• Déclaration du ministre des Affaires étrangères sur les sanctions imposées par les États-Unis à la société Petroleos de Venezuela SA (PDVSA)


    Le gouvernement et le peuple cubain expriment la ferme condamnation contre cette agression envers le peuple du Venezuela, la Révolution bolivarienne, la PDVSA bolivarienne.

    Le gouvernement de Cuba, tout notre peuple, se solidarise avec le président Hugo Chavez et le peuple vénézuélien et  approuve  inconditionnellement la résolution de l'Assemblée nationale de la République bolivarienne du Venezuela sur cette question.

    Nous partageons la déclaration du commandant Chavez que les énormes réserves du Venezuela  ne sont pas seulement de pétrole, mais dans son peuple : réserves politiques, réserves morales, réserves bolivariennes.

    Les États-Unis violent le droit international et appliquent des lois unilatérales  de manière extra-territoriale.

    Il faut dénoncer cette agression et nous devons nous demander si les Etats-Unis  entament une nouvelle escalade contre la Révolution bolivarienne. La question clé n'est pas l'aspect économique des mesures appliquées contre la PDVSA, mais le risque que ceci implique une décision des États-Unis de provoquer de  nouveaux conflits dans la région, de nouvelles tentatives de diviser l'Amérique latine et les Caraïbes, un moment culminant de son unité et de son indépendance.

    Lorsque le Venezuela est attaqué, Cuba est attaquée. Le Commandant Chavez, le peuple vénézuélien, pourra compter sur notre entière solidarité et notre plein soutien. Nous agirons sur les organismes internationaux Loi dans les organisations internationales, et travaillerons ensemble pour la restauration du droit international, pour empêcher les États-Unis de violer le droit international et de voies de fait  nos peuples.

    Cuba a partagé pleinement  la déclaration de l'ALBA sur cette question et est prête à agir auprès des instances internationales et des forums,  contre cette nouvelle et brutale agression envers le Venezuela et contre notre Amérique.

    La Havane, le 28 mai 2011

    Declaración del Ministro de Relaciones Exteriores sobre las sanciones impuestas por los Estados Unidos a la compañía Petróleos de Venezuela S.A. (PDVSA)


    El Gobierno y pueblo cubanos se solidarizan con el Presidente Hugo Chávez y con el pueblo venezolano, y respaldan de manera irrestricta la resolución de la Asamblea Nacional de la República Bolivariana de Venezuela sobre este tema


    Juventud Rebelde 
    digital@juventudrebelde.cu
    28 de Mayo del 2011 22:47:04 CDT

    El Gobierno y el Pueblo cubanos expresan una enérgica condena contra esta agresión al pueblo venezolano, a la Revolución Bolivariana, a la PDVSA bolivariana.

    El gobierno de Cuba, todo nuestro pueblo, se solidariza con el Presidente Hugo Chávez Frías y con el pueblo venezolano, y respalda de manera irrestricta la resolución de la Asamblea Nacional de la República Bolivariana de Venezuela sobre este tema.

    Compartimos la declaración del Comandante Chávez, de que las grandes reservas de Venezuela no son sólo de petróleo, sino están en su pueblo: reservas políticas, reservas morales, reservas bolivarianas.

    Estados Unidos viola el Derecho Internacional, y aplica leyes unilaterales de manera extraterritorial.

    Hay que denunciar esta agresión y hay que preguntarse si Estados Unidos está iniciando una nueva escalada contra la Revolución Bolivariana. El tema esencial no es el aspecto económico de las medidas aplicadas contra PDVSA, sino el riesgo de que esto signifique la decisión de Estados Unidos de provocar nuevos conflictos en la región, nuevos intentos de dividir a América Latina y el Caribe, en un momento culminante de su unidad y de su independencia.

    Cuando se agrede a Venezuela, se agrede a Cuba. El Comandante Chávez, el pueblo venezolano, podrá contar con nuestra completa solidaridad, con todo nuestro respaldo. Actuaremos en los organismos internacionales, y trabajaremos juntos porque se restablezca el Derecho Internacional, por impedir que Estados Unidos viole de esta manera las leyes internacionales y agreda a nuestros pueblos.

    Cuba comparte totalmente la declaración del ALBA sobre este asunto y está lista para actuar en los foros y eventos internacionales, en una enérgica denuncia y en la adopción de medidas internacionales contra esta nueva y brutal agresión contra Venezuela y contra Nuestra América.

    La Habana, 28 de mayo del 2011

    Compañero-a, Usted es parte del ejercito defensor de la verdad contra el terrorismo mediático  de los aparatos masivos de desinformación, sos un-a combatiente de esta batalla ideologica, tu acción forja consciencias, reenvia toda la informacion que consideres de interes (para nosotros-as todo)

     

     


    votre commentaire
  • Le président Zelaya rentre chez lui après deux ans d’exil forcé

    "Oui nous avons pu !!!" crie le peuple hondurien.

    samedi 28 mai 2011

    Un coup de tonnerre vient de trouer le silence sépulcral des médias européens et des médias privés honduriens qui avaient tenté de justifier le coup d’État et qui avaient critiqué l’appui de Lula au président Zelaya. Celui-ci vient en effet de vaincre tous les obstacles pour rentrer dans son pays, le Honduras, un des plus pauvres du continent.

    Ce retour n’est dû qu’à la force croissante des latino-américains, aux syndicats, aux mouvements paysans, indigènes et aux organisations populaires progressistes du Honduras, au travail constant des médiateurs du Venezuela, de la Colombie, du Brésil, du Nicaragua...

    Les États-Unis avaient cru que le coup porté à l’unité de l’ALBA en organisant il y a deux ans ce coup d’État avec leurs élèves locaux de la School of Americas, puis en finançant la dictature et ses mercenaires, pourrait durer et servir de tête de pont pour reconquérir leur influence perdue en Amérique Latine. Mais ni le black-out médiatique, ni les assasinats sélectifs, ni la terreur généralisée, n’ont pu empêcher l’effort conjugué de la résistance hondurienne et des gouvernements latino-américains.

    L’écran de Telesur montre en direct et en continu la fête de milliers de citoyen(ne)s au poing levé, aux cris de "Unidad, Unidad !", et "Si se pudo !, si se pudo !" ("oui nous avons pu, nous avons pu !") qui donneny ce samedi 28 mai 2011 l’abrazo collectif à leur "héros" Mel Zelaya. Le drapeau du Che pointe et les chansons du Front National de la Résistance Populaire rappellent l’impunité des militaires putschistes.

