• Le Surinam est le quatorzième pays d’Amérique Latine à reconnaître la Palestine comme État libre et indépendant.

    La République du Surinam a reconnu ce mardi 1er février 2011 la Palestine comme État souverain dans ses frontières de 1967,  a informé l’agence officielle palestinienne WAFA.

    Le Surinam devient ainsi le quatorzième pays à reconnaître l’État palestinien. Depuis le mois de décembre 2010, plusieurs autres pays sud-américains ont reconnu la Palestine comme État indépendant : l’Argentine, le Brésil, la Bolivie, l’Équateur, le Guyana , l’Uruguay, le Paraguay, le Chili et tout récemment le Pérou, bien que ces deux derniers pays ne l’ont pas fait dans le cadre des frontières de 1967.

    Cuba, le Nicaragua, le Costa Rica et le Venezuela avaient déjà reconnu l’État palestinien. Le seul pays manquant à l’appel en Amérique du Sud est la Colombie, dont la politique extérieure reste largement dépendante des États-Unis.

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    La República de Surinam reconoció este martes a Palestina como Estado soberano con las fronteras de 1967 y se convirtió en el noveno país de Suramérica en hacer el anuncio,  según informó la agencia oficial palestina WAFA.

    Varios países suramericanos han reconocido desde el pasado mes de diciembre a Palestina como Estado independiente, entre ellos Argentina, Brasil, Bolivia, Ecuador, Guyana, Uruguay, Paraguay, Chile y recientemente Perú, aunque estas dos últimas naciones no lo hicieron dentro de las fronteras de 1967.

    Previamente, Cuba, Nicaragua, Costa Rica y Venezuela reconocieron al Estado palestino. Sólo faltan por sumarse a esta voluntad Colombia


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  • Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

    Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
     

    Pendant cette semaine du 27 janvier au 2 février :

     

    • 2 civils palestiniens ont été tués et un troisième blessé par les colons israéliens à Naplouse et à Hébron ;
    • un mineur palestinien a été tué dans la bande de Gaza par l’explosion d’un objet mystérieux, apparemment laissé par les FOI ;
    • les FOI ont continué de prendre pour cibles les travailleurs, agriculteurs et pêcheurs palestiniens dans les zones frontalières dans la bande de Gaza :
      • un travailleur palestinien a été blessé ;
    • les FOI ont continué d’utiliser la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie :
      • un jeune palestinien a été blessé ;
    • des avions israéliens ont bombardé un tunnel sur la frontière égyptienne au sud de Rafah ;
    • les FOI ont mené 31 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
      • elles ont arrêté 23 Palestiniens, dont un député du Conseil législatif palestinien et 7 mineurs ;
    • Israël a maintenu un siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
      • les soldats de l’occupation postés sur les check-points de Cisjordanie ont arrêté 3 Palestiniens, dont 2 mineurs ;
    • les FOI ont poursuivi la colonisation de la Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens :
      • les colons ont brûlé une voiture appartenant à un Palestinien au sud de Naplouse.

    (JPG)

    La construction dans la colonie de Gilo, près de Jérusalem-Est, se poursuit.


    Violations israéliennes recensées durant la semaine du 27 janvier au 2 février 2011

    Deux civils palestiniens, dont un enfant, ont été tués par les colons israéliens à Naplouse et à Hébron.

    Au cours de cette semaine, deux Palestiniens ont été tués, et un troisième blessé, par les colons israéliens à Naplouse et Hébron.

    -  D’après l’enquête du PCHR, il est environ 13 h 20 le jeudi 27 janvier, quand un colon israélien de la colonie Brakha, au sud d’Iraq Bourin, au sud de Naplouse, abat ‘Odai Maher Hamza Qadous, 18 ans, d’un coup de pistolet. La victime est touchée par une balle qui entre par l’épaule droite et se loge dans un rein. Dans son témoignage au PCHR, le cousin de la victime, ‘Omar Ahmed Hamza Qadous, 21 ans, déclare :

    « Vers 8 h, jeudi 27 janvier, mon cousin ‘Odai Maher Hamza Qadous, 18 ans, et moi, nous étions en train de travailler sur notre terre dans la zone d’al-Wedian, au sud-est d’Iraq Bourin, au sud de Naplouse. Nous avions laissé 10 moutons paître en haut d’une colline près de notre terre. Vers midi et demi, alors que nous avions fini de travailler, mon cousin me dit que devrions monter sur la colline pour reprendre nos moutons et rentrer au village. ‘Odai monte au sommet de la colline et ne redescend pas. Vingt minutes plus tard, je l’entends m’appeler. Il me dit qu’il n’a trouvé que 7 moutons, que les autres ont disparu. Je pars alors à leur recherche. Près d’une demi-heure plus tard, je ne revois toujours pas mon cousin.

    Je monte en haut de la colline pour les chercher, lui et les moutons. Une fois là-haut, j’aperçois ‘Odai, sur la route (militaire) al-Jaish qui mène à la colonie Brakha, derrière la colline. Un colon (israélien) se tient devant lui. Puis, je vois ‘Odai partir de l’autre côté de la colline avec le colon derrière lui, à un moment, je ne peux plus les voir. Peu après, j’entends un coup de feu. Je vais à leur poursuite et là, je vois des colons qui s’enfuient vers le village Madama, et mon cousin qui est allongé au sol, blessé. Il meurt tout de suite. J’essaie de le porter mais je n’y arrive pas. J’aperçois alors deux agriculteurs qui travaillent sur leur terre, j’y vais et je leur raconte ce qui s’est passé. Ils viennent aussitôt avec moi. Nous essayons de prendre ‘Odai, mais en vain. Je demande à l’un d’eux alors de mettre mon cousin sur mon épaule et c’est comme cela que je l’emmène au village. Les agriculteurs téléphonent à la police palestinienne et aux habitants du village pour leur dire ce qui est arrivé. Des habitants arrivent, amenant un cheval avec eux. Nous mettons mon cousin sur le dos du cheval et l’emmenons en limite du village où une ambulance palestinienne attend. Il est transporté à l’hôpital Rafidya, à Naplouse. »

    -  Vers 8 h, vendredi 28 janvier, au moins une centaine de colons israéliens, de la colonie Beit Ain, envahit le village de Safa, au nord de Beit Ummar, au nord d’Hébron. Un certain nombre de ces colons sont armés de pistolets et de fusils M16. Les colons pénètrent à l’intérieur du village à pied, en direction de Beit Ummar. Des civils palestiniens se rassemblent pour essayer d’empêcher les colons d’investir la ville. Un affrontement éclate entre ces civils et les colons israéliens. Les colons tirent directement sur les civils. Murad Mohammed Ekhlil, 20 ans, est blessé d’une balle dans le coude droit. Des civils palestiniens jettent des pierres sur les colons et parviennent à les faire s’enfuir vers un terrain agricole appelé Khirbat Jaddoour. Vers 9 h 30, un colon fait feu sur Yousef Fakhri Mousa Ekhlil, 15 ans, de Beit Ummar, le blessant d’une balle dans la tête. L’enfant est évacué sur un hôpital à Hébron, où il subit une opération, mais il décède aux environs de 20 h. Bientôt, les FOI arrivent sur les lieux. Elles tirent des balles d’acier enrobées de caoutchouc et des grenades lacrymogènes sur les civils palestiniens pour permettre aux colons israéliens de se retirer du coin.


