• AMAZONIE PERUVIENNE

    Quel avenir pour les peuples de l’Amazonie péruvienne ?

    La Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme a exigé une enquête indépendante, alors que le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les peuples autochtones, James Anaya, a visité le Pérou la semaine dernière afin d’obtenir des informations auprès des groupes autochtones sur les faits. Restent à voir les effets de ces interventions.

     

    Le massacre

    La réaction initiale du gouvernement face à la brutalité qui eut lieu dans la province péruvienne de Bagua est surprenante : dans les 24h, le Ministère de l’Intérieur a lancé une publicité télévisée [1] montrant comment les peuples autochtones « terroristes », avec le soutien d’un « complot international », tentent de saper le progrès économique et le développement au Pérou, tout en assassinant « férocement » « d’humbles » policiers.

    Souvent, une telle réaction – rapide, agressive et défensive – est utilisé pour dissimuler d’incommodes vérités. Effectivement, en dépit des efforts pour cacher la vérité, ce qui s’est passé le 5 Juin sur la « Curva del Diablo » sur la route près de la ville de Bagua dans le nord du Pérou s’est avéré de plus en plus gênant pour les autorités péruviennes. Selon le récit du gouvernement, des Awajun et Wampi ont attaqué la police à un de leur barrage routier. Cette action était organisée pour protester contre une dizaine de décrets présidentiels – non-consultés – permettant d’ouvrir l’Amazonie à une agriculture industrielle à grande échelle, l’exploitation minière et l’exploitation pétrolière. Cependant, selon le récit des populations locales –confirmé par les reportages et images publiés par les médias alternatifs – la police a commencé à tirer sur les manifestants dès l’aube, alors que beaucoup étaient encore endormis. [2] Ceux-ci n’étaient pas armés et ont été atteint par les balles, alors même qu’ils tentaient de secourir leurs amis blessés et mourants. [3]Certains manifestants autochtones, aidés par des mestizo (non-autochtone) de Bagua, ont répliqué avec des pierres, des bâtons et des lances ; d’autres ont tenté de s’enfuir. Depuis ses hélicoptères, la police tirait d’hélicoptères des gaz lacrymogène et des balles réelles sur la foule ceux qui tentaient de fuir. Un petit groupe d’autochtones a pris des policiers en otage dans les locaux d’une exploitation pétrolière proche, entraînant davantage de morts. [4]

    Le nombre officiel de décès parmi les policiers s’élève à 23 et à 9 chez les autochtones [5] ; mais le nombre réel de décès d’autochtones est d’environ 60 (quoique les chiffres changent quotidiennement), et des centaines d’autres sont blessés. Comment se fait-il que nous n’avons pas un compte précis ? [6] Chaque témoignage indépendant raconte une histoire terrible et compromettante : corps (autochtones bien entendu) enlevés par les hélicoptères et lancés dans le fleuve, corps brûlés, corps jetés dans des fosses et couvertes hâtivement, corps retirés de force de l’hôpital... Dans leur hâte, la police a par inadvertance « perdu » le corps d’un des leurs, dont les restes, comme ceux de centaines de personnes autochtones, sont encore recherchés par les familles. Les communautés locales Awajun et Wampi, par peur de représailles, refusent de présenter le compte de leurs morts : ceux détenus ont raconté le viol, la torture et les menaces de la part de la police.

    La réaction du gouvernement à ce massacre est honteuse. Son doigt accusateur a été instamment braqué sur les dirigeants du mouvement indigène, un mouvement qui, jusqu’à présent, et malgré la pression continue sur leurs terres et leurs moyens de subsistances, n’a jamais utilisé la violence et fait constamment appel à des solutions pacifiques. Pour certains au sein du gouvernement, la situation a été tellement embarrassante que cela a mené à des démissions : le Premier Ministre Yehude Simon a promis sa démission dès que l’enquête indépendante sera clôturée, tandis que le Ministre de la Femme et du Développement, Carmen Vildoso, a démissionné quelques jours après l’événement tragique. Néanmoins, Alberto Pizango, le président d’AIDESEP (Association interethnique pour le développement de la forêt péruvienne), la principale organisation autochtone nationale, ainsi que d’autres dirigeants, restent sous mandat d’arrêt pour sédition et trahison.

