• Venezuela. Le président Chavez soupçonne la Colombie de préparer une mise en scène de "faux positifs" pour justifier une attaque en territoire vénézuélien

     

    "Nous avons les preuve que le gouvernement colombien) appuyé et orienté par les États-Unis prépare la mise en scène de "faux positifs" pour justifier une action militaire contre le Venezuela, a dénoncé ce lundi le président Hugo Chávez.

     

    (NdT : le terme “faux positif” se réfère aux assassinats par les forces armées colombiennes de civils déguisés ensuite en guérilleros pour gonfler les chiffres et démontrer le succès du programme de Sécurité Démocratique impulsé par le président colombien Álvaro Uribe. Selon la CCEEU, organisation des droits de l’homme colombo-européenne, depuis le lancement de la sécurité démocratique en juin 2002 jusque juin 2007, on a constaté 955 cas d’exécutions extrajudiciaires commises par des agents de l’État, auxquelles il faut ajouter 235 cas de disparitions forcées.)

    Le mandataire vénézuélien a expliqué que le plan consiste à faire croire á l’opinion publique locale et internationale que le Venezuela appuye la présence sur son territoire de campements de la guerrilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) et de fabriquer les preuves qui justifieraient l’attaque.

    "Il ne serait pas étonnant qu’eux, qui tuent tant de gens en Colombie, en tuent d’autres, qui sait combien, emportent leurs corps en territoire vénézuélien (…), construisent un campement improvisé, y déposent des armes et de la propagande (...) et disent : voilà la base des guerrilleros".

    Chávez a rappelé l’intrusion récente d’un avion-espion, probablement nord-américain, dans le ciel vénézuélien, repérant et filmant divers secteurs et la "guerre verbale" du gouvernement colombien accusant le Venezuela de cacher des leaders des FARC et leurs campements, faits niés catégoriquement par le leader de la Révolution Bolivarienne.

    "C’est absolument faux et nous l’avons démontré non pas á une mais á plusieurs occasions (...) Je réaffirme une fois de plus que notre gouvernement ne permet, ni ne permettra, ni n’appuiera la présence de quelque force armée étrangère sur notre territoire qui ne soientt les forces armées bolivariennes et ses bataillons de réservistes. Pourvu que le gouvernment colombien recouvre la raison (...) mais à Bogota c’est Washington qui a pris le relais du pouvoir. Le gouvernement colombien, converti en instrument du gouvernement des États-Unis, veut créer un chaos au Venezuela, non seulement pour y stopper la révolution mais la révolution dans toute l’Amérique Latine" a-t-il souligné.

    Source : Prensa Latina

    Traduction : Thierry Deronne, pour www.larevolucionvive.org.ve

     

    Denuncia Chávez plan para agredir a Venezuela desde Colombia


    Escrito por Waldo Mendiluza   
    lunes, 28 de diciembre de 2009

    28 de diciembre de 2009, 13:35Imagen activaCaracas, 28 dic (PL) El presidente Hugo Chávez denunció hoy que desde Colombia y bajo la dirección de Estados Unidos, está en marcha un plan para agredir a Venezuela sembrando en su territorio supuestos campamentos de las FARC como pretexto.

     

     

    Venezuela quiere la paz con Colombia, asegura Chávez

    Están preparando lo que llaman un falso positivo. No sería extraño que maten personas en Colombia y las traigan para acá, las rodeen de fusiles y propaganda en un campamento improvisado y luego digan "aquí está el campamento guerrillero en Venezuela", advirtió.

    De acuerdo con el primer mandatario, Bogotá y Washington lanzan campañas previas para generar un ambiente favorable a sus pretensiones bélicas.

    Ellos de tanto repetirlo y repetirlo, mucha gente termina creyendo que es verdad que aquí hay campamentos guerrilleros aprobados y apoyados, apuntó en la Guajira venezolana, estado de Zulia, donde visitó la Región de Defensa Integral Occidental.

    Al respecto, Chávez ratificó la inexistencia en este país de insurgentes foráneos.

    Aclaro una vez más, nuestro gobierno ni apoya ni permite, ni lo hará, la presencia de fuerza armada alguna extraña que no sea la gloriosa Fuerza Armada Bolivariana y sus milicias populares, afirmó.

    Según el estadista, hay pruebas e indicios que demuestran los planes de atacar a Venezuela.

    Entre ellos mencionó la reciente incursión de un avión no tripulado, al cual vieron efectivos desplegados en la frontera con la vecina nación.

    Esos son los que utiliza el gobierno de Estados Unidos en todo el mundo para hacer inteligencia, fotografiar y grabar, siendo un indicio de intento de agresión, aseveró.

    Chávez llamó a las tropas venezolanas a preparase y evitar caer en provocaciones ante semejante escenario.

    Nervios de acero para defender la soberanía. Estamos obligados a prepararnos cada día más y mejor para la defensa de la patria, señaló.

    Llevamos 11 años diciendo que queremos paz con Colombia, y en ese sentido ojalá que no se atrevan porque si lo hacen se arrepentirán por 500 años, advirtió. arc/wmr

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  • Argentine : une année 2010 en état d’alerte ?

    "Ce pays est à moi et rien qu'à moi", nous révèle le pochoir qui représente Sebastian Piñera

    La droite argentine tentée par la solution hondurienne.

    Après le putsch estival hondurien, conforté par les élections de novembre dernier - rejetées officiellement, mais mollement, par la majorité des pays du globe -, la droite sud américaine la plus dure revient à la charge sur le continent.

    Au Chili Piñera surnommé le "Berlusconi chilien", candidat pinochetiste semble prendre les devants, aidé en cela par les médias, qu’il contrôle en partie, et le manque de charisme d’Eduardo Frei, candidat centre-gauche.

    En Argentine, aussi réactionnaire que durant les années 70/80 et encouragée par l’actuelle politique des États-Unis du démocrate Obama, la droite est tentée d’adopter la recette hondurienne du coup d’état : la destitution.

    Décidément pour l’Amérique Latine, les États-Unis d’Obama sont peut-être pire que ceux de Nixon ou de Reagan.


    Un 2010 argentin en état d’alerte ? : Une offensive destituente (neo-putschiste ?) d’été
    par Victor Ego Ducrot / APM


    La droite politique et économique concentrée, encouragée par le gouvernement d’Obama, vise à créer un scénario de crise avec l’illusion de forcer une sortie anticipée de la présidente Fernández. Une absurdité oui, mais mieux prévenir que guérir.

    Agrandir Réduire Rétablir À partir de la tentative déstabilisatrice téméraire que tenta la direction patronale de l’agrobusinesss au début 2008, la droite politique et économique insiste dans des pratiques destituentes contre le gouvernement de Cristina Fernández. En juin 2009 les forces dispersées de la restauration de droite ont obtenu un très bon résultat dans les élections parlementaires intermédiaires. Ils ont cru alors qu’ils étaient sur la voie de la victoire, mais la réalité a indiqué autre chose ; avec des initiatives profondes comme la nouvelle loi sur les médias audiovisuels, les allocations sociales pour l’enfance et les mesures qui ont minimisé la gravité des conséquences de la soi-disant crise globale, l’Exécutif de Kristina Fernández a gagné l’initiative et la droite est restée bouche bée, à penser comment revenir aux affaires.

    Inspirés par le coup d’essai que leurs paires d’Amérique centrale et le gouvernement des États-Unis ont lancé sur le Honduras – un vrai neo coup d’État - le bloc réactionnaire argentin s’est lancé à la contre-attaque, cette fois avec l’aval explicite de la Maison Blanche, selon l’adage et les faits joués il y a quelques jours, juste à la fin de cette année par le sous-secrétaire pour l’Amérique Latine du Département d’État, d’Arturo Valenzuela.

    Le haut fonctionnaire américain est devenu le porte-parole des intérêts des restaurateurs néolibéraux des entreprises les plus concentrées et validé par des rencontres certains des principaux chefs de l’aile droit politique argentine, comme le vice-président Julio Cleto Cobos, gouverneur de la ville de Buenos Aires, Mauricio Macri (aussi entrepreneur) et le député Francisco de Narváez. Curieux qu’il n’y ai pas là Elisa Carrió, chevalière des invocations déstituantes et alartmistes. Est-ce parce que les opérations du gouvernement les États-Unis l’ont trop exposée durant les dernières années, ou qu’elle ne les intéresse déjà plus ?

    Ces épisodes ont eu lieu presque en même temps qu’une série de faits plus que symptomatiques : le lancement d’une vague de crimes et de violence organisée par des éléments des forces de sécurité, une offensive de la Cour Suprême de Justice contre l’Exécutif, la protection corporatiste des groupes privés médiatique par des campagnes d’interprétations tendancieuses et de mensonges, jusqu’à l’interférence, par des insultes et des appels à l’assassinat, du système de communications de l’hélicoptère officiel que la présidente utilise.

    Le 18 décembre, dans le quotidien Página 12 de Buenos Aires, l’ex vice-chancelier Roberto García Moritán écrivait : “ce qui est arrivé au Honduras est une catastrophe que les élections récentes ne pourront pas gommer si facilement et affecte toutes les latitudes. Bien qu’on insiste sur le fait que ce n’est pas un précédent et que les démocraties sont née d’élections qui ont eu lieu avec des dictatures, le fait est très dangereux dans une région où la gouvernabilité est toujours en échec. Plusieurs capitales se sont trompées d’avoir jugé si légèrement la défense des valeurs et des principes démocratiques, en particulier quand on a travaillé tant pour que la démocratie soit un principe stable et durable. Le pragmatisme est un concept qui dans certaines occasions génère des événements inespérés et réveillent des fantômes endormis”.