    1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

    Jeudi 27 janvier

    Des incursions sont opérées par les FOI dans des villages palestiniens, avec des patrouilles dans les rues, sans raids dans les maisons ni arrestations :

    • dans Kharabtha al-Mishah, à l’ouest de Ramallah, vers minuit et demi ;
    • dans Deir Abu Da’if, à l’est de Jénine, vers midi et demi ;
    • dans Far’oun, au sud de Tulkarem, vers 18 h ;
    • dans Kufor Laqef, à l’est de Qalqilya, vers 18 h 35 ;
    • dans Jayous, au nord de Qalqilya, vers 20 h 45.

    3 h du matin, les FOI entrent aussi dans Nabi Saleh (*), au nord-ouest de Ramallah, fouillent un certain nombre de maisons et arrêtent 2 Palestiniens, dont un enfant :

    • ‘Omar Saleh al-Tamimi, 21 ans, et
    • Mo’tassem Khalil al-Tamimi, 14 ans.

    Dans la matinée, les FOI pénètrent sur des terrains cultivés dans le nord, l’ouest et le sud de Beit Ummar et Safa, au nord d’Hébron, pour empêcher les agriculteurs palestiniens et les militants de la solidarité de travailler sur ces terres agricoles, près des colonies Beit Ain et Karmi Tsur. Les agriculteurs palestiniens et les internationaux ont l’intention de semer sur ces terres, et ce, en présence de Kamal Hmaid, gouverneur d’Hébron, Maher Ghunaim, ministre palestinien des Affaires des colonies, maire d’Hébron, et Daily Mack, attaché politique au Consulat US de Jérusalem. Les FOI attaquent les agriculteurs et les internationaux avec des bombes sonores et des grenades lacrymogènes.

    16 h, violente explosion dans la localité de al-Shoukka à l’est de Rafah, à environ deux kilomètres de la frontière. Bassel Mohammed Nafe’ Abu ’Edwan, 14 ans, est tué alors que lui et son frère font paître le troupeau près du domicile familial. Le corps de Bassel est complètement démantibulé. Selon les dires de la famille de l’enfant, cet endroit était depuis plusieurs jours l’objet d’incursions répétées par les FOI. Cette explosion pourrait être due à un objet inconnu abandonné par les FOI mais la police n’a relevé aucun indice d’éclats. Deux bêtes ont également été tuées.

    Dans la soirée, la police israélienne pénètre dans la cour de la mosquée Rras al-‘Aamoud, à Silwan, vers la vieille ville de Jérusalem. Elle interpelle des Palestiniens qui travaillent à l’entretien de la cour. Elle les contrôle et leur ordonne de cesser leur travail. Plus tôt, des colons israéliens étaient arrivés sur le secteur et avaient tenté de provoquer ces Palestiniens. La police israélienne est venue apparemment à la demande des colons.

    Vendredi 28 janvier

    Vers 16 h, l’armée entre dans Far’oun, au sud de Tulkarem, patrouille dans les rues quelques temps et se retire. Pas d’arrestations ni de raids dans les maisons. Même opération vers 21 h, dans Bir Zeit, au nord de Ramallah.

    17 h 40, incursion dans Jayous, au nord de Qalqilya. L’armée fait irruption au domicile de Ma’moun ‘Abdul Hafiz Shamasna, et transforme sa maison en poste militaire. Elle se retire plus tard du village, vers 18 h 15. Pas d’arrestations.

    Samedi 29 janvier

    Une heure du matin, les troupes d’occupation entrent dans Silwad, au nord-est de Ramallah, patrouillent dans les rues, et se retirent. Idem vers 12 h 50, dans Baqat al-Hatab, au nord-est de Qalqilya, vers 15 h, dans Deir Jareer, au nord-est de Ramallah, et vers 19 h, dans la ville même de Qalqilya.

    Midi, les soldats israéliens postés dans un mirador et sur check-point à l’entrée est de Beit Ummar, au nord d’Hébron, tirent des bombes sonores et des grenades lacrymogènes sur des civils palestiniens qui participent au cortège funéraire de Yousef Ekhlil, tué par les colons la veille. Bientôt, un affrontement éclate entre ces civils et les soldats israéliens qui tirent sur les Palestiniens, et en rouent de coups certains. Au moins 25 civils souffrent de l’inhalation des gaz. De plus, les soldats arrêtent Ibrahim Fat’hi Bahar, 35 ans, et Saddam Mahmoud ‘Awadh, 22 ans.

    Incursions sans arrestations : dans Baqat al-Hatab, au nord-est de Qalqilya, vers midi cinquante, dans Deir Jareer, au nord-est de Ramallah, vers 15 h, et dans Qalqilya, vers 19h.

    Dimanche 30 janvier

    Minuit quarante, incursion dans Deir Estia, au nord de Salfit ; puis dans Brouqin, à l’ouest, vers 3 h 10, où l’armée pénètre dans le domicile de Mahmoud Yousef Baker, 48 ans, et le convoque pour interrogatoire ; puis vers 14 h, incursion dans Far’oun, au sud de Tulkarem, sans arrestation.

    20 h 10, l’armée entre dans Jayous à nouveau, au nord de Qalqilya. Elle fouille un certain nombre de maisons, prétendant que des gens auraient lancé des pierres sur les soldats postés à proximité du mur d’annexion. Les soldats menacent le maire, Mohammed Taher Jaber, de faire de sa maison un poste militaire si les pierres continuent de tomber sur le mur d’annexion. L’armée se retire plus tard, aucune arrestation n’est signalée.

    Lundi 31 janvier

    Une heure du matin, les FOI entrent dans Zabbouba, au nord-ouest de Jénine, fouillent un certain nombre de maisons et arrêtent 7 Palestiniens, dont deux mineurs :

    • ‘Imad Hassan Abu Zaytoun, 34 ans ;
    • Mohammed Ibrahim Jaradat, 196 ans ;
    • Ra’fat Ahmed Abu Nassar, 20 ans ;
    • Sa’d al-Din Mohammed Jaradat, 20 ans ;
    • Ahmed Fat’hi ‘Armarna, 17 ans ;
    • Ibrahim Jamal Ziqzaq, 16 ans, et
    • Saddam Mahmoud Jaradat, 17 ans.

    Trois de ces personnes arrêtées vont être relâchées plus tard, et les autres seront gardées en détention.

    Une heure du matin, incursion dans le quartier ‘Eissi, à Hébron. L’armée pénètre chez "Mohammad Jamal" ‘Alaa al-Din al-Natsha, 53 ans, membre du Conseil législatif palestinien, et l’arrête. Al-Natsha venait d’être libéré d’une prison israélienne, quatre mois auparavant.