    Ce nombre croissant d’heure en heure exprime un immense saut de conscience. Les visages souffrants du peuple victime du coup d’État ont fait place à la joie indescriptible, aux larmes de joie, à un peuple différent, qui commence à sortir de manière incroyable, dans une ambiance indescriptible, d’une histoire qui au Honduras semblait liée pour toujours à l’armée et à une élite anachroniques, éternelles gardiennes du cimetière et de la misère.

    L’Histoire immédiate - assemblée constituante, justice sociale, châtiment pour les violateurs des droits de l’homme, retour du Honduras au sein de l’OEA et de l’ALBA, etc.. - redevient possible. Le Front de Résistance sort de la clandestinité et peut enfin devenir une nouvelle force politique qui, par la voie électorale et référendaire, et constituante, pourra reprendre le fil interrompu de la transformation.

    Thierry Deronne lien


    votre commentaire
  • Un couple d’écologistes a été assassiné mardi par balles lors d’une embuscade dans l’Etat amazonien du Para, l’un des plus violent du Brésil en matière de conflits agraires, ont indiqué mercredi les autorités.

    Jose Claudio Ribeiro da Silva  et Maria do Espirito Santo da Silva militaient pour protéger la forêt amazonienne des bûcherons.

    Ils ont été assassinés par des tueurs à gages mardi matin alors qu’ils avaient arrêté leur camionnette pour vérifier l’état d’un petit pont dans la commune de Maçaranduba, dans le sud-ouest de l’Etat.

    Dilma Rousseff, a ordonné une enquête rigoureuse de la police fédérale pour arrêter les responsables du double meurtre dans cette région où les grands propriétaires terriens, commanditaires présumés d’assassinats de petits paysans, bénéficient le plus souvent d’une impunité totale.

    Le couple  faisait partie d’une ONG fondée par le récolteur de latex et écologiste Chico Mendes, assassiné lui-aussi par des tueurs en 1988 en Amazonie.

    La direction de la CPT a réaffirmé la responsabilité de l’Etat pour ce crime et a dénoncé la fait que la justice est toujours très rapide pour juger les demandes de l’élite agraire mais plus que lente pour juger les crimes perpétrés contre les petits paysans.

    Dans l’Etat du Para, 1.237 travailleurs ruraux ont été assassinés au cours des 33 dernières années et dans trois cas seulement les commanditaires, toujours des propriétaires terriens, ont été jugés et condamnés

    Source


    votre commentaire
  • Les travailleurs de « La Gaviota » veulent approfondir le contrôle ouvrier

     

     

    En décembre 2010 les travailleurs de l’entreprises de conserves alimentaires « La Gaviota » ont organisé une grève de 21 jours. Il ne s’agissait pas seulement d’exprimer des revendications sur le travail mais aussi d’exiger des informations sur la comptabilité et de protester contre la chute et les « problèmes fréquents » dans la distribution.

    Dans la mesure où les travailleurs et les communautés accèdent vraiment à l’information sur le processus productif sans aucune limitation et participe pleinement aux décisions qui la concernent, alors l’efficacité s’améliorera, la bureaucratie, la corruption diminueront, la distribution sera mieux ciblée, avec une qualité et des prix justes. Elle rencontrera les besoins du collectif et non de petits groupes de pouvoir”. C’est ce qu’explique José García, dirigeant du syndicat d’UNETE (Union Nationale des Travailleurs) de cette industrie.

    Les « Conservas Alimenticias La Gaviota » est une entreprise qui emballe et distribue des sardines, des mollusques, et du thon, elle constitue une des rares sources de revenus du secteur Valentin Valiente, Cumaná, état de Sucre.

    A la suite de son occupation par les travailleurs, elle a été nationalisée par le gouvernement révolutionnaire. Dès ses premiers pas comme entreprise publique, les travailleurs ont participé directement à la relance de la production. Depuis, malgré ses hauts et ses bas, ce processus de contrôle ouvrier, ne s’est pas arrêté.

    C’est ce que nous raconte le syndicaliste García qui, au vu du chemin parcouru, exige plus d’avancées. Il considère que l’actuelle direction, malgré des progrès, prend encore des décisions sans consulter les travailleurs. "Le contrôle ouvrier est l’usage d’informations pour pouvoir intervenir dans les décisions. Sans cela, ce n’est pas un contrôle ouvrier". nous dit-il, tout en reconnaissant l’appui du gouvernement : "Le ministre Juan Carlos Loyo a dit, et nous le savons, que le gouvernement veut continuer à changer le modèle”.

    HISTOIRE D’UNE LUTTE DES TRAVAILLEURS

    En janvier 2009, les travailleurs avaient organisé une grève de 75 jours pour obtenir de meilleures conditions de travail. Les patrons privés leur imposaient des cycles de deux à trois jours de travail par semaine pour éviter de leur payer des droits sociaux ou des vacances. “Nous avons enquêté et nous nous sommes rendus compte que le produit était exporté au Brésil, car comme elle est vendue au Venezuela à trois bolivars, ils préféraient la vendre à l’étranger, à un prix de 17 bolivars”.

    Il raconte comment le patron diminuait les tours de travail parce qu’il ne souhaitait pas augmenter la production. “Ils gagnaient quatre fois plus à l’extérieur, payaient le moins de temps de travail possible. Nous avons commencé la lutte non seulement pour nos revendications salariales ou sur les conditions de travail mais aussi pour un travail permanent”.

    En mai 2009, le gouvernement bolivarien a fait occuper temporairement l’usine pour éviter sa fermeture par les patrons. Cet acte fut notamment l’œuvre du ministre du Commerce Eduardo Samán qui annonça que l’entreprise passerait sous contrôle ouvrier et qui expliqua dans divers médias que dans la première étape on “avait réussi à briser la division entre le travail manuel et l’administration de l’entreprise”.

    Pendant cette période fut nommé un conseil de travailleurs pour gérer l’entreprise avec le conseil des fonctionnaires du Ministère du Commerce. Les premières conquêtes furent le paiement de tickets d’alimentation, la restructuration du temps de travail, le paiement de droits acquis aux travailleurs et l’inscription générale à la sécurité sociale. Voir la vidéo sous-titre en FR : http://blip.tv/escuela-popular-latinoamericana-cine/empresa-recuperada-socialista-la-gaviota-sub-frances-2591495

    Le 19 mai, deux semaines après l’intervention gouvernementale, l’usine produisait déjà à 50% de sa capacité. Les excédents étaient minimes mais elle n’enregistra aucune perte. “Effectivement il fut démontré que nous pouvions payer des salaires, l’entretien et tout le reste, grâce à la vente des produits” explique García.

    Notre objectif était de produire à 100% de capacité pour atteindre l’indépendance financière mais nous ne l’avons pas encore atteint”.