    Toutefois, le silence que le gouvernement péruvien imposait a été rapidement brisé. Deux volontaires belges présents à la Curva del Diablo ont pris un grand nombre de photos incriminantes. [7] Les médias internationaux ont commencé à relater l’histoire du point de vue des autochtones.  [8]

    La Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme a exigé une enquête indépendante, alors que le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les peuples autochtones, James Anaya, a visité le Pérou la semaine dernière afin d’obtenir des informations auprès des groupes autochtones sur les faits. Restent à voir les effets de ces interventions.

    L’histoire

    Depuis l’indépendance de la République péruvienne en 1821, l’Amazonie (qui couvre plus de 60% de la surface du pays) a été considérée comme une source riche et inépuisable de ressources pour l’État péruvien. La colonisation agricole de l’Amazonie, entamée pendant le 19ème siècle, a été une entreprise militaire – les colons étaient protégés par l’armée, qui leur ont offert des armes à feu avec lesquels chasser les Indiens. Lors du boom du caoutchouc de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, bien plus de sang que de caoutchouc s’écoulait de l’Amazonie – les Huitoto à eux seuls, ont perdu plus de 30,000 des leurs dans la frénésie sanguinaire pour les matières premières [9]. Les colons ont continué à arriver en masse, et avant le milieu du 20ème siècle, de nombreuses terres indigènes déjà été prises par des latifundos –d’immenses exploitations agricoles – sur lesquels les autochtones devaient travailler dans des conditions d’esclavage. En 1974, le gouvernement militaire de Velasco Alvarado a finalement octroyé un droit foncier aux communautés autochtones au travers d’une loi. Bien que cette loi reste fondamentalement problématique ne concerne qu’un faible pourcentage des terres indigènes, un certain contrôle sur l’utilisation de leurs terres et ressources a été obtenu par les communautés autochtones. Ultérieurement, la guerre civile des années 1980 et 1990 a provoqué une interruption dans le saccage continu de l’Amazonie et des terres indigènes. Malheureusement, ce processus fût repris avec une férocité extraordinaire au début du siècle, et plus encore depuis la présidence d’Alan Garcia.

    L’Accord de Libre Commerce entre le Pérou et le gouvernement des États-Unis, ratifié par le Congrès des États-Unis en Décembre 2007 a tout récemment relancé le pillage a grande échelle de l’Amazonie péruvienne [10].

    Afin d’assurer que le sol péruvien produise quasi gratuitement les besoins quotidiens des Etats-Unis, de la nourriture aux matières premières, en passant par à l’énergie, le Congrès péruvien a accordé au président des pouvoirs spéciaux pour rédiger des décrets d’urgence. Le pouvoir exécutif n’a pas perdu de temps pour rédiger et adopter une centaine de ces décrets qui ébranlent gravement le contrôle des peuples autochtones sur leurs territoires. Alan Garcia a présenté sa politique pour l’Amazonie dans une série d’éditoriaux publiés dans le journal El Comercio en 2007 et 2008. Pour lui, les populations amazoniennes sont comme le « chien dans la mangeoire » [11] - tout en refusant de manger, ils refusent la nourriture aux autres aussi. Ainsi selon le président, les peuples autochtones vivent sur d’immenses quantités de ressources inexploitées, ils sont sauvages, égoïstes et entravent les progrès pour tout le pays ; ils doivent donc être contraints à renoncer à leurs terres, ce qui se trouve sous leurs terres, leurs moyens de subsistance, leurs cultures, et leurs aspirations – au profit de la « nation péruvienne ». "L’Amazonie", affirme Garcia, « est la première ressource du Pérou » et « elle appartient à tous les Péruviens ». [12]

