• Libye - Le live du 28 février 2011
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  • Verbatim commenté de l'allocution du 27 février
    "Survivre aux changements si brutaux et ne pas avoir peur..." : Sarkozy part en guerre contre la révolution arabe




    BASTA! Journal de marche zapatiste


    Allocution radiotélévisée du Président sur la situation internationale

    Palais de l'Élysée - Dimanche 27 février 2011

    Verbatim commenté

    [Garde à vous ! Fixe !] Mes chers compatriotes,
     
    A peine la plus grave crise économique et financière depuis la deuxième guerre mondiale semble-t-elle s'estomper [il faut dire ça aux Irlandais et aux Grecs], à peine l'Europe a-t-elle dominé la crise de l'euro [il faut dire ça aux Irlandais et aux Grecs] que, de l'autre côté de la Méditerranée, se produit un immense bouleversement. Certains peuples arabes [que je ne nommerai pas] prennent leur destin en main, renversant des régimes qui, après avoir été, au temps de la décolonisation, les instruments de leur émancipation avaient fini par devenir ceux de leur servitude [eh oui, c’est partout pareil]. Ces régimes, tous les États occidentaux et tous les gouvernements français qui se sont succédés depuis la fin des colonies ont entretenu avec eux des relations économiques, diplomatiques et politiques, malgré leur caractère autoritaire parce qu'ils apparaissaient aux yeux de tous [tous ?] comme des remparts contre l'extrémisme religieux, le fondamentalisme et le terrorisme.
     
    Mais voici qu'à l'initiative des peuples s'esquisse une autre voie. En opposant la démocratie et la liberté à toutes les formes de dictature, ces révolutions arabes ouvrent une ère nouvelle dans nos relations avec ces pays dont nous sommes si proches par l'histoire et par la géographie. Ce changement est historique. Nous ne devons pas en avoir peur [j’essaye de me convaincre moi-même : vas-y Nico, n’aie pas peur]. Il porte en lui une formidable espérance car il s'est accompli au nom des valeurs qui nous sont les plus chères, celles des droits de l'homme et de la démocratie [ouf]. Pour la première fois dans l'histoire, elles peuvent triompher sur toutes les rives de la Méditerranée [bref, c’est nous qu’on a gagné, nananan]. Nous ne devons avoir qu'un seul but : accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d'être libres [eh oui, les pôvres, ils savent pas y faire tout seuls]. Entre l'ingérence qui ne serait pas acceptée [eh oui, faut s’y faire] et l'indifférence qui serait une faute morale et stratégique [c’est pas beau et c’est contre-productif], il nous faut tout faire pour que l'espérance qui vient de naître ne meure pas car le sort de ces mouvements est encore incertain. Si toutes les bonnes volontés ne s'unissent pas pour les faire réussir, ils peuvent aussi bien sombrer dans la violence et déboucher sur des dictatures pires encore que les précédentes [ah ah, allez, les gars du monde, donnez-vous la main pour empêcher les méchants barbus que les dictatures tenaient en laisse de prendre le pouvoir].  
     
    Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies [lesquelles ? les “dictatures pires encore que les précédentes” ?] sur des flux migratoires devenus incontrôlables [eh oui, on est train de perdre nos garde-frontières l’un après l’autre] et sur le terrorisme [eh oui, on est train de perdre nos garde-chiourmes l’un après l’autre]. C'est toute l'Europe alors qui serait en première ligne [bref, la guerre]. Nous avons donc le devoir d'agir avec une ambition qui soit à la dimension des événements historiques que nous vivons [Napoléon : “Soldats, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent”]. C'est pourquoi la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune [c’est vrai que jusqu’ici, chacun a grenouillé tout seul dans son coin] face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région [c’est sûr que Kadhafi est un sacré garant de stabilité]. De même l'Europe doit se doter sans tarder de nouveaux outils pour promouvoir l'éducation et la formation de la jeunesse de ces pays du Sud de la Méditerranée [faut les dresser, ces sauvageons], imaginer une politique économique et commerciale pour favoriser la croissance de ces jeunes démocraties qui veulent naître [bref, “investir dans la démocratie”, selon le slogan le bourgeoisie tunisienne].
     