    En mars 2010 l’entreprise passe sous le contrôle d’Indepabis (Institut de Défense des Droits des Consommateurs) et par la suite, de la Corporation Vénézuélienne d’Aliments (CVAL), organisme qui nomme une équipe de gérants pour substituer la vieille structure où le conseil des travailleurs était l’organe de décision.

    A partir de cette date a commencé à baisser la production et les actions syndicales ont repris parce que les gérants ne donnaient pas d’information sur la situation financière. Après de nombreuses luttes, nous avons obtenu le contrôle des secteurs de vente et de production mais la direction s’est réservée ceux des achats et de la comptabilité”.

    Le représentant syndical raconte que les travailleurs se sont organisés pour publier mensuellement les chiffres de la production et pour développer des systèmes de distribution “pertinents, fréquents, de qualité, à un prix juste” avec l’aide des conseils communaux de la zone Valentin Valiente.

    En octobre 2010 le syndicat a présenté un document à la direction de Pescalba, entreprise cubano-vénézuélienne qui fournit à « La Gaviota » du poisson et d’autres matières pour la production. Ils y ont dénoncé des barrières bureaucratiques pour l’acquisition de la matière première, des outils et les problèmes dans le stockage et la distribution.

    En décembre 2010, le syndicat a décidé de paralyser les activités. Les travailleurs n’avaient toujours pas reçu le paiement du treizième mois et dénonçait le fait que la gérance stockait inexplicablement plus de 50000 caisses de produits sans les écouler.

    Après 21 jours d’arrêt des activités, on est parvenu à certains accords, comme l’intégration de deux travailleurs dans la direction.

    En janvier 2011 les activités reprennent. Mais en mars 2011 la production et la distribution chutent de nouveau jusqu’à l’arrêt de la production “par manque de matière première et à cause des barrières bureaucratiques”.

    Nous avions 96 mille caisses accumulées qui exigeaient une distribution rapide, efficace, nous ne pouvions faire le travail parce que les gérants retardaient les décisions et n’achetaient pas les matières premières”.

    En avril, le ministre de l’Agriculture et des Terres Juan Carlos Loyo, s’est rendu sur place, a visité « La Gaviota » pour mener son enquête. Après une assemblée du personnel, il a destitué la direction de la partie vénézuélienne de Pescalba et a annoncé la restructuration de la direction de « La Gaviota » qui depuis lors serait intégrée par les travailleurs, les porte-parole de la communauté et de l’Etat.

    A l’heure actuelle José García fait un bilan positif du processus mais insiste sur la nécessité de changer le modèle de gestion pour améliorer la situation. “Les travailleurs sont ceux qui doivent transformer ce modèle et prendre le contrôle des entreprises, pas les bureaucrates ni les directions syndicales” conclut-il avec ses compagnons, en proposant d’apporter un coup de main pour atteindre la souveraineté.


    Qu’est-ce que le contrôle ouvrier ?

    Le contrôle ouvrier signifie exactement ceci : la classe ouvrière et ses représentants dans les entreprises ont le droit d’inspecter les livres de compte de l’entreprise ou de l’industrie, de surveiller et de contrôler tous les revenus et les dépenses et les actions de la direction.

    Dans le programme de transition au socialisme l’homme politique russe Léon Trotsky explique que le premier pas vers le contrôle réel de l’industrie est l’élimination des “secrets de l’entreprise” : la comptabilité est utilisée en effet pour justifier toutes les attaques contre la classe ouvrière, telles que les réductions de salaire, les licenciements et l’augmentation des cycles de travail. Quand les entrepreneurs disent qu’ils sont en faillite ou qu’ils perdent des bénéfices, il faut demander des comptes. Le contrôle ouvrier permet aux travailleurs de connaître les chiffres et donc la situation réelle de l’entreprise. L’idée est de lever le voile, de démontrer à la classe ouvrière le fonctionnement détaillé du système capitaliste, c’est un pas nécessaire dans son élimination.

    Source : Ciudad Caracas http://www.ciudadccs.info/?p=173699 CAROLINA HIDALGO/CIUDAD CCS

    Traduction : Thierry Deronne, URL de cet article : http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1561&lang=fr


    votre commentaire
  • MANIFESTE : Contre le Pouvoir au Chili et spécialement contre Sebastián Piñera, en visite en France

    1°- Il n’est pas le président de tous les Chiliens, il n’a été élu que par un cinquième d’entre eux. Il n’est pas non plus propriétaire du Chili.

    2°- Il réprime toute manifestation, dans le plus pur style pinochettiste.

    3°- Il maintient le Peuple Nation Mapuche dans une zone militarisée. 1.200 Peñis et Lamiens sont passés par la prison et une cinquantaire attendent leur condamnation suite à des jugements aberrants pour n’importe quelle juridiction au monde.

    4°- Il commet des crimes contre l’éco-système : la flore et la faune se trouvent menacées par les méga-projets déjà mis en œuvre par les gouvernements de la dé-concertation.

    5°- Il commet un crime contre l’humanité en mettant en danger la santé de ses habitants, où qu’ils se trouvent, d’un bout à l’autre du Chili.

    6°- Il vend le Chili aux capitaux étrangers : les Etats-Unis, la France, l’Angleterre, le Canada, l’Australie…sont les principaux bailleurs de fonds.

    7°- Il s’approprie le pays tout entier comme pour une vente aux enchères publique au niveau mondial : le cuivre, le lithium et à présent l’uranium (il a signé avec Sarkozy pour l’exploitation de ce minerai. Areva serait l’exploitant.), l’or (Barrick Golden, au Canada) avec à la clef la destruction de Pascua Lama, des glaciers éternels, et la pollution à l’arsenic des fleuves de la région de Vallenar.

    8°- Il nous annonce en grande « pompe » la construction d’une centrale nucléaire alors que ce type sait que le Chili est le pays le plus sismique au monde.

    9°- La mer : 200 miles marins ont été vendus à des capitaux étrangers, ce qui va provoquer un autre désastre écologique, la disparition d’espèces marines, à cause de la pêche sauvagement pratiquée par les bateaux-usines venus du Japon ou de Norvège. Autre crime commis à l’encontre des petits pêcheurs qui pratiquent la pêche artisanale et vivent dans une misère absolue.

    10°- Il protège ses amis et complices, policiers avec et sans uniforme. Ses protégés sont : Urban, Matte, Luksic, Figueroa, pour n’en citer que quelques uns.

    11°- Il s’est permis d’acheter la moitié de l’Ile de Chiloé, 91.000 Hectares, propriété des Communautés Williches.

    12°-Cerise sur le gâteau, il prétend construire 5 barrages en Patagonie, avec le mégaprojet HydroAysèn, qui provoquerait une des plus grandes destructions d’un énorme territoire de plusieurs milliers d’hectares, dommageable pour la flore, la faune, l’Homme et tout l’écosystème, en retenant les eaux des rivières Baker et Pascua, au détriment des cultures environnantes par inondation.