    En août 2008, un mois de manifestations des populations autochtones amazoniennes a abouti à la dérogation de quelques-uns de ces décrets et à un début de dialogue entre les groupes autochtones et le gouvernement. Ces efforts ont rapidement été trahis. À la fin de 2008, de nouveaux décrets présidentiels et un « dialogue » en lambeaux a provoqué de nouvelles manifestations, qui ont repris en force le 9 avril 2009. Les routes et voies navigables de l’Amazonie ont été bloqués, de même que les oléoducs et les gazoducs. Le gouvernement s’est impatienté et la police a sorti les armes. Les populations autochtones de bagua, qui pendant plus de 50 jours attendaient patiemment le dialogue sur ses lieux des blocages, se sont défendues. Résultat : des centaines d’Awajun et de Wampi auraient « disparus », l’état d’urgence a été déclaré dans toute l’Amazonie et la loi martiale appliquée, un couvre-feu a été imposé à Bagua, et le conflit se propage dans le pays.

    L’objectif

    Les injustices ne s’arrêtent pas là : les terres, vies et droits des peuples autochtones d’Amazonie ne sont pas seulement violés par ces décrets, mais aussi par l’imposition implacable et sans consultation de concessions d’exploitation pétrolière, d’exploitation minière, forestières, et plus récemment, de concessions pour des barrages hydroélectriques.

    La carte d’exploitations pétrolières dans l’Amazonie péruvienne :

    Visiblement, une vaste majorité de l’Amazonie appartient en concession aux compagnies pétrolières : les concessions vertes sont celles où les contrats sont déjà signés, en orange où les contrats sont en cours de négociation, en jaune où les contrats sont en vente, et en bleu où les accords sont faits et le contrat attend la signature.

    La carte des 15 concessions de méga-barrages proposées dans l’Amazonie péruvienne :

    Légende : Jaune = territoires enregistrés des communautés autochtones/ Vert = aires protégées/ Marron = Réserves des peuples autochtones non-contactés/ Orange = Réserves proposées pour les peuples autochtones non-contactés

    L’objectif annoncé des concessions pétrolières et hydroélectriques, ainsi que de l’exploitation minière, forestière et agricole à grande échelle, est d’assurer le « développement » et le « progrès » du Pérou. Dans les faits, des projets d’une telle envergure aboutissent rarement au « développement », leur « effet de diffusion » économique est une fantaisie, et leurs conséquences les plus fréquentes sont une augmentation de la corruption, des inégalités croissantes et les violations des droits de l’homme.

    Les victimes

    Les contrats pour la construction de six d’entre les quinze barrages (et dont cinq se trouvent en territoire autochtone) ont déjà été signés avec le gouvernement brésilien. Celui-ci, en échange de la promesse d’énergie bon marché provenant du Pérou, a convenu de vendre les services de leurs entreprises constructrices de barrages, nommément Electrobras.

    Le principale barrage qui revient dans le discours des présidents péruvien et brésilien – et dont la construction commencera dans les prochaines années – est le barrage dit Pakitzapango sur le fleuve de l’Ene dans la Selva Central, un site profondément ancré en territoire autochtone. Le territoire en question appartient à la nation Ashaninka, le plus grand groupe autochtone dans l’Amazonie péruvienne. La zone touchée par le barrage est la même zone touchée par l’une des plus grandes concessions pétrolières (bloc 108, Pluspetrol).Sa proximité avec Lima et aux sierras ont déjà valu à cette région de souffrir énormément de la fièvre du caoutchouc et de la colonisation incontrôlée.

    En outre, c’est la seule région amazonienne qui a subi la tragédie de la guerre civile. D’ailleurs, les Ashaninka sont le seul peuple de l’Amazonie a qui le rapport de 2001 de la Commission pour la Vérité et la Réconciliation du Pérou dédie un chapitre [13] . Ce document tente de rendre compte des 69 000 décès – des mains des militaires et du Sentier Lumineux, un groupe révolutionnaire maoïste – durant la guerre civile des deux dernières décennies du 20ème siècle. Environ 4000 Ashaninka de l’Ene ont été tués, et 5000 ont été déplacés. En tant qu’acteurs dans le théâtre d’une guerre étrangère à eux, les Ashaninka ont éventuellement été forcés de prendre les armes contre leurs oppresseurs, qui dans ce cas étaient les Senderistas (militant du sentier lumineux). Les Ashaninka sont donc devenus héros nationaux malgré eux, étant donné que sans eux la guerre ne se serait pas terminée dans la jungle.