    L'Union pour la Méditerranée [nous y voilà], fondée à l'initiative de la France le 13 juillet 2008, doit permettre à tous les peuples de la Méditerranée de bâtir enfin une destinée commune [eh oui, c’est que jusqu’ici elle était conçue pour bâtir une destinée séparée]. Le moment est venu de refonder cette Union à la lumière des événements considérables que nous vivons. La France fera des propositions en ce sens à ses partenaires [On va la rebaptiser : Union démocratique et populaire pour la Méditerranée].
     
    Mon devoir de Président de la République est d'expliquer les enjeux de l'avenir mais tout autant de protéger le présent des Français. C'est pourquoi, avec le Premier Ministre François Fillon, nous avons décidé de réorganiser les ministères qui concernent notre diplomatie et notre sécurité.
     
    Alain Juppé, ancien Premier ministre, homme d'expérience qui a déjà exercé ces fonctions avec une réussite unanimement reconnue sera Ministre des Affaires étrangères [j’envoie MAM se dorer au soleil à Tabarka, mais je garde POP, son chéri]. Pour le remplacer au ministère de la Défense, j'ai choisi Gérard Longuet, lui aussi homme d'expérience [ça, c’est sûr, lui, c’est un vrai guerrier, il a faits ses classes à Occident]. J'ai souhaité dans le même temps confier la responsabilité de ministre de l'Intérieur et de l'Immigration [Brice Hortefeux ? c’est qui, ça ?] à Claude Guéant qui m'a accompagné depuis neuf ans dans toutes les responsabilités que j'ai exercées, en particulier au ministère de l'Intérieur dont il connaît tous les rouages et dont il a occupé tous les postes de responsabilité [bref, mon âme damnée devient mon éminence noire].
     
    Ainsi les fonctions régaliennes de l'État se trouveront-elles préparées à affronter les événements à venir dont nul ne peut prévoir le déroulement [faut être prêt à la guerre, les mecs].
     
    Mes chers compatriotes, c'est mon devoir de prendre les décisions qui s'imposent quand les circonstances l'exigent. Je connais vos attentes qui sont grandes à juste titre. Je me suis engagé à moderniser la France pour que notre modèle survive à tous les changements si brutaux de ce début du XXIème Siècle. Pour obtenir les résultats que vous attendez et que nous obtiendrons, je me dois de ne faire prévaloir aucune autre considération que le souci de l'efficacité et de l'intérêt général dans le choix de ceux auxquels sont confiées les plus hautes responsabilités de l'État [bref, aiguisons nos couteaux, ça va saigner].
     
    Dans ces circonstances si troublées [cause pour toi] la nécessité du rassemblement de tous les Français autour de nos valeurs républicaines est plus nécessaire que jamais. La peur [j’essaye encore de me convaincre moi-même : vas-y Nico, n’aie pas peur], l'affrontement, l'exclusion n'ont jamais permis de préparer l'avenir, au plan international comme au plan national [bref, nous ferons la guerre et nous appellerons ça la paix]. A l'inverse le refus de voir les réalités en face exacerbe les tensions. 
     
    Mes chers compatriotes, vous pouvez compter sur ma détermination et sur mon engagement [engagez-vous, rengagez-vous, qu’ils disaient].
     
    Vive la République [rompez, soldats]





    Merci à BASTA! Journal de marche zapatiste
    Source: http://azls.blogspot.com/2011/02/survivre-aux-changements-si-brutaux-et.html
    Date de parution de l'article original: 27/02/2011
    URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=4056


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  • prision-guantanamo.jpg

    Jean-Guy Allard

    Traduction : Alma

    23 Février 2011 - Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a exigé la libération "immédiate et sans condition" des prisonniers politiques à Cuba, au moment de l'anniversaire de la mort du délinquant Cubain Orlando Zapata, converti en "martyre" par ses propres services. Il n'a pas eu une parole à propos des torturés du Pentagone, séquestrés depuis des années dans le camp de concentration de Guantanamo, en territoire cubain occupé illégalement.

    Il y a un an, déjà avant que sa mort ne survienne, que la CIA avait son plan tout prêt pour médiatiser la mort de Orlando Zapata que ses propres services avaient baptisé "dissident" et dont ils ont programmé le suicide par grève de la faim. Le choeur des officines d'"information" de la CIA et du Département des Etats-Unis a aussitôt déclenché la publication dans des milliers de médias - comme pour le communiqué "présidentiel" d'aujourd'hui - de toute une série d'interventions dont les caractéristiques mettaient en lumière un plan de propagande bien organisé.