    L’histoire du XXe siècle latino-américain est également l’histoire des alliances des éléments locaux les plus réactionnaires avec les stratégies putschistes conduites par les États-Unis qui ont coûtés tant de vies. il existe une vraie bibliothèque existe des enquêtes, des documents officiels déclassés et des témoignages de natures les plus diverses qui attestent cela.

    Toutefois pour beaucoup des acteurs de la scène locale il est difficile d’apprendre la leçon. C’est pour ceux-là qu’avancent par là les personnages et les forces qui se disent progressistes, national, populaires et de gauche, il ont divers pelages bien sûr – quelques récents alliés de l’officialisme - qui assument la position objective de la droite la plus réactionnaire, et au-delà de ses discours pompeux, font son jeu ou se mettent du côté des néo-putschistes. C’est ce qu’ils ne comprennent pas, qu’il ne veulent pas comprendre, ou ce sont simplement des farceurs et des opportunistes ; ou pis encore, cachent-ils des romances pas très saines voire même pécuniaires avec “L’ambassade” et/ou avec les corporations les plus concentrées ?

    Pour la rigueur de la vérité - au moins de la "vérité" qu’assume notre ligne de l’édition - ces malabars "progressistes" ne représentent aucune nouveauté. Ce qui est nouveau, propre au scénario actuel, c’est la capacité de feu qu’ont obtenu les entreprises médiatiques privées, comme les machines de guerre symbolique qu’elles sont devenues, prêtes à discipliner des importants contingents sociaux [NDT : la population, comme en Europe] suivant leurs intérêts (qui coïncident avec ceux du bloc réactionnaire, puisque ces entreprise en font partie).

    Les bibliothèques citées au paragraphe précédent rendent compte également de l’autre expérience historique : l’organisation et la mobilisation des secteurs démocratiques et populaires peut non seulement agir contre les opérations médiatiques mais contre les représentants de la barbarie destituente et néo-putschistes en général.

    C’est pourquoi le premier titre de cette note, une de plus qui compose cette dernière édition 2009 d’APM (nous ne nous retrouverons pas en février prochain) : Un 2010 argentin en état d’alerte ?

    Oui, c’est mieux qu’il en soit ainsi, pour défendre la Constitution et le gouvernement légitime des argentins. Ce sera le meilleur hommage que nous nous pouvons faire dans l’année du Bicentenaire.

    Par Victor Ego Ducrot/APM pour Kaos En La Red
    _
    Source : Kaos El La Red ¿Un 2010 argentino en estado de alerta ? : Ofensiva destituyente (¿neo golpista ?) de verano
    Traduction : Primitivi

    lundi 28 décembre 2009, par Primitivi


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  • Pérou : Le groupe Romero coupe les bois amazoniens et déplace les indigènes pour produire de l’éthanol

    (vidéos incluses)

    Au Pérou le gouvernement vend une bouchée de pain des concessions territoriales amazoniennes au Groupe Romero. Gouvernement comme entreprise nient complètement les droits des habitants, les expulsent et détruisent la forêt pour produire de l’éthanol.


    Une vidéo publié à la fin novembre sur YouTube montre la déforestation réalisé sur une concession d’à peu près 8 0000 hectares donnée pour la production d’agrocombustibles au projet de palmeraie de Shanushi SA, dans la région amazonienne de Loreto.

    Le titulaire de la concession est Agropecuaria de Shanushi S.A., l’une des entreprises du groupe le Romero, et la zone se trouve sur le district d’Yurimaguas, dans la province du Haut Amazone région de Loreto.

    Le terrain a été donnée en concession pour une valeur d’environ 18 soles l’hectare (6 dollars) sans consideration pour les 60 familles du peuple quechua-lamista de San Juan de Pacchilla, dont les propriétés ont été envahies bien qu’elles aient été délimités par l’Organisme d’Officialisation de la Propriété Informelle (Cofopri).

    L’activité aurait entrainé la pollution de l’eau des gorges Yanayacu, comme l’a confirmé l’an dernier une commission multisectorielle d’Yurimaguas qui a vérifiée que l’eau “n’est pas bonne pour la consommation humaine”.

    Le Front de Défense du Haut Amazone (FREDESAA) a réclamé avec insistante l’expulsion immédiate de l’entreprise.

    Les mêmes activités de déforestation et les mêmes irrespects des habitants seraient entrain d’arriver également aux petits propriétaires du secteur Capulí, entre les limites de la communauté de Naranjal (district de Cainarachi) et de San Juan de Pacchilla (district de Barranquita) a indiqué le quotidien La Primera.

    La communauté de “Bella Selva“ se trouve dans une situation similaire, qui ne se situe pas à Loreto mais à Barranquita, San Martín, ainsi qu’à d’autres petits propriétaires présents depuis plus de dix ans sur les lieux.

    Des opérations de déforestation serait aussi entrain d’être réalisées dans le bassin de la rivière Caynarachi où se développe le projet “les Palmiers de l’Orient” au nom de l’entreprise Agricole du Caynarachi, elle aussi associée au Groupe Romero.

    L’évêque du Vicariat Apostolique d’Yurimaguas, monseigneur José Luis Astigarraga Lizarralde, est l’une des personnalités qui a contesté la décision du gouvernement de remettre la concession du bassin du Caynarachi pour laquel on a nui aux milliers d’indigènes qui utilisaient ces terres pour cultiver leurs nourriture.


    Situation géographique : Région de Loreto, Pérou
    Le groupe dont il est question : le Grupo Romero et la Fundacion Romero

    Source : Kaos En La Red Grupo Romero arrasa bosques amazónicos y desplaza a indígenas para producir Etanol
    Traduction : Primitivi

    dimanche 27 décembre 2009, par Primitivi


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  • APPEL URGENT DE LA RÉSISTANCE HONDURIENNE FACE A LA BARBARIE DES ESCADRONS DE LA MORT

    Honduras. Assassinat d’un jeune membre de la résistance hondurienne. Les paramilitaires ont tenté de le maquiller en suicide


    Le Comité des Familles de Détenus et de Disparus du Honduras, COFADEH, dénonce le meurtre du jeune Edwin Renán Fajardo Argueta (22 ans), membre actif de la Résistance, l’après-midi du mardi. Son corps a été trouvé ce 23 décembre vers midi après une recherche constante des proches que l’absence du jeune homme préoccupait, alors qu’il avait prévu de voyager mercredi à Roatán, Islas de la Bahía, pour y passer le réveillon en famille.


    Le COFADEH a été informé de la découverte du corps dans un appartement du quartier San Rafael de Tegucigalpa, immeuble de Villar Rosales, oú Edwin Renán vivait depuis longtemps. Autour du cou était seré un fil de fer relié à un manche de bois à l’arrière de la tête. Le désordre des lieux indique une mort violente. Les faits se sont probablement produits entre 16 et 17 heures de l’après-midi du mardi 22 décembre. Ses assassins ont voulu simuler un suicide car son corps se trouvait dans un réduit de l’appartement. Du sang s’écoulait de son nez.

    Son corps était sali comme si on l’avait traîné, selon les voisins qui ont observé les lieux du meurtre. Les assassins ont emporté sa caméra de photographie et un ordinateur. Le lundi, Edwin avait fait part à ses proches de son inquiétude parce qu’il se sentait suivi et parce qu’il avait reçu des messages de texte sur son portable et qu’il n’avait pas envie de partir pour Roatán, dans sa famille, vu le danger de s’y exposer en public, c’est aussi pourquoi il avait évité de se réunir avec des amis.

    Plusieurs voisins affirment avoir vu des voitures suspectes sans plaques et munies de vitres polarisées circulant dans la zone ces deriners jours, ce qui a semé la peur vu les faits étranges qui se sont produits depuis le mois d’août. La militance active d’Edwin au sein du Front National de la Résistance l’a mené à participer aux marches, piquets et autres activités, toujours en première ligne, prenant des photos avec l’appareil qui a disparu. Il voyageait aussi dans d’autres zones du pays pour conscientiser la population sur la nécessité d’une Assamblée Nationale Constituante.

    Edwin Renán était un jeune admiré dans le quartier pour son sens du respect et des responsabilités. Les appartements oú il habitait étaient très sûrs, personne ne pouvait entrer s’il n’était habitant. Un enquêteur a déclaré que l’autopsie déterminera les causes de sa mort, que le cou était étranglé par un fil de fer accroché à un manche de bois, et qu’il est difficile d’imaginer un suicide car le manche se serait brisé sous le poids du corps.

    La veillée d’Edwin Renán aura lieu dans l’immeuble oú il résidait et son corps sera transporté vers sept heures du matin à Roatán.

    Le COFADEH condamne ce nouvel assassinat d’un jeune prometteur du Honduras. Les assassinats sélectifs de membres actifs de la Résistance se sont multipliés ces derniers jours, des simulacres de violence délictive cherchent à couvrir ces meurtres.

     Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale et en particulier aux organismes des Droits de l’Homme pour qu’ils mènent les actions urgentes nécessaires pour stopper cette chasse à l’homme contre le peuple hondurien, qui maintient sa résistance au coup d’État militaire-politique-économique- impérialiste depuis le 28 juin.

    POUR CES FAITS ET POUR LEURS AUTEURS NI PARDON NI OUBLI.


    Comité des Familles de Détenus et Disparus au Honduras, COFADEH Tegucigalpa M.D.C. 23 décembre 2009

    Traduction : Thierry Deronne pour
    La revolucion vive

     

    COFADEH denuncia el crimen cometido contra Renán Fajardo Argueta

    El Comité de Familiares de Detenidos Desaparecidos en Honduras, COFADEH, denuncia el crimen cometido contra el joven Edwin Renán Fajardo Argueta (22), un miembro activo de la Resistencia, la tarde del martes. Su cuerpo fue encontrado este 23 de diciembre en horas del mediodía después de una búsqueda constante de familiares y amigos que extranaron la ausencia del muchacho quien tenía en su agenda viajar hoy miércoles a Roatán, Islas de la Bahía, a pasar la navidad con su familia.