    Bien que la proposition pour l’exploitation pétrolière pose un grand danger pour les Ashaninka, le barrage signifie, littéralement, la fin du monde. Dans la mythologie apocalyptique des Ashaninka, la fin du monde aura lieu quand un énorme crabe bloquera l’Ene, causant l’inondation de toutes les communautés vivant en amont et la sécheresse en aval. Malheureusement, dans ce cas, mythe n’est pas loin de se faire réalité. Les barrages dans le monde entier ont régulièrement abouti à des abus des droits de l’homme ; parmi d’autres : perte de terres et de moyens de subsistance, maladies, déplacements, militarisation, transformations dramatiques de l’écosystème local, achèvement de sources alimentaires et hydriques, et changements climatiques. La Commission Mondiale sur les Barrages [14] , une initiative des Nations Unies pour examiner l’efficacité des barrages, a indiqué en 2001 que les barrages aboutissent presque toujours à la dégradation de l’environnement et les violations des droits de l’homme, et n’ont jamais de produit les résultats pour le développement promis. En dépit de cette recherche et de l’importante résistance populaire aux barrages au cours des 30 dernières années, le gouvernement péruvien a choisi la voie des méga-projects hydroélectriques comme pilier central de son « développement » - et comme d’habitude, il compte utiliser pour cela le vaste espace considéré comme « vide » de l’Amazone.

    Une question se fait de plus en plus pressante au sein des organisations, communautés et familles Ashaninka : le gouvernement péruvien cherche-t-il à nous exterminer ?

    D’ailleurs, un journaliste commentant les événements récents de Bagua [15]se demande pourquoi Alan Garcia n’a-t-il pas ordonné l’utilisation du napalm contre les « sauvages préhistoriques » de l’Amazonie. Il semble que la question des Ashaninka mérite réellement d’être posée.

    L’avenir

    La violence qui s’est produite à Bagua a eu des conséquences profondes. Les deux décrets les plus aggressifs ont été abrogés et quelques ministres ont démissionné. Mais cela reste un résultat peu positif. Après trois semaines durant lesquelles le président refusait d’admettre une quelconque responsabilité, le 29 juin Alan Garcia a reconnu qu’il y eut des « lacunes » dans l’opération policière de Bagua, tout en dénonçant dans cette même déclaration, que les Awajun et Wampi étaient des « assassins ». La résistance de ceux qui gouvernent à admettre la vérité sur les événements, les disparitions, et leur responsabilité fondamentale n’est pas seulement frustrante, c’est d’avantage une alerte pour tous : la lutte pour l’Amazonie ne fait que commencer.

    L’exploitation pétrolière, les barrages, l’exploitation minière, et des concessions forestières n’ont pas été abrogées. L’Accord de Libre Commerce avec les Etats-Unis reste tel quel, sans aucune modification, et les huit autres décrets nuisibles pour les peuples autochtones restent en vigueur. Pourtant, le seul moyen d’éviter d’autre "Curva del diablo », ne se fera que par un changement systémique et fondamental.

    En ce qui concerne les autres Péruviens, la violence leur a fait prendre conscience que non seulement il existe (encore) des personnes vivant dans l’Amazonie, mais que tous sont responsables d’assurer que les droits de ceux-ci soient respectés.

    Emily

    QUE FAIRE ?

    Par courrier

    - envoyer une lettre et signer la pétition appelant à la fin de la violence et à une véritable enquête sur les évènements

    -  envoyer des lettres a Alan Garcia et le président Regional Vladimir Huaroc - voir http://pakitsapango.ashanincare.org pour des lettres modèle - exigeant que les communautés Ashaninka de l’ene soient pleinement consultés concernant les barrages proposés et que leurs droits et leur décision finale soient respectés. Financièrement
    -  pour faire des dons aux communautés en lutte : http://www.amazonwatch.org/peru-protests.php