    13°- Il prévoit la construction d’un aqueduc, le plus long du monde, 1000 km, pour transporter l’eau des fleuves du sud du Chili vers le nord, afin de laver le cuivre. Ce projet serait réalisé par l’entreprise française Vinci.

    14°- Les entreprises forestières n’en finissent pas de ravager le Walmapu, désertifiant et causant de graves dommages à la Ñuke Mapu (la Madre Tierra) en territoire Mapuche. Pour implanter ces entreprises, on détruit la forêt native, anéantissant ainsi 1.000.000 d’Hectares de forêt (Mañíos, Araucarias, Canneliers, Bambous, Chênes et autres espèces originaires, condamnant ainsi la médecine Mapuche en éliminant ses plantes).

    15°- Les usines de cellulose : pour faire du Chili le premier producteur et exportateur de pâte à papier, il a fallu détruire des forêts entières et polluer les rivières avec des produits chimiques qui ont éliminé à leur tour la flore et la faune (le cygne à cou noir, espèce rare dans le monde)

    16°- L’élevage de saumons continue, particulièrement dans la région de Puerto Mott, entraînant la disparition de la flore et de la faune, y compris les animaux domestiques (les ovins).

    17°- L’exploitation des mines par des propriétaires sans scrupules protégés par Piñera (Luksic, Larraín et d’autres), et qui offrent peu, voire aucune sécurité (cf sauvetage des 33 mineurs de la Mine de San José de Copiapó, ou la Mine de Los Pelambres et sa montagne de rejets de cuivre, qui risque de causer la disparition du village de Los Caimanes et de ses habitants). Sans parler de la répression féroce à l’égard des « comuneros » en grève de la faim, des mineurs de Collihuasi, dans la 1ère région et de ceux de Coquimbo (propriétaire de la mine : Luksic).

    18°- Procès de l’affaire « des Bombes » : 14 jeunes, accusés sans preuve, toujours emprisonnés depuis près d’1 an.

    19°- Répression des habitants de « Rapa Nui » (Ile de Pâques). Construction d’un aéroport et d’un complexe touristique avec hôtels et piscines, sans consultation préalable de la population, comme l’exige la Convention 169 de l’OIT, et avec destruction de zones du territoire ancestral.

    20°- Répression violente des manifestations étudiantes (jeudi 12 mai)

    21°- Répression des écologistes et détention arbitraire de Sara Larraín (Chile Sustentable) .

    22°- Mégaprojet toujours maintenu : thermoélectriques à Punta de Choros (IVème région) et Larraquete (région du Bío Bío) et Aéroport Maquehua à Temuco, avec expropriation des terres des Mapuche.

    23°-Dictature des communications : elles sont entièrement aux mains de ses amis « acolytes » politiques, chefs d’entreprises, et de lui-même (TV, journaux et radios) et du papier (Celulosa Arauco).

    24°- Répression incessante dans les territoires Mapuche, avec arrestation et torture de mineurs (le cas du jeune Queipul, âgé de 15 ans), brutalités de la gendarmerie à l’égard des 4 Peñis en grève de la faim (66 jours ce vendredi) à la prison d’Angol, transférés de force à l’Infirmerie de la prison de Temuco, l’idée étant de les renvoyer vers un autre tribunal, le tout orchestré par le ministère public de Concepción, en contradiction avec la décision du Juge Milton Juica qui a considéré le recours en annulation du jugement de Cañete comme valable et légitime, et a sévèrement critiqué les témoins secrets ainsi que l’application de laloi antiterroriste qui ne correspond en aucun cas à la notion d’état démocratique…Mandat d’arrêt de la Lonko Juana CALFUNAO, actuellement à Genève pour raisons humanitaires, et qui risque d’être incarcérée dés son arrivée au Chili.

    25°- Il a signé avec Obama l’introduction de la culture trangénique sur le sol chilien, interdisant en même temps l’utilisation des semences de l’agriculture bio ainsi que leur vente par de petits agriculteurs, et parmi elles les plantes médicinales utilisées par les Machis.

    NOUS EXIGEONS, EN TANT QUE CITOYENS CHILIENS -AVEC NOS AMIS SOLIDAIRES, CITOYENS DU MONDE ENTIER, ASSOCIATIONS, ONG, PARTIS POLITIQUES, ORGANISATIONS SOCIALES, SYNDICATS- CE QUI SUIT :


    - L’annulation des jugements truqués et la libération immédiate de tous les Prisonniers Politiques Mapuche.

    - La fin de la répression à l’encontre du PEUPLE-NATION MAPUCHE.

    - La restitution des terres ancestrales, conformément au Traité de Tapihue (1826) -signé par l’état chilien et toujours en vigueur à cette date- qui fixe les frontières au fleuve Bío Bío.

    - L’arrêt de tous les mégaprojets. Les hydroélectriques qui détruisent la nature, la flore, la faune, l’être humain. Les usines thermoélectriques, l’aqueduc, la salmoniculture, Pascua-Lama et les exploitations minières.

    - Halte aux entreprises forestières et cellulosiques.
    - Le cuivre appartient au Chili, qu’il soit rendu aux Chiliens.

    - Restitution de la mer au Chili (200 miles d’eaux territoriales)
    - L’eau nous appartient à tous, elle est un élément vital pour l’humanité et pas seulement pour quelques uns.

    - Halte à la répression de la jeunesse chilienne, des travailleurs chiliens, du PEUPLE CHILIEN.

    - Exigeons le respect de la Ñuke Mapu, stop à la destruction de la Mère Terre, de ses rivières, de ses forêts natives, de ses montagnes, ses glaciers (réserves d’eau), sa flore et sa faune, et de l’être humain.

    - Exigeons la démission de tous les ministres de ce gouvernement minoritaire, de ces entrepreneurs qui s’en mettent plein les poches avec les richesses naturelles de notre territoire.

    - Exigeons la démission de tous les parlementaires incapables de remplir leur mandat, de défendre leur peuple, et qui votent des lois au bénéfice des capitaux étrangers, qui font la sourde oreille et se couvrent les yeux face à la répression organisée par le gouvernement de l’Alliance pour le Changement, détruisant et permettant que notre pays se convertisse en une colonie des « maîtres » du nord.

    - Exigeons qu’un tribunal international se prononce sur les 25 points ici listés comme autant de violations des Droits de l’Homme.

    - Nous appelons la LDH, FIDH, Amnesty International, le Parlement Européen et l’ONU, à faire respecter les DD.HH. au Chili.

