• Colombie : Violée à 30 mètres d’un poste militaire, au pays des « prisons parcs de loisir » pour militaires…

    « (…) Sur le trajet il y avait deux groupes de militaires, l’un à 30 mètres et le second à 50 mètres de ce dernier, devant lesquels, de façon inexplicable, l’agresseur est passé ; la victime a été jetée dans un ravin, à seulement 30 mètres de l’endroit où se situait le dernier groupe de militaires », révèle le CPDH.

    « (…) Plusieurs des militaires condamnés continuent à gérer leurs biens et leurs affaires sur ces lieux-mêmes, par exemple le lieutemant-colonnel Pulido, condamné en tant que responsable du massacre de La Cabuya où, le 20 novembre 1998, furent assassinés cinq paysans, dont une femme enceinte de 7 mois. Le restaurant, propriété de cet ex-officier, s’appelle « Héros ». (…) Hebdomadaire Semana.

    « Il y a environ un an, le caporal Blandón Vargas Humberto a pu s’en aller tranquillement passer toute la Semaine Sainte, avec toute sa famille, à l’Hôtel Kosta Azul, à San Andrés. Il a rapporté de là-bas, pour offrir, des tee-shirts très chics », raconte un soldat. Blandón a été condamné pour séquestration, torture et homicide d’un groupe de paysans d’Antioquia (…)

    Le nombre des agressions, des traitements dégradants, des viols et des crimes dont sont victimes les femmes et les fillettes, en Colombie, connaît une augmentation dramatique : la pauvreté, la marginalisation et la dégradation morale distillée par les médias pour légitimer les valeurs maffieuses d’un système qui provoque plus que jamais les inégalités sociales, la violence répressive et le contrôle social sont un terrain fertile pour les agressions contre les femmes. Les femmes sont le bouc émissaire d’une société machiste dont les frustrations sont élevées à la puissance maximum par une violence structurelle en constante expansion

    En même temps que régresse l’accès à la santé, à l’éducation, au logement, à l’emploi… augmente la violence structurelle que génèrent les mécanismes de spoliation et la monopolisation du capital. Et s’ajoute à ce qui précède un facteur déterminant qui caractérise la Colombie : les viols et les meurtres de femmes et de fillettes sont en train de se généraliser, encouragés par l’impunité systématique qui prévaut pour les crimes d’Etat. Ce constat fait de l’impunité un sujet central dans le combat pour le respect dû aux femmes comme c’est un sujet central sur la voie de la paix et de la justice sociale en Colombie.

    L’impunité dont jouissent les militaires, les paramilitaires et les grands propriétaires terriens amplifie le caractère systématique des viols commis sur des femmes en Colombie. Les crimes et l’impunité qui entourent les viols et les assassinats des enfants d’Arauca occupée par l’armée (1), les scandales des « clubs de détente  » dans lesquels le très petit nombre de militaires condamnés purgent leurs peines, l’insolence avec laquelle les violeurs, citoyens des Etats-Unis, échappent à la justice colombienne (2), le nombre aberrant de fillettes paysanes chassées de leur terre qui vivent en esclavage, à la merci de caciques latifundistes, soulignent le lien macabre qui existe entre l’augmentation dramatique du nombre des viols et les privilèges d’immunité et d’impunité dont jouissent les criminels.

    La Colombie et le Mexique sont deux pays dans lesquels le nombre de meurtres de femmes atteint des sommets d’épouvante : leur dénominateur commun, mis à part la pauvreté que connaissent ces deux pays, c’est l’impunité pour les crimes d’Etat et la dégradation sociale qu’elle entraîne. Dans ces deux pays, on assiste à une intense répression et à un contrôle social exercés par l’Etat contre la population civile tandis que les groupes paramilitaires et les narcotrafiquants, intimement intégrés à l’Etat, font triompher leurs valeurs.

    Le Mexique connaît une augmentation du rôle des « conseillers militaires étatsuniens » avec l’augmentation des atteintes aux Droits de l’Homme que cela entraîne : tout comme on a pu le constater concrètement en Colombie depuis que les conseillers militaires étatsuniens forment les militaires colombiens aux méthodes de la contre-guérilla. La plus grande fosse commune du continent américain a été découverte à la Macarena, en Colombie : 2.000 cadavres de personnes « disparues » par l’armée ont été découverts après le passage du Bataillon de la Force Omega du Plan Colombie qui bénéficie d’un encadrement étatsunien resserré (3).

    Violée à 30 mètres d’un poste militaire.

    Au debut du mois d’avril, le CPDH a rendu public un nouveau cas de viol imputable à un militaire dans un climat d’impunité totale : une femme violée et poignardée par un militaire, à 30 mètres d’un poste militaire, le 3 avril 2011. La femme se trouve entre la vie et la mort ; son agresseur, un militaire, a été identifié, arrêté et remis en liberté ; le groupe de soldats « aveugles » a été muté (4). Le CPDH revèle : « Elle a été agressée à l’arme blanche ; elle a subi plusieurs blessures sur des parties vitales de son corps qui constituent autant de traitements cruels, inhumains et dégradants et elle a été violée ; sur le trajet, il y avait deux groupes de militaires, l’un à 30 mètres et le second à 50 mètres de ce dernier devant lesquels, de façon inexplicable, l’agresseur est passé ; la victime a été jetée dans un ravin à seulement 30 mètres de l’endroit où était posté le dernier groupe de militaires (…) On a pu identifier l’agreseur présumé qui est un militaire engagé dans l’Armée Nationale (J. Jésus Advincula Delgado)

    (…) En raison du peu d’empressement mis à relever les élements à charge et à faire ce qui était urgent, il a été laissé en liberté et mis à la disposition des autorités militaires, mais il est tout à fait légitime de fonder des craintes, car il est actuellement en liberté, sans aucune restriction légale et, en outre, les militaires qui se trouvaient à La Victoria, le 3 avril dernier, tout près de la scène du crime, ont été transférés hors de la zone.  » (ibid). C’est là une parmi les milliers de plaintes déposées pour viol de femmes et de fillettes commis par les forces publiques de Colombie : dans la presque totalité des cas, ces plaintes n’aboutissent jamais ; le système lui-même les fait avorter en s’aidant du peu d’empressement à recueillir les éléments à charge et de la menace ou de l’assassinat à l’encontre des plaignants. Par ailleurs, les plaintes sont la pointe de l’iceberg : porter plainte, pour viol, contre les forces publiques est un acte qui exige un courage extrême, en Colombie, parce que cela peut coûter la vie au plaigant.

    On est donc autorisé à déduire que le nombre de plaintes est bien inférieur au nombre d’agressions sans dépôt de plainte. En outre, sur le nombre total de plaintes, l’impunité concerne 99% des cas et, lorsqu’il y a condamnation, celle-ci est totalement illusoire et les violeurs ne finissent pas en prison, mais « purgent leur peine  » dans une base militaire où ils disposent de terrains de sport, de restaurants, de piscines… de tout le confort (5). Le caractère systématique de ces crimes et l’impunité systématique dont jouissent les militaires souligne le fait que les viols de la part des militaires sortent de la vague et irresponsable définition des « dommages collatéraux d’un conflit » ; ce sont des actes qui font partie d’un terrorisme d’Etat.

    Prisons dorées et vacances aux Caraïbes payées avec de l’argent public pour des militaires « condamnés » par la justice.

    Les militaires « condamnés à des peines de prison  », en Colombie, sortent quand ils veulent de leur « prison » et vont passer quelques semaines de vacances aux Caraïbes, payées par le budget public- (6) Semana nous décrit le « Tolemaida Resort  » : « Il y a des prisonniers qui ont passé des vacances à San Andrés et à Cartagena (…) Des sous-officiers et des soldats, non seulement n’ont pas été mis à pied, mais ils continuent à percevoir, en prison, une partie de la solde qu’ils touchaient antérieurement et d’autres avantages comme, par exemple, celui de continuer à cotiser pour leur retraite. Certains ont demandé leur mise à la retraite. Certains, même, ont été promu au grade supérieur durant leur incarcération (…)

    Plusieurs des militaires condamnés continuent, depuis la prison, à gérer leurs affaires personnelles, par exemple le lieutenant-colonnel Orlando Pulido, condamné à 30 ans comme responsable du massacre de La Cabuya où, le 20 novembre 1998, furent assassinés cinq paysans, dont une femme enceinte de 7 mois. Le restaurant géré par cet ex-officier s’appelle « Héros ». (…) Les maisons y ressemblent davantage aux chalets d’une station balnéaire qu’aux bâtiments d’un pénitencier. La plupart sont équipées de climatisation, Internet, télévision par satellite, parmi d’autres éléments de confort « (ibid)

    C’est dans ces conditions de « Resort  » que vivent les tortionnaires, les violeurs les responsables de massacres et leur confort est assuré par les généraux de haut rang : « Sont arrivés les gens des AFEUR (Agrupación de Fuerzas Especiales Urbanas/ Groupement des Forces Spéciales Urbaines) de la IVº Brigade de Medellín, condamnés suite à l’opération Orión et aux « disparitions forcées ». Egalement les militaires des Gaulas condamnés pour « faux positifs » [assassinats prémédités de civils pour déguiser leurs cadavres et faire croire qu’ils étaient des guerrilleros morts au combat et toucher ainsi les primes afférentes] ou bien les gars du Bataillon La Popa, de Valledupar, condamés pour « faux positifs » et ceux de la VIº Brigade, condamnés pour des meurtres semblables à ceux de Cajamarca où furent assassinés plusieurs paysans, en 2004, ou bien les massacres (une série de 20 exécutions en 2003) de Viotá - raconte un des internés - Là, les commandants ont commencé à offrir des bungalows pour tous ces hommes

    . Le général Montoya en a offert environ 4 ou 5 aux soldats des AFEUR. Le général Oscar González aussi a entrepris de faire construire 8 ou 10 bungalows. Ils nous ont beaucoup aidés. Le général Montoya est venu au moins un dizaine de fois ici et le général González plus de 20 fois. Chaque fois qu’ils venaient à Tolemaida, ils nous demandaient de quoi nous avions besoin (…) explique le détenu. » (ibid).