    9 h 50, du haut de leurs miradors situés à la frontière Nord de Beit Lahiya, les FOI tirent sur des ouvriers en train de récupérer des matériaux de construction sur l’ancienne colonie de Elli Sinaï. Mohammed Zakaria Halawa, 21 ans, de Jabalya, prend une balle dans la jambe gauche alors qu’il est à 150 mètres de la frontière.

    Incursions dans al-Jaroushiya, au nord de Tulkarem, vers 17 h avec patrouilles dans les rues du village, pas d’arrestations ; idem vers 23 h, dans Ya’bad, au sud-ouest de Jénine.

    Également dans Nahalin, vers 22 h 30, où l’armée fouille certaines maisons et arrête :

    • Ramzi Mohammed Fannoun, 19 ans ;

    et vers 23 h 30, dans al-Menya, au sud de Bethléhem, avec arrestation de 2 Palestiniens :

    • Fa’eq Isma’il Kawazba, 18 ans, et
    • Bassel Ibrahim Kawazba, 18 ans.

    Mardi 1er février

    Incursions pendant lesquelles l’armée patrouille dans les rues et se retire, sans arrestations : 1 h 30 du matin, dans Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah, et vers 10 h, dans Beit ‘Our al-Fawqa, à l’ouest.

    Mercredi 2 février

    Une heure du matin, les FOI entrent dans al-Zahiriya, à l’ouest d’Hébron, fouillent certaines maisons et arrêtent 2 Palestiniens :

    • Samer ‘Eissa ‘Awadh, 26 ans, et
    • Saddam ‘Eissa Tmaizi, 19 ans.

    2 h, les troupes entrent dans le camp de réfugiés de Jénine, à l’ouest de la ville, fouillent des maisons et arrêtent 3 Palestiniens, dont un mineur :

    • Yousef ‘Imad ‘Aamer, 17 ans ;
    • Maisara Suleiman Kharyoush, 19 ans, et
    • Wissam Salem Jalamna, 19 ans.

    Midi, les soldats postés près du mur d’annexion à Bil’in, à l’ouest de Ramallah, arrêtent 3 mineurs palestiniens :

    • Jamal ‘Aatef al-Khatib, 14 ans ;
    • Mahmoud ‘Alaa’ Samara, 16 ans, et
    • ‘Ammar Ra’ed al-Khatib, 13 ans.

    18 h, l’aviation bombarde un tunnel près de la localité de al-Shukka au sud-est de Rafah. Pas de victimes.


    (JPG)

    Contre le mur d’annexion israélien, près de Bethléhem
    (Reuters)


    2 - Usage d’une force démesurée contre les manifestations non violentes contre la colonisation et la construction du mur d’annexion

    Durant la dernière semaine, les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations non violentes organisées par les civils palestiniens et des militants internationaux et israéliens des droits de l’homme, en protestation de la construction du mur et de la colonisation qui se poursuivent en Cisjordanie. Un mineur palestinien a été blessé. Des dizaines de manifestants ont respiré les lacrymogènes et d’autres, ont pris des coups par les soldats de l’occupation.

    Bil’in, à l’ouest de Ramallah : le vendredi 28 janvier, après la prière, la manifestation non violente hebdomadaire, de Palestiniens, militants internationaux et israéliens, se dirige vers le mur en construction qui traverse le village. Parmi les manifestants, il y a le Dr Mai al-Kaila, ambassadeur palestinien au Chili, et une délégation de parlementaires chiliens. Les soldats israéliens se mettent à tirer des balles caoutchouc sur les manifestants et des grenades lacrymogènes et des bombes sonores. Mohammed Nabeel Abu Rahma, 17 ans, est touché par un corps de grenade lacrymogène à la main droite, et de nombreux manifestants souffrent de l’inhalation des gaz.

    Ni’lin, même secteur : ce vendredi, la même manifestation non violente hebdomadaire de Palestiniens et d’internationaux, est organisée pour protester contre le mur d’annexion. L’armée d’occupation agresse les manifestants près du mur, tirant à balles caoutchouc, des grenades lacrymogènes et assourdissantes. Un civil palestinien, non identifié, est touché par un corps de grenade au pied droit. De plus, de nombreux manifestants respirent les lacrymogènes.


    3 - Maintien du bouclage des TPO

    Israël maintient un bouclage serré des TPO et ses restrictions aux déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.

    Bande de Gaza

    Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière

    Rafah International

    Date  :
     :
    Palestiniens
    sortant
     :
     :
    Palestiniens
    entrant
    26 janvier  : 558  : 506
    27 janvier  : 544  : 521
    28 janvier  : "  : 43
    29 janvier  : "  : "
    30 janvier  : 522  : 420
    31 janvier  : "  : "
    1er février  : "  : "

    Note : les 29, 30 janvier et 1er février, le passage est fermé.

    Beit Hanoun (Erez)

    Population  : 26 janvier - 27 janvier - 28 janvier - 29 janvier - 30 janvier - 31 janvier - 1er février
    Patients  : 31 27 2 0 28 34 45
    Accompagnateurs  : 30 29 2 0 24 34 42
    Palestiniens venant d’Israël  : 15 6 0 0 18 4 0
    Diplomates  : 2 7 4 0 1 6 6
    Presse  : 4 16 3 0 1 1 4
    Internationaux  : 38 17 19 0 13 11 23
    Gazaouis  : 0 0 0 0 0 0 0
    Gens d’affaires  : 57 61 0 0 55 65 63
    Réunions d’affaires  : 0 5 0 0 0 0 1
    Entretiens sécurité  : 0 0 0 0 0 0 1
    Personnalités  : 0 0 0 0 0 0 0
    Ambulances vers Israël  : 0 0 0 0 0 1 4
    Ambulances venant d’Israël  : 2 2 1 0 1 0 1

    Note : le PCHR s’excuse de ne pas pouvoir donner les rentrées et les sorties par les postes frontière de Karm Abu Salem (Kerem Shalom) et de al-Mentar (Karni). Ceci est dû à un manque d’informations parvenues en leur temps. Ces chiffres vous seront rapportés dans le prochain bulletin.


    Cisjordanie

    Toute la Cisjordanie est sous le bouclage israélien.

    Jérusalem : les mêmes restrictions restent imposées aux mouvements des Palestiniens, pour entrer et sortir de la ville. Des milliers d’entre eux, de Cisjordanie et de la bande de Gaza, ne peuvent toujours y accéder. Les restrictions sont renforcées les vendredis, jours de prière, pour empêcher plus de Palestiniens de venir prier à la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville. Vendredi soir, 28 janvier, les FOI ont fermé Shu’fat, au nord-est de Jérusalem, sans avertissement. Les civils palestiniens furent obligés de recourir à une route de contournement, par le village d’‘Anata et le check-point d’Hazma. Les soldats postés au check-point se sont mis à tirer des lacrymogènes sur des enfants palestiniens qui s’étaient regroupés près du check-point.