    - Nous exigeons la tenue d’une ASSEMBLEE CONSTITUANTE, avec participation de toutes les couches de la société chilienne : habitants des poblaciones, femmes au foyer, étudiants, ouvriers, paysans, intellectuels, artistes et professionnels, afin de changer une fois pour toutes la constitution pinochettiste de 1980.
    Etant donné que Monsieur Piñera ne nous représente pas, nous exigeons, en notre qualité de Chiliens, qu’il RENONCE ET RESTITUE TOUT CE QU’IL A VOLE AU PEUPLE DU CHILI ET AU PEUPLE-NATION MAPUCHE .

    LIBERTE IMMEDIATE pour Héctor LLAITUL CARRILLANCA, Ramón LLANQUILEO PILQUIMÁN, José HUENUCHE REIMÁN, Jonathan HUILLICAL MÉNDEZ, en grève de la faim depuis 66 jours.

    Collectif de Soutien au Peuple Mapuche / France (20/05/2011)

    E-mail : collectif.mapuche@yahoo.com http://collectif.mapuche.over-blog.com/

    URL de cet article 13794
    http://www.legrandsoir.info/MANIFESTE-Contre-le-Pouvoir-au-Chili-et-specialement-contre-Sebastian-Pinera-en-visite-en-France.html

    votre commentaire
  • La justice chilienne a procédé le 23 mai à l'exhumation des restes du président Salvador Allende . Des examens doivent établir s'il s'est suicidé ou s'il a été assassiné le jour du coup d'Etat du 11 septembre 1973.

    Le journal " La Segunda" précise que le service médico-légal va vérifier l'identité du défunt avant de se pencher sur la manière dont il est mort.

    Fidel Castro, d'autres dirigeants et  des journalistes étrangers ont toujours mis en doute la version du suicide, dénonçant un assassinat.


    votre commentaire
  • L’Express.BE lance le tour du Vénézuéla en vélo atomique

    vendredi 20 mai 2011

    Défaite pour les grands médias qui font campagne depuis douze ans contre la révolution bolivarienne. La Salle Pénale de la Cour Suprême de Justice (CSJ) de Colombie a déclaré ce mercredi que «  tout le matériel récupéré lors de la mort du numéro deux des FARC, Raul Reyes, a été obtenu de manière illicite et n’a pas bénéficié de la chaîne normale de sauvegarde de données". Les mails soi-disant extraits des disques durs d’un ordinateur attribué à un dirigeant des FARC, ne peuvent être considérés comme preuves. Les magistrats de la Cour Suprême ont rejeté les actions légales en cours pour accuser l’ex-représentant à la Chambre du Congrès pour le Pôle Démocratique Alternatif, Wilson Borja, de supposés liens avec cette guérilla.

    Rappelons que le leader de la guérilla Raul Reyes fut assassiné en mars 2008 lors d’une attaque de l’armée colombienne en territoire équatorien contre un campement provisoire de la guérilla (province de Sucumbíos (nord-est du pays). L’armée aux ordres d’Alvaro Uribe déclara avoir « trouvé sur les lieux » de l’assassinat, l’ordinateur personnel de Reyes. Ce fut sur cette base que le président Uribe et les grands médias accusèrent les présidents du Venezuela Hugo Chavez de « financer les FARC » et le président de l’Equateur Rafael Correa, de recevoir un financement de cette organisation pour la campagne de 2006.

    Gageons que ce démenti de la Cour Suprême de Colombie sera immédiatement communiqué au public par ces médias.

    A la suite de cette décision de la plus haute instance de la justice colombienne, le chancelier du Venezuela, Nicolas Maduro, a déclaré ce mercredi que la « fable touche à son terme » et que «  la décision de la Cour Suprême donne raison au Venezuela qui a toujours rejeté ces mensonges ». Le chancelier vénézuélien a fait ces déclarations depuis Managua, au terme de sa participation à la XVIIème rencontre des partis de gauche latino-américains du Forum de Sao Paulo.

    Il a rappelé par ailleurs que dans son pays "on ne monte pas une base de missiles, autre mensonge extravagant que nous rejetons". Les mêmes médias qui avaient déclarés "preuves valides" les ordinateurs magiques de Reyes, viennent en effet de lancer une nouvelle campagne selon laquelle... l’Iran monterait une base de missiles au Venezuela.

    Dans le magazine belge « Express.BE (information that works) » une certaine Audrey Duperron annonce ainsi que le Venezuela a décidé de dresser vers le ciel (de Manhattan sans doute) de redoutables ogives, information qu’elle dit tenir de Die Welt, qui « la tiendrait » de « sources américaines » (sic)…

    Il y a quelques années on avait pu lire, grâce à d’autres confidences du Département d’Etat, que sous une usine de fabrication de bicyclettes, le Venezuela cachait une fabrique d’armes de destruction massive. Information que le président Chavez avait d’ailleurs confirmée : « c’est exact, nous sommes en train de produire les premières bicyclettes atomiques ».

    Photo prise par l’Express.BE au Vénézuéla

    source


    votre commentaire
  • Les mineurs chiliens de Copiapo, héros miséreux

    Indemnités invisibles, promesses non tenues et maisons pauvres: au Chili, les 33 mineurs de l'Atacama sont dans une situation matérielle critique. Deuxième étape de notre reportage aux confins du désert.

    par Anaëlle Verzaux Le 18 mai 2011

    Les 33 souffrent de troubles psychologiques. C’était écrit.

    Mais, au moins le drame qu’ils ont vécu leur ferait gagner beaucoup d’argent, de quoi vivre paisiblement le restant de leurs jours, pensaient-ils. C’était la promesse. D’ailleurs, Sebastian Pinera et un autre milliardaire, Leonardo Farkas, ne leur avaient-ils pas fait de somptueuses déclarations ? Sept mois après leur sauvetage, le constat est rude. Les revenus des 33 mineurs ne dépassent pas 700 euros, et leurs maisons ne suintent pas le luxe.

    Mario Gomez, le patriarche des 33

    Visite surprise. Nous attendons plusieurs minutes devant une petite porte en bois vétuste avant que Mario nous ouvre. Mario Gomez, à 64 ans, est l’aîné des 33. Ancien marin, c’est un échalas au regard vif, d’une gentillesse rare. Et trois doigts en moins, perdus dans une explosion à San José, il y a quelques années. D’un geste, il nous invite à entrer dans sa maison en travaux. « Pardonnez le désordre ». Sa femme, à l’entrée, parfumée, bien vêtue, le bras gauche dans le plâtre, plie des vêtements sur un grand lit qui occupe toute la pièce. « Je n’ai pas eu de chance, la veille de notre mariage, je suis tombée, mon bras s’est cassé », soupire Lilianett.