    Le "Nuevo Herald" de Miami, que la CIA utilise comme navire de tête dans ce genre d'opération, avec El Pais de Madrid et les agences EFE et AFP, a dirigé le concert des attaques, avec la participation de toutes les organisations subventionnées par la USAID, qui s'étaient déjà concertées pour ce coup d'état médiatique.

    Dans un communiqué distribué par la Maison Blanche hier, Obama a assuré que "la souffrance du peuple Cubain ne passe pas inaperçue et que les Etats-Unis demeurent inébranlables". Il a omis de préciser que son gouvernement maintient cyniquement un blocus génocidaire qui prétend depuis des dizaines d'années étouffer la souveraineté à Cuba par la faim et les privations.

    Tandis qu'il diffamait Cuba, Obama n'a pas eu un mot pour les dizaines de milliers de travailleurs déçus qui manifestent en divers Etats des USA pour réclamer le respect de leurs droits élémentaires, violés par des politiciens d'extrême droite qui conduisent le pays au fascisme.

    Il a préféré continuer à appuyer les services de "diplomatie publiques" créés par Otto Reich sous Ronald Reagan qui se consacrent à diffamer et désinformer, au service des multinationales et des banquiers escrocs qui ont assuré le financement de son arrivée à la Maison Blanche.


    Source :aporrea

      guantanamo.jpg

    Un prisonnier est mort à Guantanamo - sans que des accusations aient jamais été formulées et sans qu'il ait jamais été jugé.

    Le 3 Février 2011 - Un prisonnier Afghan est mort d'un collapsus au Centre de Détention de Guantanamo après avoir accompli des exercices sur une machine, ont dit les forces armées des Etats-Unis.

    Awal Malim Gul, accusé d'être un commandant Taliban et d'être en relation vec Al Qaida, est mort le mardi soir à la base navale américaine de la Baie d Guantanamo, a informé le "Commando Sur" de l'Armée.

    (...) L'Afghan était détenu sans charges à Guantanamo depuis Ocobre 2002. C'est le septième prisonnier qui meurt là depuis que le centre de détention a éé ouvert dans la base navale des Etats-Unis en Janvier 2002.

    L'un est mort de mort naturelle - cancer du côlon - et les cinq autres se sont apparemment suicidés.

    Source : aporrea

    CubaSi


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  • La junte égyptienne sévit contre les grèves



    Chris Marsden


    Le régime militaire égyptien a menacé de rendre les grèves illégales tandis que l’agitation sociale suite au renversement du président Hosni Moubarak continue.

    À partir du 14 février, une vague de grèves a éclaté en Égypte. Des actions revendicatives ont causé la fermeture d’usines de produits chimiques, pharmaceutiques et textiles, en plus de l’aéroport du Caire. Les cheminots ont installé des traverses sur les rails pour arrêter les trains. Les banques et les bureaux gouvernementaux ont également été fermés. Au point stratégique du canal de Suez, environ 1500 travailleurs ont organisé des manifestations à Ismaïlia, à Suez et à Port-Saïd le 17 février, revendiquant de meilleurs salaires et une assurance médicale. Des techniciens et des administrateurs faisaient partie des protestations.

    L’un des plus importants conflits a impliqué 15 000 ouvriers à l’usine textile  Misr Spinning and Weaving à Al-Mahalla Al-Kubra. La plus importante usine d’Égypte, qui emploie 24 000 personnes dans le delta du Nil, a été le lieu d’une grève et d’une occupation qui ont débuté le 10 février en soutien aux protestations anti-Moubarak, aidant à précipiter sa chute un jour plus tard. Le conflit s'est poursuivi le 14 février, avec des revendications d'augmentations de salaire, de la démission du directeur de l’entreprise et de trois autres cadres, puis d'un syndicat libre. Un char a été stationné à l’extérieur de l’usine par l’armée.

    L’industrie du textile égyptienne emploie 48 pour cent de la main-d’œuvre totale du pays. En plus, 6000 travailleurs ont fait grève à Spinning and Weaving de Damiette.

    Vendredi le 18 février, après deux avertissements lancés plus tôt, l’armée égyptienne a menacé que la vague de grève serait maintenant considérée illégale. Le Conseil suprême des forces armées « ne tolérera pas la poursuite de ces actes illégaux qui présentent un danger à la nation, et ils les confronteront », a-t-il annoncé.

    Certains groupes « organisent des manifestations qui nuisent à la production et créent des conditions économiques graves qui peuvent mener à une détérioration de l’économie du pays », a dit l’armée. « La poursuite de l’instabilité et ses conséquences vont porter atteinte à la sécurité nationale ».
    L’ordre interdisant les grèves et l’action revendicative est venu le jour suivant les célébrations auxquelles avaient participé millions de gens, qui soulignaient une semaine depuis l’évincement de Moubarak. Walid Abdel-Sattar, un cadre de l’industrie de l’énergie a commenté, « Bien que cette déclaration aurait dû être faite beaucoup plus tôt, je crois que l’armée a simplement permis au peuple de faire entendre ses revendications et de profiter de l’esprit de liberté ».
    La junte n’a jamais voulu offrir de véritable « liberté ».

    En réponse à la menace, le Centre des services pour les syndicats et les ouvriers a rapporté ce jour-là que les ouvriers de Misr Spinning occupaient l'usine pour une quatrième journée et avaient « refusé de mettre fin à leur protestation jusqu’à ce que leur revendication principale soit satisfaite, soit l’expulsion du directeur de la compagnie ».

    Dimanche, la grève de Misr a pris fin. Faisal Naousha, un des dirigeants de la grève, a dit à l’AFP « nous avons mis fin à la grève, l’usine est en marche. Nos exigences ont été satisfaites », y compris une augmentation salariale de 25 pour cent et le renvoi d’un cadre impliqué dans la corruption.

    Les banques ont aussi été ouvertes dimanche. La Banque centrale d'Égypte avait fermé toutes les banques le 14 février après des grèves et des occupations à des succursales et des bureaux le jour d’avant. Selon Ahram Online, les employés continuaient à « montrer clairement qu’ils n’avaient pas renoncé à leurs demandes ». Les employés des banques « contestent le système de comité de directeurs et les grandes inégalités dans les salaires… Il avait été demandé aux protestataires de nommer des comités de 10 à 20 membres pour communiquer leurs demandes à la Banque centrale d'Égypte. Les réunions de comité devraient débuter lundi. Les employés de la Banque Misr, la deuxième plus grande banque égyptienne, a déjà nommé ses négociateurs, refusant les demandes de la Banque centrale de nommer des gérants de l’administration pour les représenter. »

    Toujours dimanche, des journalistes travaillant pour des magazines et des journaux d’État ont protesté devant l’Agence des journalistes pour demander à la junte militaire de remplacer les rédacteurs en chef et ceux qui gèrent le travail d’édition. Les journalistes les accusent de corruption et d’hypocrisie. La police militaire a encerclé le bureau d’Ousama Saraya, le rédacteur en chef du quotidien Al-Ahram, afin de le protéger contre les manifestations attendues.

    En plus de la répression directe de la classe ouvrière, le régime militaire travaille fort à la cooptation des « mouvements d’opposition » bourgeois et petit-bourgeois dans le but de donner du crédit à ses prétentions de préparer une transition vers un régime démocratique et civil.



    La mise en accusation la plus accablante de ceux qui rivalisent pour faire partie du présumé remplacement démocratique à la gouvernance directe du régime militaire est leur engouement à discuter avec la junte militaire, même si celle-ci menace d'une répression massive de la classe ouvrière. Presque aussi condamnable est le statut privilégié du chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, pour le poste de président.

    Moussa est un proche allié de Moubarak et ceux qui lui ont succédé, le vice-président Omar Souleimane et le commandant en chef des forces armées, Mohammed Hussein Tantaoui. Pendant le soulèvement, Moussa a été présenté comme un opposant afin de pouvoir presser les manifestants à permettre à Moubarak de demeurer à la tête sa dictature vieille de trente ans, jusqu’à la fin officielle de son mandat au pouvoir. Même maintenant, Moussa a dit de Moubarak, dans le journal espagnol El Pais, « Pour l’instant, il est à la retraite, nous devons le traiter comme un ex-président, avec tout le respect qu’il mérite. »

    Dans la même entrevue, il a donné son aval à l’armée et sa prétention de transition vers un régime démocratique et a soutenu ses efforts pour démobiliser l’opposition. « Le Conseil suprême a pris de grandes mesures, comme des réformes constitutionnelles, la dissolution du parlement et des appels au public pour un retour au travail et le rétablissement du calme », a-t-il dit.

    Les Frères musulmans sont aussi en discussions avec le régime et ont l’intention de former un parti nommé Liberté et Justice. Ils ne vont pas présenter de candidat pour la présidence cette année et vont seulement entrer dans la course dans moins du quart des sièges pour le prochain parlement, afin de montrer leur loyauté aux dirigeants militaires égyptiens.

    Samedi, les tribunaux ont approuvé un nouveau parti, le Parti Al-Wasat (Parti du centre), dirigé par d’anciens membres des Frères musulmans, Aboul Ela Mady et Essam Sultan.
    D'autres partis en construction sont directement mis de l'avant et financés par des intérêts commerciaux et des représentants de l'ancien régime.
    Wael Ghonim, un cadre de Google qui a été l'un de ceux qui ont appelé aux toutes premières manifestations, négocie présentement avec des affiliés du Parti national démocrate de Moubarak (PND), y compris l'ancien président du PND Hossam Badrawy, dans le but de former un nouveau parti politique.
    Abdel Moneim Imam dirige un groupe qui appuie l'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradei, et est en négociations avec Naguib Sawiris, le président d'Orascom Telecom Holding SAE, à propos de la formation d'un parti.

    Ces manœuvres prennent place au moment même où le Conseil suprême des forces armées déclare que, « Les conditions politiques instables empêchent toute nouvelle constitution. »

    Les puissances impérialistes jouent toutes leur rôle pour essayer de maintenir la junte au pouvoir.
    Durant les derniers jours, Moussa a discuté intensivement avec le sous-secrétaire d'État américain chargé des Affaires politiques, William Burns, et le conseiller à la Maison-Blanche, David Lipton, au cours du sommet de la Ligue arabe au Caire. Burns en a profité pour offrir un cadeau de 150 millions de dollars au gouvernement égyptien afin de « soutenir la transition qui prend place ».
    « Je viens d'avoir une longue et très intéressante conversation avec le secrétaire général Amr Moussa sur les développements en Égypte et à travers la région. Comme d'habitude, j'en ai appris beaucoup », a-t-il dit aux médias.

    La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, a offert une plus grosse somme d'aide financière au régime, expliquant à des journalistes au Caire que, « Nous discutons déjà de la possibilité d'accorder un milliard de dollars de soutien supplémentaire par le biais de leurs programmes de financement. » Elle a rassuré la junte qu'aucune condition n'allait être liée à cette aide quant aux droits démocratiques. « Soyons clairs », a-t-elle affirmé. « C'est à l'Égypte de déterminer son avenir. »

    Malgré ce soutien financier, la junte est devant une situation explosive, alimentée par l'impact du mouvement de masse en Libye contre le régime de Kadhafi et ailleurs au Moyen-Orient.
    Au Caire et dans la deuxième plus importante ville d'Égypte, Alexandrie, des manifestations contre Kadhafi ont eu lieu devant les ambassades d'Algérie et de Bahreïn. On pouvait lire sur une pancarte : « Mission : Libérer les pays arabes – Quand : Maintenant ».
    La foule scandait, « Les gens veulent l’unité des pays arabes contre les régimes militaires. »

    Plusieurs convois égyptiens d'aide médicale ont été organisés vers la Libye. Un ressortissant libyen, Abdoul, qui était impliqué dans le mouvement contre Moubarak, a raconté à l'émission The World Today du réseau ABC: « J'ai parlé à un médecin là-bas, hier ou avant-hier, et ils manquent de fil pour faire les points de suture... Il y a des milliers et des milliers de blessés et ils n'ont même pas de place pour les recevoir. »
    La junte surveille et cherche à contrôler ces actes de solidarité et les relations politiques qui se développent entre les protestataires en Égypte et au Caire. L'armée a affirmé qu'elle renforçait présentement la frontière avec la Libye, mais qu'elle allait permettre aux malades et aux blessés d'entrer par le point de passage de Saloum et d'être soignés dans deux hôpitaux de campagne.

     




    Merci à World Soocialist Web Site
    Source: http://www.wsws.org/articles/2011/feb2011/egyp-f23.shtml
    Date de parution de l'article original: 23/02/2011
    URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=4041


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  • Publié par roland (webmaster)

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