    Les militaires « détenus », en Colombie, se payent même le luxe de vivre en dehors de leur prison dorée. « Ils entraient et sortaient librement de leur prison de Tolemaida ; ils s’offraient le luxe de vivre en dehors du pénitencier et de la base. Un exemple : celui du soldat engagé volontaire Santiago Escudero Uribe, condamné à 35 annnées de prison pour l’assassinat de deux paysans, à Antioquia, qu’il fit passer pour membres de l’ELN morts au combat. Le soldat vivait fréquemment dans une luxeuse demeure de cet ensemble (…) où vivait sa famille. Là, il est connu comme étant le propriétaire de plusieurs boulangeries à Melgar », (ibid).

    Les militaires condamnés voyagent, prennent des vols commerciaux et partent dans les îles, aux Caraïbes : « Il y a environ un an, le caporal Blandón Vargas Humberto a pu partir très tranquillement passer la Semaine Sainte, avec toute sa famille, à l’Hotel Kosta Azul, à San Andrés. Il a rapporté de là-bas, en guise de cadeau, plusieur tee-shirts très chics  » raconte un soldat. « Blandón a été arrêté en 2001 et condamné à 40 années de prison pour séquestration, torture et homicide d’un groupe de paysans d’Antioquia lorsqu’il faisait partie du Bataillon Juan del Corral, de la IVº Brigade  » (ibid).

    Il y a, actuellement, 843 membres des Forces Armées Nationales aux arrêts dans des centres de vacances de « réclusion » : 174 membres de l’Armée de Terre, 648 de la Police, 13 de la Marine, 8 des Forces Aériennes. Et dans les 9 « centres spéciaux de réclusion » qui dépendent de l’Armée, il y a 942 condamnés (7).

    La révélation du scandale des « Prisons Resort  » pour militaires colombiens n’a été suivi d’aucun changement. A la proposition du ministre de l’Intérieur et de la Justice, Vargas Lleras, de faire transférer les militaires condamnés dans des prisons véritables, Rodrigo Rivera, ministre de la Défense, a déclaré, sans la moindre pudeur, que « les nouveaux centres pénitenciaires spéciaux situés à l’intérieur des bataillons des Forces Armées dans différentes zones du pays sont conformes à toutes les règles constitutionnelles »,  (ibid), et qu’il considère donc inopportun de transférer les militaires dans de vraies prisons. Le général Alejandro Navas, chef des Armées, a considéré, sans honte, qu’ « il n’est pas nécessaire de transférer un plus grand nombre de militaires condamnés dans les centres de détention civils, car l’Armée a tout à fait les moyens de gérer ses centres de détention et d’accueiller ses internés ». (ibid).

    L’impunité ou bien, à sa place, « la prison Resort  » est la récompense que l’Etat colombien accorde aux militaires qui violent les Droits de l’Homme. Cela souligne, une fois de plus, que les atteintes aux Droits de l’Homme de la part des membres des forces publiques sont protégés par l’Etat colombien. Cela s’inscrit dans une doctrine qui définit la politique de contre-guerrilla et dans ce pervers concept militaire d’ « ennemi de l’intérieur » selon lequel « l’ennemi de l’intérieur » c’est la population civile (8). Le viol fait partie de la stratégie du terrorisme d’Etat contre la population civile et son développement exponentiel résulte de son impunité systématique.

    Dans la doctrine militaire de la contre-guerilla entrent la torture et la terreur exercées sur la population civile dans le double but de déplacer les populations des zones à haut intérêt économique et de faire taire les revendications sociales. La terreur cherche à paralyser la population et à empêcher qu’elle s’organise. C’est du contrôle social. L’outil paramilitaire de la confiscation des terres fait partie de cette stratégie gouvernementale : cette spoliation est financée par des multinationales, par les grands propriétaires terriens et par l’Etat ; elle est appliquée en coordination avec l’Armée (9).

    Rien qu’entre juin 2005 et décembre 2010, cet outil paramilitaire a commis au moins 173.183 assassinats , 1.597 massacres, 36.467 personnes portées « disparues forcées » et, au moins, 74.990 déportations forcées, selon le rapport de janvier 2011 du Ministère de la Justice. Le drame que constitue cette agression de l’outil paramilitaire et de la Force Publique contre la population civile, en Colombie, est passé sous silence. Aussi longtemps que sera en vigeur la doctrine militaire de « l’ennemi de l’intérieur » et que prévaudra l’impunité systématique pour les crimes d’Etat, en Colombie, la violence sexuelle et l’assassinat des femmes continueront leur dramatique croissance exponentielle.

    Azalea Robles

    Ce texte fait partie d’une enquête sur l’impunité, en Colombie ; c’est un chapitre du texte de Azalea Robles : « Les 50 fillettes violées par El Patrón, la juge assassinée, l’impunité et ses euphémismes ».

    http://azalearobles.blogspot.com/20...

    Traduction M. Colinas pour le Grand Soir

    Notes :

    1) - Les crimes et l’impunité qui entourent le viol et l’assassinat des enfants de Arauca par des militaires. Impunité pour la poursuite de la Statégie de la Terreur : http://www.rebelion.org/noticia.php?id=116639

    Assassinat de la juge qui instruisait l’affaire des enfants violés et assassinés par l’Armée de Colombie : http://www.rebelion.org/noticia.php?id=125003&titular=asesinada-una-jueza-que-llevaba-el-caso-de-los-ni%F1os-violados-y-asesinados-por-el-

    http://www.humanidadvigente.net/index.php?option=com_content&view=article&id=211:humanidad-vigente-y-cpdh-arauca-repudian-y-rechazan-asesinato-de-jueza-en-saravena-arauca-&catid=26:comunicados&Itemid=34

    (2)- les violeurs étatsuniens échappent à la justice. Viols commis par des militaires étatsuniens en Colombie :http://www.youtube.com/watch?v=uES0FUadSD4http://www.youtube.com/watch?v=Pto-DAxAMi0

    http://www.youtube.com/watch?v=UNEfaFguAAE

    La Cour Constitutionnelle a déclaré inconstitutionnel l’accord signé entre les gouvernements de Colombie et des Etats-Unis, en août 2010, mais malgré cette sentence, sous la présidence de Santos, on continue d’installer des bases militaires des Etats-Unis en Colombie, en 2011 : http://www.rebelion.org/noticia.php?id=123813&titular=el-gasto-multimillonario-del-pent%E1gono-revela-la-instalaci%F3n-efectiva-de-bases-del-comando-sur-en-

    (3) - La plus grande fosse commune du continent américain a été découverte, en décembre 2009, à El Meta, derrière le Bataillon militaire de la Macarena : la fosse contenait 2.000 cadavres de personnes dont la disparition incombe au corps armé de la Force Omega du Plan Colombie :http://www.publico.es/internacional/288773/aparece/colombia/fosa/comun/cadaveres

    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=99507

    Les médias font silence sur la plus grande fosse commune d’Amérique tandis que l’Etat Colombien essaye de travestir les faits :

    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=100898

    (4) Le CPDH revèle : « Elle a été agressée à l’arme blanche ; elle a subi plusieurs blessures sur des parties vitales de son corps, qui constituent autant de traitements cruels, inhumains et dégradants et elle a été violée ; sur le trajet, il y avait deux groupes de militaires, l’un à 30 mètres et le second à 50 mètres de ce dernier devant lesquels, de façon inexplicable, l’agresseur est passé ; la victime a été jetée dans un ravin à seulement 30 mètres de l’endroit où était posté le dernier groupe de militaires (…) On a pu identifier l’agreseur présumé qui est un militaire engagé dans l’Armée Nationale (J. Jésus Advincula Delgado) (…) en raison du peu d’empressement mis à relever les élements à charge et à faire ce qui était urgent, il a été laissé en liberté et mis à la disposition des autorités militaires, mais il est tout à fait légitime de fonder des craintes, car il est actuellement en liberté, sans aucune restriction legale et, en outre, les militaires qui se trouvaient à La Victoria, le 3 avril dernier, tout près de la scène du crime, ont été transferés hors de la zone.  » :

    http://reexistencia.wordpress.com/2011/04/08/denuncia-por-hechos-ocurridos-en-la-victoria-ipiales/#more-2184