    Localement
    -  se réunir devant les ambassades du Pérou

    Se tenir informer

    Pour se tenir au courant et diffuser des information : visiter régulièrement les sites

    Notes

    [1] La propagande du gouvernement péruvien : http://www.youtube.com/watch ?v=JDVgw4pbHEk

    [2] La vérité occultée par le gouvernement : http://www.democracynow.org/2009/6/8/peruvian_police_accused_of_massacring_indigenous et pour une immersion dans les événements de ce matin-là, voir le reportage brut de journalistes péruviens, découpée en 14 « morceaux », dont la première se trouve sur http://www.youtube.com/watch ?v=GOLvtote2Us et les 13 autres disponibles en téléchargement. et les 13 autres disponibles en téléchargement.

    [3] Le Tiananmen de l’Amazonie : http://www.independent.co.uk/news/world/americas/images-reveal-full-horror-of-amazons-tiananmen-1708990.html et pour toute l’histoire photographique des événements, telle qu’elle est racontée par les photographes présents sur le site : http://www.nrc.nl/redactie/buitenland/peruphotostory.pdf.

    [4] Pour une enquête post-hoc sur ce qui s’est réellement passé, voir http://www.youtube.com/watch ?v=rG7rHB1nnOw.

    [5] Par dessus ces décès d’autochtones, un certain nombre de métis locaux ont été tués étant donné qu’ils étaient venus pour soutenir la résistance indigène à la Curva del Diablo,

    [6] Que s’est-il passé avec les chiffres des déces ? http://reflexionesperuanas.blogspot.com/2009/06/reflexiones-peruanas-n-206-al-volver-de.html .

    [7] Voir http://www.nrc.nl/redactie/buitenland/peruphotostory.pdf.

    [8] Parmi d’autres : http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8093729.stm & http://edition.cnn.com/2009/WORLD/americas/06/08/peru.violence/ http://www.economist.com/displaystory.cfm ?story_id=13824454 & http://www.repubblica.it/2009/06/sezioni/esteri/amazzonia-rivolta/amazzonia-rivolta/amazzonia-rivolta.html ?ref=search & http://www.repubblica.it/2009/06/sezioni/esteri/amazzonia-rivolta/prete-italiano/prete-italiano.html ?ref=search & http://www.lemonde.fr/archives/portfolio/2009/06/12/au-perou-les-indiens-d-amazonie-font-chanceler-le-gouvernement_1205839_0.html.

    [9] Voir, pour une analyse excellente Taussig, M (1986) Shamanism, Colonialism and the Wild Man

    [10] Voir http://americas.irc-online.org/am/6191#_ftn4 pour un bon aperçu.

    [11] Il est tragique et paradoxal que Garcia utilise l’analogie des peuples autochtones comme des chiens, étant donné que de nombreuses victimes Awajun et Wampi et des témoins du massacre du 5 juin, ont dit qu’ils ont été tirés dessus « comme des chiens » par la police (cf http://reflexionesperuanas.blogspot.com/2009/06/reflexiones-peruanas-n-206-al-volver-de.html et http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/8093729.stm).

    [12] Http ://www.elcomercio.com.pe/edicionimpresa/Html/2007-10-28/el_sindrome_del_perro_del_hort.html pour commencer, dans lequel Garcia présente le « syndrome » et l’ensemble de ses causes et de ses symptômes ; ensuite il prévoit une prescription dans http://www.elcomercio.com.pe/edicionimpresa/Html/2007-11-25/receta_para_acabar_con_el_perr.html et finalement il montre comment le « chien dans la mangeaoire » fait du mal aux pauvres dans http://www.elcomercio.com.pe/edicionimpresa/Html/2008-03-02/el-perro-hortelano-contra-pobre.html.

    [13] Voir les pages de la Commission Vérité et Réconciliation http://www.cverdad.org.pe/.

    [14] Voir les pages de la Commission mondiale des barrages http://www.dams.org/.

    [15] voir l’immonde article http://www.correoperu.com.pe/correo/columnistas.php ?txtEdi_id=4&txtSecci_parent&txtSecci_id=84&txtNota_id=73466.

    A VOIX AUTRE 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :