dire, doit les détester et leur en vouloir pour les maltraiter ainsi… Mais, c’est bien aux psys de traiter de cette part sombre de l’individu.

    Le pouvoir corrompt, dit-on. Bien plus que beaucoup ne l’imaginent. Et les sunlights braqués en permanence sur les têtes finissent par griller les cervelles. Ce besoin compulsif d’être reconnu et flatté devient plus fort que tout. Pour lequel certains tueraient père et mère. Ce pouvoir est tellement grisant qu’il donne aux individus qui y accèdent le sentiment d’impunité absolue. Ces gens-là sont pour la plupart, des prédateurs.

    Que bien peu de choses arrêtent. Et à leurs yeux, que vaut une soubrette ? Il n’est qu’à écouter comment ils en parlent : un petit coup de reins ou une petite pipe n’est quand même pas « mort d’homme », n’est-ce pas ? C’est affligeant ! Et ces mêmes hypocrites viendront ensuite déplorer que dans le pays une femme meurt de violences conjugales tous les trois jours, et qu’il s’y commet 75.000 viols par an… |4| Tout se tient dans la vie, et il serait temps qu’ils s’en aperçoivent ! Sans parler de ceux que leurs fantasmes aveuglent et qui se réfugient derrière une énième « théorie du complot ». C’est tellement commode…

    Ainsi donc, après une nuit dans une suite luxueuse, pourquoi se priver du plaisir que l’on pourrait « prendre » avec une boniche, jeune et noire de surcroît ? D’ailleurs, n’est-ce pas inclus dans le prix de la suite ? Ces malades de pouvoir, qui ont dans ces moments le don curieux de se serrer les coudes, se sont hissés dans un tel univers, qu’ils en perdent tout sens commun des réalités. Leur arrogance est sans borne. Et en tant que patron du FMI, le fonctionnaire le plus payé au monde (495.000 US$ nets annuels !) censé s’occuper des pays pauvres – cherchez l’erreur ! – pourquoi s’embarrasser de principes, dès lors que pour ces gens-là, tout est dû : aussi bien les lieux de vie les plus prestigieux, les bagnoles rutilantes, les costards griffés, les tables les plus prisées, les services des uns, le silence et l’appui des autres… qu’une femme que l’on prend telle une chose.

    Faut-il rappeler que le FMI versera 250.000 US$ à l’intéressé, en guise de dédommagement pour sa démission ? L’on me rétorquera que c’est contractuel. Bien sûr… mais n’eût-il pas fallu un minimum de retenue en attendant la sentence finale de la justice américaine, avant d’annoncer pareil versement ? Et s’il est reconnu coupable, cet argent est-il mérité, et pourquoi n’irait-il pas de plein droit à la victime ?... Qui a pu croire un instant dans ce mauvais casting, que la goôôche-caviar était morte ? C’est loin d’être le cas, mais à terme, c’est tout ce qu’elle mérite !

    Et venons-en au mensonge. Qui en général ne les étouffe pas. Dans le cas présent, la version des faits évolue non en fonction de la vérité, mais de la stratégie qui permettra d’adoucir la sentence du tribunal. Le « présumé innocent » a d’abord choisi de se déclarer non-coupable. Ben oui, faut pas rêver, ces gens-là ont rarement le courage d’avouer leurs méfaits ! Mais comme la première juge ne l’a pas libéré sous caution, on apprend que le « storytelling » où l’intéressé niait les faits et où ses avocats indiquaient avoir un alibi en béton est soudain modifié.

    Désormais, la jeune femme harcelée par un DSK concédant qu’il l’a séduite, aurait dit « oui, ouii… » Voyez la duperie. Voyez l’arnaque qui tente de masquer le délit en retournant la situation sur le dos de la vraie victime : c’est désormais elle qui en redemandait, et donc elle qui ment ! Ah, il est courageux le candidat socialiste, le pressenti aux ors de l’Elysée. Et elles sont belles les valeurs du favori idolâtré de cette gôôôche-caviar, qui sera passé des meilleures tables de New-York à la gamelle du prisonnier. Que ces quelques nuits en cellule où il aura eu le loisir de méditer sur l’égalité de traitement entre les individus et sur sa petitesse soit la première leçon d’une longue série...

    Par ailleurs, il en faudra du courage à la jeune Nafissatou Diallo, après en avoir eu pour témoigner de son outrage. Tout sera fait pour la contraindre, pour la broyer, pour qu’elle revienne sur ses déclarations, ou pour qu’elle les modifie. Rien ne lui sera épargné, ni à elle ni à ses proches. Après l’humiliation qu’elle aura ressenti et devra porter pour le reste de sa vie, celle qu’une collègue a découvert prostrée et abattue au fond d’un couloir, aura une vie d’enfer, à fuir et se cacher pour échapper au harcèlement de hyènes qui avec leur fric, ont cette capacité à tout flétrir et tout abîmer. Puisqu’ils n’ont le respect de rien, ni de personne. Et que le dossier se soldera sans doute par un gros chèque dont certains baveront que c’était le but recherché…

    En conclusion : au summum de leur narcissisme, et dans l’obsession de reconnaissance qu’ont certains de se faire dorénavant désigner par leur acronyme comme s’il s’agissait-là de la consécration ultime – DSK, BHL, PPDA, FOG, etc… – j’aurais un dernier mot : les toilettes publiques aussi sont désignées par les lettres WC…

    Daniel Vanhove
    Observateur civil
    Auteur
    23.05.11

    Notes :

    |1| http://www.alterinfo.net/La-justice-francaise-the-best-of-the-world-_a58827.html

    |2| http://www.20minutes.fr/article/725186/trois-obstacles-le-fric-femmes-sa-judeite

    |3| http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/07/fmi-sarkozy-pro.html

    |4| http://www.web3u2free.com/article-plus-de-75000-viols-par-an-en-france-et-198000-tentatives-61722146.html

    URL de cet article 13783
    http://www.legrandsoir.info/Au-Festival-de-Kahn-palme-des-reins-a-PS-la-grande-imposture.html

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  • Vous avez aimé les ordinateurs des FARC ?

    Dédé

    C’est très bien.

    Vous pouvez maintenant acheter des copies de ce qu’ils étaient censés contenir, selon les dires du gouvernement colombien d’Alvaro Uribe... Avec une interprétation des "analystes" de l’Institut National d’Etudes Stratégiques, sis en Angleterre, pour le cas où vous ne comprendriez pas bien : http://cubasilorraine.over-blog.org...

    Vous allez adorer "les-ordinateurs-de-Ben-Laden" !

    En bien plus grand nombre (noblesse oblige) et... tout aussi "bavards" (oui, ce mot contient bien cet autre mot, pas propre).

    Faisons confiance au journal Le Point (pour ça) :

    "Une dizaine d’ordinateurs et disques durs et une centaine de CD, DVD et clés USB ont ainsi été retrouvés dans la maison qu’il occupait. La quantité est "impressionnante", a reconnu le directeur de la CIA Leon Panetta. La CIA s’est d’ailleurs empressée de constituer un groupe de travail ad hoc, rassemblant diverses agences gouvernementales et de la justice, pour "faire parler" ces ordinateurs et exploiter les milliers de documents qu’ils sont susceptibles de contenir. Une mine d’or."

    http://www.lepoint.fr/monde/ben-lad...

    "Une mine d’or"... Depuis l’avènement de la "planche à billet" qui fabrique des dollars chaque fois que les banquiers estiment qu’il en faut aux Etats-Unis, depuis qu’il n’y a plus que de l’argent, l’OR serait-il maintenant le symbole de "guerre, cadavres, misère, charniers, mensonges, hypocrisie, bombardement, exploitation, faux-nez, uranium appauvri, sourires de crocodiles, violence, racisme, etc." ?

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    http://www.legrandsoir.info/Vous-avez-aime-les-ordinateurs-des-FARC.html

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  • BUSH est MORT !

    Badi BALTAZAR

    Quelle ne fût pas ma surprise ce matin, en écoutant la radio dans ma voiture pour me rendre au travail. "Oussama Ben Laden est mort." J’ai même failli emboutir une bagnole qui avait brusquement freiné au même moment ! A croire que son conducteur était branché sur la même fréquence que moi. A peine arrivé au bureau, je croise une collègue qui avant même de me saluer me lance : "Tu sais quoi ? Ben Laden est mort !" Encore étourdi par mon trajet radiophonique, je n’ai rien trouvé d’autre à lui répondre que : "Et alors ?"

    Au fil de la journée et des dépêches, on n’a pas pu s’empêcher de décoder les informations avec les collègues. De la cuisine aux échanges d’emails en passant par le sujet de conversation du déjeuner. Buzz ? Diversion ? Fausse nouvelle ? Tout sauf la vérité me direz-vous ? Vraisemblablement. A lire ce que les médias publient comme version des faits, je suis plus que sur mes gardes. Photo truquée, corps balancé par dessus bord, examen ADN plus que douteux,... un brouillage de pistes en bonne et due forme !

    C’est ce qu’on appelle communément une information pour le moins suspecte. Cela fait bientôt dix ans que cet homme est considéré comme l’ennemi public n°1 et maintenant qu’on nous annonce finalement lui avoir mis le grappin dessus, on se débarrasse de son corps fissa, sans que personne n’ai pu photographier sa dépouille ou apporter la moindre preuve de son existence. Je vois d’ici la réaction du sniper réclamant sa récompense de 50 millions de dollars pour la tête de Ben Laden et qu’on lui rétorquera : "Pas de tête, pas de chocolat !" N’importe quel gamin de 12 ans sait pertinemment que dans toute enquête policière, s’il n’y a pas de corps, il n’y a pas de coupable. Et dans l’hypothèse où il aurait été réellement capturé, j’en connais des milliards qui auraient donné beaucoup pour entendre la version de l’accusé. Pas vous ?

    En ce qui me concerne, j’ai toujours cru qu’il était déjà mort depuis belle lurette. Et honnêtement, je continue à le croire. Les centaines de milliers de victimes afghanes et irakiennes que les interventions militaires américaines et alliées ont causées depuis une décennie ont abouti à quoi ? Dix ans de guerre, de propagande et d’ingérence pour retrouver un homme et mort de surcroît. Un homme a qui l’on a pas permis d’être enterré dignement et encore moins d’être jugé, comme le droit international le prévoit. Un homme qui a servi de bras armé pour le compte de la CIA et des services secrets pakistanais contre le bloc soviétique et qui a été désigné comme le cerveau des attentats du 11 septembre sans que l’on ne puisse à ce jour produire la moindre preuve matérielle, que du contraire. A ce stade il ne s’agit plus d’une vengeance, tant est qu’un état se disant démocratique puisse la pratiquer, mais d’une véritable démonstration : Goliath a terrassé David. Chapeau bas, l’ami.

    La vraie nouvelle aurait été qu’on nous annonce que les armées d’occupations allaient enfin retirer leur troupes d’Afghanistan, d’Irak et du reste du monde ! Ou que l’état d’Israël avait finalement accepté de reconnaître l’état palestinien ! Pour moi, ce coup médiatique est plus une façon de proclamer à la face du monde : "Nous, les défenseurs de la liberté et de la démocratie, nous, les gardiens de la paix et de l’humanité, nous, qui sommes responsables de la mort et de l’aliénation d’une bonne partie de l’humanité, nous avons éliminer l’icône de l’axe du mal !"

    Pour être honnête, je ne trouve pas d’autre mot que le dégoût pour qualifier ce que je ressens. Voilà, c’est tout. C’est ce que j’avais besoin d’évacuer pour le coup. Et d’ailleurs, cette anti-vérité qui m’a agacée toute la journée me donne à moi aussi une irrésistible envie, celle de crier à la face du monde ce qui en fait me paraît être la vraie nouvelle du jour, car avec Ben Laden et tout se qu’il représente dans l’inconscient populaire, c’est l’identité d’un autre protagoniste que l’on masque. Le vrai mort en l’occurrence, pour les juges de l’Histoire, n’est-il pas le vrai coupable ?

    Badi BALTAZAR

    www.lebuvardbavard.com

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  • Prenez cette photo :

    Retournez là horizontalement :

    Ajouter quelques effets "gores" tirés d'un jeu vidéo :

    Ca y est vous avez tué Ben Laden !

    Vous croyez que je plaisante ? Alors posez vous la question suivante :

    Quelle est la probabilité pour que Ben Laden mort ait exactement la même orientation du visage, la même attitude, la même expression, le même sourire, que vivant ?

    Comparez vous mêmes et faites vous votre opinion :

    Si vous n'êtes pas convaincu que c'est le plus gros foutage de gueule depuis longtemps, regardez la différence de netteté entre :

    • Les yeux et la barbe.
    • La barbe et l'épaule.

     

    ********

    Pour ma part :

    Cette fausse photo a pourtant été reprise par tous les médias du monde, dont CNN et la BBC, qui indiquaient qu’elle provenait de la télévision pakistanaise.

    Aucune image réelle, officielle ou non, représentant le corps de Ben Laden n’a pour l’heure été diffusée dans les médias.

    Son corps a été jeté en mer.

    A VOIR


    14 commentaires
  • C’est une légère démangeaison. Vous vous grattez puis vos neurones vous emmènent ailleurs. Vous oubliez. L’irritation revient. Vous recommencez. Vous vous dîtes « quelle bande de cons ! ». Aussitôt, parce que vous avez des choses importantes à faire, votre esprit part ailleurs. Un journaliste vous rappelle. Le parasitage revient. Léger embarras. Est ce que j’ai un avis sur le film de Daniel Leconte « le bal des menteurs » ? Ben non.

    Ce sera probablement mauvais. Depuis une dizaine d’années, ce gars-là est un condensé de ce qui se fait de pire dans le PAF. Pensée facile, brossage dans le sens du poil, courbette devant le pouvoir, rabâchage de poncifs, ennui sidéral, tromperie et détournement de l’information. Leconte est le champion toute catégorie du documentaire bidonné sur la banlieue.

    Seul son film sur Carlos permet de rehausser le niveau, mais il n’a fait que récupérer les intuitions d’Olivier Assayas, le réalisateur.

    Si on me demande de choisir entre Cauet et Leconte, je prends le premier sans l’ombre d’une hésitation. C’est une question d’éthique. Et je ne plaisante pas.

    Au mieux, Leconte anime des débats insipides. Au comble de l’arnaque, il promeut des shows faisandés où les cibles sont musulmanes et où les stars de l’info se la jouent rebelle. Ce gars-là est devenu, pour une petite secte dont je fais parti, un personnage hilarant. Qu’y a-t-il eu de plus comique à la télévision depuis des lustres qu’Axel Ganz ou Jean Pierre Elkabbach en « stars de l’info » luttant pour l’indépendance des médias dans cette perle de désinformation qu’est « Main basse sur les médias » ? [1]

    Qu’il continue à cachetonner à Arte, à sous louer un appartement à France Inter, à lécher les tapis de Canal, je m’en branle. Je sais, je ne suis pas poli. Mais c’est dimanche matin et je n’ai pas le goût des efforts sémantiques. La seule chose que je lui demandais était de me foutre la paix. C’était une sorte d’accord tacite entre nous. J’ai des livres à écrire, des films à réaliser, des toiles qui sèchent. Peu de temps à perdre. Mais voilà, le « bal des menteurs » est sorti le mois dernier. J’ai été appelé par des radios et des journaux pour réagir. J’étais dans un premier temps au générique avec la mention « avec Denis Robert dans son propre rôle ». Ma victoire judiciaire — magnifique — contre Clearstream les a obligés in extremis à virer les passages me concernant et ma présence au générique.

    Daniel Leconte n’est pas seul. Ils sont une petite bande avec Philippe Val, Richard Malka, un avocat qui est aussi celui de Clearstream et Elisabeth Levy (l’ex de Malka). Denis Jeambar vient compléter la bande. Je ne comprends pas trop ce que Jeambar est venu faire dans cette galère mais tant pis pour lui.

    Ce premier « bal des menteurs », ratage total en nombre d’entrées, servait de bande annonce à la soirée Canal programmée cette semaine. Quatre heures et trente minutes de saga Clearstream. Je parle ici du show judiciaire et de la guerre entre Villepin et Sarkozy. Comme la version était plus longue qu’au cinéma, Leconte a eu la riche idée de changer son titre. C’est devenu « Le grand bal des menteurs ».