    (5) - Cinq militaires ne vont pas en prison, mais « purgent leur peine » sur une base militaire avec terrains de sports, restaurants… et tout le confort…

    http://notimundo2.blogspot.com/2011/04/seguridad-narcocratica-mindefensa-y.html

     http://www.semana.com/noticias-nacion/tolemaida-resort/154427.aspx

    http://www.kaosenlared.net/noticia/mindefensa-ejercito-no-aceptan-sacar-militares-condenados-centros-vaca

    (6) - « Tolemaida Resort  » de la Revue Semana :http://www.semana.com/noticias-nacion/tolemaida-resort/154427.aspx

    (7) - http://notimundo2.blogspot.com/2011/04/seguridad-narcocratica-mindefensa-y.html

    (8) - Depuis les années 60, suite à la visite en Colombie de la Mission Yarbourough de l’armée des Etats-Unis (fevrier 1962) et les directives secrètes que cette Mission laissa par écrit, l’Etat colombien a adopté une stratégie de contre-insurrection paramilitaire bien avant que n’apparaissent les guérillas de ce cycle (1964-1965). Cette doctrine stratégique peut être étudiée dans les Manuels de contre-insurrection qui commencent à faire partie de la Bibliothèque de l’Armée et, donc, dans les textes d’étude et d’instruction militaire à partir de 1962. A partir de 6 manuels (1962, 1963, 1969, 1979, 1982, 1987) il est possible de suivre l’évolution de la conception que se fait l’Armée de la population civile et de son rôle dans la guerre : 1) la population doit être impliquée dans la guerre (paramilitarisme). 2) elle doit être la cible principale de la guerre de contre-guerilla (guerre contre les mouvements sociaux ou contre les opposants au statu quo) :

    http://www.arlac.be/paramilitarismo/html/pdf/deuda01.pdf

    9) - L’outil paramilitaire qui consiste à chasser de leurs terres les paysans qui y sont installés fait partie de cette stratégie d’Etat, financée par des multinationales, les grands propriétaires terriens et l’Etat, stratégie mise en œuvre en coordination avec l’Armée :

    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=125316&titular=iv%E1n-cepeda :-%22las-estructuras-del-paramilitarismo-siguen-intactas%22-

    http://www.arlac.be/paramilitarismo/html/deuda.htmhttp://www.arlac.be/paramilitarismo/html/pdf/deuda01.pdf

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wBVPyGZMxKI

    http://www.rebelion.org/noticia.php?id=115182

    http://www.youtube.com/watch?v=rdTOItvPPRo&feature=player_embedded

    http://www.polodemocratico.net/index.php?option=com_content&view=article&id=487:movice-anuncia-acciones-contra-encubrimiento-a-reingenieria-paramilitar-&catid=64:nacionales&Itemid=48

    http://www.polodemocratico.net/index.php?option=com_content&view=article&id=559:en-colombia-siguen-intactas-las-estructuras-del-paramilitarismo-denuncio-el-representante-ivan-cepeda&catid=35:titulares

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  • C’est une légère démangeaison. Vous vous grattez puis vos neurones vous emmènent ailleurs. Vous oubliez. L’irritation revient. Vous recommencez. Vous vous dîtes « quelle bande de cons ! ». Aussitôt, parce que vous avez des choses importantes à faire, votre esprit part ailleurs. Un journaliste vous rappelle. Le parasitage revient. Léger embarras. Est ce que j’ai un avis sur le film de Daniel Leconte « le bal des menteurs » ? Ben non.

    Ce sera probablement mauvais. Depuis une dizaine d’années, ce gars-là est un condensé de ce qui se fait de pire dans le PAF. Pensée facile, brossage dans le sens du poil, courbette devant le pouvoir, rabâchage de poncifs, ennui sidéral, tromperie et détournement de l’information. Leconte est le champion toute catégorie du documentaire bidonné sur la banlieue.

    Seul son film sur Carlos permet de rehausser le niveau, mais il n’a fait que récupérer les intuitions d’Olivier Assayas, le réalisateur.

    Si on me demande de choisir entre Cauet et Leconte, je prends le premier sans l’ombre d’une hésitation. C’est une question d’éthique. Et je ne plaisante pas.

    Au mieux, Leconte anime des débats insipides. Au comble de l’arnaque, il promeut des shows faisandés où les cibles sont musulmanes et où les stars de l’info se la jouent rebelle. Ce gars-là est devenu, pour une petite secte dont je fais parti, un personnage hilarant. Qu’y a-t-il eu de plus comique à la télévision depuis des lustres qu’Axel Ganz ou Jean Pierre Elkabbach en « stars de l’info » luttant pour l’indépendance des médias dans cette perle de désinformation qu’est « Main basse sur les médias » ? [1]

    Qu’il continue à cachetonner à Arte, à sous louer un appartement à France Inter, à lécher les tapis de Canal, je m’en branle. Je sais, je ne suis pas poli. Mais c’est dimanche matin et je n’ai pas le goût des efforts sémantiques. La seule chose que je lui demandais était de me foutre la paix. C’était une sorte d’accord tacite entre nous. J’ai des livres à écrire, des films à réaliser, des toiles qui sèchent. Peu de temps à perdre. Mais voilà, le « bal des menteurs » est sorti le mois dernier. J’ai été appelé par des radios et des journaux pour réagir. J’étais dans un premier temps au générique avec la mention « avec Denis Robert dans son propre rôle ». Ma victoire judiciaire — magnifique — contre Clearstream les a obligés in extremis à virer les passages me concernant et ma présence au générique.

    Daniel Leconte n’est pas seul. Ils sont une petite bande avec Philippe Val, Richard Malka, un avocat qui est aussi celui de Clearstream et Elisabeth Levy (l’ex de Malka). Denis Jeambar vient compléter la bande. Je ne comprends pas trop ce que Jeambar est venu faire dans cette galère mais tant pis pour lui.

    Ce premier « bal des menteurs », ratage total en nombre d’entrées, servait de bande annonce à la soirée Canal programmée cette semaine. Quatre heures et trente minutes de saga Clearstream. Je parle ici du show judiciaire et de la guerre entre Villepin et Sarkozy. Comme la version était plus longue qu’au cinéma, Leconte a eu la riche idée de changer son titre. C’est devenu « Le grand bal des menteurs ».

    Pendant des semaines, Leconte, Jeambar et les petites mains qui ont fait ce film m’ont poursuivi, écrit, supplié de parler devant leur micro. J’ai toujours refusé. Je m’en suis même expliqué dans un courrier très poli [2] . En plein procès, Malka, l’avocat de Clearstream, avait soufflé à Leconte de réaliser une séquence sur moi. Ils avaient eu la riche idée d’interroger des journalistes pour leur demander ce qu’ils pensaient de mon travail. Tout cela a sauté au montage.

    Ni Florian Bourges qui m’a remis les premiers listings, ni moi n’avons voulu leur parler, nous avons disparu du film, le grand comme le petit. Et c’est tant mieux. D’après ceux qui l’ont vu, je passe pour un idéaliste qui a donné les listings à Lahoud et Florian à peu près pareil. Ça me va très bien. Je ne suis pas énervé, ni atteint parce qu’ils peuvent dire ou penser de moi. Je suis super calme. C’est dimanche. Il faut que je me dépêche à aller acheter les croissants. Mon fils m’attend pour qu’on regarde Ironman2.

    Mais je viens de voir ma tronche dans les bande annonces de Canal. J’allume mon Mac, me branche sur le site du Monde. Boum. Je retrouve ma photo dans le programme télé. J’ai à peine le temps de me retourner qu’une alerte Google montre une folle furieuse sur I télé qui raconte n’importe quoi sur Clearstream. On se sert de moi. On joue sur mon coté taiseux. Je redeviens ce personnage de fiction que les médias et les communicants de Clearstream ont fabriqué. Ces dérapages crispent beaucoup de gens. Un peu trop pour que je reste silencieux.

    Je vais donc ici formuler ce que je pense de cette opération « Balloche ». Grand ou petit, c’est une quintessence de l’arnaque.

    Il existe un « bal des menteurs ». Un super mega grand bal des super gros menteurs. Imad Lahoud est un menteur. Jean Louis Gergorin a menti. Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy aussi. Je n’ai pas menti. Florian, non plus. Je m’en expliquerai au procès de mai où je suis ravi de refaire un petit tour, fort de ma relaxe, encore plus fort de ma victoire en cassation contre ces menteurs. Ces types qui, depuis dix ans, ont voulu gommer une réalité. Malka et ses amis Val, Leconte, Levy en tête de peloton.

    Ils ont perdu. J’ai gagné. Ce sont eux les falsificateurs.

    Le film de Leconte et Malka est une opération mensongère. Parce que Malka est l’avocat de Clearstream. Parce que ce n’est pas une enquête qui prend le temps de réfléchir et de creuser, parce qu’ils jouent à fond le jeu du spectacle judiciaire et pas de la justice. Parce qu’ils mettent en avant l’émotion et la facilité contre le recul et l’intelligence. Parce qu’ils sont partie prenante dans ce dossier. Parce que Val a été nommé à Inter par Carla Bruni et que je ne vois pas comment ni pourquoi ils n’auraient pas cherché à tout prix à faire plaisir à l’Elysée via son ami Leconte. Parce qu’ils choisissent délibérément le camp de Sarkozy contre celui de Villepin. Et je sais de quoi je parle, je suis le premier à avoir expliqué le rôle de Dominique de Villepin dans ce dossier.

    Malgré leurs heures de rushes et leurs efforts marketing, ils n’ont toujours rien compris à la finesse, à la folie, à la beauté de cette histoire. Et c’est normal, leur regard est orienté. Leur pensée est creuse.

    Eh oui. Le pire est là. C’est une belle histoire. La première comme la seconde.

    Je regarderai sûrement mardi « Le grand bal des menteurs » à Canal. Ce sera probablement intéressant comme objet d’étude. Je vous conseille surtout de ne pas louper deux semaines plus tard, le 3 mai « Lundi Investigation » : Canal rediffuse « L’affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Daewoo ». C’est un bien meilleur film.

    On m’attend pour les croissants. Je vais me faire étendre par Ironman si je continue à perdre mon temps à gratter. Tiens, c’est bizarre. Ça ne me démange plus.

    Denis Robert

    Notes

    [1] Arte, 8 février 2010. Avec mes copains, on a un gimmick, on se passe cinq minutes de ce chef d’œuvre et on est tellement mort de rire qu’on se demande toujours quel espion magnifique a pu pousser si loin l’art de la subversion ?

    [2] Vendredi 8 janvier 2010.

    Cher Daniel Leconte,

    Je viens de prendre connaissance de votre courrier du 16 décembre dernier. Je me vois en l’état dans l’obligation de décliner votre proposition de participer à votre film. A cela plusieurs raisons.

    Vous avez tenu des propos publics (sur France Inter entre autres) désobligeants et infondés sur mon rôle dans ce dossier, reprenant presque mot à mot l’argumentation de Clearstream. Vous n’avez donc visiblement lu aucun de mes livres ni vu mes films, sinon vous ne tiendriez pas ces propos.

    Pendant le procès, des membres de votre équipe ont fait le tour des journalistes présents pour leur demander un avis sur mon travail. Les questions posées étaient pour la plupart malveillantes à mon égard et très orientées. Elles visaient essentiellement à dénigrer mon travail.

    Lors de réunions préparatoires à votre film, vous avez, devant plusieurs témoins, proposé de "démolir" mon enquête. J’étais une cible pour vous et votre conseil Richard Malka. Ce même Malka a participé à des réunions de production dans vos locaux de « Doc en stock ».

    Je vous rappelle que Richard Malka est l’avocat de Clearstream et le principal responsable des plaintes déposées depuis huit ans maintenant contre moi (et contre Canal plus). Il est, entre autres, à l’origine de ma mise en examen dans le dossier qui nous occupe et pour lequel j’espère bien être relaxé.

    Vous avez le droit d’avoir les amis et les avocats que vous voulez mais convenez que je sois en position de mettre en doute votre bonne foi et votre impartialité. Qu’est ce qui me prouve en effet, hormis la présence à votre casting de Denis Jeambar, votre équité ?

    J’ai beau me creuser. Je ne vois pas.

    Vous souhaitant bonne réception de cette missive, recevez l’assurance de mes respectueuses salutations.


    votre commentaire
  • Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

    Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).

    Pendant cette semaine du 7 au 13 avril :

    • 18 Palestiniens, dont 9 civils, ont été tués par les FOI dans la bande de Gaza :
      • parmi les victimes, une femme et sa fille, ainsi que deux enfants ;
    • les avions israéliens ont lancé une série de frappes aériennes contre des cibles à l’intérieur de la bande de Gaza :
      • des camps d’entraînement ont été détruits et des dizaines de maisons endommagées ;
    • les FOI ont continué d’utiliser la force contre des manifestations non violentes en Cisjordanie :
      • 2 civils palestiniens, dont un mineur, et un militant international des droits de l’homme ont été blessés ;
      • 5 civils palestiniens ont été arrêtés ;
    • les FOI ont conduit 58 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
      • elles ont arrêté 37 civils palestiniens, dont 8 mineurs et 2 femmes ;
    • Israël a continué d’imposer un siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
      • les FOI ont fermé le principal passage commercial de la bande de Gaza ;
      • les FOI postées sur les check-points militaires en Cisjordanie ont arrêté au moins 5 civils palestiniens ;
      • elles ont attaqué des travailleurs palestiniens en se servant de chiens ;
    • les FOI ont poursuivi leurs activités de colonisation de la Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens :
      • elles ont démoli 2 routes, 2 hangars et 2 salles dans le village d’al-‘Aqaba, vallée du Jourdain ;
      • un civil palestinien a été blessé et une voiture brûlée par des colons près de Naplouse.

    (JPG)

    L’endroit où Najah Qudaih et sa fille ont été tuées par les obus de l’artillerie israélienne,
    à l’est de Khan Yunis.


    Violations israéliennes recensées durant la semaine du 7 au 13 avril 2011

    Recrudescence des agressions israéliennes contre la bande de Gaza

    Le jeudi 7 avril, 15 h, les FOI commencent leurs bombardements un peu partout dans la bande de Gaza. Ces bombardements ne cesseront que le samedi matin 9 avril faisant 18 morts dont 9 civils. Parmi les civils, on compte une femme et sa fille, et 2 enfants. Il faut y ajouter 38 civils blessés dont 14 mineurs, une femme, 2 paramédicaux et 4 résistants.

    Des douzaines de maisons et des sites d’entraînement de la résistance palestinienne ont été détruits.

    Dans le nord de la bande de Gaza

    7 avril

    16 h 05, positionnées à la frontière à la hauteur de Jabaliya, les FOI tirent 6 obus d’artillerie qui explosent à proximité du cimetière al-Shuhada à l’est de la localité de Jabaliya et au nord-est d’Abu Safiya. De plus, un missile sol/sol explose à l’est de al -Amal, banlieue de Beit Hanoun. On ne compte aucune victime.

    16 h 10, des hélicoptères bombardiers lâchent leurs projectiles à l’est de la localité de Jabaliya. Pas de victime.

    16 h 45, l’aviation cible son missile sur un site désaffecté de la Sécurité à proximité de l’intersection al-Twan à l’ouest de Jabaliya. 6 locaux du site sont détruits et Mohammed Khalil al-Madhoun, 35 ans, qui se trouvait là, près de sa maison, a pris des éclats à travers la figure. Sa maison et une douzaines d’autres qui sont situées à 1500 mètres de la cible visée ont été plus ou moins endommagées.

    17 h 10, des hélicoptères bombardiers tirent 5 missiles sur un camp d’entraînement des brigades ’Izziddin al-Qassam (bras armé du Hamas) au nord-est de Beit Lahiya. Pa de victime. Une 6ème frappe la pépinière qui jouxte la maison de Jameel Mohammed Abu Shadaq, àTal al-Dahab, quartier de Beit Lahiya. Sa maison et 3 maisons voisines sont endommagées mais pas de victime.

    18 h 15, un drone cible son missile sur Muhannad Ahmed al-Jerjawi, 18 ans, un agriculteur de al-Sidra, banlieue est de Gaza ville. Une de ses jambes est sectionnée et il prend des éclats à travers le corps.

    8 avril

    5 h 00, un drone cible son missile sur des résistants des brigades ’Izziddin al-Qassam qui viennent de tirer une roquette artisanale depuis al-Kamara, cité en construction à l’ouest de la localité de Jabaliya, sur une localité israélienne.

    Ra’ed Mahmoud Mohammed Shihada, 25 ans, du camp de réfugiés de Shafi à l’ouest de Gaza ville est tué. Un autre résistant, Ahmed Mohames ‘Ali Ghirab, également du camp de réfugiés de Shati, est sérieusement blessé. Il meurt à 19 h35.

    16 h 35, du haut de leur mirador à la frontière nord et nord-est de Beit Lahia, les FOI ouvrent le feu sur des agriculteurs qui travaillent sur leurs terres. Ils réussissent à s’enfuir. Aucune victime.

    21 h 30, un hélicoptère bombardier tire un missile sur la cité en construction de Al-Karama à l’ouest de Jababya. Pas de victime.

    22 h 05, un drône tire un missile sur ‘Assaliya, banlieue de Jabalya. Pas de victime.

    22 h 35, les FOI tirent sur la terre agricole de Mohamed Mas’oud à Babalya, plusieurs maisons sont endommagées mais pas de victime.

    23 h 35, un missile est tiré sur un camp d’entrainement des brigades ‘Iziddin Al- Khassam à Jabalya. Plusieurs maisons voisines sont endommagées mais pas de victime.

    Samedi 9 avril

    2 h 35, un drone tire un missile sur la terre de Sa’idrabi’ Hamdiya à Jabalya. Mustafa Sa’id Hamdiya, 37 ans, est blessé à la tête et ‘Alaa’ Saber Abou’Akel, 30 ans, prend des éclats à travers le corps.

    6 h 00, un drone tire un missile sur un camp d’entraînement des brigades ‘Iziddin Al Khassam à Jabalya. Pas de victime.

    À Gaza ville

    Jeudi 7 avril

    15 h, les FOI tirent sur plusieurs quartiers de la banlieue est de Gaza ville. Un obus explose sur la maison de Mahmoud Mansour Al-Manasra 58 ans. Son fils Fawaz, 15 ans, est blessé par des éclats.

    Peu de temps après, les FOI tirent 3 autres obus sur la même maison située à 1200 m de la frontière, tuant Al-Manasra.

    Les Foi ont continué de bombarder ce secteur de façon sporadique. Subhi’Abdoul Rahman Abou Shanab, 60 ans, est blessé par les éclats.

    Vendredi 8

    0 h 30, les FOI tirent un obus sur la maison de Rami Jawad Hillhies à Al-Shuja’Iya, banlieue est de Gaza ville. Située à 1200 m. de la frontière, la maison est sérieusement endommagée, mais pas de victime.

    16 h 15, l’aviation tire un missile sur un motocycliste près de Al Zaytoun, banlieue est de Gaza ville. Il survit à cette attaque. Mais plusieurs maisons sont endommagées.

    17 h, depuis la frontière, les FOI tirent un obus sur la maison de Ahmad Mohammed Al-‘Arqan dans la rue Al-Mansoura à Al-Shuja’iya à l’est de Gaza ville. Le 4ème étage de la maison est endommagé. Pas de victime.

    19 h, les FOI tirent un obus sur Al Sha’af, banlieue est de Gaza ville, pas de victime.

    19 h 10, depuis la frontière, les FOI tirent 2 obus sur un groupe de Palestiniens rassemblés près du cimetière de Al-Sha’ja’iya.

    Mahmoud Wa’el Al Jaru, 10 ans, et Bilal Mohamed Al-‘Ar’Ir, 24 ans, sont tués. 10 autres civils, dont 4 enfants et un paramédical, sont blessés.

    Samedi 9 avril

    1 h 30, depuis la frontière, les FOI tirent plusieurs obus d’artillerie sur des terrains vagues de Al-Shuja’Iya. Pas de victime.

    1 h 40, les vedettes gardes-côtes ouvrent le feu sur le rivage de Gaza ville. Pas de victime.

    7 h 50, un avion tire un missile sur 2 résistants circulant en moto à Al-Taffa, banlieue est de Gaza ville.

    Ahmed Nabbeel’Olayan Al-Zaytouniya, 22 ans, est tué, l’autre est sérieusement blessé.

    18 h 30, l’aviation tire un missile sur des membres des brigades Saladin, bras armé des Comités populaires de la résistance alors qu’ils circulaient au sud-est de Al-Zaytoun.

    Rayed Zuhair Ahmed Al-bur, 30 ans, est tué, 2 autres sont blessés. Le centre de la bande de Gaza

    7 avril

    15 h 30, les FOI tirent plusieurs obus sur le secteur de Juhor Al-Dik au sud-est de Gaza ville. Pas de victime.

    15 h 40, les FOI tirent 4 obus sur Al Samqa, à l’est de Der Al Balha. Pas de victime.

    16 h, les FOI tirent 2 missiles sur les abords de Der Al Balah. Pas de victime.

    vendredi 8 avril

    19 h 30, un drone cible plusieurs résistants au centre de la localité de Al-Mughraqa. Pas de victime.

    20 h 30, les vedettes gardes-côtes tirent des bombes éclairantes sur des pêcheurs au large du camp de réfugiés de Nusseirat. Pas de victime.

    Khan Yunis

    7 avril

    16 h, des tanks positionnés à la frontière à l’est de Khan Younis tirent plusieurs obus sur des maisons et des terres agricoles d’Al Qarrara.

    Youssef Ahmed Al-Smairi, 10 ans, est blessé par des éclats.

    16 h 30, l’aviation touche un hangar agricole appartenant à Abou Shab, sur le village de Babi Suhaila. Pas de victime.

    17 h, depuis la frontière, les FOI bombardent les terres situées le long de la frontière. Pas de victime.

    18 h, les FOI tirent 3 obus sur la maison de Ra’ed Ibrahim Qudaih, à l’est de Khuza’A Village. Cette maison déjà bombardée à plusieurs reprises est à nouveau endommagée.

    8 Avril

    9 h 15, un drone cible plusieurs militants des brigades ‘Izziddin Al Qassam à l’entrée de Khuza’A Village.

    Abdullah Mahmoud Mohammed Al-Farra, 20 ans, et Mo’taz Jamal Mohamed Abu Jame’, 22 ans, sont tués par des éclats d’obus à travers le corps.

    12 h 20, un drone cible son missile sur la cour de la maison de Ibrahim Hamdan Kudaih, dans le village de ‘Abassan.

    Najah Harb Salem Kudaih, 41 ans, sa femme, et Nidal Ibrahim Hamdan Kudaih, 19 ans, leur fille, sont tués sur le coup. Les 2 autres filles, Nidaa’, 18 ans, est dans un état critique, et Fidaa, 15 ans, a été blessée par des éclats.

    12 h 30, des drones tirent 2 missiles sur Al-Manara banlieue sud-est de Khan Younis.

    Talan Rabi’’Eissa Abou Taha, 56 ans, est sérieusement blessé par des éclats à travers le corps, il meurt à son arrivée à l’hôpital. Son cousin Ahmada Salama, 25 ans, est blessé par les éclats.

    23 h 15, des tanks sont positionnés à la frontière et tirent des obus sur Al-Fuqhari au sud-est de Khan Younis. La maison de ‘Amru S’aid Al ‘Oumur est endommagée.

    Samedi 9 avril

    21 h 05, l’aviation tire un missile sur le secteur de Al Zanna, banlieue de Bani Suhaila-village. Pas de victime.

    Rafah

    7 avril

    16 h, depuis la frontières les FOI tirent au moins 10 obus d’artillerie et des hélicoptères ouvrent le feu sur le secteur jouxtant l’aéroport international de Gaza.

    Mohammed’aayada al Mahmoum, 25 ans, Khaled Isma’èl Hamdan Al-Dbari, 17 ans, et Saleh Jermi’atiya Al-tarabin, 38 ans, sont tués alors qu’ils étaient dans l’aéroport.

    Des civils se présentent pour assurer leur aide aux blessés, Mos’ab Mohammed ‘Obaid Al-Soufi, 20 ans, est tué, 14 autres dont 5 jeunes et un paramédical sont blessés. Faten Subhi Al Liddawi, 44 ans, est blessée sur le pas de sa porte alors que l’aviation bombarde des tunnels le long de la frontière égyptienne.

    Vendredi 8 avril

    8 h, les FOI tirent plusieurs obus sur les abords de l’aéroport.

    4 civils, dont 2 jeunes, sont blessés. 2 sont dans un état critique.

    14 h, un drone tire 2 missile sur un tunnel proche du camp de réfugiés de Yibna à la frontière égyptienne au sud de Gaza. Le tunnel est détruit par un incendie. Pas de victime.

    Samedi 9 avril

    00 h 50, un drone tire 2 missile sur 3 résistants qui marchaient sur la route Al Al-Sultan, banlieue ouest de Gaza.

    Tayseer Sa’id Abou Snaima, 27 ans, et Mohammed ‘Ali’Awaja, 28 ans, sont tués sur le coup. Le 3ème résistant est sérieusement blessé.

    1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

    Jeudi 7 avril

    (JPG)
    Jeudi 14 avril, à Ramallah, des soldats de l’occupation tirent des lacrymogènes sur des enfants palestiniens qui leur jetaient des pierres.
    (AP Photo/Majdi Mohammed)

    Minuit, les FOI entrent dans Halhoul, au nord d’Hébron. elles interviennent sur la maison d’Ahmed Hussein Janazra, 39 ans, et l’arrêtent.

    Minuit et demi, elles entrent dans ‘Awarta, village au sud-est de Naplouse. Elles font irruption dans un certain nombre de maisons et arrêtent au moins 70 femmes et hommes. Elles les emmènent au poste militaire d’Hawara et prennent des échantillons de leur sang et salive, puis les libèrent.

    1 h 30, incursion dans Housan, à l’ouest de Bethléhem. Elles fouillent la maison de la famille de Bahaa’ Mohammed Za’oul, 20 ans, et l’arrêtent.

    2 h 30, incursion dans le camp de réfugiés de Deishé, au sud de Bethléhem. L’armée pénètre dans un certain nombre de maisons, et arrête 4 Palestiniens, dont un mineur :

    • Hamza ‘Omar Daoud, 21 ans ;
    • Tariq Isma’il Shahin, 19 ans ;
    • Mahmoud Khaled Abu Hadid, 19 ans, et
    • Mohammed Mahmoud al-Afandi, 18 ans.

    2 h 30, les FOI entrent dans le camp de réfugiés d’al-‘Arroub, au nord d’Hébron, fouillent la maison de la famille de Fa’eq Khader Noufal, 23 ans, et l’arrêtent.

    4 h, incursion dans Beit ‘Awa, au sud-ouest d’Hébron. L’armée opère sur la maison de la famille d’Ahmed Yousef Mohammed al-Swaiti, 22 ans, et l’arrête.

    10 h, dans la ville et le camp de réfugiés de Tulkarem, et dans Kufor Jammal, au sud de la ville ; les soldats patrouillent dans les rues pendant quelques temps et se retirent.

    Les FOI arrêtent aussi Ibrahim Khalil Dairiya, 43 ans, du village de Beit Fajjar, au sud de Bethléhem, après l’avoir convoqué pour interrogatoire au poste militaire de Kfzar Etzion, au sud-ouest de Bethléhem.

    10 h 40, incursion dans al-Bireh.

    12 h 30, les FOI arrêtent Nader Mohammed Jubran, 34 ans, du quartier Hindaza Mount, dans le sud de Bethléhem, après l’avoir convoqué pour interrogatoire au poste militaire de Kfar Etzion.

    14 h 10, les FOI entrent dans Jeet, au nord-est de Qalqilya. Elles opèrent sur la maison de la famille d’Akram Mustafa ‘Arman, 17 ans, et l’arrêtent.

    16 h 30, incursion dans Habla, au sud de Qalqilya.

    19 h 30, dans Jayyous, au nord de Qalqilya.

    21 h 40, dans Beit Liqya, à l’ouest de Ramallah. Elles patrouillent dans les rues ; des enfants palestiniens se regroupent et se mettent à lancer des pierres sur les troupes d’occupation. Aussitôt, celles-ci tirent sur les enfants, dont beaucoup vont inhaler les lacrymogènes.

    23 h 40, dans Far’oun, au sud de Tulkarem.

    Vendredi 8 avril

    10 h, les FOI entrent dans Kharabtha al-Misbah, à l’ouest de Ramallah.

    10 h 30, dans al-‘Ouja, au nord-est de Jéricho, où l’armée fouille la maison de la famille Ma’ali, et arrête Tayseer et Nader ‘Abdul ‘Aziz Ma’ali, respectivement 33 et 30 ans.

    17 h 30, dans Jéricho.

    22 h 30, dans Beit Liqya, à l’ouest de Ramallah. Des enfants palestiniens se regroupent pour lancer des pierres sur les véhicules de l’occupant. Les soldats tirent aussitôt sur les enfants, à balles d’acier enrobées de caoutchouc, à coups de grenades lacrymogènes et assourdissantes.

    Samedi 9 avril

    20 h 30, incursion dans Jainsafout, à l’est de Qalqilya.

    22 h, dans Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.

    22 h 15, dans Beit Leed, à l’est de Tulkarem.

    Dimanche 10 avril

    2 h du matin, les FOI entrent dans Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah.

    3 h, dans Housan, à l’ouest de Bethléhem, où les FOI fouillent un certain nombre de maisons et arrêtent 2 Palestiniens :

    • Mohammed Yasser Za’oul, 19 ans, et
    • Mansour Fayez Sabatin, 20 ans.

    8 h, dans Zabbouba, au nord-ouest de Jénine, où l’armée patrouille dans les rues quelques temps. Des enfants de la ville jettent des pierres sur les véhicules israéliens. Les FOI pénètrent aussitôt dans un cybercafé et arrêtent 4 mineurs palestiniens, pour les libérer dans la soirée après les avoir interrogés :

    • Mahmoud Riadh Zaghal, 17 ans ;
    • Mohammed Riadh Zaghal, 11 ans ;
    • Ahmed Mohammed ‘Amara, 14 ans, et
    • Ibrahim Khaled Jammal, 14 ans.

    10 h, incursion dans ‘Azzoun, à l’est de Qalqilya.

    10 h 30, dans Beit Leed, à l’est de Tulkarem.

    16 h, dans la ville de Tulkarem.

    18 h, dans ‘Azzoun, à nouveau.

    19 h, dans Beit ‘Our al-Tahta, à l’ouest de Ramallah.

    22 h, dans Bir Zeit, au nord de Ramallah.

    22 h 30, incursion dans Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.

    Lundi 11 avril

    1 h, les FOI entrent dans Deir al-Ghossoun, au nord de Tulkarem ; et dans Burham, au nord-ouest de Ramallah.

    11 h, l’armée pénètre dans un terrain libre près du village de Kufor al-Labad, à l’est de Tulkarem. Elle ratisse la zone et se retire.

    16 h, incursion dans Beit ‘Our al-Tahta, à l’ouest de Ramallah ; dans ‘Arraba, au sud-ouest de Jénine.

    16 h 30, dans une zone qu’on appelle Ras al-Masjed, près d’al-Hafassi, à l’est de Tulkarem.

    L’armée arrête Mo’men Musleh Barhoush, 40 ans, et Muhannad Ahmed Rajab, 18 ans, tous deux de Kufor al-Labad, alors qu’ils étaient en train de défricher leurs terres. Les FOI confisquent leur matériel. Elles interrogent les deux agriculteurs pendant une heure, puis les libèrent.

    19 h, les FOI entrent dans Beit Siera, à l’ouest de Ramallah.

    22 h 30, dans Bir Zeit, au nord de Ramallah.

    23 h 40, dans ‘Azzoun, à l’est de Qalqilya.

    23 h 45, dans Um al-Sharayet, quartier dans l’ouest d’al-Bireh, où l’armée fouille une maison, et arrête Mahmoud Mohammed Saleh, 25 ans.

    Mardi 12 avril

    Très tôt dans la matinée, les FOI entrent dans Beit Ummar, au nord d’Hébron. Elles fouillent un certain nombre de maisons et arrêtent 5 Palestiniens, dont 2 mineurs :

    • Sufian Fat’hi ‘Awadh, 21 ans ;
    • Hisham Khader Sabarna, 17 ans ;
    • Ahmed ‘Abdullah Abu ‘Ayash, 17 ans ;
    • Murshed Khader Sabarna, 40 ans, eet
    • ‘Odai Mahmoud ‘Olayan, 21 ans.

    Minuit et quart, incursion dans Tulkarem.

    1 h, dans Jénine.

    2 h 40, dans Kufol Hares, au nord de Salfit.

    2 h 50, dans Qira, même secteur.

    9 h, dans le camp de réfugiés d’‘Ein al-Sultan.

    21 h 20, dans Jayyous, au sud de Qalqilya ; et dans Salfit.

    21 h 50, dans Beit Liqya, à l’ouest de Ramallah.

    23 h 30, dans Jéricho.

    23 h 35, dans ‘Azzoun, à l’est de Qalqlilya.

    Mercredi 13 avril

    6 h 40, incursion dans Deir Estia, au nord-ouest de Salfit.

    2 - Usage d’une force démesurée contre les manifestations non violentes protestant contre la colonisation et la construction du mur d’annexion

    Durant la semaine écoulée, les FOI ont continué d’utiliser la violence contre les manifestations pacifiques organisées par les Palestiniens, des militants internationaux et israéliens, pour protester contre la construction du mur d’annexion et la colonisation.

    2 Palestiniens, dont un mineur, et militant de la solidarité internationale ont été blessés. Des dizaines d’autres manifestants ont inhalé les lacrymogènes et pris des coups de la part des soldats de l’occupation. De plus, les FOI ont arrêtét 5 Palestiniens.

    -  Bil’in, à l’ouest de Ramallah : le vendredi 8 avril, après la prière, les Palestiniens, avec des militants internationaux et israéliens, dirigent la manifestation hebdomadaire non violente vers le mur d’apartheid qui traverse et vole les terres du village. Les soldats, postés près du mur, les agressent à coups de balles caoutchouc, de grenades lacrymogènes et assourdissantes. De nombreux manifestatns souffrent de l’inhalation des lacrymogènes.

    -  Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : le vendredi 8, après la prière, même manifestation hebdomadaire non violente contre le mur en construction dans le village. L’affrontement a lieu avec les troupes israéliennes qui tirent sur les manifestants, près du mur d’annexion.

    -  Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : vendredi 8, après la prière, la manifestation, de Palestiniens, internationaux et militants israéliens, se dirigent vers les terres confisquées au profit des colons de Halmish, dans la zone de Wad al-Raya, entre Nabi Saleh et Deir Nizam. Lorsque les manifestants arrivent sur les lieux, l’armée d’occupation les agresse.

    • Aws ‘Omar ‘Assaf, 17 ans, est blessé par une balle d’acier enrobée de caoutchouc à la main droite ;
    • Fadi Hamza Qar’n, 23 ans, est blessé par plusieurs balles dans le corps, et
    • un militant international, non identifié, est aussi blessé.

    De nombreux manifestants souffrent des lacrymogènes. De plus, les FOI arrêtent 5 Palestiniens ; elles en libèrent 3 le même soir, et les deux autres le dimanche 10 avril.

    Ce sont :

    • ‘Esmat Wajeeh Tamimi, 20 ans ;
    • Sfwat Wajeeh Tamimi, 22 ans ;
    • Sameeh Mohammed Tamimi, 45 ans ;
    • Bashar Shihada ‘Abdullah, 23 ans, et
    • Hamza Na’el ‘Obaid, 22 ans.


    (JPG)

    Palestiniens et internationaux sous les lacrymogènes de l’occupant israélien,
    lors de la manifestation du 15 avril, à Bil’in.
    (AP Photo/Tara Todras-Whitehill)

    3 - Maintien du bouclage sur les TPO

    Israël poursuit le bouclage hermétique des TPO et les restrictions sur les déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.

    Bande de Gaza

    Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière

    Rafah International

    Date  :
     :
    Palestiniens
    sortant
     :
     :
    Palestiniens
    entrant
    6 avril  :
     :
     :
    198  :
     :
     :
    269 dont 14 membres de la délégation menée
    par le ministre autrichien des Affaires étrangères
    7 avril  : 302  : 332
    8 avril  : fermé  :
    9 avril  : fermé  :
    10 avril  : 226  : 339
    11 avril  : 273  : 229
    12 avril  : 256  : 185

    Karm Abu Salem (Kerem Shalom)

    Est resté fermé toute la semaine

    Al-Mentar (Karni)

    Est resté fermé toute la semaine

    Beit Hanoun (Erez)

    Population  : 6 avril - 7 avril - 8 avril - 9 avril - 10 avril - 11 avril - 12 avril
    Patients  : 26 29 3 0 62 50 54
    Accompagnateurs  : 24 29 2 0 59 44 51
    Palestiniens venant d’Israël  : 6 3 0 0 19 1 0
    Diplomates  : 6 22 0 0 0 3 11
    Presse  : 2 3 6 0 0 3 1
    Internationaux  : 41 93 11 0 13 10 34
    Gazaouis  : 1 0 0 0 1 0 0
    Gens d’affaires  : 65 61 0 0 51 63 66
    Réunions d’affaires  : 2 3 0 0 0 0 0
    Entretiens sécurité  : 2 0 0 0 0 4 2
    Personnalités  : 0 0 1 0 2 0 3
    Ambulances vers Israël  : 1 1 3 0 0 3 3
    Ambulances venant d’Israël  : 3 0 0 0 0 0 1


    Cisjordanie

    Jérusalem : les FOI maintiennent leurs restrictions aux déplacements de Palestiniens pour entrer et sortir de la cité. Des milliers d’entre eux de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent toujours accéder à Jérusalem, bloqués par une multitude de check-points autour, voire dans la ville. Les restrictions sont même renforcées les vendredis jours de prière, où de nombreux Palestiniens voudraient aller prier à la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne.

    Ramallah :

    • jeudi 7 avril, 9 h, les FOI posent un check-point sur la route de Silwad-al-Mazra’a, au nord-est de Ramallah ;
    • 18 h, un autre auprès de l’entrée de Deir Jareer, même secteur ;
    • vendredi 8 avril, 8 h, un à l’entrée de Nabi Saleh, au nord-ouest ;
    • 16 h, un à l’entrée de Beit Siera, à l’ouest ;
    • 21 h 30, les FOI reprennent position sur le check-point d’‘Attara, au nord ;
    • 22 h 00, elles montent un check-point au carrefour d’‘Oyoun al-Haramiya, sur la route Ramallah/Naplouse ;
    • samedi 9 avril, 19 h 30, un à l’entrée de Beit Liqya, à l’ouest ;
    • dimanche 10 avril, 7 h, un check-point à l’entrée de Nabi Saleh ;
    • 9 h 20, les FOI reviennent sur le check-point d’‘Attara ;
    • lundi 11 avril, 10 h, idem ;
    • 15 h, elles posent un check-point sous le pont ‘Ein Ybroud, au nord-est ;
    • 22 h, un autre près du carrefour d’‘Oyoun al-Haramiya, au nord-est ;
    • mardi 12 avril, 7 h, un check-point à l’entrée de Nabi Saleh ;
    • mercredi 13 avril, 9 h 30, un autre au carrefour d’‘Our al-Fouqa, à l’ouest de Ramallah.

    Qalqilya :

    • jeudi 7 avril, les FOI montent 3 check-points autour de la ville ;
    • vendredi 8 avril, 4 check-points ;
    • samedi 9 avril, 3 check-points ;
    • dimanche 10 avril, 10 h 45, un check-point entre les villages d’‘Azzoun et de Kufor Thuluth, au sud-est de Qalqilya ;
    • 14 h 30, un check-point à l’entrée d’Ematin, au nord-est ;
    • lundi 11 avril, elles posent 4 check-points autour de la ville.

    Tulkarem :

    • jeudi 7 avril, les FOI posent 2 check-points autour de la ville ;
    • vendredi, 8 avril, les FOI imposent des restrictions renforcées au check-point d’Ennab, à l’est ;
    • elles posent aussi 3 check-points autour de la ville ;
    • samedi 9 avril, 4 check-points ;
    • dimanche 10 avril, elles imposent des restrictions renforcées à Ennab ;
    • elles posent aussi un check-point au carrefour de Ramin, à l’est ;
    • lundi 11 avril, 8 h, un autre sur la route Tulkarem/Naplouse ;
    • 8 h 30, restrictions renforcées à Ennab.

    Jénine :

    • samedi 9 avril, 14 h, les FOI posent un check-point au carrefour ‘Aanin, au nord-ouest de Jénine ;
    • 16 h, un autre près du carrefour de Jaba’, au sud ;
    • dimanche 10 avril, 1 h 45, les FOI sur le check-point de Barta’a, sur le mur d’annexion, bloquent le passage aux véhicules des pompiers pendant 25 minutes, alors qu’ils vont lutter contre l’incendie qui s’est déclaré dans le village de Barta’a, 12 Palestiniens souffrent de brûlures ;
    • lundi 11 avril, 16 h, les FOI posent un check-point à l’entrée de Kfairet, au sud-ouest de Jénine ;
    • 16 h 30, un autre à l’entrée de Fahma, même secteur.

    Salfit :

    • vendredi 8 avril, 23 h 15, pose d’un check-point à l’entrée de Yassouf, à l’est de Salfit ;
    • 14 h 45, un autre à l’entrée de Kufor al-Dik, à l’ouest ;
    • lundi 11 avril, 16 h, un à l’entrée de Qarawt Bani Hassan, au nord-ouest.

    Jéricho :

    • jeudi 7 avril, 19 h, pose d’un check-point à l’entrée d’al-Zbaidat, au nord de la ville ;
    • dimanche 10 avril, 17 h, un à l’entrée d’‘Ein al-Dyouk, même secteur ;
    • lundi 11 avril, un autre au même endroit.


      Arrestations sur les check-points militaires

    -  Samedi 9 avril, 23 h 30, les FOI postées à proximité de la mosquée Ibrahimi à Hébron arrêtent ‘Abdul Razzaq Hussein al-Shrouf, 23 ans, prétendant qu’il agressait un soldat.

    -  Lundi 11 avril, 14 h 45, les FOI posent un check-point sur la route Ta’nak/’Aanin, au nord-ouest de Jénine. Elles bloquent tous les véhicules palestiniens, et arrêtent ‘Odwan Ahmed al-Muhor, 45 ans, du village de Ta’nak. Elles lui confisquent également sa moto.

    -  Même jour, 16 h, les FOI arrêtent ‘Abdul Jabbar Mahmoud al-Sadda, 22 ans, du village de Jeet, au nord-est de Qalqilya, alors qu’il rentre à son domicile et vient des terres de sa famille, près de la route Qalqilya/Naplouse.

    -  Une demi-heure plus tard, les FOI sur un check-point au sud d’Hébron arrêtent ‘Alaa’ al-Qasrawi, 16 ans.

    Harcèlement sur les check-points militaires

    -  Samedi 9 avril, 6 h 30, les FOI montent une embuscade dans le secteur d’al-Kharrouba, près du mur d’annexion, au sud-ouest d’Hébron. Elles gardent en détention 2 travailleurs palestiniens :

    • Yousef Hussein al-Zagharna, 20 ans, et
    • Mohammed majed Abu Qa’oud, 20 ans.

    Elles lâchent un chien qui les attaque et mord Abu Qa’oud, pendant qu’elles passent les menottes à al-Zagharna. Abu Qa’oud est blessé à l’avant-bras droit. Les FOI le menottent à son tour et les emmènent tous les deux dans un endroit hors de la vue. Quand l’état de santé d’Abu Qa’oud se détériore, elles le dirigent sur une ambulance palestinienne, au passage de Tarqoumia, au nord-ouest d’Hébron. Selon des sources médicales, il était en état de choc.

    -  Dimanche matin, 10 avril, les FOI montent une deuxième embuscade, dans le même secteur. Elles lâchent des chiens sur des salariés palestiniens qui veulent passer le mur d’annexion pour se rendre à leurs lieux de travail à l’intérieur d’Israël. Un chien s’en prend violemment à ‘Alaa’ ‘Aadel Hawarin, 23 ans, du village d’al-Zahiriya. Il est mortu à la fesse droite et à la jambe gauche. Il échappe de justesse et réussit à quitter le secteur avec les autres salariés.

    4 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens

    Israël poursuit la colonisation des TPO, en violation du droit international, et les colons leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens.

    -  Jeudi 7 avril, 7 h, les FOI, arrivant avec 3 bulldozers, entrent dans al-‘Aqaba, au sud-est de Tubas. Elles rasent la route d’al-Salam aux bulldozers, à l’entrée est du village. Elles rasent aussi la route de la banlieue d’al-Salam et 10 pylones électriques. Plus tard, elles démolissent deux murs, un hangar de 140 m² et une salle appartenant à Bassem Mohammed Sbaih, ainsi qu’un hangar de 80 m² et une salle appartenant à ‘Abdul Nasser Ahmed Sbaih.

    -  Samedi 9 avril, 9 h, des colons de la coline d’Yits’har, au sud de Naplouse, s’en prennent à des maisons palestiniennes dans le sud du village d’‘Assira. Alors que de nombreux Palestiniens tentent de les arrêter, les colons se mettent à leur lancer des pierres.

    ‘Abdullah ‘Abdul Salem Ahmed, 44 ans, est touché par une pierrre à la poitrine.

    -  Même jour, des colons de la même colonie, agressent 3 salariés palestiniens à l’entrée nord-ouest du village d’‘Ourif. Ils lancent des pierres sur les Palestiniens. L’un des colons brise les vitres de la voiture d’un Palestinien, ‘Ali ‘Eissa Makhlouf, et lui brule complètement son véhicule.

    (JPG) Document public

    Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

    Rapport hebdomadaire pour la période du 7 au 13 avril 2011 : PCHR
    traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP


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  • Rencontre entre le président Chavez, le FNR hondurien et le président Zelaya

    En el Palacio de Miraflores

    Zelaya a remercié le peuple vénézuélien pour tout l’appui que celui-ci a donné au peuple hondurien, et a condamné les droites putschistes d’Amérique Latine.

    Entouré de plusieurs membres du Front National de la Résistance le président hondurien José Manuel Zelaya, a souligné que la droite s’est trompée en Amérique Centrale et au Honduras en voulant arrêter un mouvement politico-social pacifique, et que le temps l’a démontré.

    “Ce coup d’état appuyé par les états-unis, planifié de là-bas, a divisé l’Amérique Latine, a fait un grand mal au peuple hondurien et à l’unité démocratique” a ajouté Zelaya après s’être réuni avec le chef d’état Hugo Chávez.

    La lutte pour la Constituante, la restauration de l’ordre démocratique, le retour des exilés, figurent parmi les points abordés dans la réunion.

    Manuel Zelaya a exprimé son identification avec le peuple bolivarien, “peuple qui est le symbole de ces processus de transformation”.

    Il a également dit sa reconnaissance au gouvernement vénézuélien pour sa participation constante dans la défense des droits de l’homme.

    Grâce à la présence de représentants du "Frente Nacional de Resistencia" hondurien, cette réunion a permis de renouer la communication entre les deux mandataires en vue de renforcer les processus de paix et de démocratisation en Amérique Latine.

    “Il faut chercher cette réconciliation de laquelle a parlé le président colombien Santos en tant que médiateur”.

    Zelaya a remercié infiniment le peuple vénézuélien pour tout l’appui qu’il a donné au peuple du Honduras dans sa lutte contre la dictature installée au Honduras.

    En el Palacio de Miraflores

     

    Source : PRENSA PRESIDENCIAL/Eleana Pérez


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  • Festival du Chant de Marin Paimpol 2011

    Comme tous les deux ans, le festival du chant de marin de son nom Breton Gouel Kan ar Vartoloded, revient sur le port de Paimpol.

    Ce rassemblement maritime créé en 1989, est dédié aux chants marins, mais également aux bateaux anciens de toutes les provenances, les vieux gréments.

    A chaque édition un continent ou une région est représenté :

    En 2003, il s'agissait des "Musiques des Rivages de Méditerranée", en 2005 des "Musiques de L’Est et Musiques des Mers du Monde" en 2007 de "l'Afrique et Mers du Monde" et lors du dernier festival en 2009, "Les Amériques".

    Cette année le thème du festival du chant marin de Paimpol est « Escales celtiques ».

    Cet événement se déroulera les vendredi 12 - samedi 13 et dimanche 14 août 2011 de 10h00 à 02h00.

    Le programme officiel du festival de chants marins, a été dévoilée le 14 avril 2011


    Musiques celtiques

    Simple Minds (Ecosse), The Chieftains (Irlande), Altan (Irlande), Avalon Celtic Dance (Irlande), Carlos Nuñez et Dan ar Braz (Galice-Bretagne), Déborah Henson-Conant (Etats-Unis), Mercédes Péon (Galice), Milladoiro (Galice), Susana Seivane (Galice), Bourrasque Celtique (Québec), Scone (Irlande), Béoga (Irlande), The Booze (Irlande), Kila (Irlande), Llan de Cubel (Asturies), Gaëlic Storm (Etats-Unis), Afro Celt Sound System (Grande-Bretagne), Nabac (Irlande) et The Boys in the Gap (Irlande-Bretagne).

    Musiques, chants et danses de Bretagne

    Les Goristes, Raggalendo, Louis Capart, Red Cardell, Gwendal, Afro Breizh, Iwan B, Brieg Guervenno Groupe, Ouf La Puce, Hot Club du Kreiz-Breizh, Aodan, Malig Laouen, Morgan Crézé...

    Musiques du monde

    Susheela Raman, Alela Diane (Etats-Unis), Hindi Zarha, Moriarty, Cats n Fruits (Allemagne) et Anakronic Elektro Orchestra.

    Chants de marins

    Michel Tonnerre (Lorient), Djiboudjep, Cabestan, Les Matelots en Bordée, Taillevent (Sarzeau), Babord Amures (Saint-Malo), Nordet (Lorient), Diatonik Penn ar Bed (Léon), Fortunes de Mer (Binic), Kanerien Trozoul (Trébeurden), Mouezh Port Rhu (Douarnenez), Captain Malo et Monig (Le Croisic), Les Souillés de Fond de Cale + invités des 20 ans (Paimpol), les Cent Z’Escale (Paimpol), les Kanerien Pempoull (Paimpol), Vent de Noroîse (Seine), Sur les Docks (Dunkerque), Les Brouilleurs d’Ecoute (La Rochelle), Stormalong John (Grande-Bretagne), Banana Boat (Pologne), Diseurs du Soir (Nord), Les Très Mollos (Saint-Thuriau), Halfway Harmony (Cornouailles), Capstern (Lauzach), Pavillon Noir (Marseille), Strand Hugg (Manche), Hooks and Crookes (Irlande), Jenkins Ear (Guernesey), Celtic Sailors (Seine-et-Marne), Claude Michel (Concarneau), Chris Ricketts (Grande-Bretagne), Armstrong’s Patent (Pays-Bas), Cré Tonnerre (Belgique), La Bouline (Loiret), Les Marins d’Iroise (Plouzané), Stetrice (Guérande), Les Gaillards d’Avant (Valréas), Act of Mutinity (Pays-Bas), Le Grand Caraquin (Nantes), Kanerien Trozoul (Trégastel), Krog e Barzh (Trégastel), Paddy’s Passion (Pays-Bas), Kalffa (Nord), Indygo (Pologne), Exmouth Shantymen (Grande-Bretagne), Doris, Many a Mickle (Grande-Bretagne), Les Pirates (Saint-Malo), Sasiedzi (Pologne), A Virer (Plougastel-Daoulas), La Bordée (Trégunc), Le Ténor de Brest (Douarnenez), Hervé Guyot & David Pasquet (Lorient), Z’Embruns de Comptoir (Yvelines), Manu Roblès & Rémi Martin (Paimpol) …

    Bagadoù, fanfares et musiciens de rue

    La Fanfare Ô Pruneaux, Sambadaboom, Neketeal’s Family, Bec’h Dehi, Cercle Anjela Duval, l’Orchestre international du Vetex, la Batala de Nantes, Macaïba, Bagad Plouha, Bagad et Bagadig Perros, Sant Brieg District Pipe Band, No Water Please, Monig & Malo, Les Chevals et Sonerien da Viken.

    Festoù-noz

    Les Frères Morvan, Kerloa, Menguy-Guéguen (chanteurs), Baron & Anneix (sonneurs), Le Bour Bodros Quintet, Le Trio Virtuel, Laborie-Le Bourdonnec (chanteuses), les Frères Cornic (sonneurs), Titom, Startijenn, Tripot, Loar Gann...

    Programmation jeune public

    Gérard Delahaye, Coquin de Sort…

    Contes et littérature maritime

    Yann Quéré, Captain Chewing et Coquin de Sort, Mary Le Lez, Yvon Dagorn et l’Ombre des Sons…


    Cette année, une programmation incroyable qui fera le bonheur de tous !!!!!!!!!!!!


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