     

    El COFADEH recibió la información sobre el hallazgo de su cuerpo en un apartamento en el Barrio San Rafael de Tegucigalpa, en el Edificio Villar Rosales, donde vivía hace mucho tiempo. En su cuello se encontró un alhambre y un palo de escoba en la parte de atrás de su cabeza y en el lugar habías signos de violencia pues todo estaba revuelto. El hecho posiblemente ocurrió entre las cuatro a cinco de la tarde de ayer martes 22 de diciembre.

     

    Sus asesinos pretendieron similar un suicidio, pero su cuerpo estaba en una pequeña bodega de su apartamento, emanaba sangre de su nariz y su cuerpo estaba sucio como si lo habían arrastrado  según el relato de vecinos que observaron la escena del crimen. Los responsables de su muerte se llevaron su cámara fotográfica y una computadora.

     

    El lunes de esta semana le había comunicado a amigos que estaba muy preocupado porque se sentía perseguido porque había recibido mensajes de texto en su teléfono y por eso no tenpia ganas de salir ni irse para Roatán donde su familia por el peligro de allí que no le gustaba estar en lugares públicos y por eso no aceptó verse con amigos que querían encontrarse con él.

     

    Varios vecinos manifestaron haber visto carros sospechosos sin placas y con vidrios polarizados circulando por el sector durante los últimos días, ésto ha generado mucho temor porque desde agosto se ha visto cosas extrañas.

     

    Su esmerado activismo en el Frente Nacional de Resistencia le llevó a participar en marchas, plantones y todas las actividades realizadas por esta organización en las que siempre estaba en las primeras líneas y donde tomaba fotografías con la cámara que le llevaron. Además de viajar a varias zonas del país para concientizar a la población de la necesidad de una Asamblea Nacional Constituyente.

     

    Edwin Renán era un joven muy admirado en el barrio por ser muy respetuoso y responsable. Los apartamentos donde habitaba eran muy seguros, nadie podía entrar si no habitaba en los mismos.

     

    Un agente de investigación manifestó que la autopsia determinará las causas de su muerte y detalló que en su cuello estaba el alhambre y el palo de escoba atrás de su cabeza, "es difícil que haya sido un suicidio porque el palo de escoba se hubiera quebrado con el peso de su cuerpo", señaló.

     

    Edwin Renán será velado en el edificio donde residía y su cuerpo será trasladado a eso de las siete de la mañana hacia Roatán.

     

    El COFADEH condena este nuevo hecho de violencia que vino a cegar la vida de un muchacho que tenía un futuro promisorio para Honduras. Los asesinatos de miembros activos de la Resistencia se han incrementado en los últimos días en forma selectiva, utilizando para ello simulacros de violencia delincuencial para encubrir sus muertes.

     

    Hacemos un llamado urgente a la comunidad internacional y en especial a los organismos de derechos humanos para que realicen las acciones urgentes necesarias para detener esta cacería humana contra el pueblo hondureño que se mantiene en resistencia desde el 28 de junio en que se perpetró el golpe militar-político-empresarial-imperialista.

     

    DE LOS HECHOS Y LOS HECHORES

    NI OLVIDO NI PERDON

     

     

     

    Comité de Familiares de Detenidos Desaparecidos en Honduras, COFADEH

     

     

    Tegucigalpa M.D.C. 23 de diciembre de 2009

    Source Ici


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  • Bolivie : Evo Morales annonce un Sommet Climatique Alternatif pour avril 2010

    Après l’échec du Sommet de Copenhague, où les pays participants n’ont pas su définir un accord afin de compenser le changement climatique, le président de la Bolivie a annoncé un Sommet Alternatif. Qui devrait être organisé en Bolivie en avril 2010. Particularité principale par rapport aux sommets mondiaux habituels les chefs d’états et les représentations officielles ne seront pas conviés, seuls des groupes d’experts d’universitaires et les mouvements sociaux y seront représentés.

    Cette décision fait suite aux déclarations de Morales lors du Sommet de Conpenhague où il avait déclaré “Comme il n’y a pas d’accord et que de profondes différences idéologiques se maintiennent sur le choix du meilleur chemin pour affronter les menaces qui pèsent sur le monde, c’est précisément les peuples qui se mobilisent qui doivent fixer les politiques que l’on doit développer”.
    [Cf. "Un référendum mondial doit définir les politiques pour préserver la planète et sauver l’humanité"]


    La Bolivie impulsera un changement dans les politiques qui menacent l’humanité et la planète
    Par Adalid Cabrera Lemuz, ABI, 25 décembre, 2009.

    La défense de la vie, de l’humanité et des droits de la Terre-mère ne sera possible qu’avec le changement de la politique mondiale afin d’empêcher que le réchauffement globale menace la survie sur la planète, a déclaré mercredi le président Evo Morales Ayma.

    Dans une conférence de presse au le Palais du Gouvernement, le Chef d’État a dit qu’avec cet objectif la Bolivie doit “prendre l’initiative de convoquer un Sommet Mondial des Peuples sur le Changement climatique pour la défense de l’humanité, de la vie et de la planète” pour qu’il ai lieu en avril prochain.

    Il a noté sa conviction que l’échec du conclave présidentiel de Copenhague, est dû au fait que les nations industrialisées ont seulement choisi d’analyser les effets du changement climatique et non pas les causes.

    “Les causes du réchauffement global de la planète vient de l’industrialisation illimitée et déraisonnable promu par les grandes puissances qui ont contaminé l’atmosphère et mettent en danger la vie des êtres vivants, et pas seulement des humains”, a-t-il souligné.

    Il a regretté que certains des présidents de ces nations “préfèrent opter pour l’argent et les gains et non pour la défense de la vie”. “Il est nécessaire que les gouvernants choisissent de contribuer à la vie pour sauver l’humanité et non pour la tuer”, a-t-il remarqué.

    Le Chef d’État bolivien a rejeté de manière ferme le fait que la Bolivie, le Venezuela et la Chine aient été les responsables de l’échec du Sommet de Copenhague. Il a fait remarqué qu’au contraire, leurs représentants ont défendu la nécessité que les nations changent de posture pour défendre la Terre-mère.

    “Il faut que le monde et ses représentants aient une vision claire pour identifier les vrais dangers qui menacent le survie sur la planète et pour adopter des mesures contre la contamination environnementale et le changement climatique”, a-t-il ajouté.

    Morales a dit que les pays industrialisés considèrent, par exemple, qu’il est encore possible d’avoir une élévation de la température globale de deux degrés centigrades sans avoir de conséquences mesurables.

    Il a indiqué qu’actuellement nous sommes à 0,7 degrés centigrades au dessus de la normale et l’ont constate déjà des problèmes et des catastrophes qui questionnent la survie sur la planète, comme la fonte des glaciers et d’autres phénomènes climatiques.

    “Une élévation de la température mondiale de deux degrés centigrades serait une menace pour la survie du monde, à tel point que les eaux des océans monterons jusqu’à provoquer la disparition d’îles où vivent des êtres humains”, a-t-il souligné.

    Le Président bolivien a expliqué qu’au Sommet Mondial des Peuples sur le Changement climatique qui aura lieu en Bolivie, ce ne seront pas les présidents des pays intéressés et préoccupés de cela qui seront invités, mais des experts, des académiciens et des représentants des organisations sociales.
    “L’objectif est d’obtenir une position de consensus pour la soumettre au prochain Sommet sur le Changement climatique qui se déroulera en décembre 2010 au Mexique”, a dit le Chef d’État.

    Il a dit qu’il est grand temps que les nations industrialisées se convainquent de l’importance de la Terre-mère pour la vie des humains.
    “Les Droits de la Terre-mère sont plus importants que nos propres Droits de l’homme”, a-t-il dit, après avoir fait remarquer que la Terre peut vivre sans l’homme, mais pas le contraire.

    Il a mis l’accent sur la décision de l’ONU d’approuver la Résolution qui promeut l’harmonie avec la nature, ce qu’il a qualifié comme un pas important pour que la communauté internationale approuve finalement la “Déclaration Universelle des Droits de la Terre-mère”.

    Il a souligné qu’un premier pas a été fait avec la Déclaration Internationale les Droits des Peuples Indigènes, qui sont les principales vigies des ressources naturelles qui permettent à l’humanité de vivre.

    Morales a précisé qu’au Sommet Mondial des Peuples seront définis les propositions qui seront présentée en décembre prochain au Mexique avec l’intention de provoquer un changement dans les politiques actuelles qui, loin de résoudre le problème du changement climatique, laissent la situation empirer et placent le monde au bord de l’abîme.

    Source : Servindi Bolivia impulsará cambio de políticas que amenazan a la humanidad y el planeta
    Traduction : Primitivi


    Evo Morales annonce un Sommet Climatique Alternatif
    Agencia Pulsar

    Evo Morales a présenté sa proposition comme le Sommet Climatique "des mouvements sociaux" qui essaiera d’avancer sur ce qui ne la pas été durant le Sommet organisé par les Nations Unies.
    Le sommet de Copenhague n’a pas pu obtenir un accord inaliénables avec des buts clairs afin de réduire l’impact sur l’environnement dont les responsables principaux sont les pays les plus riches du monde.

    Evo Morales, avec les autres le président de l’Amérique Latine et des Caraïbes, ont dénoncé le fait que les États-Unis ont tenté d’imposer un document ambigü et peu engagé.
    En conséquence, ils se sont opposés à l’accord, ainsi que la majorité des pays présents au Sommet, et le document n’a pas été reconnu.