    Pendant des semaines, Leconte, Jeambar et les petites mains qui ont fait ce film m’ont poursuivi, écrit, supplié de parler devant leur micro. J’ai toujours refusé. Je m’en suis même expliqué dans un courrier très poli [2] . En plein procès, Malka, l’avocat de Clearstream, avait soufflé à Leconte de réaliser une séquence sur moi. Ils avaient eu la riche idée d’interroger des journalistes pour leur demander ce qu’ils pensaient de mon travail. Tout cela a sauté au montage.

    Ni Florian Bourges qui m’a remis les premiers listings, ni moi n’avons voulu leur parler, nous avons disparu du film, le grand comme le petit. Et c’est tant mieux. D’après ceux qui l’ont vu, je passe pour un idéaliste qui a donné les listings à Lahoud et Florian à peu près pareil. Ça me va très bien. Je ne suis pas énervé, ni atteint parce qu’ils peuvent dire ou penser de moi. Je suis super calme. C’est dimanche. Il faut que je me dépêche à aller acheter les croissants. Mon fils m’attend pour qu’on regarde Ironman2.

    Mais je viens de voir ma tronche dans les bande annonces de Canal. J’allume mon Mac, me branche sur le site du Monde. Boum. Je retrouve ma photo dans le programme télé. J’ai à peine le temps de me retourner qu’une alerte Google montre une folle furieuse sur I télé qui raconte n’importe quoi sur Clearstream. On se sert de moi. On joue sur mon coté taiseux. Je redeviens ce personnage de fiction que les médias et les communicants de Clearstream ont fabriqué. Ces dérapages crispent beaucoup de gens. Un peu trop pour que je reste silencieux.

    Je vais donc ici formuler ce que je pense de cette opération « Balloche ». Grand ou petit, c’est une quintessence de l’arnaque.

    Il existe un « bal des menteurs ». Un super mega grand bal des super gros menteurs. Imad Lahoud est un menteur. Jean Louis Gergorin a menti. Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy aussi. Je n’ai pas menti. Florian, non plus. Je m’en expliquerai au procès de mai où je suis ravi de refaire un petit tour, fort de ma relaxe, encore plus fort de ma victoire en cassation contre ces menteurs. Ces types qui, depuis dix ans, ont voulu gommer une réalité. Malka et ses amis Val, Leconte, Levy en tête de peloton.

    Ils ont perdu. J’ai gagné. Ce sont eux les falsificateurs.

    Le film de Leconte et Malka est une opération mensongère. Parce que Malka est l’avocat de Clearstream. Parce que ce n’est pas une enquête qui prend le temps de réfléchir et de creuser, parce qu’ils jouent à fond le jeu du spectacle judiciaire et pas de la justice. Parce qu’ils mettent en avant l’émotion et la facilité contre le recul et l’intelligence. Parce qu’ils sont partie prenante dans ce dossier. Parce que Val a été nommé à Inter par Carla Bruni et que je ne vois pas comment ni pourquoi ils n’auraient pas cherché à tout prix à faire plaisir à l’Elysée via son ami Leconte. Parce qu’ils choisissent délibérément le camp de Sarkozy contre celui de Villepin. Et je sais de quoi je parle, je suis le premier à avoir expliqué le rôle de Dominique de Villepin dans ce dossier.

    Malgré leurs heures de rushes et leurs efforts marketing, ils n’ont toujours rien compris à la finesse, à la folie, à la beauté de cette histoire. Et c’est normal, leur regard est orienté. Leur pensée est creuse.

    Eh oui. Le pire est là. C’est une belle histoire. La première comme la seconde.

    Je regarderai sûrement mardi « Le grand bal des menteurs » à Canal. Ce sera probablement intéressant comme objet d’étude. Je vous conseille surtout de ne pas louper deux semaines plus tard, le 3 mai « Lundi Investigation » : Canal rediffuse « L’affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Daewoo ». C’est un bien meilleur film.

    On m’attend pour les croissants. Je vais me faire étendre par Ironman si je continue à perdre mon temps à gratter. Tiens, c’est bizarre. Ça ne me démange plus.

    Denis Robert

    Notes

    [1] Arte, 8 février 2010. Avec mes copains, on a un gimmick, on se passe cinq minutes de ce chef d’œuvre et on est tellement mort de rire qu’on se demande toujours quel espion magnifique a pu pousser si loin l’art de la subversion ?

    [2] Vendredi 8 janvier 2010.

    Cher Daniel Leconte,

    Je viens de prendre connaissance de votre courrier du 16 décembre dernier. Je me vois en l’état dans l’obligation de décliner votre proposition de participer à votre film. A cela plusieurs raisons.

    Vous avez tenu des propos publics (sur France Inter entre autres) désobligeants et infondés sur mon rôle dans ce dossier, reprenant presque mot à mot l’argumentation de Clearstream. Vous n’avez donc visiblement lu aucun de mes livres ni vu mes films, sinon vous ne tiendriez pas ces propos.

    Pendant le procès, des membres de votre équipe ont fait le tour des journalistes présents pour leur demander un avis sur mon travail. Les questions posées étaient pour la plupart malveillantes à mon égard et très orientées. Elles visaient essentiellement à dénigrer mon travail.

    Lors de réunions préparatoires à votre film, vous avez, devant plusieurs témoins, proposé de "démolir" mon enquête. J’étais une cible pour vous et votre conseil Richard Malka. Ce même Malka a participé à des réunions de production dans vos locaux de « Doc en stock ».

    Je vous rappelle que Richard Malka est l’avocat de Clearstream et le principal responsable des plaintes déposées depuis huit ans maintenant contre moi (et contre Canal plus). Il est, entre autres, à l’origine de ma mise en examen dans le dossier qui nous occupe et pour lequel j’espère bien être relaxé.

    Vous avez le droit d’avoir les amis et les avocats que vous voulez mais convenez que je sois en position de mettre en doute votre bonne foi et votre impartialité. Qu’est ce qui me prouve en effet, hormis la présence à votre casting de Denis Jeambar, votre équité ?

    J’ai beau me creuser. Je ne vois pas.

    Vous souhaitant bonne réception de cette missive, recevez l’assurance de mes respectueuses salutations.


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  •  

    Il y a des informations  dont le rapprochement peut-être surprenant. Ainsi, samedi en début d’après midi, on apprenait que « l’Otan était à cours de munitions en Libye » et, dans le même temps, que Kadhafi « ferait usage d’armes interdites ». Le dictateur et sa petite famille de despotes ne se limiteraient  pas aux « armes autorisées ».

    Une image surgit soudain : celle du général Colin Powell, secrétaire d’Etat US, brandissant lors d’une réunion du conseil de sécurité des Nations unies une fiole remplie d’eau du robinet présentée comme une preuve de la détention par le régime de Saddam Hussein d’armes de destruction massive. L’ONU  était priée d’adopter une résolution autorisant l’invasion de l’Irak. L’annonce « d’armes interdites » par Kadhafi annonce-t-elle une nouvelle escalade en Libye ?

    Il y a d’autres rapprochements invitant  à la réflexion. Alors que le peuple algérien se met en mouvement contre un régime corrompu et répressif, Alain Juppé que l’on a connu un peu plus guerrier il y a peu encore, salue les réformes annoncées par Bouteflika comme « allant dans le bon sens ». Pas le moindre mot sur les manifestants  arrêtés et tabassés.

    En Syrie, les hommes de main du clan Bachar al Assad, ont tiré sur des manifestants dans plusieurs villes du pays. Silence à Paris. Enfin, au Burkina Faso, Blaise Compaoré, au pouvoir depuis plus de vingt ans, principal commanditaire sinon auteur de l’assassinat de Thomas Sankara,  connaît la colère de ses propres militaires et la fureur du peuple de la rue. Aucune réaction à Paris.

    Deux poids, deux mesures. A Tripoli comme à Ouagadougou, à Damas comme à Alger, les régimes en place méritent d’être remerciés au plus vite. Mais pourquoi une armada contre Tripoli et le silence ailleurs ?

    José Fort Ici


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