    Le salon s’ouvre sur le reste de la maison. Une cuisine, vide, d’un côté, un escalier qui grimpe aux chambres des enfants de l’autre, et une large ouverture sur le chantier. Il n’y a pas d’isolation. Copiapo, située au coeur du désert d’Atacama, est une petite ville au climat aride et chaud, mais la nuit, la température peut descendre en dessous de 0 degrés. Mario désigne la bâtisse.

    J’ai commencé les travaux dès que je suis sorti de San José, on agrandit parce que l’hiver, avec mes petits enfants, on est onze à vivre ici. Mais ça traîne… nous n’avons plus d’argent pour payer les ouvriers.

    Dans le salon, Mario nous offre une première cigarette, et raconte ses galères. Malgré son âge avancé et ses 46 ans de service en tant que chauffeur de camion à San José, il était payé 1600 euros brut par mois, l’un des plus bas salaires de la mine. Réputée dangereuse déjà avant l’accident du 5 août, les mineurs y étaient relativement bien payés, entre 800 et 3000 euros par mois en fonction du poste occupé.

    Mes indemnités se sont vite évaporées, et je suis trop vieux pour retravailler à la mine. Il n’y avait qu’à San José qu’on acceptait de faire travailler des ancêtres comme moi !

    Sa retraite ne dépassera pas 280 euros par mois: « Nos retraites sont minables. Comme notre système de santé. » Au Chili, les hôpitaux publics, réputés pour leur inefficacité, débordent. Trop de patients, pas assez de personnel, manque de budget.

    C’est simple, si tu veux être bien soigné, tu dois aller dans les cliniques privées, mais il faut payer très cher. Si tu n’as pas d’argent, on te laisse crever.

    Mario regarde longuement sa femme. Ils se sont résignés à faire plâtrer son bras dans le public. La plupart des 33 sont dans la même situation financière que Mario.

    A cause de son ordonnance médicale, José Ojeda ne travaille pas. « Je gagne quand même une partie de mon ancien salaire, soit 600 dollars (422 euros) par mois ».

    Le mineur Daniel Herrera, au musée des 33 à Copiapo.

    Daniel Herrera, 29 ans, était employé par un des prestataires de service de la mine. Il touche en ce moment 500 euros par mois, alors que son salaire était de 800 euros. « Je suis plutôt chanceux, ceux qui n’ont pas d’ordonnance médicale n’ont rien du tout ! »

    Or, si quelques-uns se sont lancés dans le commerce de quartier, aucun n’a repris le travail à la mine. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque !

    Tandis que José Ojeda rêve d’une mine à ciel ouvert, Florencio Avalos, le premier des 33 à avoir été évacué de San José, a déjà déposé sa candidature dans une nouvelle mine, sur la « Terra Amarilla » (« la terre jaune »), à dix kilomètres de Copiapo. « Cette mine, grande, est réputée pour sa sécurité. Rien à voir avec San José ! », assure un ami mineur de Florencio, qui l’a aidé à chercher un nouveau poste.

    L’histoire des messages censurés

    Une jeune femme ravissante entre, un enfant dans les bras. La fille de Mario ressemble à Esmeralda avec ses longs cheveux noirs. Sa petite fille, Camila, est un grand bébé de trois ans.

    Allez, à table ! Pour le dîner, on dépose sur la table du pain rond, des lamelles d’emmental, un morceau de beurre, et du thé. Installée sur les genoux de sa mère, Camila déguste une banane.

    Mario chuchote à l’oreille de sa femme, puis annonce, à haute voix : « Je vais vous confier deux secrets ». Il saisit un livre sur une étagère. Une histoire des 33 parmi tant d’autres, et en couverture, l’image du premier message arrivé à la surface, sur lequel s’est appuyé le Président du Chili Sebastian Pinera, pour annoncer au monde que les 33 mineurs étaient vivants.

    Estamos bien en el refugio, los 33.

    (« Nous allons bien, les 33 dans le refuge »)

    Le vieux mineur pose le livre sur la table et nous demande de regarder attentivement la couverture :

    Regarde bien le message. D’abord, contrairement à ce que Pinera a fait croire au monde entier, ce n’est pas le message dans sa version originale. Le papier sur lequel avait écrit José Ojeda, l’auteur du texte, n’était pas quadrillé comme on le voit sur la photo. Le Président a fait recopier le texte sur un papier officiel. C’est un premier mensonge de Pinera.

    Ensuite, Pinera a dit que le message de José était le premier arrivé à la surface. C’est faux ! Nous avions envoyé plusieurs lettres en même temps. Seuls deux messages avaient été bien attachés et sont arrivés intacts à la surface. Celui de José Ojeda et le miens, qui s’adressait au pays tout entier, mais il y avait une mention spéciale pour ma femme. Mon message a été censuré ! Lilianett ne l’a jamais reçu.

    On a envie de faire confiance à Mario.

    Par la suite, beaucoup de messages ont été censurés par des psychologues – spécialement envoyés à San José pour gérer la santé psychique des 33 –, voire par les services du gouvernement.

    Avant de quitter la famille Gomez, nous leur demandons de combien ils ont besoin pour achever de construire leur maison. 4000 dollars, soit 2800 euros par mois. « Pour nous, c’est beaucoup », assure Lilianett.

    Yonni Barrios, l’ex mineur aux deux femmes

    La boutique de Yonni Barrios et son amie Susana Valenzuela

    Qui se souvient de Yonni Barrios ? Le mineur-docteur aux deux femmes ! Son épouse et sa maîtresse s’offraient des disputes publiques sur le camp de l’Espoir. C’était une de ces histoires alléchantes pour les 2000 journalistes passés par San José… Quand il est sorti de la capsule, Yonni s’est plongé dans les bras de sa maîtresse. Depuis, Yonni a un peu voyagé, et choppé la silicose, une maladie pulmonaire grave, que les mineurs finissent généralement par attraper. Comme avant l’accident, il habite le quartier le plus pauvre de Copiapo. Perchée en haut d’une route sinueuse flanquée de graviers, la maison est difficilement accessible. Même notre vieux 4×4 dérape.

    Sur les bas côtés, quatre hommes boivent du rhum à la bouteille et regardent passer les femmes. C’est aussi le quartier des dealers de cannabis, marijuana et cocaïne.

    Une femme ronde, les cheveux blonds, courts, est postée à l’entrée, derrière un comptoir. « On a eu notre troisième client tout à l’heure ! » Ici, on vend de tout. Fruits et légumes, boissons, chewing-gum, produits beauté. Yonni Barrios et Susana Valenzuela, son ancienne maîtresse, ont ouvert ce petit commerce la veille. Yonni, la cinquantaine passée, regarde une émission de variétés à la télé. « Je vous en prie, asseyez-vous, mais loin de moi, hein ! Tenez, vous serez très bien sur cette chaise près de ma femme ! » On se marre. Ah, les femmes et leurs crises de jalousie… Et sa vieille épouse qui habite à deux pâtés de maisons !