    Evo Morales a assuré que le sommet alternatif "sera une conférence pour préparer, pour débattre et présenter (des propositions) aux Nations Unies sur les droits de la Terre-mère".
    Durant l’année 2009 Morales a été déclaré par Miguel d´Escoto, à l’époque Président de l’Assemblée Générale de l’ONU, "héros mondial de la Terre-mère" pour sa défense continuelle de la planète.

    Le forum, dont le calendrier est en ce moment discuté, célébrera le 22 avril en tant que "journée international de la Terre", a déclaré Morales.

    Source : Agencia Pulsar Evo Morales anuncia Cumbre Climática Alternativa
    Traduction : Primitivi

    samedi 26 décembre 2009, par Primitivi


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  • "Semilla de resistencia" para  distribuir,  proyectar, discutir, accionar...

    Compas, en estos días de fiestas para la mayoría no olvidemos la agresión que está sufriendo nuestro hermano pueblo de Honduras, y más allá de esperar descanso aprovechemos también para alimentar las propuesta de solidaridad con la resistencia catracha ante la dictadura. Para lo cual les invitamos a adquirir y difundir el documental llamado "Honduras: Semilla de de libertad", el cual es producto de una cadena interminable de esfuerzos internacionalistas en apoyo a la lucha del pueblo hondureño.

    Dicho material fue producido por ALBA TV junto a VIVE TV y el MINCI de Venezuela; este documental llegó a nosotros/as gracias a la misma resistencia catracha de las manos de una de sus liderezas, y lo hemos reproducido desde Costa Rica con el apoyo del colectivo de consumo y comunicación alternativa Cokomal.


    Acá les dejamos con el cartel que elaboramos, el cual es un enlace para poder ver el documental en línea; además les invitamos a apoyar en la distribución mesoamericana y continental, para lo cual podremos compartir el material físico (DVD) coordinándonos por esta vía a partir de enero y hacerles llegar el material o contactar con quienes en Mesoamérica y toda Nuestamérica lo tengan.


    Noviembre 2009
    Producción: ALBA TV
    Duración: 61 minutos
    ***
    ***acción libre y solidaria***
    Reproducción y distribución: Cokomal
    Distribución regional: Grito de los
    Excluidos/as Mesoamericano
     

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  • Venezuela : Escalade de l’attitude agressive des Etats-Unis contre le Venezuela

    par Eva Golinger, avocate américano-vénézuélienne.

    Plusieurs drones US ont survolé illégalement le territoire vénézuelien, travesrant quasiment entièrement le pays. Samedi 19 la Colombie a annoncé l’implantation d’une nouvelle base militaire colombienne (mais qui pourra accueillir des troupes US) en bordure de frontière avec le Venezuela. Le gouvernement colombien a également révélé l’activation de deux nouveaux bataillons aériens dans d’autres zones limitrophes du Vénézuela. Ces implantations militaires colombiennes sont en parties financées et équipées par les Etats-Unis grâce au Plan Colombie, plan étasunien de lutte anti-drogue.

    Chávez avait récemment indiqué qu’il craignait une attaque des USA sur l’Amérique Latine par le biais de ses "chevaux de Troie" que sont la Colombie et Panama. Il semblerait qu’il ait eu le nez creux les préparatifs guerriers nord-américains ressemblant étrangement à ceux qui avaient été observés avant l’attaque de l’Irak ou de l’Afghanistan.

    Le président vénézuélien Hugo Chávez a révélé durant son émission dominicale, Aló Presidente, que des avions automatiques (UAVs), aussi connu comme drones, sont entrés illégalement dans l’espace aérien du Venezuela il y a quelques jours. “Il y a quelques jours, un de ces avions militaires a pénétré le Venezuela jusqu’au Fort Mara,” un fort militaire vénézuélien dans l’État de Zulia, à la frontière avec la Colombie. Le drone a été vu par plusieurs soldats vénézuéliens qui ont signalé immédiatement la violation de l’espace aérien à leurs supérieurs. Le président Chávez a donné l’ordre aujourd’hui d’abattre n’importe quel drone découvert sur le territoire vénézuélien. Chávez a impliqué aussi directement Washington dans cette dernière menace contre la stabilité régionale en confirmant que les drones étaient d’origine américain.

    Jeudi, le président Chávez a dénoncé des menaces militaires contre le Venezuela en provenance des îles hollandaises d’Aruba et de Curazao, situées à moins de 50 miles de la côte nord-ouest du Venezuela. Ces petites îles accueillent des bases d’aviation américaines à la suite d’un contrat passé en 1999 entre Washington et les Pays-Bas établissant les Avants Postes d’Opération US (FOLs) dans les colonies antillaises. À l’origine, le contrat stipulait que la présence militaire américaine était établie à Aruba et à Curazao seulement pour des missions antidrogues. Cependant, depuis septembre 2001, Washington utilise toutes ses installations militaires pour combattre des menaces terroristes perçues autour du monde. Les bases militaires à Aruba et à Curazao ont été utilisées pour du renseignement, de la surveillance et des missions de reconnaisance contre le Venezuela depuis plusieurs années.

    En 2006, Washington a commencé à conduire une série d’exercices militaires de haut niveau en utilisant Curazao comme la principale zone d’opérations. Des centaines de porte-avions américains, de navires de guerre, d’avions de combat, d’hélicoptères Black Hawks, de sous-marins nucléaires et des milliers de soladats américaines se sont livrées à différents exercices militaires et missions dans la région antillaise pendant les trois ans et demi passés, provoquant l’alarme substantielle et l’inquiétude des nations de la région, particulièrement le Venezuela, qui a été également victime d’actions diplomatiques hostiles et agressive de la part de Washington.

    En 2008, le Pentagone a remis en fonction la Quatrième Flotte de la Marine, accusée de défendre des intérêts américains pour la région latino-américaine. La Quatrième Flotte a été désamorcée en 1950, après avoir accompli sa mission de défense originale pendant la Seconde Guerre mondiale. La réactivation de cette flotte presque 60 ans plus tard a été perçue par une majorité de nations d’Amérique latine comme une menace directe contre la souveraineté régionale et a poussé les pays sud-américains à établir un Conseil de Défense pour gérer les menaces externes. Le Pentagone a répondu en reconnaissant fièrement que la réactivation de la Quatrième Flotte était une "démonstration de la force américaine et de son pouvoir dans la région” et manière de montrer que les Etats-Unis “défendront leurs alliés régionaux”. Cela a été perçu comme un soutien direct à la Colombie et une tentative d’intimider le Venezuela.

    Le 30 octobre, la Colombie et les Etats-Unis ont signé un accord de coopération militaire autorisant l’installation de sept bases militaires américaine sur le territoire colombien et toutes les autres installations qui seront nécessaires. L’accord est vu comme la plus grande expansion militaire américaine dans l’histoire latino-américaine. Bien que les deux gouvernements aient justifié publiquement l’accord comme une augmentation de l’effort de lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme, les documents officiels de l’armée de l’air des Etats-Unis ont révélé que les Etats-Unis vont conduire “un panel complet d’opérations militaires” partout dans l’Amérique du Sud à partir des bases colombiennes. Les documents de l’Air Force ont justifié aussi l’expansion militaire disproportionée comme nécessaire pour combattre “les menaces constantes... provenant des gouvernements antiaméricains de la région”. Les documents ont révélé plus loin que la présence américaine en Colombie augmentera le succès des opérations “de Renseignement, de Surveillance et de Reconnaisance” et améliorera la capacité du Pentagone à conduire “ube guerre expéditionnaire” en Amérique latine.

    Depuis 2006, Washington a classifié le Venezuela comme une nation “ne collaborant pas complètement avec la guerre contre la terreur”. En 2005, le Venezuela a été étiqueté par le Département d’État comme une nation “ne coopérant pas avec les opérations anti-drogues”. Bien qu’il n’y ait aucune preuve d’importance pour étayer ces accusations dangereuses, les Etats-Unis ont utilisé ces classifications pour justifier l’augmentation de leur agressivité envers le gouvernement vénézuélien. En 2008, l’Administration Bush a essayé de placer le Venezuela sur la liste des États Sponsors du terrorisme. La tentative fut infructueuse essentiellement parce que le Venezuela est encore un des principaux fournisseurs de pétrole aux Etats-Unis. Si Washington considère le Venezuela comme Etat terroriste, toutes les relations seraient coupées, incluant les réserves de pétrole.

    Néanmoins, Washington voit encore le Venezuela comme une menace importante contre intérêts américains dans la région. Les Etats-Unis sont particulièrement inquiets des nations latino-américaines se livrant à des relations commerciales avec les pays tel que Chine, Russie et Iran, perçu comme des menaces économiques sur le contrôle américain et sa domination dans la région. La semaine dernière, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton a communiqué un avertissement aux pays d’Amérique latine qui ont établit récemment des relations avec l’Iran, comme la Bolivie, le Brésil, le Nicaragua et le Venezuela. “…Je crois que si les gens veulent flirter avec l’Iran, ils devraient regarder qu’elles pourraient être les conséquences de cela pour eux et nous espérons qu’ils y penseront deux fois …”, a déclaré Mme Clinton sur les remarques faites à propos de la politique latino-américaine du Département d’État.

    Le gouvernement colombien a annoncé hier qu’une nouvelle base militaire sera construite juste à côté de la frontière avec le Venezuela, financée et équipée par les États-Unis. Gabriel Silva, Ministre de la Défense colombien, a également annoncé l’activation de deux bataillons aériens dans d’autres zones limitrophes du Venezuela. La nouvelle base militaire, localisée dans la péninsule Guajira, frontalière à l’état vénézuélien de Zulia, aurait jusqu’à 1 000 hommes et permettrait aussi la présence de forces armées américaines et d’entrepreneurs militaires privés. Cette annonce montre clairement l’augmentation du bellicisme à l’égard du Venezuela.

    Les déclarations faites aujourd’hui par le président Chávez concernant les drones militaires américains découverts entrain violer l’espace aérien vénézuélien il y a juste quelques jours aggravent encore plus les tensions accrues entre le Venezuela et la Colombie. Un Predator MQ-1 UAV, un type de drone de combat, a été utilisé pendant l’an dernier en Afghanistan et au Pakistan pour tuer des suspect-terroristes . Les drones sont équipés avec des missiles Hellfire et sont capables de frapper des cibles terrestres dans des régions sensibles.

    Le Venezuela s’est en alerte maximum face à cette dangereuse menace. Chávez a fait des déclarations concernant la détection de drones pendant le lancement de la nouvelle Police nationale, une police communale récemment créée pour s’occuper d’opérations de sécurité préventives et dont le service et basé sur la communauté, les instances locales disposants un droit de regard et de contrôle sur la police au même titre que l’Etat.


    Source : Prensa Rural US Military Aggression against Venezuela escalating
    Traduction : Primitivi

    mardi 22 décembre 2009, par Primitivi


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  • Evo Morales à Cop15 : Un référendum mondial doit définir les politiques pour préserver la planète et sauver l’humanité

    Par des référendums sur le changement climatique, les peuples du monde doivent définir les politiques de préservation de l’environnement et affronter les menaces qui planent sur la survie de la planète, a déclaré jeudi le président Evo Morales Ayma.

    Avant l’article, la reproduction du communiqué du gouvernement bolivien, il est téléchargeable en fin d’article.

    le document pdf peut être téléchargé en bas de l’article.


    Pendant sa participation au Sommet sur le réchauffement climatique qui a lieu à Copenhague, le président Evo Morales a proposé l’initiative de mettre en place des consultations populaires (référendums) mondiales face au désaccord existant entre les leaders mondiaux. “Comme il n’y a pas d’accord et que de profondes différences idéologiques se maintiennent sur le choix du meilleur chemin pour affronter les menaces qui pèsent sur le monde, c’est précisément les peuples qui se mobilisent qui doivent fixer les politiques qui doivent être développées”, a-t-il dit.

    Morales a commencé la consultation avec cinq questions qui doivent être prises en considération par les nations du globe “parce que c’est seulement avec la lutte des peuples que l’on va battre le capitalisme pour sauver l’humanité”.

    Morales a affirmé que durant ces consultations populaires les citoyens appuieront ou repousseront les propositions et fixeront les lignes maîtresses à suivre par leurs gouvernements sur la préservation de l’environnement et les droits de la Terre-mère.

    La première question proposée par le président pour le référendum est “si les peuples du monde sont d’accord bien qu’ils rétablissent l’harmonie par la nature en reconnaissant les droits de la Terre-mère.

    La deuxième question est : “Êtes-Vous d’accord avec le fait de changer le modèle actuel de consommation et de gaspillage que soutient le système capitaliste ?”.

    Le président bolivien a indiqué que la troisième question du référendum serait si le peuple “êtes-vous d’accord ou non avec le fait que les pays développés réduisent et réasborbent leurs émissions de gaz à effet de serre de manière locales pour que la température ne monte pas plus d’un degré centigrade”.

    La quatrième question proposée par le président bolivien pour la consultation populaire demande si la population mondiale est d’accord ou non pour transférer tout ce qui est dépensé dans les guerres pour augmenter le budget de la défense contre le changement climatique.

    Il n’est pas possible que plusieurs pays, comme les États-Unis, dépensent tant d’argent pour tuer et non pour sauver les vies, c’est une démonstration de l’incompatibilité de cette culture de la mort avec la culture de la vie que proposent les nations en voie de développement”, a fait remarquer le Chef d’État bolivien.

    Il a souligné qu’il ne peut pas comprendre comment les États-Unis destinent de grandes quantités de son budget pour envoyer des troupes dans des pays pour y tuer des êtres humains. Il a fait part de sa conviction que devant ces excès “Toute nation a le droit de se défendre s’il q’avère qu’il y a une provocation”. Il a ajouté que l’envoi de troupes américaines en Afghanistan et l’installation de bases militaires en Amérique latine est “la meilleure forme d’exportation du terrorisme d’État”.

    Morales a précisé qu’il est important de modifier cette manière de dépenser l’argent “pour l’investir dans la sauvegarde des vies et de la Terre et non à tuer l’humanité”.
    Suivant les rapports provenant des États-Unis, le gouvernement de Washington aurait décidé d’accumuler, conjointement à d’autres nations industrialisées, environ 100 milliards de dollars jusqu’au 2020 pour affronter le réchauffement global et préserver l’environnement.

    Le président bolivien est convaincu qu’au-delà des budgets et des ressources économiques, il faut en priorité définir une ligne idéologique destinée à préserver la nature et à établir une harmonie au sein de l’humanité dans la défense de la culture de la vie plutôt que de maintenir la culture de la mort.

    Il a indiqué que la cinquième question du référendum mondial sur le changement climatique devrait être de savoir si la population est d’accord avec la création d’un Tribunal de Justice Climatique qui condamne ceux qui détruisent la Terre-mère.

    “Quelqu’un doit juger les violations et les attentats contre la nature et cela doit précisément être un Tribunal de Justice climatique de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui sanctionne les infractions et ceux qui ne respectent pas ou n’appliquent pas le Traité de Kyoto”, a souligné Morales après avoir fait implicitement référence à la non-application du traité par les États-Unis.

    “Il est temps de se munir d’un organisme pour sanctionner les infractions et pour défendre la vie et l’humanité”, a-t-il dit.

    Le président bolivien a fait remarquer qu’après avoir pris contact avec plusieurs présidents il est arrivé à la conclusion que rien ne va être résolu durant ce forum étant donné les différences idéologiques et de concept, parce que “les peuples du monde doivent s’organiser, prendre conscience, s’unir et être mobilisé pour en finir avec le capitalisme et sauver l’humanité et la Terre”.

    Lien vers le référendum : http://portalmre.rree.gov.bo/cumbre/Referendum.aspx
    Source : Derechos Madre Tierra Referéndum mundial debe definir políticas para preservar el planeta y salvar a la humanidad
    Traduction : Primitivi

    lundi 21 décembre 2009, par Primitivi

    Documents joints


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  • Copenhague : second discours de Hugo Chávez Frías

    Traduction du deuxième discours de Hugo Chávez, président de la République Bolivarienne du Venezuela, au sommet climatique de Copenhague Cop15. Discours tenu lors de la clôture de ce sommet très décevant, le 18 décembre 2009.

    Bonjour, madame la présidente a vous dit une grande vérité, il faut déjeuner. Napoleón Bonaparte disait que les armées marchent sur les estomacs.

    Je remercie beaucoup que l’ont nous ai donné la parole, au président Morales et votre serviteur, nous l’avions sollicitée tôt ce matin, parce que nous sommes ici depuis quelques jours déjà.

    Obama est venu, il a parlé et est sorti par la petite porte. Cette petite porte, une porte cachée par là-bas, qui s’utilise j’imagine pour le service, pour la logistique et les coordinations de la présidence, et c’est par là qu’il est parti par la porte de derrière.

    C’est l’empire, l’empire qui arrive à minuit, dans l’obscurité, et dans le dos de la majorité de manière antidémocratique ils cherchent à concocter un document que nous n’acceptons pas, que nous n’accepterons jamais.

    L’assistance [applaudissements]

    Et je suis absolument sûr que pour la dignité que nous défendons ici, nous, le gouvernement amphitryon, la reine du Danemark, que nous remercions pour son amabilité, ses attentions, j’ai eu un chauffeur très attentif qui s’appelle Thomas, les amis qui nous ont donné la sécurité, la dame de l’hôtel, les travailleurs de l’hôtel.

    Hier soir nous nous réunissions ici dans un gymnase avec les milliers de mouvements sociaux qui ont manifesté avec des pancartes dans les rues sous la neige, les mouvements qui luttent pour la justice sociale, les partis politiques. Nous réussissons ici à Copenhague des compatriotes de l’Amérique Latine, des Caraïbes, de tous les pays. Nous avons été très contents.

    Hier soir nous avons parié à la course, bien qu’Evo soit beaucoup plus jeune que moi j’ai gagné une course de cent mètres dans la neige, il court dur Evo. Je suis sûr que le gouvernement amphitryon partage les mêmes critères de nous, la majorité immense, ceux qui ne les partagent pas ceux qui sortent par la porte de derrière, et ainsi va sortir l’empire yankee de ce monde, par la porte de derrière, il va sortir par la porte de derrière d’une manière indigne.

    Ici maintenant, nous sommes très inquiets parce que nous apprenons qu’il y avait plusieurs réunions, dont celles pour un petit groupe de pays amis de la Présidence de la Conférence, nous ne sommes pas des ennemis : vrai ? Nous sommes aussi amis de tous, ils ne nous ont pas invité à participer, pour rien, ni même consultés pour entendre notre opinion, et nous voulons dire fermement que tous les pays sont égaux, et nous les Présidents, des chefs de l’état et de gouvernement nous avons le même niveau, ici il n’y a pas de premiers Présidents et les Présidents de seconde zone, il ni y a pas de peuple de première classe et des peuples de seconde classe, tous sommes égaux, et nous voulons bien faire comprendre cela ici.

    L’assistance [applaudissements]

    Je crois que c’était une manière opaque d’agir, pour le dire de façon élégante (vous le savez ?), pour essayer de faire avorter ici une solution que comme Lula l’a dit, seul un miracle pourrait la sauver, et comme pour cela n’ont n’attendons pas un miracle, nous devons partir, je ne parle pas seulement au nom du Venezuela, j’ai été autorisé par les représentants des pays de l’Alliance Bolivarienne, ici présents, des peuples de notre Amérique c’est-à-dire le gouvernement et le peuple de la Bolivie, le gouvernement et le peuple de Cuba, le gouvernement et le peuple de l’Équateur, le gouvernement et le peuple du Nicaragua, le gouvernement et les peuples des Caraïbes, les pays de la Dominique, de San Vicente les habitants de Grenade, d’Antigua-et-Barbade et du Venezuela, n’allez pas croire que de la porte de derrière, par où est sorti Obama, va venir un bout de papier secret, top secret, et que l’on cherchera à le présenter au monde comme la solution.

    Déjà nous le contestons, parce que nous ne connaissons pas ce document. Il a circulé ici des versions et des documents peu transparents, cela ont doit le réclamer.

    Nous sommes sûrs qu’aucun type de fraude ne sera tenté, parce que ce serait une fraude aux peuples du monde.

    Si quelque chose doit s’implanter dans le monde, être récupéré dans le monde c’est la confiance entre nous, ça suffit que certains se croient supérieurs à nous les indiens du sud, à nous les noirs africains indigènes, les peuples du sud, nous sommes tous égaux.

    Eh bien, nous partons en laissant une protestation : ceci est une violation des procédés des Nations Unie, non ?

    Nous avions peur que l’on ne nous donne pas la parole, il nous avait été dit ici par le Secrétariat que l’accès à la parole n’était pas garanti, et on nous expliquait depuis ce matin que seulement un groupe de Présidents allait parler, des Chefs d’État très dignes, ils sont dans une liste de ceux qui ont agit, vous ne savez pas qui a agit, non ?
    C’est pourquoi nous remercions beaucoup la Présidente qui nous a donné la parole au Président Morales et à moi-même. Cela aurait été lamentable si l’on avait tenté de nous mettre un veto durant cette réunion, je ne peux le penser, le soupçonner.

    Le Protocole de Kyoto, Lula l’a déjà dit, ne peut pas être déclaré mort ou éteint, comme le prétendent les États-Unis c’est pourquoi Evo a dit une grande vérité : Si Obama, le Prix Nobel de la guerre a dit ici même (certes ça sent le soufre ici, ça sent le soufre, cela continue à sentir le soufre dans ce monde) qu’il est venu pour agir.
    Eh bien, démontrez-le monsieur, ne partez pas par la porte de derrière, faites tout ce qu’il a à faire pour que les États-Unis adhèrent au Protocole de Kyoto, et nous allons respecter Kyoto et promouvoir Kyoto, et répondre au monde de manière transparente.

    L’assistance [applaudissements]

    D’autre part tout indique pour que les réductions des émissions de carbone pour 2050 ne soient pas inférieures à 80, 90%, la majorité des données coïncident là-dessus.

    Nous croyons madame la présidente, que Copenhague ne finit pas aujourd’hui, pour la dignité de ce peuple, nous ne voulons pas partir avec le goût amer de la frustration.

    Non, nous voulons partir avec le souvenir d’un peuple joyeux, d’un peuple que nous ne connaissions pas, une ville, un pays : Le Danemark.

    Nous voulons emporter Copenhague dans le coeur non comme une frustration mais comme un espoir. Hier soir nous le disions, Copenhague ne finit pas aujourd’hui, Copenhague a ouvert les portes pour que nous continuions de mener un grand débat mondial sur la question comment sauver la Planète, comment sauver la vie sur la Planète.

    Copenhague n’est pas une fin, Copenhague est un commencement, pour que nous obtenions les accords qu’il faut obtenir, et Evo le disait déjà, obtenir l’équilibre de la mère une terre : la Pachamama.

    Ce qu’Obama dit est vraiment ridicule, les États-Unis qui ont la machine à fabriquer des dollars, les États-Unis qui ont fourni 700 milliards de dollars, je crois, pour sauver les banques, c’est avec raison qu’ils disent là-bas dans les rues que si le climat avait été une banque ils l’auraient déjà sauvé.

    Maintenant il vient dire qu’il va apporter 10 milliards de dollars par an, un chiffre dérisoire. C’est un peu une plaisanterie ce qu’a dit le Président des États-Unis : La dépense militaire des États-Unis, et bien ! Elle coûte 700 milliards de dollars par an.

    Seulement en diminuant la dépense militaire de moitié au moins ils y arriveraient, les États-Unis, qui sont les plus grands émetteurs, qui sont les plus grands pollueurs, et il est le grand coupable, l’empire yankee, pour avoir imposé des invasions, des guerres et des menaces, des assassinats et même du génocide capitaliste dans ce monde, les États-Unis et ses alliés, ce sont là les grand coupables, ils devraient l’assumer avec dignité, en vérité nous savons que ce gouvernement des États-Unis ne va pas l’assumer, parce qu’il n’est rien de plus que la continuation du gouvernement précédent, Obama restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes frustrations, pour beaucoup de gens qui ont cru à lui aux États-Unis et dans d’autres parties du monde, mais là il le démontre, une grande frustration.

    Mais ce qui importe, ce qui importe, le plus important c’est que les peuples du monde et les gouvernements dignes du monde, la majorité, nous nous mettions d’accord et nous impulsions de vraies solutions.

    Nous ne venons pas ici pour demander l’aumône, nous venons dans des conditions d’égalité apporter de modestes idées pour trouver des solutions, que personne ne l’oublie, que personne ne l’oublie, la faute est au capitalisme, et il faut attaquer les causes.

    Depuis le Venezuela nous le disons modestement, la manière unique d’obtenir l’équilibre des sociétés, de sauver la vie, d’obtenir des niveaux supérieurs de vie, de mener l’être humain à des conditions dignes d’existence, est à travers le socialisme, c’est un débat éminemment politique, éminemment moral, éminemment nécessaire, absolument nécessaire ; le capitalisme est le chemin vers la destruction de la Planète.

    Madame la présidente nous voulons qu’il soit clair, nous partons, nous ne pouvons espérer plus longtemps, nous partons, mais les pays de l’ALBA font clairement comprendre que nous contestons dès à présent tout document qu’Obama passerait par sous la porte, ou qui sortirait de nulle part, comme disaient hier certains d’entre vous, en essayant de présenter cela comme une solution salvatrice.

    Il n’y a pas de solutions salvatrices, nous partons simplement en sachant qu’un accord n’a pas été possible ici à Copenhague, et il n’a pas été possible parce que, comme hier nous le disions : il y a un manque de volonté politique des pays les plus développés de la Terre, en commençant par les États-Unis, et c’est une vraie honte, c’est l’égoïsme des plus responsables, surtout pour les raisons dérraisonnables de production et de consommation de son capitalisme hyperdéveloppé.

    Fidel Castro a écrit (et je finirait sur cela pour ne pas interrompre le déjeuner, la photo et les séances qui viennent) une réflexion hier soir, par là allez, comment c’est depuis La Havane, cette réunion, avec l’espoir que des décisions soient prises pour sauver l’humanité, et il parlait d’une clôture médiocre, d’une clôture sans gloire.
    Je suis d’accord, ce sera une clôture sans gloire, mais je veux dire aussi madame la présidente, en honneur à tous ceux qui ont participé, ont été entendus, ici il y a des gens qui n’ont pas dormi pendant je ne sais combien de jours, une reconnaissance spéciale pour vous, les négociateurs, les ministres, les délégués, les chefs de délégation, les experts, tout ceux qui ont travaillé, il faut donner une reconnaissance à tous...

    L’assistance [applaudissements]

    Et ayons la foi dans le fait que votre travail intense ne va pas être perdu, c’est un apport.
    Nous partons plus conscients du problème et plus engagés à créer une conscience chez nos peuples sur le sujet du climat, et sur le sujet du déséquilibre environnemental.

    Maintenant comme l’a dit Fidel c’est une clôture qui va arriver, sans gloire, je ne veux pas dire que cela sera avec de la peine, non la clôture pénible qui va arriver cette après-midi, c’est une clôture qui laisse en même temps la porte ouverte à cet espoir, cet espoir de ce que nous réussissions à prendre des décisions pour sauver l’humanité, et nous ne les obtiendrons qu’en laissant de côté les intérêts égoïstes spécialement ceux des pays les plus développés.

    Je veux payer un tribut à Copenhague et à son esprit, à son peuple et aux peuples du monde et nous engager avec la vie, nous engager avec l’avenir.

    Une clôture sans gloire, mais une bonne clôture, pleine d’espoir, ainsi nous emporterons Copenhague dans notre coeur.

    Madame la présidente merci beaucoup. Mesdames, messieurs, bon après-midi.

    L’assistance [applaudissements]


    Source : Segundo discurso de Hugo Chávez en Copenhague (18 de diciembre de 2009)
    Traduction : Primitivi

    dimanche 20 décembre 2009, par Primitivi


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  • Copenhague : discours prononcé par Hugo Chávez Frías

    Voici la traduction du discours prononcé par Hugo Chávez Frías, président de la République Bolivarienne du Venezuela au Sommet Climatique des Nations Unies à Copenhague, Danemark le 16 décembre 2009.

    Monsieur le président, messieurs, mesdames, excellences, amies et amis : Je vous promets que je ne vais parler plus que celui qui a le plus parlé ici durant cette après-midi.

    Permettez-moi un commentaire initial qu’il faut prendre comme faisant parti des points préalablement soulevés par les délégations du Brésil, de la Chine, de l’Inde, et de la Bolivie — nous demandions la parole mais il n’a pas été possible de la prendre.

    La représentante de la Bolivie — j’en profite pour saluer le président Evo Morales, qui est là-bas (Applaudissements), président de la République de la Bolivie — a dit parmi d’autres choses — j’ai pris note — : "Le texte présenté n’est pas démocratique, il n’est pas inclusif".

    J’arrivais à peine et nous nous asseyions quand nous entendons la Présidente de la séance précédente, la Ministre, dire qu’il y avait un document là, mais que personne ne connaît. J’ai demandé ce document, nous ne l’avons pas encore ; je crois que personne ne sait rien de ce document, top secret. Maintenant, certainement la camarade bolivienne l’a dit : "Il n’est pas démocratique, il n’est pas inclusif".

    Maintenant, mesdames, messieurs : est-ce que n’est pas précisément la réalité de ce monde ? Est-ce que nous sommes dans un monde démocratique ? Est-ce que le système mondial est inclusif ? Pouvons-nous attendre quelque chose de démocratique, inclusif du système mondial actuel ? Ce que nous vivons sur cette planète est une dictature impériale et depuis ici nous continuons de la dénoncer : A bas la dictature impériale et que vivent les peuples, la démocratie et l’égalité sur cette planète ! (Applaudissements).

    Ce que nous voyons ici est reflet de cela : une exclusion. Il y a un groupe de pays qui se croient supérieurs à nous ceux du Sud, à nous le Tiers Monde, à nous les sous-développés, ou comme dit mon grand ami Eduardo Galeano, nous les pays écrasés comme écrasés par un train qui nous a roulé dessus durant l’histoire.

    Ne nous étonnons donc pas de cela, ne nous étonnons pas : Il n’y a pas de démocratie dans le monde, et ici nous sommes, une fois encore, devant une preuve de la puissante dictature impériale mondiale.

    Ici deux jeunes hommes sont montés [NDT : il parle de deux militants de Greenpeace], heureusement, les agents de l’ordre ont été décents, quelques poussées par là, et ils ont collaboré : non ?

    Là-dehors il y a beaucoup de gens : vous le savez ? Clairement ils ne tiennent pas dans ce salon. J’ai lu dans la presse qu’il y a eu de multiples détentions, de multiples protestations intenses là dans les rues de Copenhague, et je veux saluer tous ces gens qui sont là-dehors, la plupart d’entre eux sont des jeunes (Applaudissements). Certes, ce sont des jeunes gens préoccupés beaucoup plus que nous je crois, et avec juste raison par l’avenir du monde. La majorité de ceux qui sont ici ont le soleil dans le dos ; ceux qui sont dehors ont le soleil devant eux et ils s’inquiètent beaucoup.

    On pouvait me dire, monsieur le président, un fantôme parcourt le Copenhague, en paraphrasant Karl Marx, le grand Karl Marx. Un fantôme parcourt les rues de Copenhague, et je crois que ce fantôme marche en silence dans cette salle, il passe entre nous, il passe par les couloirs, sort par dessous, monte. Ce fantôme est un fantôme épouvantable, presque personne ne veut le nommer. Le capitalisme est le fantôme ! (Applaudissements) Presque personne ne veut le nommer, c’est le capitalisme. Là les peuples rugissent, là dehors ils sont entendus.

    J’ai lu plusieurs slogans qui sont peints dans les rues, et je crois que les slogans de ces jeunes gens j’en ai entendu certains quand son venu le jeune homme et la jeune fille là-bas. Il y en a deux que j’ai noté, deux slogans puissants entendus parmis d’autres :

    L’un est : "Ne changez pas le climat, changez le système" (Applaudissements), et je prends cette phrase pour nous : Ne changeons pas le climat, changeons le système et, par conséquent, nous commencerons à sauver la planète. Le capitalisme, le modèle de développement destructif est entrain d’en finir avec la vie, et menace certainement d’en finir avec l’espèce humaine.

    L’autre phrase pousse à la réflexion, très en phase avec la crise bancaire qui a parcourue le monde et qui le frappe encore, et la manière dont les pays riches du Nord ont aidé les banquiers et les grandes banques ; les seuls États-Unis pour sauver des banques..., bon, j’ai perdu le chiffre, mais c’est astronomique. Ils disent dans les rues : "Si le climat était une banque, ils l’auraient déjà sauvé", et je crois que c’est vrai (Applaudissements). Si le climat était une banque capitaliste, les plus grands, les gouvernements riches l’auraient déjà sauvé.

    Je crois qu’Obama n’est pas arrivé, il a reçu le Prix Nobel de la Paix presque le même jour où il envoyait encore 30 000 soldats pour tuer des innocents en Afghanistan, et il vient se présenter maintenant ici avec le Prix Nobel de la Paix le Président des États-Unis.

    Les États-Unis ont la petite machine pour faire des billets, pour faire des dollars et ils ont sauvé..., bon, ils croient avoir sauvé les banques et le système capitaliste.

    Bien, je ferme la parenthèse, c’est cela que je voulais faire là-bas, parce que nous levions la main pour accompagner le Brésil, l’Inde, la Bolivie, et la Chine, dans leur position intéressante que le Venezuela et les pays de l’Alliance Bolivarienne [NDT : l’Alba] partagent avec fermeté ; mais, bon, ils ne nous ont pas donné la parole, ne me comptez pas ces minutes, s’il vous plaît, Président, c’était pour dire cela (Applaudissements).

    Eh bien, soyez fixés, en venant là j’ai eu le goût de connaître cet écrivain français, Hervé Kempf. Je recommande ce livre, je le recommande, il est traduit en espagnol — il est là Hervé — aussi en français, et en anglais sûrement, Comment les riches détruisent la planète, de Hervé Kempf. En cela il dit ce que le Christ a dit : "Il sera plus facile de faire passer un chameau dans le chas d’une aiguille, que de faire entrer un riche dans le royaume des cieux". Le Christ Notre Seigneur a dit cela (Applaudissements).

    Les riches détruisent la planète. Est-ce que cela veut dire qu’ils pensent partir ailleurs quand ils auront détruit ici, ils ont des plans pour partir pour une autre planète ? Jusqu’à présent onr n’a rien vu sur l’ensemble de la galaxie.

    À peine j’ai reçu ce livre — Ignacio Ramonet me l’a offert, il est aussi ici dans la salle — et en terminant le prologue ou le préambule il y a cette phrase très importante. Kempf dit ceci : "Nous ne pourrons pas réduire la consommation matérielle au niveau mondial si nous ne faisons pas en sorte que les puissants descendent de quelques marches, et si nous ne combattons pas l’inégalité ; il est nécessaire d’avoir en tête le principe de base écologiste, si utile à l’heure de prendre conscience : penser globalement et agir localement, additionnons-y le principe qu’impose la situation : moins consommer et mieux distribuer". Je crois que c’est un bon conseil que nous donne cet écrivain français Hervé Kempf.

    Et bien, monsieur le président, le changement climatique est, sans doute, le problème environnemetal le plus dévastateur de ce siècle : des inondations, des sécheresses, des orages violents, des ouragans, le dégel, la montée du niveau moyen de la mer, l’acidificacion des océans et des vagues de chaleur, tout cela accentu l’impact des crises globales qui nous frappent.

    L’actuelle activité humaine surpasse les seuils de soutenabilité en mettant en danger la vie sur la planète ; mais face à cela aussi nous sommes profondément inégaux, je veux le rappeler. Les 500 millions de personnes les plus riches : cinq cents millions !, c’est 7 %: sept pour cent !, seven percent de la population mondiale. Ceux là, les 7 % sont responsables, ces 500 millions de personnes les plus riches sont responsables de 50 % des émissions polluantes, tandis que les 50 % plus pauvres sont responsable de seulement 7 % des émissions polluantes.

    C’est pourquoi j’attire l’attention, il est un peu bizarre de placer ici les États-Unis et la Chine au même niveau. Les États-Unis ont environ 300 millions d’habitants ; la Chine a presque cinq fois plus population que les États-Unis. Les États-Unis consomment plus de 20 millions de barils de pétrole quotidiens, la Chine arrive à peine à 5 ou 6 millions de barils quotidiens. On ne peut pas demander la même chose aux États-Unis et à la Chine. Je crains que là il faille discuter.

    Que nous pouvions les chefs de l’état et de gouvernement nous asseoir et discuter vraiment, vraiment, de ces sujets.

    Ensuite, monsieur le président, 60 % des écosystèmes de la planète sont abîmés, 20 % de l’écorce terrestre est dégradé. Nous avons été les témoins impassibles de la déforestation, de la transformation des terres, de la désertification, des altérations des cours d’eau douce, la surexploitation des ressources de la mer, de la contamination et de la perte de la diversité biologique. L’utilisation exacerbée de la terre dépasse de 30 % sa capacité de régénération. La planète perd sa capacité de s’autoréguler, cela la planète le perd ; chaque jour plus d’ordures qui ne peut en être absorbé sont produites. La survie de notre espèce martèle la conscience de l’humanité.

    Malgré l’urgence, deux ans de négociations se sont écoulés pour conclure une deuxième période de compromis sous le Protocole de Kyoto et nous assistons à ce rendez-vous qui se terminera sans accord réel et significatif.

    Et, certes, sur le texte qui ne vient d’on ne sait où — comme l’a qualifié le représentant chinois — le Venezuela dit et les pays de l’Alba nous disons, que nous n’acceptons pas, comme nous l’avons déjà dit, aucun autre texte qui n’est pas celui qui provient des groupes de travail, du Protocole de Kyoto et de la Convention, ce sont les textes légitimes qui étaient discutés avec tant d’intensité durant ces dernières années et depuis des heures ici. Je crois que vous n’avez pas dormi ; en plus de cela vous n’avez pas déjeuné, vous n’avez pas dormi : hein ? Il ne me semble pas logique que sorte un document "qui vient de nulle part", comme on dit.

    L’objectif scientifiquement soutenable pour la réduction des émissions de gaz polluants est d’obtenir un accord de coopération a long terme, et on dirait bien, aujourd’hui, à cette heure, que cela semble avoir échoué, pour l’instant. Quelle est la raison ? Sans aucun doute la raison est l’attitude irresponsable et le manque de volonté politique des nations les plus puissantes de la planète.
    Personne ne doit se senter offensé, je recours au grand José Gervasio Artigas qui a dit : "Avec la vérité pas d’offense pas de peur" ; mais, en vérité c’est une attitude irresponsable, d’avancées, de reculs, d’exclusion, d’une manière élitiste d’un problème qui se posent à tous et que nous pourrons seulement résoudre tous ensemble.

    Le conservatisme politique et l’égoïsme des grands consommateurs, des pays les plus riches dénotent une haute insensibilité et un manque de solidarité envers les plus pauvres, les affamés, les plus vulnérables aux maladies, aux catastrophes naturelles.

    Monsieur le président, un nouvel accord unique applicable est indispensable. Un accord unique appliqué à des parties absolument inégales, de part l’ampleur de leurs contributions et de leurs capacités économiques, financières et technologiques et qui est basée sur le respect stricte des principes contenus dans la Convention.

    Les pays développés devraient établir des compromis inaliénables, clairs et concrets dans la diminution substantielle de leurs émissions et assumer les obligations d’assistance financière et technologique aux pauvres pays, pour faire face aux dangers destructeurs du changement climatique. En ce sens, la singularité des états insulaires et des pays les moins développés devrait être pleinement reconnue.

    Monsieur le président, le changement climatique n’est pas le seul problème qui affecte aujourd’hui l’humanité ; d’autres fouets et injustices nous guettent, le fossé qui sépare les pays riches et pauvres n’a pas arrêté de s’agrandir, malgré tous les Objectifs du Millénaire, le Sommet de Monterrey sur le financement, tous ces sommets — comme le disait ici le Président du Sénégal, en dénonçant une grande vérité, des promesses et des promesses et des promesses inaccomplies, et le monde continue sa marche destructive.

    Le total des revenus des 500 individus les plus riches du monde est supérieur aux total des revenus des 416 millions des personnes les plus pauvres. 2 800 millions de personnes vivent dans la pauvreté, avec moins de deux dollars par jour, cela représente 40 % de la population globale : 40% de la population globale ! Qui obtiennent seulement 5 % des revenus mondiaux.

    Aujourd’hui environ 9,2 millions d’enfants par an meurent avant d’atteindre la cinquième année de vie, et 99,9 % de ces morts arrivent dans les pays pauvres. Dans ces pays le taux de mortalité infantile est de 47 morts pour 1 000 naissances ; mais il est de seulement 5 pour 1 000 dans les pays riches. L’espérance de vie de la planète est de 67 ans, dans les pays riches elle est de 79, tandis que dans plusieurs nations pauvres cet âge est de seulement 40 ans.

    S’ajoutent les 1 100 millions d’habitants qui n’ont pas accès à l’eau potable ; 2 600 millions sans service d’assainissement ; plus de 800 millions d’analphabètes et 1 020 millions de personnes affamées. C’est là la scène du monde.

    Maintenant, la cause : quelle est la cause ? Parlons de la cause, ne fuyons pas les responsabilités, ne fuyons pas la profondeur de ce problème. La cause, sans doute — je reviens au sujet — de tout ce panorama désastreux est le système métabolique, destructif du capital et de son modèle incarné : le capitalisme.

    Ici il y a une citation que je veux vous lire, brièvement, de ce grand théologien de la Libération, Leonardo Boff, comme nous savons, un brésilien, nuestroamericano.

    Leonardo Boff dit, sur ce sujet, ce qui suit : "Quelle est la cause ? Ah !, la cause est le rêve de chercher le bonheur à travers de l’accumulation matérielle et le progrès sans fin, en utilisant pour cela la science et la technique, avec lesquelles toutes les ressources de la Terre peuvent être exploités sans bornes", et il cite ici Charles Darwin et sa sélection naturelle, la survie des plus forts ; mais nous savons que les plus forts survivent sur les cendres des plus faibles.

    Jean Jacques Rousseau — faut-il toujours le rappeler — disait cela : "Entre le fort et le faible la liberté opresse". C’est pourquoi l’empire parle de liberté, c’est la liberté pour opresser, pour envahir, pour assassiner, pour anéantir, pour exploser, c’est sa liberté. Et Rousseau ajoute la phrase salvatrice : "Seule la loi libère".

    Il y a plusieurs pays qui jouent à "ici il n’y a pas de document [secret]", parce que précisément ils ne veulent pas de loi, ils ne veulent pas de norme, parce que l’inexistence de cette norme leur permet de jouer leur liberté exploitante, leur liberté irrésistible. [immuable ?]

    Faisons un effort et pressons-nous, ici et dans les rues, pour que sorte d’ici un compromis, que l’on sorte un document qui engage les pays les plus puissants de la Terre ! (Applaudissements).

    Je vous demande, Président, Leonardo Boff : l’avez-vous connu, Boff ? Je ne sais pas s’il a pu venir Leonardo, je l’ai connu il y a peu au Paraguay ; je l’ai toujours lu — : "Une Terre finie peut-elle supporter un projet infini ?" La thèse du capitalisme : le développementisme infini, c’est un modèle destructif, acceptons-le.

    Ensuite Boff nous demande : "Qu’est-ce que nous pourrions attendre de Copenhague ?". À peine cette confession simple : ainsi que nous sommes nous ne pouvons pas continuer, et une intention simple : Allons-nous changer d’une direction ? Faisons-le, mais sans cynisme, sans mensonges, sans doubles calendriers, sans documents "venus de nulle part", avec la vérité en avant.

    Jusqu’à quand, nous demandons-nous depuis le Venezuela, monsieur le président, mesdames, messieurs, jusqu’à quand allons-nous permettre de telles injustices et inégalité ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’actuel ordre économique international et les mécanismes de marché en vigueur ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que de grandes épidémies comme le Sida frappe des populations entières ?

    Jusqu’à quand allons-nous permettre que les affamés ne puissent pas se nourrir ni nourrir leurs propres enfants ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que des millions d’enfants continuent de mourir de maladies guérissables ? Jusqu’à quand allons-nous permettre des conflits armés qui massacrent des millions d’êtres humains innocents, pour s’approprier le pouvoir sur les ressources d’autres peuples ?

    Arrêtez les agressions et les guerres, nous demandons nous les villages du monde aux empires, à ceux qui cherchent à continuer de dominer le monde et nous exploitent ! Plus de bases militaires impériales ni de coups d’État !

    Construisons un ordre économique et social plus juste et équitable. Éradiquons la pauvreté. Arrêtons tout de suite les hauts niveaux d’émission, freinons la dégradation de l’environnement et évitons la grande catastrophe du changement climatique. Intégrons-nous dans le noble objectif d’être tous plus libres et solidaires !

    Monsieur le président, il y a deux siècles presque un vénézuélien universel, un libérateur de nations et un précurseur de consciences, a laissé pour la postérité un apophtegme empli de volonté : "Si la nature s’oppose, nous lutterons contre elle et nous ferons qu’elle nous obéit". C’était Simón Bolívar, Le Libérateur.

    Depuis le Venezuela bolivarien, où un jour comme aujourd’hui, certes, depuis 10 ans exactement nous vivons la plus grande tragédie climatique de notre histoire, la tragédie de Vargas, comme on l’appelle ; depuis ce Venezuela dont la révolution essaie de conquérir une justice pour tout son peuple, ce qui est seulement possible par le chemin du socialisme...

    Le socialisme, l’autre fantôme dont parlait Karl Marx, celui-là marche aussi par là ; ou plutôt c’est comme un contre-fantôme. Le socialisme, c’est la direction, c’est la direction pour le salut de la planète, je n’ai pas de moindre doute. Et le capitalisme est le chemin vers l’enfer, vers la destruction du monde.

    Le socialisme, depuis ce Venezuela qui affronte les menaces de l’empire nord-américain, depuis ces pays nous façonnons l’ALBA, l’Alliance Bolivarienne, nous exhortons, avec respect, mais de tout mon âme j’exhorte, au nom de nombreuxsur cette planète, les gouvernements et les peuples de la Terre, en paraphrasant Simón Bolívar,

    Le Libérateur : si la nature destructive du capitalisme s’oppose, nous lutterons contre lui et nous feront qu’il nous obéisse, nous n’attendront pas des bras croisés la mort de l’humanité.

    L’histoire nous appelle à l’union et à la lutte. Si le capitalisme résiste, nous sommes obligés d’engager la bataille contre le capitalisme et à ouvrir les chemins du salut de l’espèce humaine. Cela nous échoit, en levant les drapeaux du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice, de l’humanisme, du vrai humanisme le plus profond. Si nous ne le faisions pas, la création la plus merveilleuse de l’univers, l’être humain, disparaîtra : il disparaîtra !

    Cette planète a des milliers de millions d’années, et cette planète a vécu milliers de millions d’années sans nous, l’espèce humaine ; c’est-à-dire qu’elle n’a pas besoin de nous pour exister. Maintenant, nous sans la Terre nous ne pouvons pas vivre, et nous cassons la Pachamama, comme dit Evo, comme disent nos frères aborigènes de l’Amérique du Sud.

    Finalement, monsieur le président, déjà pour finir, écoutons Fidel Castro quand il dit : "Une espèce est en danger d’extinction : l’homme". Ecoutons Rosa Luxemburg quand elle dit : "Le socialisme ou la barbarie". Ecoutons le Christ Rédempteur, quand il dit : "Bienheureux les pauvres, parce que le royaume des cieux sera pour ceux-ci ".

    Monsieur le président, des mesdames et messieurs, soyons capables de faire de cette Terre ne soit pas la tombe de l’humanité, faisons de cette Terre un ciel, un ciel de vie, de paix et de fraternité pour toute l’humanité, pour l’espèce humaine.

    Monsieur le président, des mesdames et messieurs, très grandes merci et bon appétit (Applaudissements).


    Source : Portal Cuba Copenhague : discurso pronunciado por Hugo Chávez Frías via BellaCiao Es
    Traduction : Primitivi


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