    Ramallah : sur les check-points de Jaba’ et Qalandya, au sud-est de Ramallah, l’occupant maintient ses restrictions renforcées aux passages des Palestiniens. Des check-points volants ont été également posés sur différentes routes de la région. Le jeudi 27, vers 22 h, un check-point est posé sous le pont Kharabtha al-Misbah, à l’ouest de la ville. le vendredi 28, vers 20 h, un autre à l’entrée de Beit Liqya, à l’ouest ; vers 14 h 30, le dimanche 30, l’armée reprend position sur le check-point d’Attara, à l’entrée nord de Bir Zeit.

    Qalqilya : jeudi 27, les FOI posent 7 check-points autour de la ville, le dimanche 30, 3 check-points, et le lundi 31, 5 check-points.

    Tulkarem : samedi 29 janvier, vers 13 h, les soldats sur le check-point d’Ennab, à l’est de la ville, imposent des restrictions renforcées. Au même moment, l’armée pose un nouveau barrage à l’entrée de Beit Leed, à l’est, et le lundi 31, vers 16 h, un autre au carrefour d’al-Jaroushiya, au nord.

    Jénine : le jeudi 27 vers 23 h, nouveau check-point sur la route de Haïfa, au nord de Jénine. Vers 18 h, le lundi 31, un autre près du carrefour de Fahma, au sud-ouest.

    Jéricho : le jeudi 27 janvier, vers 22 h, les FOI posent un check-point près de l’entrée d’Ein al-Dyouk, au nord de la ville. Et le mardi 1er février, vers 10 h 30, un autre à l’entrée de Fassayel, au nord.


    4 - Arrestations sur les check-points militaires

    Jeudi matin, 27 janvier, les soldats de l’occupation, postés près de la colonie Karmi Tsur, au nord d’Hébron, arrêtent Hamza Ahmed Abu Hashem, 12 ans, et Bilal Mahmoud ‘Awadh, 14 ans. Ils seront relâchés à midi.

    Le même jour, vers 18 h, les soldats sur le check-point de Mavo Dutan, au sud-ouest de Jénine, arrêtent Laith Anees Hammad, 26 ans, et Yousef Hassan Yahia, 21 ans, tous les deux d’al-‘Araqa, au sud-ouest de Jénine. Ils sont relâchés huit heures plus tard.


    5 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens

    Israël poursuit ses activités de colonisation dans les TPO en violation du droit international humanitaire, et les colons leurs agressions contre les civils palestiniens.

    Jeudi 27 janvier, trois heures du matin, des colons de Yits’har, au nord d’‘Ainabous, au sud de Naplouse, incendient une voiture appartenant à Bassam Yousef Rashdan. La Peugeot Panthère 2007 était garée à proximité du domicile de Rashdan, à près d’un kilomètre de cette colonie. Les colons ont écrit en hébreu sur la clôture de la maison « Nous n’oublierons pas ‘Ein Ali (un avant-poste colonial démantelé par les soldats israéliens une semaine plus tôt, près de Surra, au sud-ouest de Naplouse) ». Rashadan a informé le bureau de la liaison militaire israélienne et la police palestinien. Vers 5 h, cinq jeeps israéliennes arrivent et les soldats enregistrent sa plainte. Ils lui ordonnent également d’effacer l’inscription sur la clôture.

    Vendredi 28 janvier, vers 15 h, des colons de l’avant-poste Jonathan, dans le quartier Batn al-Hawa, au sud de la vieille ville de Jérusalem, agressent des maisons palestiniennes du secteur. Protégés par des FOI, ils jettent des pierres sur les maisons. Ils tirent également des bombes sonores et des lacrymogènes sur ces maisons. Le feu se déclare sur le balcon d’une maison appartenant à ‘Abbas Hamdan Qara’in. Des civils palestiniens se précipitent pour éteindre l’incendie mais les FOI leur tirent des lacrymogènes dessus. Par la suite, des affrontements éclatent dans le secteur, avec comme conséquence, que de nombreux civils vont respirer les lacrymogènes de l’occupant.

    Lundi 31 janvier, vers 20 h 30, des colons se rassemblent près du carrefour de Beit Leed, sur la route Tulkarem/Naplouse, à l’est de Tulkarem. Ils jettent des pierres sur les voitures palestiniennes qui passent à portée ; aucun dommage ni blessé n’est signalé.


    (*) : Sur Nabi Saleh, lire également :

    -  An Nabi Saleh : procès contre Islam Tamimi et réaction du comité populaire - 2 février 2011
    -  An Nabi Saleh : arrestation d’un enfant de 10 ans et d’un leader du Comité Populaire - 29 janvier 2011


    (JPG) Document public

    Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).


     
     

    Rapport hebdomadaire pour la période du 27 janvier au 2 février 2011 : PCHR
    traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP

     

     


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  • FELIZ CUMPLEAÑOS PRESIDENTE

     

    Los movimientos sociales y populares de 45 países manifestaron este miércoles su apoyo a la Revolución Bolivariana impulsada por el presidente venezolano Hugo Chávez, en el marco del 12 aniversario de su llegada al poder.

    Les mouvements sociaux et populaires de 45 pays ont manifesté ce mercredi leur appui à la Révolution Bolivarienne menée par le président vénézuélien Hugo Chávez, dans le cadre du 12ème anniversaire de son arrivée au pouvoir.


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  • Egypte : Le complot des Forces noires, contre les peuples !

    D.Benchenouf

    Ne nous y trompons pas ! Le retournement de la situation en Égypte, au cours de ces dernières heures, où on a vu des populations « civiles » venir soutenir le président Moubarak et son régime, procède d’une partition de haute facture, composée par ceux qui tiennent le monde entre leurs mains, et jouée par des virtuoses de la manipulation planétaire.

    Il y a quelques heures seulement, pour tous les observateurs politiques, la chute et le départ du président egyptien n’était plus qu’une question de jours, voire d’heures.

    Le sursaut stupéfiant du peuple égyptien n’a laissé aucun doute sur la suite des évènements, y compris parmi les chefs d’état des grandes puissances eux-mêmes.

    Mais c’était oublier les immenses répercussions, au niveau régional, et même mondial, que cette révolution aurait provoquées, s’il elle avait été menée jusqu’à son aboutissement.

    Les Forces noires occupées à leurs calculs, ont été prises au dépourvu...

    Tout le monde, et particulièrement nous, les peuples arabes et musulmans, ou les deux à la fois, savions que la chute de Moubarak aurait entraîné, à terme, plus ou moins court, celle de tous les despotes arabes, sans aucune exception, et l’avènement, pour nous, d’une ère nouvelle, non pas de régression obscurantiste, comme le rabâchent sans discontinuer tous ceux qui utilisent cet épouvantail, pour une raison ou une autre, mais enfin la renaissance tant attendue, un éveil des masses, pour une réelle démocratie, dans de véritables États de Droit, des républiques sociales, ou des monarchies réellement parlementaires.

    Mais cela aurait été aussi, pour Israël, non seulement la perte d’une carte maîtresse, dans sa politique régionale et arabe, et surtout pour son principal objectif de ses futures frontières, une vraie catastrophe, et un avenir incertain, pour cet État, qui a bâti sa présence sur la manipulation et le complot permanent.

    Israël prépare, en effet, depuis des années, en douceur lorsque cela est destiné à la consommation occidentale, et avec une extrême brutalité pour ce qui concerne les Palestiniens, son projet, qui n’en est plus qu’à ses dernières finitions, d’un État avec des frontières définitives. Non pas celles des lignes de 1967, mais du mur qu’il est en train d’achever.

    Toutes les vaines tractations, et autres négociations toutes vouées à l’échec avant même qu’elles ne soient entamées, n’avait pour seul but que de faire illusion, jusqu’au fait accompli, jusqu’à l’achèvement du mur, et le ralliement des quelques gouvernements occidentaux qui renâclent encore, bien timidement il faut croire, à cette monstrueuse idée.

    Un autre projet secret d’Israël, ou censé l’être, et qui changera notablement la donne stratégique dans toute la région du Moyen-Orient sera la séparation définitive, et consacrée, du Kurdistan irakien du reste de l’Irak. Un futur Kurdistan souverain, qui s’accaparera de larges territoires pétrolifères, en plus du fait que la plus grosse réserve prouvée en Irak, se trouve entre Irbil et Halabja, en plein Kurdistan.

    Des milliers d’ »experts » israéliens se trouvent déjà au Kurdistan, depuis des années, dont la vraie mission est de préparer le séparatisme, et l’avènement d’un Etat kurde totalement inféodé à Israël.

    Ce sont ces « experts » qui ont encadré les opérations d’exploitation et d’exportation de pétrole kurde, contre la volonté du gouvernement irakien.

    Des milliers de Kurdes se trouvent, en ce moment même en Israël, sous divers motifs, mais qui, dans la réalité, sont préparés pour l’opération de démembrement de l’Irak.

    Et dans ces deux grands projets d’Israël, ainsi que dans une politique globale de contrôle de la situation, le Président Moubarak était une pièce maitresse, avec le Roi d’Arabie Saoudite, le Roi de Jordanie, en plus des nombreux figurants que sont presque tous les autres rois et présidents des pays arabes.

    C’est pour cela, malgré l’exécrable publicité qu’ils lui avaient faite en s’exprimant contre son départ, qu’Israël n’a pu s’empêcher de jeter des cris d’orfraie, à l’idée que Moubarak puisse être éjecté, ainsi, avant la mise en place d’un plan « B ». Parce que cela aurait eu un effet dominos, sur tous les alliés d’Israël, qui tiennent d’une main de fer tous leurs peuples. Et il ne faut pas être particulièrement perspicace, lorsqu’on connait, un tant soit peu, le monde arabe, pour savoir que la chute de Moubarak aurait été d’une gravité incalculable pour Israël, puisqu’elle aura perdu, en une seule fois, tous ses gardes-chiourme.

    Pendant ces journées héroïques, de la révolution de Jasmin, puis de la révolution du « million », puisque c’est ainsi que les Égyptiens ont qualifié leur propre soulèvement, sans doute en comparaison avec la révolution algérienne, dont ils disent qu’elle est la révolution du million de martyrs, tous les peuples arabes, les peuples qui leur sont apparentés, même s’ils ne sont pas arabes, comme les berbères d’Afrique du Nord, et les peuples musulmans, chiites ou sunnites, attendaient tous la chute du tyran égyptien, pour se lever simultanément, en une sorte de déferlante, pour balayer leurs régimes corrompus et criminels.

    Effet dominos...

    En Algérie, tout particulièrement, une lourde ambiance de révolution imminente a vissé tous les gens, jusqu’aux enfants, devant leur poste télé.

    Le compte à rebours avait commencé, en réalité, partout où les peuples de cette grande région subissaient le joug d’oligarchies brutales et voraces. Même en Lybie, où le « Guide » avait mis en place un vaste plan mi-corruption des masses, mi-représsion préventive, un vent de liberté avait commencé à soulever le sable du désert. Au point où ce président échappé d’un cirque avait imposé un couvre-feu, et procédé à des dizaines d’arrestations spectaculaires, au même moment où il tentait de relancer une contre-révolution en Tunisie.

    Un autre rôle du Président égyptien, d’une extrême importance, aurait fait défaut à la stratégie des « Forces noires », si ce dernier était tombé.

    Ce rôle, où il était un acteur de premier plan, notamment grâce à la prestigieuse institution islamique « El Azhar », liée intimement au pouvoir égyptien, consistait à attiser la haine entre musulmans sunnites et chiites. Le besoin de maintenir vivace, et mortelle, la haine séculaire entre les musulmans orthodoxes, et les musulmans dits schismatiques, a été très payant non seulement pour les monarchies du golfe, qui ont pu ainsi occuper leurs sujets dans la haine irraisonnée du « mécréant » qu’était le chiite, et de se prémunir ainsi de la contagion révolutionnaire iranienne, mais surtout pour les Forces noires qui ont pompé sans aucun problème, des décennies durant, des fortunes inestimables de cette région. Au moment où les peuples musulmans des deux bords se perdaient en malédictions mutuelles, les uns contre les autres.

    Lorsque le besoin s’est fait ressentir d’attiser ces braises qui commençaient à se refroidir, et presque à s’éteindre, du conflit sanglant entre ces deux grands courants de l’Islam, les « Forces noires » n’ont pas hésité à créer une grosse farce sunnite, si elle n’était tragique, qui s’appelle « Al Qaida », et dont la mission principale, en plus d’aviver la vindicte contre les Chiites, était de faire le plus de victimes possible parmi eux. Simple à vérifier, il suffit de faire la comptabilité meurtrière d’Al Qaida, pour découvrir que les trois-quarts de ses victimes sont des musulmans Chiites. Les attaques contre les « mécréants » et les « croisés » sont destinés à noyer la baleine.

    J’ai voulu revenir, de façon presque anecdotique, sur ces quelques données souterraines de la stratégie des « Forces noires », pour permettre à ceux qui n’en ont pas connaissance, de faire une lecture plus appropriée des évènements qui se déroulent, en ce moment même en Égypte, et où va se jouer la suite de la partition qui a été écrite pour étouffer les cris de colère de peuples entiers.

    Comment s’est passée la réaction ?

    Rarement dans l’histoire des peuples, le mot « réactionnaire », aura été investi, avec un tel réalisme, de son véritable sens.

    La révolution de Jasmin et celle du « million », quoiqu’en disent les observateurs politiques qui se spécialisent dans la lecture de l’après coup, pour pontifier avec des airs de Monsieur Sait-tout, ont pris de court tous les gouvernements, et toutes les officines, y compris le plus redoutable et le plus informé d’entre eux tous, l’un des principaux outils des « forces noires », le Mossad.

    Personne ne s’attendait, même si une vague impression de catastrophe flottait dans l’air, que des peuples aussi paisibles, et qu’ils croyaient définitivement soumis, au point où en Tunisie, le Président Benali préparait sa propre succession par son épouse, et que le Président Moubarak avait quasiment désigné son fils pour lui succéder, allaient se soulever contre les deux régimes parmi les plus policiers, et les plus brutaux de monde.

    Puis, après l’immolation par le feu d’un citoyen tunisien, presque un fait divers pour le régime, mais qui a été ressenti jusqu’aux tréfonds du peuple tunisien, parce qu’il exprimait tout le désespoir de ce peuples opprimé, ce fut une colère de la rue tunisienne qu’on n’avait jamais connue, qui allait monter crescendo, jusqu’à arriver à son paroxysme. Jusqu’à une implication de tout un peuple. On dit aujourd’hui que ce sont les Américains qui avaient demandé à l’armée tunisienne de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants. Cela est possible. Mais rien ne dit que si cela n’avait pas été le cas, l’armée tunisienne ne se serait pas rangée du côté de son peuple. Et rien ne nous dit que l’attitude des Américains n’avait pas été dictée par des considérations purement stratégiques. Il n’en demeure pas moins que le peuple tunisien s’est libéré sans l’aide de personne, si ce n’est celle de toute l’opinion publique mondiale, qui a beaucoup compté, puisqu’elle a empêché le bain de sang.

    Ce fut le signal pour tous les peuples qui vivaient dans des conditions similaires. C’est à dire tout le Maghreb, et tous les pays Arabes. Le président libyen ne s’y est pas trompé, lui qui a condamné le soulèvement populaire en Tunisie, et qui a tenté de le contrecarrer, avec une promptitude qui en dit long sur son inquiétude.

    Israël, la face visible des Forces noires...

    Alerté par ses mentors israéliens, le président égyptien tenta de prendre les devants, en s’assurant de la fidélité de l’armée, et du soutien des Américains, mais aussi de toutes les démocraties occidentales.

    Les premiers à lui apporter leur soutien, parce que la rue égyptienne, et internet surtout, donnaient des signes d’énervement au sein de leurs propres populations, furent l’Algérie et la Lybie, qui voulaient exorciser la menace, et toutes les monarchies du Golfe, qui offrirent leurs bons services, les seuls qu’ils peuvent rendre, en arguments sonnants et trébuchants.

    Israël, comme à son habitude, dont l’efficacité et certains moyens de persuasion ne sont plus à démontrer, se fit un devoir d’infléchir la position américaine, par trop laxiste, à son goût, et qui faisait la part trop belle aux peuples arabes, au détriment de leurs gardes-chiourme.

    On ne sait pas comment les choses se sont faites, mais il ne fait plus de doute que le président américain a reçu des injonctions, voire une sommation, de revoir sa copie. Et il a obtempéré.

    Pour Israël, ne serait-ce qu’à court-terme, il n’était pas question que Moubarak soit jeté comme un malpropre, à l’instar de Benali. Cela aurait eu un effet immédiat sur tous les pays « amis », dont nul n’ignore que les peuples haïssent profondément Israël, pour tout ce qu’il a fait subir au peuple palestinien.

    Israël a exprimé, presque publiquement, son intention d’empêcher que de nouvelles situations, qui menaceraient sa « stabilité », puissent s’installer dans la région. Sans que les « Forces noires » puissent en contrôler le déroulé. Et il ne faut pas être particulièrement perspicace pour imaginer que toutes les monarchies arabes, ainsi que la Lybie, l’Algérie et le Maroc, ont dû peser de tout leur poids, avec leur ami israélien, pour contraindre le Président Obama à mettre un bémol à son enthousiasme. Et comme de bien entendu, qui dit pression d’Israël, lorsqu’elle est majeure et intransigeante, dit aussi celle des lobbies américains les plus puissants, ceux qui sont le fondement même des « Forces noires », avec Israël.

    Le fait que le président américain soit resté plus de trente minutes avec Moubarak laisse comprendre qu’il n’était plus question de préparer un départ imminent, mais de gérer une prise en main adéquate de la révolution, pour la neutraliser, et avoir le temps de dévier le cours de la contestation vers un exutoire contrôler. Un « statu quo ante », pour le moins.

    Le fait d’avoir préparé Souleiman à la succession de Moubarak, un homme très « sûr « , un pro-israélien pur beurre, le grand patron des services secrets égyptiens, qui n’a jamais déçu Israël, ni encore moins représenté la moindre menace pour lui, n’était plus une garantie suffisante.

    Trop d’inconnues subsistaient, trop d’impondérables, notamment celle d’un El Baradei dont on avait appris qu’il avait eu des contacts avec les Frères musulmans, et l’intrusion soudaine de ceux-ci sur la scène, après qu’ils aient observé une réserve très prudente, trop prudente pour Israël, qui voyaient en eux, les organisateurs souterrains de la révolte.

    Et donc, au moment où la suite des évènements ne faisait plus de doute, la contre-révolution se mit en place, en un temps record.

    A la veille de la manifestation annoncée par l’opposition, qui appelait à un rassemblement d’un million de manifestants sur la place au nom prédestiné de « Libération »(Ettahrir), tous les trains, les autobus et les taxis collectifs, à destination du Caire et d’Alexandrie, furent immobilisés. Pour empêcher ce rassemblement, et le tourner en dérision, puisque tout a été fait pour qu’il ne dépasse pas le nombre de quelques milliers.

    Malgré cela, et malgré toutes les autres méthodes pour empêcher le succès de cette manifestation, l’objectif des organisateurs fut largement dépassé, puisque le nombre d’un million aurait été largement dépassé.

    La contre manifestation « spontané » pour le « Raïs » bien-aimé...

    Puis, avant même que le « Raïs » ne fasse son discours, la machine se mit en branle. Tous les transports publics furent mobilisés, pour aller racoler, souvent avec des promesses mirifiques, mais aussi avec de petites sommes d’argent, dans toute la campagne environnante, des ouvriers agricoles journaliers, qui chômaient bien plus qu’ils ne travaillaient, dont personne ne s’était soucié auparavant, et qui végétaient dans des conditions infra-humaines, puis, dans tous les quartiers misérables de la ville, des chômeurs de toute sorte, des chiffonniers, qui se comptent en dizaines de milliers dans la seule ville du Caire, et tous les laissés-pour compte, complètement ahuris que les représentants de l’Etat lui même, viennent leur demander de soutenir le Pharaon en personne, contre les « ennemis du peuple égyptien », qui voulaient vendre le pays à Israël. Rien que cela !

    Et bien sûr, pour encadrer toutes ces malheureuses victimes du régime égyptien, et qui allaient affronter leurs frères d’infortune, pour voler au secours de leur propre bourreau, les services qui ont été chargé de lancer la contre-révolution firent appel aux agents des sinistres « Moukhabarates », les services secrets égyptiens, dont la mission était de chauffer à blanc ces foules hébétées, à qui des portraits du Raïs et des drapeaux égyptiens avaient été distribués. Il faut savoir que les effectifs des Moukhabarates, permanents ou agents infiltrés parmi la population, sont plus de 500 000, pour la seule ville du Caire. Une ville peuplée de 17 millions d’habitants, sans compter tous ceux qui s’y rendent pour la journée, avant de rentrer dans leurs villages. Ce sont des dizaines de milliers de ces agents des Moukhabarates qui ont manifesté leur soutien au « Raïs » On rapporte même une scène de ces zélateurs du régime, et donc d’Israël, qui ont brûlé le drapeau d’Israël sur la place « Ettahrir ». Une grossière manipulation, pour tromper le petit peuple égyptien. Ou plutôt pour tenter de la tromper.

    Et ainsi, de façon fulgurante, quelques heures seulement après le discours du Raïs, le monde entier, qui suivait la Révolution égyptienne en temps réel, fut-il surpris de voir surgir du néant, des milliers de contre-manifestants, qui étaient venus, selon la télévision égyptienne, de façon « spontanée », défendre leur « Raïs et leur pays, contre l’ »ennemi de l’extérieur », contre les « fanatiques islamistes », et même contre l’ »ennemi sioniste ». Des contre-manifestants tellement spontanés, qu’ils portaient tous les mêmes portraits, les mêmes drapeaux, qu’ils hurlaient les mêmes slogans.

    Des manifestants tellement spontanés qu’ils s’attaquèrent violemment à tous les journalistes qui tentaient de les filmer ou de les prendre en photo. Parce que la pire chose qui pourrait gripper la machine de la contre-révolution, serait que les agents des Moukhabarates, que la population connait très bien, malgré leur statut d’agents secrets, soient reconnus dans les photos ou les reportages filmés des télévisions étrangères. Et que ces manifestants « spontanés » pour leur Raïs bien-aimé, s’avèrent ce qu’ils sont en réalité, des agents des Moukhabarates.

    C’est pour cela que toutes les équipes de télés, et les photographes de presse ont été empêchés de faire leur travail, et qu’ils ont été contraints de se confiner dans leurs hôtels. C’est pour cela aussi, que parmi la foule des contre-manifestants, il y a de nombreux hommes masqués.

    Algérie, Libye, petits trucs de compères...

    La « Réaction » ne se sera donc pas faite attendre...

    Logique, serait-on tentés de dire. Les « Forces noires » n’allaient pas accepter que la situation échappe à leur contrôle. Et leurs gardes-chiourmes qui se vautrent sur leurs trônes d’infamie, et qui saignent à blanc le bétail qui leur sert de peuple, avaient compris, avec la révolution de Jasmin, que s’ils ne réagissaient pas vite, très vite, ils seraient faits comme des rats, et très vite contraints d’aller rejoindre leur compère Benali, dans ce repaire de despotes déchus qu’est devenue l’Arabie Saoudite, jusqu’au jour, peut-être, où le peuple saoudien se lèvera aussi. Quand il comprendra enfin que sa servilité a été acheté, en bons dollars, comme on achète du bétail au souk du coin.

    En Lybie, les milices de Khadafi sont en train de procéder à l’arrestation des tous les opposants potentiels, et le « Guide » a décidé, pour une énième fois, d’une distribution de grosses sommes d’argent aux populations. En veux-tu, en voilà ! Tant que tu courbes l’échine, et que tu baisses les yeux.

    En Algérie, les généraux du DRS et les détenteurs des plus grosses fortunes, acquises à la faveur d’une incroyable gabegie, tentent de convaincre le Président Bouteflika de démissionner, pour raisons de santé. Une sorte de fusible qui arrêterait la propagation de la colère, serait-ce pour quelques mois, le temps de remettre des choses en ordre, de neutraliser les forces qui s’étaient organisées ces derniers mois, et qui menacent de constituer des centres de ralliement, pour des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer, dans ce pays où tous les partis qui ont une existence officielle mangent au râtelier du régime, à l’exeption d’un seul parmi-eux, qui ne s’est pas compromis, mais qui été complètement neutralisé, « ghettoïsé » dans une seule région du pays, sérieusement infiltré.

    Cette dernière trouvaille de pousser le président Bouteflika à une démission en douce, pour raisons de santé, devrait, selon les concepteurs de cette idée, dégonfler la colère populaire qui couve, et qui attend d’exploser, du jour au lendemain. Elle aurait le mérite, en plus de gagner quelques mois, de permettre à la famille Bouteflika de pouvoir partir paisiblement, ou de rester en Algérie, et de pouvoir jouir, sans être inquiétée, du butin faramineux qu’elle s’est constituée, depuis que le grand frère préside aux destinées de cette foule, ce ghachi, comme le président Bouteflika lui-même appelle le peuple algérien.

    Et cette démission, aurait le mérite, par ailleurs, et surtout, de ne pas déranger la « grande bouffe » qui se prépare, pour le plan quinquennal qui va être lancé incessamment, et dont l’enveloppe est de 300 milliards de dollars.

    Tout comme elle permettrait aux « Forces noires » de garder l’Algérie, cet important allié, dans le pré-carré des gardes-chiourmes. A fortiori que ce sont les généraux algériens qui gèrent la carte de l’AQMI, donc de la future politique américaine du Sahel, et de l’endiguement de la Chine, pour l’empêcher d’y prendre pied d’une façon qui menacerait les intérêts bien compris de qui on sait, et pour ne pas nous répéter indéfiniment.

    Vers la naissance d’un Peuple du Monde...

    Les mécanismes de la contre-révolution ont été activés. Ils sont multiples et complexes. Mais ils tendent tous vers un même objectif. Empêcher, coûte que coûte, les peuples arabes et musulmans d’entrer dans des logiques révolutionnaires. Et empêcher, par les mêmes mécanismes, une prise de conscience planétaire, des peuples du monde, sur la vraie nature des Forces noires, ces énergies mauvaises, occultes et toutes puissantes, dont les seules représentations visibles sont Israël, les grands groupes financiers multinationaux, et les cercles qui dirigent en sous-ordre les grandes « institutions » financières internationales, comme la Banque Mondiale, le FMI et l’OMC, les grandes banques de financement, entre bien d’autres.

    Toutes ces constructions financières, et autres grands trusts qui ont fait main basse sur les méga industries, comme celles de l’armement, du pétrole et de ses dérivés, de l’industrie nucléaire, du médicament, des biotechnologies végétales et de tout ce qui représente le Grand Capital et le contrôle politique des populations, s’emboitent les unes dans les autres, pour former un ensemble monstrueux,, sous la direction de milieux occultes, qui décident de tout ce qui doit être, ou ne pas être, à une échelle planétaire. Ce sont ce que j’appelle les Forces noires.

    Ce sont ces milieux qui ont décidé de siffler la fin de la partie en Égypte, et qui vont certainement mettre en branle tout un dispositif de réaménagements stratégiques.

    Il ne leur coûte absolument rien de changer le personnel politique de leurs gardes-chiourmes. Il vont entreprendre des actions qui vont faire illusion, et qui vont faire croire aux peuples opprimés que des changements inespérés se sont produits dans leurs pays. Le personnel va être remplacé par un autre, plus présentable, moins brutal, dont le discours aura des intonations révolutionnaires, voire anti-impérialistes. Des grands leaders vont naître du néant, qui vont même s’attaquer à l’hégémonie des Américains, voire même à l’intransigeance d’Israël, mais qui seront, en réalité, les plus sûrs alliés des uns et de l’autre.

    Mais tant va la cruche à l’eau...

    Aujourd’hui, un autre contexte s’est mis en place. En lançant internet, ou du moins en acceptant qu’il soit vulgarisé à toute la planète, les Forces noires ne savaient pas qu’il allait devenir ce qu’ils est devenu aujourd’hui. Des effets « pervers » ont dévié la grosse manipulation de ses objectifs initiaux.

    Et il n’est plus possible de faire marche arrière. Les peuples prennent conscience, chaque jour, que leurs intérêts sont intimement liés, où qu’ils se trouvent dans ce monde devenu trop étroit.

    Ce n’est pas pour rien que Finkielkraut, pour ne pas le nommer, a qualifié Internet de « Grande poubelle ». Parce que ce moyen est celui qui va accélérer la libération des peuples, et qui va éclairer l’humanité entière, sur la vraie nature des Forces noires.

    C’est pour cela, qu’instinctivement, dans le monde entier, hormis dans les castes qui se sustentent du sang de leurs semblables, où des os que leurs maîtres leur jettent, un formidable élan de sympathie est allé au peuple égyptien. Parce que nous commençons à apprendre, en marchant, que l’union entre tous les peuples de la terre sera notre seule planche de salut.

    Soutenir le peuple égyptien, contre les Forces noires qui tentent de le réduire, et de le renvoyer à son statut d’esclave, est un acte de résistance.

    C’est le moment, pour le peuple mondial de jouer pleinement son rôle.

    L’heure a sonné, pour la Révolution de l’Homme, contre le Mal absolu.

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  • A observer les réactions très prudentes des occidentaux, après le soulèvement populaire en Egypte, une conclusion s’impose. La démocratie, les droits des peuples ne sont que des facteurs parmi d’autres dans la tête des dirigeants occidentaux. Seuls les gens naïfs pensent que pour faire de la politique en occident, il faut être attaché à des valeurs humanistes universelles. 

     

    Finalement, la grande leçon à tirer de la révolution égyptienne, c'est le manque d'ambition et l'incompétence de la diplomatie occidentale ces trente dernières années. Une politique qui le plus souvent se résumait à préserver par tous les moyens, l’accord signé en 1979 entre Israël et l’Egypte et ses conséquences en matière de domination de l'occident sur une partie de l'orient.

     

    1979, c’était il y a 32 ans. Un accord de paix avait été arraché par Israël et les Etats-Unis à Anouar El Saddate, le prédécesseur de Moubarak, assassiné un peu plus tard.

     

    Depuis, et c’est limpide aujourd’hui, tout avait été construit sur le plan des relations internationales pour que cet accord ne soit jamais remis en cause. La paix avec la Jordanie à l’Est, la paix avec l’Egypte à l’Ouest, ainsi Israël se voyait conforté dans ses projets d’expansion de son territoire par deux de ses voisins. Une paix qui se résumait à un blanc-seing donné à Israël. On est en paix donc on ne bougera pas!

     

    L’occident aurait donc fait de la sécurité absolue d’Israël et de sa volonté d’expansion, le pivot de ses relations avec le Proche-Orient. Et la sécurité d’Israël impliquait le contrôle de l’Egypte… Pourquoi ?

     

    Trois raisons peuvent être retenues :

     

    Le contrôle du canal de Suez

     

    Une tête de pont occidentale et forte sur le plan militaire et nucléaire qui permet de se projeter en Orient, de « tenir » les régimes arabes et leurs ressources pétrolières.

     

    La satisfaction du désir d’un peuple très important qui constitue l’occident, notamment dans ses élites ; peuple qui fut martyrisé par une partie des occidentaux. Cela fait d’ailleurs dire à certains : En 1914-1918, l’Europe a failli se suicider et à peine remise en 1939-45, elle s’est mutilée d’une partie d’elle-même en exterminant les juifs.

     

    On pourrait aller jusqu'à dire qu'à partir du moment où l'Egypte et le canal de Suez étaient sous contrôle occidental, à partir du moment où la péninsule arabique et son pétrole étaient sous contrôle occidental alors plus rien ne pouvait empêcher Israël de mener sa funeste politique vis-à-vis des palestiniens. Juste quelques garde-fous moraux pour conforter les opinions publiques. La promesse de négociation n'étant qu'une carotte bien commode pour entretenir l'espoir, c'est à dire une chimère.

     

    Tout cela explique parfaitement l’attitude des occidentaux face aux soulèvements populaires qui ont lieu dans les pays arabes.

     

    Les pays occidentaux sont quasiment sur la même ligne qu’Israël. Les Etats-Unis et l’Europe font dans le pathos démocratique juste pour leur opinion publique mais, en réalité, ils craignent de tout perdre, Israël compris.

     

    Ils ont peur non pas d’un régime islamique dur qui instaurerait la charia mais de tout régime qui remettrait en cause le contrôle du canal de Suez et l’accord de coopération avec Israël suivant l’idée simple que ce qui affaiblit Israël, affaiblit l’occident et que ce qui affaiblit le transport maritime, affaiblit le commerce international et donc les économies occidentales.

     

    Imaginons une seconde qu’un nouveau régime en Egypte s’assure une manne financière plus importante au niveau du canal de Suez. Imaginons une seconde que l’Egypte décide de faire pression sur Israël pour que celui-ci renonce à ses colonies…

     

    Les Egyptiens - et nous avec eux- , découvrent toute l’imposture de ce général-président pas plus humain que le chef de la junte birmane finalement, placé au pouvoir pour garantir le passage pour pas cher, des cargos, pétroliers et autres porte-conteneurs dans le canal de Suez et pour coopérer avec Israël afin de spolier les palestiniens.

     

    Si la révolution réussit et qu’un régime démocratique authentique et indépendant atteint le pouvoir, les égyptiens vont se poser les questions qui fâchent.

     

    Avec le canal de Suez par lequel transite un quart du commerce mondial, avec des dizaines de millions de touristes par an comment ce pays peut-il rester aussi pauvre et ne pas profiter d’un essor économique qui lui a fait défaut jusqu’ici ?

     

    Pourquoi les occidentaux qui se prétendent nos amis, nous ont laissé sous le joug d'oppresseurs et leur fournissait de quoi nous réprimer, nous emprisonner, nous torturer?

     

    La vérité anéantit les menteurs qui la dissimulaient, blesse les innocents qui l'ignoraient et brise les comparses qui se taisaient.

     

    Milton ici


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