    Les murs sont couverts de photos. Yonni à la sortie de la mine, Yonni et son éternelle amante, Yonni aux Etats-unis, en Angleterre, en Israël. Des fils électriques parcourent maladroitement les parois du petit salon. Une plaque de taule sert de plafond. Comme chez Mario, pas d’isolation.

    Yonni sur la moto à 9000$ offerte par le milliardaire Farkas.

    Mais au fond de la pièce, resplendit une grosse moto rouge vif, splendide, déposée là comme un trophée. Yonni jubile. « C’est le cadeau de Farkas ! » Farkas, un milliardaire chilien de Copiapo (il habite une villa posée sur une montagne de l’Atacama, à quelques kilomètres de la ville), est fameux dans le coin, et généreux. Il a offert la même moto à tous les 33, d’une valeur de 9000 dollars. Plus une maison à trois d’entre eux !

    Pendant la longue opération de secourisme, en août et septembre dernier, le milliardaire s’est fait remarquer plusieurs fois sur le camp de l’Espoir, au volant de son Hummer jaune. Dans son livre1, le journaliste Jonathan Franklin raconte :

    Impossible de louper Leonardo Farkas avec son costume sur mesure d’Ermenegildo Zegna, ses boutons de manchettes et ses boucles de cheveux teints en blond qui se balancent sur ses épaules (…) Sortant d’un bond de son véhicule, boucles au vent et dents étincelantes, Farkas a l’air d’un chanteur de Las Vegas qui s’est trompé de désert. Il commence à distribuer des enveloppes blanches, une par famille. A l’intérieur, un chèque de 5 millions de pesos (environ 7500 euros).

    Puis le milliardaire eût l’idée de rassembler suffisamment d’argent (un million de dollars par mineur) pour que les 33 aient de quoi vivre sans travailler pour le restant de leurs jours. Las, l’idée ne s’est pas encore concrétisée.

    Restent les motos rouges. Certains l’ont échangée, d’autres revendue. Yonni Barrios ne peut pas encore l’utiliser à cause de sa jambe, qu’il a fêlée en retapant sa maison. Le mineur sourit.

    Ce n’est pas grave, en attendant, elle décore la pièce !

    L’accident de San José aura été une parenthèse, entre l’horreur et le rêve. Une parenthèse de scène comme un acteur sans talent particulier qui n’aurait joué, par hasard, que dans un seul film à succès.

    Source OWNI


    1 commentaire
  • Chili: répression d’une manifestation anti-barrages en Patagonie


    HidroAysén est le nom d'un megaprojet que le gouvernement de droite essaie de mettre en oeuvre en Patagonie chilienne et qui a réveillé le mécontentement dans les rues.

    Selon les Carabiniers ce sont 30 000 personnes qui sont descendues dans les rues vendredi pour protester contre HidroAysén, un megaprojet énergétique qu'Endesa et la fortunée famille Matte essaient de mettre en oeuvre en Patagonie chilienne. Pour ceux qui ont participé à la manifestation, ils étaient plus de 50 000.

    Au-delà des chiffres, il est certain que l’approbation de l’étude d’impact environnementale de l'initiative privée a échauffé une bonne partie de la population - non seulement à Santiago - qui est contre un projet qui inondera des milliers d'hectares, modifiera pour toujours le sud du Chili et qui voit comment le gouvernement de Sebastián Piñera serre de plus en plus de mains patronales et ordonne des pompeux projets de loi.

    La marche est pacifiquement partie de la Place l'Italie, centre névralgique de la capitale. Les manifestants ont défilé en direction de la Place de la Citoyenneté, en face du Palais de La Moneda. Les manifestants étaient tranquilles, portant des bougies et entonnant des chants de contestation contre le gouvernement de droite au pouvoir dans le pays. La tranquillité a peu duré. Des forces Spéciales de Carabiniers ont empêché que les gens s’approchent du palais du gouvernement. Certains qui ont réussi à atteindre la place, ont été pratiquement balayés du lieu. Appuyés par des voitures lance-eau, les effectifs ont commencé à lancer des bombes lacrymogènes vers 21.30, à l’heure des infos televises.

    Cependant, les chaines n’ont pas ressortis la nouvelle, malgré le fait qu’à cette heure la marche avait déjà dérivé en dur affrontement contre les forces de l'ordre de Piñera, qui pour beaucoup ont fait un usage démesuré de la force. De fait, les twitters qui étaient dans la manif ont dénoncé que plusieurs effectifs policiers ne portaient pas de plaque d'identification. Une telle situation fait rappeler les temps dans lesquels l'ennemi du peuple avait nom et prénom : Augusto Pinochet.

    Dans les réseaux sociaux, le coupable de cette situation est le ministre de l'intérieur, Rodrigo Hinzpeter (de reconnue obsession pour faire baisser les indices de criminalité, coûte que coûte), qui a interdit que la manifestation ne circule librement et a mis Tous les policiers en état d'alerte. "Cela n'est pas seulement pour HidroAysén. Il y a un mécontentement avec ce gouvernement, avec la manière de faire les choses et avec les offres de campagne non accomplies. Ils nous ont promis une administration d'excellence, où il n'y aurait pas d'espace pour perdre de temps et hier nous avons vu le  porte-parole de La Moneda (Ena von Baer) déguisée de motoquera dans une revue pituca", avancait le sociologue Roberto Valencia tandis qu’il se séchait les larmes provoquées par les gaz toxiques. Des feux de circulation arrachés, presque tous les panneau de signalisation détruits, plusieurs rideaux métalliques de magasins abîmés, des automobiles avec leurs verres cassés et des succursales bancaires affectées, c'était le bilan de la journée.

    La manifestation a été organisée par l'ONG Patagonie Sans Barrage. L'organisation s'oppose au projet approuvé par douze fonctionnaires gouvernementaux lundi dernier de  construction de cinq barrages dans le lit des rivières Pascua et Baker, et un réseau de transmission de 2 mille kilomètres jusqu'à Santiago. Les 67 personnes arrêtées et les nombreux blessés de vendredis - entre manifestants et carabiniers – n’ont en aucune façon freiné les plaintes. Le mouvement Action Écologique a convoqué à une nouvelle manifestation pour vendredi prochain, qui veut arriver jusqu’au menton de Piñera. Les manifestations continueront jusqu'au 21 mai prochain, jour où le président Sebastián Piñera remettra au Congrès le compte-rendu public de sa gestion. Hier il y a déjà eu un préalable avec un massif "concert de casseroles".


    Cristian palma, Pagina/12, 16 mai 2011.
    http://www.pagina12.com.ar/diario/elmundo/4-168246-2011-05-16.html

    Traduit par http://amerikenlutte.free.fr


    1 commentaire
  • Le Pérou aussi est dans le collimateur.

    Le deuxième tour des élections présidentielles va avoir lieu en Juin dans ce pays d’Amérique Latine jusqu’à présent bien obéissent aux Etats-Unis (bases de l’OTAN). Si le candidat progressiste, Ollante Humala, est élu, il pourrait lui venir à l’idée de rejoindre l’ALBA, qui sait ? Alors qu’il n’y a aucun risque de ce genre avec la fille du Dictateur Fujimori, Keiko Fujimori, qui semble partager les idées et méthodes de son père, et est « soutenue » par les riches et les USA.

    DONC :

    Ils dénoncent un plan médiatique pour saper Humala

    Le candidat à la vice présidence (...), Omar Chehade, et le directeur du journal local "La Primera", Omar Wiener ont dénoncé le plan médiatique appelé “Plan Sabana”, dont le but est de dévaloriser l’image du candidat à la présidence Ollanta Humala pour le deuxième tour des élections qui doit avoir lieu en juin.

    Lors d’une entrevue exclusive accordée à Télésur, aussi bien Chechade que Wiener ont exprimé que les médias liés aux secteurs économiquement les plus puissants du Pérou ont entrepris il y a des semaines d’accomplir un plan dont l’unique but est la déformation et la dépréciation de l’Image de Humala avant l’approche du deuxième tout des élections présidentielles.

    Le plan a été dénoncé d’abord par le journal "La Primera", qui précise que son danger réside en ce qu’il prétend faire baisser la popularité du candidat de "Gana Peru" par la diffusion de bandes audios et vidéos truquées.

    Les éléments, selon ce qui est expliqué, impliquent l’épouse du candidat, Nadine Heredia, en conversation avec des autorités diplomatiques vénézuéliennes pour de supposés financements, et ils tentent en plus de faire voir le candidat comme corrompu.

    Devant ce fait, le porte-parole de "Gana Peru", Chehade, a observé que la campagne de discrédit était ourdie depuis le gouvernement avec la participation de politiques, d’entrepreneurs et de médias, et il a souligné qu’"il devait y avoir une enquête sur elle parce qu’elle met la démocratie en danger".

    Avis appuyé par Wiener qui a expliqué en outre que la campagne "sera déployée par phases", parmi lesquelles "la première est d’utiliser l’image du journaliste James Baily pour créer un programme d’accusations".

    De la même façon, il a expliqué que la deuxième phase consiste (probablement) à faire des "révélations" soutenues par les Renseignements, "auxquels la police va remettre des documents audio et video pour les lier au Vénézuéla" et dire qu’ils ont obtenu de l’argent de ce gouvernement.

    En dépit de ces éléments, Chedahe a insisté sur le fait que la campagne n’affecterait pas les actions du candidat et il a souligné "qu’au lieu de répondre à la campagne sale", sera revalorisée la lutte des idées.

    "Nous sommes en train de diffuser des idées, à propos de ce que les gens pourraient savoir de nos projets, de notre préoccupation concernant les plus pauvres, des programmes pour les retraites et les mères et femmes enceintes" a-t-il souligné.

    Lors du premier tour des élections, qui a eu lieu au Pérou le 10 Avril dernier (...) le candidat progressiste Ollante Humala a été proclamé vainqueur avec 4 600 000 voix, soit 31,7 % des voix.

    En deuxième se situe la conservatrice Keiko Fujimori, qui a été appuyée par 3 400 000 électeurs, bien qu’elle soit la fille du dictateur Alberto Fujimori, condamné pour crimes contre l’humanité et mis en cause actuellement pour délits de corruption.

    Les résultats des trois enquêtes nationales donnent comme résultat l’égalité entre les candidats, bien que la majorité continue à mettre en évidence un léger avantage pour Humala.

    Il y a deux jours, ce fut la première fois que Fujimori a rejoint Humala en ce qui concerne les intentions de vote des Péruviens, avec 40 % des voix chacun, les 20 % restants étant ceux des indécis.

    http://www.radiomundial.com.ve/yvke...

    Et voilà ce qui leur arrive :

    Des couronnes mortuaires ont été envoyées aux dirigeants d’un journal péruvien après qu’il aie dénoncé un complot contre Humala.

    12 Mai 2011 - Les dirigeants du journal "La Primera" ont reçu ce mercredi deux couronnes mortuaires après avoir rendu public un présumé complot contre la candidature à la présidence du Nationaliste Ollante Humala.

    Le journal a donné une information sur un supposé "Plan Sabana", mis en oeuvre apparemment par des proches du Gouvernement, des entreprises et des médias, ayant pour but de discréditer le candidat de "Gana Peru" par une campagne de peur et par des liens de celui-ci avec le président du Vénézuéla, Hugo Chavez.

    L’envoi des deux couronnes mortuaires était au nom de directeur de "La Primera", Cesar Levano, et du président de son groupe de direction Arturo Belaúnde.

    De plus, Levano a affirmé dans son éditorial que la rivale de Humala pour le second tour des élections péruviennes, Keiko Fujimori, "est politiquement le portrait vivant de celui qui fut le chef de la mafia", en allusion au gouvernement de son père Alberto Fujimori entre 1990 y 2000.

    Celui qui a en charge la défense du peule, Eduardo Vega, dans un communiqué de presse de ce jeudi, s’est prononcé contre la tentative de menace touchant les directeurs du journal péruvien, signalant que c’est "un acte d’intolérance et d’hostilité à l’égard de la liberté d’expression".

    Vega a fait part de sa solidarité avec Levano pour les intimidations dont il a été victime et "n’a pas caché être préoccupé par les niveaux d’intolérance dans lesquels se déroule ce moment politique que vit le pays." ajoute l’information.

    Le défenseur du Peuple a en outre insisté sur le fait que, pour le bien de la démocratie, il faut "mettre un frein à ce type de situations et insuffler la tolérance et le débat démocratique".

    "Rien ne justifie les actes de violence enregistrés ces jours derniers contre des hommes de presse pas plus que contre n’importe quel citoyen", a ajouté Vega et il a exhorté les autorités à entreprendre une enquête sur ce cas afin de déterminer les responsabilités.

    Conspirationniste

    www.aporrea.org/internacionales/n18...

    Ollanta Humala demande aux Péruviens de voter sans PEUR

    http://www.diariouniversal.net/2011...

    URL de cet article 13701
    http://www.legrandsoir.info/Le-Perou-aussi-est-dans-le-collimateur.html

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique