• Ur bloavezh mat a hetan deoc’h ! Bloavezh mat, leun a joa, a blijadur hag a brosperite ...

     

    Gouel  laouen dit ha bouchou trouz


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  • Le rôle du chercheur en sciences sociales face aux questions sensibles n’est pas de prétendre avoir des révélations ou des informations exclusive à dévoiler, mais de désamorcer les fantasmes, d’expliquer et de déjouer les amalgames afin de permettre aux citoyens, contre l’agitation de peurs, d’exercer leur réflexion.

    En tant que sociologue ayant travaillé et publié sur l'anarchisme, je reçois actuellement des sollicitations de journalistes me demandant s'il existe un réseau anarchiste international européen prêt à commettre des attentats. Je constate par ailleurs la publication d'articles où des universitaires suggèrent l'existence d'une coordination anarchiste européenne clandestine et où des journalistes titrent comme ceux du Figaro : «Cette mouvance anarchiste qui empoisonne l'Italie» (24/12/10).

    L’éthique du chercheur en sciences sociales

    Les journalistes ont parfois tendance à penser que les scientifiques peuvent s'exprimer sur tous les sujets et malheureusement ils trouvent des chercheurs disposés à leur faire croire que c'est le cas.

    Or on peut se demander actuellement comment des universitaires dans leur bureau pourraient prétendre connaître les dessins cachés d'organisations clandestines dites anarchistes. Un moment de réflexion, et non de recherche de sensationnalisme et d'agitation des peurs, pourrait bien laisser penser que quel que soit la nature de tels groupes, il doivent certainement cultiver le secret et qu'il est inutile d'aller voir des scientifiques pour obtenir des informations exclusives et inédites sur les desseins de ces groupes. Une telle demande tend à confondre le sociologue avec l'indicateur de police infiltré. Les scientifiques n'ont rien à dire là dessus parce que tout simplement on se doute bien que des groupes clandestins n'accordent pas d'entretiens à des sociologues.

    Si un scientifique peut et doit s'exprimer sur un tel sujet dans les médias, c'est bien pour tenter de désamorcer les fantasmes des journalistes ou des citoyens sur ce type de questions et non pour les faire enfler.

    De quelques remarques de bon sens qu'il est utile de rappeler

    Par conséquent, il me semble important de rappeler quelques éléments :

    — Les revendications d'attentats, les accusations et les enquêtes sur ces sujets doivent nous inciter à la prudence. Nous avons pu constater par exemple encore récemment avec l'affaire Tarnac que la détermination des auteurs des actes n'est pas si simple que peut le laisser présumer les revendications. L'affaire de la Piazza Fontana en Italie en 1969 montre comment ces affaires peuvent être particulièrement embrouillées puisque dans celle-ci des anarchistes ont d'abord été accusés avant que la piste de néo-fascistes ne soit envisagée.

    — La notion d'anarchiste dans les médias tend à désigner bien souvent de manière simple des groupes clandestins qui commettent des attentats sans se préoccuper du fait qu'il existe nombre de militants qui se revendiquent au grand jour comme anarchistes et qui n'appellent pas à des attentats. Pour ces derniers être anarchistes, c'est par exemple être syndicalistes (les anarcho-syndicalistes) ou mettre en place des projets culturels autour de l'anarchisme.

    La notion d'anarchisme est une notion complexe qui recouvre des courants différents. Ainsi dans un texte de janvier 2004, la Fédération anarchiste italienne, au sujet des conceptions qui seraient revendiqués par la Fédération anarchiste informelle lors d'attentats ayant eu lieu en 2003, exprimait une conception différente de l'anarchisme, attachée à une activité au grand jour cherchant le lien avec la population et non pas à se couper d'elle par des activités clandestines.

    — Ce sont les mêmes raccourcis et amalgames qui tendent à réduire la notion anarchiste d'action directe à des attentats alors qu'elle désigne toute action sans l'intermédiaire de représentants politiques. Sa principale forme était autrefois la grève et aujourd'hui elle se traduit bien souvent également par la désobéissance civile non-violente.

    — Dernier point qu'il me semble important de souligner, c'est que l'agitation des peurs et les amalgames ont pu être utilisés par le passé et encore actuellement par des gouvernements pour édicter des législations réduisant les libertés publiques et les libertés militantes, que l'on se souvienne par exemple des Lois scélérates durant la Belle époque, permettant ainsi la répression de militants n'ayant rien à voir avec de troubles histoires d'attentats.

    Irène Pereira
    Agoravox, 30 décembre 2010. 
    Irène Pereira est co-fondatrice de l'IRESMO (Institut de recherche sur le syndicalisme et les mouvement sociaux) et auteure entre autres de : Anarchistes (La ville Brûle, 2009) et L'anarchisme dans les textes ( à paraître en février 2011 aux éditions Textuel).
    Trouvé ici

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  • Le trio Smooth se constitue à Nantes en 2002 autour de David Darricarrère (chant, guitare, claviers, programmation), Nicolas Berrivin (basse, samples) et Christophe Declercq (batterie et samples). Il se signale la même année par un premier maxi 5 titres, Gimme Some.

    Trois musiciens férus de trip-hop, de jazz et de funk . Entre chansons et morceaux instrumentaux, le trio nantais trouve peu à peu ses marques en créant son propre style dans les albums An Electro Soul Experience (2005) et The Endless Rise of the Sun (2006). Son troisième album, The Parade (2010), montre qu'il a gagné en maturité.

     

     

    Du son ici


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  • Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

    Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).

    Pendant cette semaine du 16 au 22 décembre :

    • 5 militants de la résistance palestinienne ont été tués par les FOI dans la bande de Gaza :
      • 4 autres ont été blessés par les frappes aériennes israéliennes ;
    • les FOI continuent de tirer sur les travailleurs, agriculteurs et pêcheurs palestiniens en bordure de frontière dans la bande de Gaza :
      • 2 travailleurs - dont un mineur - et un berger palestiniens ont été blessés ;
    • les avions israéliens ont attaqué différentes cibles dans la bande de Gaza :
      • une laiterie a été détruite dans le sud de la bande de Gaza ;
      • une maison et une épicerie ont été détruites et deux autres maisons endommagées à Rafah ;
      • un élevage de volailles a été endommagé et 1800 poulets ont péri ;
      • deux sites des brigades ‘Izzidin al-Qassam (la branche armée du Hamas) ont été détruits ;
    • les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie :
      • 5 civils palestiniens ont été blessés ;
      • 3 militants israéliens et 2 internationaux ont été arrêtés ;
    • les FOI ont conduit 34 incursions dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie :
      • elles ont arrêté 22 civils palestiniens, dont 2 mineurs ;
    • Israël a maintenu son siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur ;
    • Israël a poursuivi ses mesures visant à créer une majorité démographique juive à Jérusalem :
      • les FOI ont démoli une maison et obligé deux civils palestiniens à démolir la leur à Jérusalem ;
    • les FOI ont poursuivi la colonisation de la Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions des civils palestiniens et de leurs biens :
      • des colons israéliens ont attaqué deux mineurs à Jénine et brûlé un troupeau de moutons à Naplouse ;
      • les FOI ont démoli une maison à Bethléhem et 4 magasins à Hébron ;
      • les FOI ont confisqué 50 dunums (5 ha) de terres à Beit Eksa près de Jérusalem.

    (JPG)

    Les colons ont brûlé le troupeau de moutons d’un Palestinien, à Aqraba,
    au sud de Naplouse, près de Yanoun.


    Violations israéliennes recensées durant la semaine du 16 au 22 décembre 2010

    1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

    Jeudi 16 décembre

    Vers une heure du matin, les FOI entrent dans Dura, au sud-ouest d’Hébron. Elles opèrent dans la ville, fouillent et vandalisent un certain nombre de maisons et boutiques, ainsi qu’un bâtiment où siègent un tribunal de police palestinien et le ministère public militaire. Elles arrêtent 6 Palestiniens et se saisissent d’un certain nombre de voitures. Les personnes interpellées sont :

    -  Shadi Khalil al-Rajoub, 23 ans ;

    -  Nour Ahmed al-’Awawda, 24 ans ;

    -  Yousef Mahmoud al-’Awawda, 26 ans ;

    -  ’Emad Yousef Rabai’a, 25 ans ;

    -  Bassem Kamel Nassar, 23 ans ; et

    -  Mohammed Yousef ’Amru, 27.

    Vers 2 h, les FOI entrent dans la ville de Tulkarem, pénètrent au domicile de la famille de Bassel ‘Abdul Kaarim Nassar, 30 ans, et l’arrêtent.

    Vers 10 h, incursion dans ‘Azzoun, à l’est de Qalqilya, où l’armée patrouille dans les rues quelques temps avant de se retirer, sans arrestations ; idem vers 10 h 30, dans al-Zababda et Raba, au sud-est de Jénine ; vers 12 h 40, dans Kufor al-Dik, à l’ouest de Salfit.

    Vers 13 h 40, incursion dans Kufol Hares, au nord de Salfit, où les FOI montent une tente à l’entrée du village.

    Vers 22 h 40, les FOI reviennent dans Kufor Hares pour permettre à des colons israéliens de se livrer à des rituels religieux dans le village. Elles se retirent du village vers 4 h le lendemain matin.

    Vendredi 17 décembre

    Vers 1 h 30, les FOI entrent dans Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah, patrouillent dans les rues quelques temps avant de se retirer, aucun raid dans les maisons ni aucune arrestation n’est signalé.

    Vers 14 h 40, elles entrent dans la zone entre ‘Azzoun et ‘Izbat al-Tabib, où elles patrouillent quelques temps et se retirent.

    Vers 17 h, incursion dans Zabbouba, au nord-ouest de Jénine. L’armée fait irruption dans un certain nombre de maisons et obligent leurs habitants à sortir, prétendant que des enfants palestiniens leur avaient lancé des pierres, au mur d’annexion. ‘Emad ‘Aaref Jaradat, président du conseil du village, a déclaré au PCHR que les FOI avaient exigé de lui qu’il empêche les enfants de lancer des pierres. Les FOI se retirent plus tard du village, pas d’arrestations.

    Vers 21 h, l’armée entre dans Kufor al-Dik, à l’ouest de Salfit, patrouille quelques temps dans les rues et se retire, pas de raid dans les maisons, ni d’arrestations de signalés ; idem vers 23 h 45, dans Kufor Qaddoum, à l’est de Qalqilya.

    Samedi 18 décembre

    Vers une heure du matin, les FOI entrent dans Nabi Elias, à l’est de Qalqilya, patrouillent dans les rues et se retirent, sans raid dans les maisons, ni arrestations ; idem vers 10 h, dans al-Zababda, à l’ouest de Jénine ; vers 10 h également, dans Qabatya, au sud-ouest de Jénine ; vers 12 h 20, dans Saida, au nord de Tulkarem ; vers 19 h 30, dans la zone entre ‘Azzoun et ‘Izbat al-Tabib à nouveau.

    Vers 21 h, les FOI entrent dans la zone d’al-Menar, près d’’Azzoun qu’elle encercle de clôtures de barbelés pour empêcher les agriculteurs palestiniens d’y pénétrer.

    Vers 22 h 30, un drone des FOI lance un missile sur un groupe de militants de la résistance palestinienne qui tentaient de tirer une roquette artisanale sur Israël depuis une bande de terre appartenant à la famille Shahin, dans le secteur d’Abu Houli, au sud de Deir al-Balah, ville du centre de la bande de Gaza. 5 militants ont été tués sur le coup :

    -  ’Abdullah Hassan al-Shraihi, 23 ans, de Deir al-Balah ;

    -  Mohammed Mo’ein al-’Assar, 22 ans, de Deir al-Balah ;

    -  Bilal Yasser Zannoun, 21 ans, de Rafah ;

    -  Khalil Tawfiq al-Tawil, 23 ans, de Khan Yunis ; et

    -  Bassel ’Emad Abu Jazar, 18 ans, de Rafah.

    Dimanche 19 décembre

    Vers 9h, les soldats israéliens postés dans les miradors à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, au nord du village bédouin dans le nord de la bande de Gaza tirent un certain nombre d’obus sur le nord du village. Ejmai’an Fareed Abu Hwaishel, 19 ans, est blessé d’une balle au pied droit.

    Vers 13 h, l’armée entre dans le quartier de Wadi al-Sheikh, dans le sud-est de Beit Ummar, ville au nord d’Hébron. Elle fouille un certain nombre de maisons, prétendant que des jeunes auraient jeté des pierres à un check-point militaire israélien au carrefour de Beit Ummar. L’armée arrête Shadi Salah al-‘Allami, 34 ans.

    Vers 22 h 30, incursion dans le quartier d’Um al-Dalia, et dans la rue Tariq Ben Ziad, dans le sud d’Hébron. L’armée fouille des maisons et arrête 2 Palestiniens :

    -  Ahmed Yousef Erfa’iya, 22 ans ; et

    -  Mohammed Taleb Abu Turki, 25 ans. -

    Lundi 20 décembre

    Vers 2 h 15, les FOI entrent dans Kufor Qallil au sud de Naplouse. Elles opèrent dans un certain nombre de maisons et arrêtent 3 Palestiniens :

    -  Saleh Sa’di ’Aamer, 20 ans ;

    -  Tamer Khaled ’Aamer, 23 ans ; et

    -  Ra’fat Mohammed ’Aamer, 30 ans.

    Vers 3 h 30, incursion dans Beit Hassan, au nord-est de Naplouse, où l’armée opère dans la maison de Mohammed Saleh Abu Zour, 46 ans, et l’arrête ainsi que ses deux fils, Adham, 24 ans, et Eihab, 22 ans.

    Vers 8 h, incursion dans Zabbouba, au nord-ouest d’Hébron, où l’armée patrouille dans les rues quelques temps avant de se retirer, pas d’arrestations, pas de raids dans les maisons palestiniennes.

    Vers 9 h, les soldats israéliens postés dans les miradors au nord de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, ouvrent le feu sur des travailleurs palestiniens qui récupèrent des restes de matériaux de construction sur le site d’une colonie israélienne évacuée, Elli Sinai. Rafeeq ‘Aayesh al-Sous, 30 ans, de Beit Lahia, est blessé d’une balle à la jambe gauche, alors qu’il se trouve à près de 600 m de la frontière avec Israël.

    Vers 10 h, les FOI entrent dans Ramim, à l’est de Tulkarem, patrouillent dans les rues. Elles interpellent Ameen ‘Ali Suleiman, 20 ans, et le convoquent pour interrogatoire le 22 décembre prochain.

    Vers 10 h 30, incursion dans al-Taybeh au nord-ouest de Jénine, l’armée patrouille quelques temps et se retire, pas de fouilles de maisons ni d’arrestations ; idem vers midi, dans Beit Leed, à l’est de Tulkarem.

    Vers 23 h 20, un avion israélien tire un missile sur un site des Brigades ‘Izzidin al-Qassam (la branche armée du Hamas) à l’ouest de Khan YHounis, dans le sud de la bande de Gaza. 2 membres des Brigades sont blessés, dont l’un va perdre sa jambe gauche.

    Mardi 21 décembre

    Vers minuit et quart, des avions israéliens bombardent toute une bande de terre qui appartient à Khaled Ibrahim Salman, dans le secteur de Hamdoush, dans le nord de Beit Lahia. Un élevage de volailles tout proche, appartenant à Salah ‘Abdul Hadi Taha, est endommagé et au moins 1800 poulets périssent.

    Au même moment, un avion israélien tire un missile sur la maison de Samar Marzouq Abu Mo’ammar, dans le village d’al-Shouka, au nord-est de Rafah. Une maison de 110 m², inhabitée, est complètement démolie. De plus, une épicerie est détruite et deux maisons endommagées :

    -  une épicerie de 24 m² appartenant à Hatzem Marzouq Abu Mo’ammar est détruite ;

    -  une maison de 110 m² appartenant à Tawfiq Shihada Abu Mo’ammar, où vivent 10 personnes, est endommagée, et

    -  une maison de 100 m² appartenant au même propriétaire, où vivent 11 personnes, est également endommagée.

    Vers minuit vingt-cinq, un avion israélien tire un missile sur une laiterie de 120 m² au nord-ouest de Khan Yunis. L’entreprise qui était arrêtée depuis un mois a été complètement détruite.

    Vers minuit et demi, des avions israéliens bombardent une zone à l’est de Jabalya, située à près de 600 m de la frontière avec Israël. Pas de victimes de signalées.

    Vers minuit et demi également, les FOI entrent dans Sirris, au sud de Jénine, patrouillent dans les rues quelques temps et se retirent, pas de raids dans les maisons ni d’arrestations de signalés ; idem au même moment dans al-Jdaida, même secteur.

    Vers minuit quarante-cinq, un avion israélien tire un missile sur un tunnel à la frontière égyptienne, près du camp de réfugiés d’Yibna, dans le sud de Rafah. Le tunnel est détruit, mais aucune victime n’est signalée.

    Vers 7 h 15, les soldats israéliens postés dans les miradors au nord de Beit Lahia, ouvrent le feu sur des travailleurs palestiniens qui ramassent des restes de matériaux de constructions sur le site de l’ancienne colonie Elli Sinai. Rami Hassan Sous, 17 ans, de Beit Lahia, reçoit une balle dans la jambe gauche, alors qu’il se trouve à près de 400 m de la frontière avec Israël.

    Vers 16 h 30, un drone israélien lance un missile sur un site des Brigades ‘Izzidin al-Qassam (branche armée du Hamas) au nord-ouest de Rafah. Une heure plus tard, des avions tirent 3 autres missiles sur ce même site, le détruisant complètement. 2 membres des Brigades sont blessés.

    Vers 15 h 30, l’armée entre dans Seilat al-Harthiya, au nord-ouest de Jénine et patrouille dans les rues. Des jeunes Palestiniens se regroupent et jettent des pierres sur les véhicules de l’occupant. Aussitôt, les soldats lancent sur les jeunes des grenades lacrymogènes. Ils fouillent ensuite certaines maisons et convoquent Mohammed Wajeeh Jaradat, 25 ans, pour interrogatoire.

    Mercredi 22 décembre

    Vers une heure et demie, les FOI entrent dans Beit Kahel, au nord-ouest d’Hébron, fouillent certaines maisons et arrêtent 2 Palestiniens :

    -  Sayaf Ibrahim al-’Asafra, 25 ans ; et

    -  ’Omar Ahmed al-’Asafra, 22 ans.

    Vers 2 h, incursion dans Tarqoumia, au sud-ouest d’Hébron, avec fouilles de maisons et arrestations de 3 Palestiniens :

    -  Eyad Hassan Fatafta, 33 ans ;

    -  Ziad Hassan Fatafta, 30 ans ; et

    -  Nash’at ’Atallah Fatafta, 22 ans.

    Vers 2 h 30, incursion dans le camp de réfugiés de Nour Shams, à l’est de Tulkarem. L’armée fait irruption dans la maison de la famille de Yasser Mahmoud ‘Abndul Rahim, 21 ans, et l’arrête. Elle s’empare aussi d’un ordinateur. Il faut indiquer qu’’Abdul Rahim a été libéré des prisons israéliennes le 28 septembre dernier.

    Vers midi vingt-cinq, les soldats israéliens postés à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de Jabalya, dans le nord de la bande de Gaza, tirent sur des agriculteurs palestiniens qui travaillent sur leurs terres, mais pas de victimes.


    2 - Usage d’une force démesurée contre les manifestations non violentes protestant contre la colonisation et la construction du mur d’annexion

    Durant cette dernière semaine, les FOI ont continué d’utiliser la force contre les manifestations pacifiques organisées par les Palestiniens, avec des militants internationaux et israéliens. 5 Palestiniens ont été blessés, des dizaines d’autres et de militants internationaux et israéliens ont respiré les lacrymogènes et encaissé les coups des soldats de l’occupation. De plus, ceux-ci ont arrêté 3 militants israéliens, et 2 internationaux.

    Bil’in, à l’ouest de Ramallah : le vendredi 17 décembre après la prière, la manifestation non violente hebdomadaire se dirige vers le mur. Les soldats postés près du mur tirent sur les manifestants à balles caoutchouc, lancent des lacrymogènes et des bombes sonores. De nombreux manifestants souffrent de l’inhalation des lacrymogènes et des coups portés par les soldats israéliens.

    Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : ce même vendredi, Palestiniens, militants des droits de l’homme internationaux et israéliens organisent la manifestation non violente comme chaque semaine. L’affrontement a lieu près du mur avec les soldats de l’occupation qui tirent sur eux et leur lancent des grenades. Des dizaines de manifestants souffrent de l’inhalation des gaz, et des coups reçus. Les FOI arrêtent également un militant allemand, Martin, 20 ans.

    Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : vendredi 17 également, les Palestiniens avec des militants internationaux et israéliens partent en manifestation vers les terres confisquées dans la zone de Wad al-Raya, entre les villages de Nabi Saleh et Deir Nizam, au profit des colons de Halmish. Quand ils arrivent sur place, les soldats tirent sur les manifestants et lancent leurs grenades lacrymogènes et assourdissantes. 5 Palestiniens sont blessés :

    -  Ra’fat Tal’at al-Barghouthi, 22 ans, touché par un corps de grenade lacrymogène à la tête ;

    -  Ref’at Wajeeh Tamimi, 22 ans, touché par une balle caoutchouc à la main droite ;

    -  Sharaf Fadel Tamimi, 19 ans, même blessure ;

    -  Jihad Mohammed Tamimi, 21 ans, blessé par une balle caoutchouc à un pied ; et

    -  Faraj Moneer Tamimi, 27 ans, blessé par une balle caoutchouc à la main droite.

    De nombreux manifestants respirent les lacrymogènes. Les FOI arrêtent un militant israélien. Elles transforment ensuite la terrasse de la maison d’’Abdul Hafiz al-Tamimi en site militaire, jusqu’à environ 16 h 30.

    Beit Ummar, au nord d’Hébron : le samedi 18 décembre, les Palestiniens avec des internationaux organisent la manifestation hebdomadaire, non violente, pour protester contre la colonisation et la pose d’une clôture sur la route principale du village. Les manifestants se dirigent vers l’entrée est du village, où se trouvent un check-point et un mirador israéliens. Aussitôt, les soldats lancent des lacrymogènes et des bombes sonores sur les manifestants. Ils arrêtent également 3 militants israéliens et un international. Tout en agressant les manifestants non violents, les soldats transforment la maison de Sami ‘Abdul Majid Bahar en site militaire.


    3 - Maintien du bouclage des TPO

    Israël maintient un bouclage serré des TPO et de graves restrictions aux mouvements des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est occupée.

    Cisjordanie

    Le bouclage concerne l’ensemble de la Cisjordanie. Des restrictions supplémentaires ont été imposées cette semaine aux déplacements des Palestiniens.

    Jérusalem : la ville reste sous les restrictions israéliennes. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent toujours y accéder. Les restrictions sont renforcées les vendredis, jours de prière, empêchant davantage de Palestiniens d’aller prier à la mosquée al-Aqsa dans la vieille ville palestinienne.

    Ramallah : sur les check-points de Jaba’ et Qalandya, au sud-est de Ramallah, les restrictions renforcées sont toujours appliquées. Des check-points volants ont été posés comme chaque semaine dans le secteur. Le vendredi 17, les soldats de l’occupation ont repris position au check-pmoint d’’Attara, à l’entrée nord de Bir Zeit. Vers 18 h 30, le samedi 18, ils posent un barrage sous le pont de Kharabtha al-Misbah.

    Qalqilya : les FOI posent des check-points volants en différents points du secteur : le jeudi 16, vers 10 h, à l’entrée d’’Azzoun, à l’est de Qalqilya ; vers 11 h 30, le même jour, au carrefour de Jeet, même secteur ; le vendredi 17, vers 9 h, à l’entrée de Jayyous, au nord-est ; le samedi 18, 4 check-points autour de la ville ; le dimanche 19, vers 7 h 50, un au carrefour de Jainsafout ; le même jour, vers 18 h, un sur la route Naplouse/Qalqilya, entre les villages d’’Izbat al-Tabib et Nabi Elias ; le lundi 20, 8 check-points autour de Qalqilya ; le mardi 21, vers 7 h, un au carrefour avec la colonie Qidoumim, à l’est.

    Tulkarem : le vendredi 17, vers 21 h 30, pose d’un check-point volant à l’entrée de Qiffin, au nord de la ville ; le lundi 20, vers 10 h, un sur la route Tulkarem/Naplouse et un autre sur la route Tulkarem/Qalqilya.

    Jénine : le vendredi 17, vers 21 h, nouveau check-point sur la route de Jaba’-Yassid, au sud de Jénine.

    Salfit : les FOI maintiennent fermée l’entrée nord de Salfit depuis 2000, avec des blocs de béton et des tas de sable. De même que la fermeture des deux routes qui relient Marda à des terres agricoles qui lui appartiennent. Le lundi 20 décembre, vers 14 h, nouveau check-point à l’entrée d’Eskaka, à l’est de la ville. Les soldats y interpellent ‘Abdul Hamid, 35 ans, agent de police du village de Yassouf à l’est de la ville, et le gardent pendant deux heures.

    Jéricho : le jeudi 16, vers 19 h, les FOI posent un barrage à l’entrée de Fassayel, au nord de la ville.

    4 - Mesures visant à créer une majorité démographique juive à Jérusalem

    Durant la dernière semaine, la municipalité israélienne de Jérusalem a forcé deux civils palestiniens à démolir leurs maisons.

    -  D’après l’enquête conduite par le PCHR, le dimanche 19 décembre 2010, Ussama Hussein al-Shwaiki, du quartier al-Thawri de Jérusalem-Est, a démoli sa maison de 96 m² suite à des avis de la municipalité israélienne de Jérusalem le lui ordonnant et l’imposant d’une amende. Al-Shwaiki a construit sa maison en 2005. En 2009, la police israélienne et des ouvriers de la municipalité sont venus photographier la maison, et le tribunal de la municipalité lui a imposé une amende de 96 000 NIS (nouveau shekel israélien, environ 20 400 €) et ordonné de démolir la maison, prétendant qu’elle avait été construite sans le permis israélien. Il a fait appel de la décision du tribunal. Selon al-Shwaiki, il s’était engagé à payer l’amende, mais le tribunal a ordonné une nouvelle amende pour non-respect de la décision du tribunal de démolir la maison. Aussi, il s’est trouvé dans l’obligation de la détruire avant l’audience du tribunal prévue le 23 décembre pour éviter de nouvelles amendes et une peine de prison. Al-Shwaiki vivait dans cette maison avec son épouse, ses deux enfants, sa sœur et sa mère.

    -  Mardi matin, 21 décembre, la municipalité israélienne de Jérusalem a forcé Shadi Mousa Subeh, du quartier de Ras al-‘Aamoud à Jérusalem-Est à démolir sa maison. Subeh a déclaré au PCHR que des officiels de la municipalité étaient venus chez lui la veille au soir, le 20, et lui avaient ordonné de démolir la maison avant le mardi matin. Le mardi matin, les officiels de la municipalité israélienne reviennent avec des bulldozers pour démolir la maison. Subeh accepte de sortir tous ses biens, de démolir la maison lui-même et de payer l’amende de 20 000 NIS pour le coût du déplacement des véhicules et bulldozers.

    Mardi matin, 21 décembre, des bulldozers de la municipalité israélienne de Jérusalem démolissent une maison de 50 m² appartenant à Hani Saleh al-Aqra, dans laquelle vivaient 8 personnes, à Sour Baher, au sud-est de Jérusalem. La maison avait été construite en 2007, et la famille avait payé une amende de 6 400 NIS pour l’avoir construite sans permis israélien. Et mardi, des officiels et des policiers israéliens viennent chez lui et lui ordonnent de quitter la maison avant une heure, et ils démolissent la maison.


    5 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens

    Le jeudi 16 décembre, les FOI publient un ordre militaire pour la saisie de 50 dunums de terre dans le village de Beit Eksa, au nord-ouest de Jérusalem, pour la pose d’une ligne de tramway entre Jérusalem et Tel Aviv. Selon le quotidien israélien Ha’aretz, l’ancien directeur de l’Administration civile israélienne en Cisjordanie, Yo’av Mordachai, a signé un ordre affirmant que la confiscation des terrains était d’intérêt public. Selon l’ordre, 20 dunums devraient servir à creuser un tunnel, et les 30 autres, serviraient pour le travail du chantier et devraient retourner aux propriétaires une fois le tunnel terminé. Selon ‘Omar Hamdan, président du conseil du village de Beit Eksa, la mesure va priver les habitants du village de l’accès à plus de 2000 dunums d’oliveraies situées dans la zone de Wad al-Louz.

    Le vendredi 17, vers 16 h, des colons de la colonie Hourmish, au sud-ouest de Jénine, agressent Bahaa’ Fawzi Jawabra, 16 ans, et Isma’il Majed Melhem, 16 ans, de Kufor Ra’ei. Selon le père de Jawabra, les colons ont violemment roué de coups les deux jeunes alors qu’ils se trouvaient sur une bande de terre appartenant à la famille, dans le nord du village. Les FOI sont intervenues, elles ont repoussé les colons hors du secteur... et arrêté les deux jeunes Palestiniens. Elles les ont interrogés et relâchés dans la soirée.

    Le samedi 18, vers midi, des colons d’Itamar, au sud-est de Naplouse, agressent Sameer Mohammed Bani Fadel, qui fait paître ses moutons à l’est d’’Aqraba. Le berger est forcé de fuir en laissant son troupeau. Les colons rassemblent les moutons et leur mettent le feu. 12 moutons périssent dans le feu, et 7 autres sont brûlés gravement.

    Le lundi matin, 20 décembre, vers 6 h 30, les FOI, accompagnées de bulldozers, entrent dans la zone de Tallat al-Ziar, à l’est de la colonie Kiriat Arba, au sud-est d’Hébron. Ils démolissent 4 magasins de location de matériels agricoles appartenant à Sa’id Mohammed Jaber, au motif qu’ils auraient été construits sans le permis israélien. Les magasins recouvraient une superficie de 168 m².

    Le mardi 21 décembre, vers 5 h 30, les FOI entrent dans le village d’al-No’man, à l’est de Betlhéhem. Elles entourent une maison de 140 m² appartenant à Ra’ed Daoud al-Shawawra, dans laquelle vivent 6 personnes. Elles obligent les habitants de la maison à sortir et commencent la démolition. Vers 7 h 30, les soldats frappent violemment des Palestiniens qui essaient d’arrêter la démolition, et lancent des lacrymogènes. Waleed Mahmoud Shawawra, 19 ans, est blessé au visage et souffre d’ecchymoses sur tout le corps. Les FOI prétendent que la maison a été construite sans permis. Elles donnent 10 minutes seulement aux personnes pour sortir tous les meubles et autres biens, et elles démolissent. Il faut indiquer que la municipalité israélienne de Jérusalem a déjà obligé al-Shawawra à payer une amende de 50 000 NIS pour le manque de permis. Le village d’Al-No’man est situé près de la colonie Har Homa et il a été annexé à Jérusalem, mais ses habitants n’ont aucun accès à la ville. Un membre du PCHR a tenté de se rendre au village mais les soldats israéliens l’en ont empêché et l’ont même retenu prisonnier pendans plus d’une heure et demie.


    (JPG) Document public

    Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

     

    Rapport hebdomadaire pour la période du 16 au 22 décembre 2010 : PCHR
    traduction : JPP


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  • NOUVELLES DECOUVERTES DE FOSSES COMMUNES - AU MOINS 1500 CADAVRES DE "FAUX POSITIFS" ET DISPARUS
     
    "Nous croyons que l’armée colombienne s’est convertie en une armée d’occupation contre son propre peuple : une armée qui protège les intérêts des grandes multinationales, contre notre propre peuple, une armée qui veut livrer les richesse, le pétrole, l’or, la biodiversité aux entreprises multinationales" Ramiro Orejuela, avocat défenseur des victimes des crimes d’état.

    Des défenseurs des droits humains dénoncent la gravissime crise humanitaire qui vit la Colombie. Ils dénoncent la découverte d’au moins 1 505 corps supplémentaires dans des fosses communes en Colombie, dans le département de la Meta, la même région que la plus grande fosse commune du continent, avec 2 000 cadavres découverte en décembre 2009, et dont les cadavres sont les corps de disparus et d’assassinés par l’armée, comme il en a été conclus lors des audience publique de témoins et de proches en juillet 2010 près de la gigantesque fosse commune de la Macarena. La plus grande fosse commune du continent américain est située près du bataillon militaire de la Force Oméga du Plan Colombie, qui dispose d’une étroite collaboration militaire étasunienne.

    Des défenseurs des droits humains dénoncent que les nouveaux 1 505 restes humains découverts dans la région peuvent être encore plus de civils assassinés par l’armée.

    De nombreux défenseurs des droits humains, les congressistes du Polo Democrático Alternativo (PDA) Gloria Inés Ramírez et Iván Cepeda Castro, accompagnèrent le groupe de spécialistes de la justice colombienne qui le jeudi 16 décembre réalisa une inspection judiciaire avec pour but d’exhumer 66 corps qui se trouvaient dans une tombe collective dans la municipalité de Granada dans le département de la Meta. Cette tombe coïncide avec les dénonciation du PDA lors de deux sessions du Congrès de la République il y a quelques mois ; des dénonciation basées sur les réitérés et courageuses dénonciation de familles de disparus et d’habitants de la zone.

    Bien que le gouvernement dit que les corps trouvés sont ceux de personnes "morts aux combats" (ce qu’il dit aussi dans le cas de la fosse de la Macarena, ce qui se révéla faux), les dirigeants du Polo le jésuite Javier Giraldo, qui s’est aussi déplacé dans la zone, ont avertit qu’il y a beaucoup de mineurs morts, ce qui pourrai signifier des bombardements contre la population civile, mais aussi de disparus ou de "faux positifs" de la part de l’armée. les "faux positifs" sont des enlèvements de civils par l’armée qui ensuite les assassine et les déguise en "guérilleros abattus au combat" ; ils y a eu des milliers de cas dénoncés d’assassinats de "faux positifs" en Colombie.

    Sur cette dantesque nouvelle découverte, Telesur a interviewé Ramiro Orejuela, avocat défenseurs des droits humains :

    "grâce aux dénonciations des organisations de droits humains et des familles des victimes, familles de disparus, on a réussit à ce que la justice trouve une énorme nouvelle fosse commune [...] il est important que maintenant les familles qui sont venues dénoncer les disparition de ses proches donnent des échantillons d’ADN [...] le plus important est que les dénonciations que nous faisons depuis longtemps soit corroborées ... chose que refuse de faire le gouvernement à travers du ministre de la défense qui dit qu’il n’y a pas de fosses communes, nous avons démontré que durant les quatre derniers mois ont a découvert 1 500 personnes non identifiées [...]seulement dans 3 cimetières de la Meta ont a trouvé plus de 1 500 personnes, une situation dantesque pour l’humanité, qui montre que la violation des droits humains de la part de la force publique contre le peuple".

    Et au sujet de l’origine des morts il déclare :

    "[...] Il peut exister quelques cas de personnes "mort au combat", mais cette situation a été utilisée par le gouvernement, par l’armée pour assassiner des personnes innocentes et les faire passer comme "guérilleros morts au combat", ce qui a été dénommé "faux positifs". Le gouvernement profite de ces circonstances pour discréditer les défenseurs des droits humains : les défenseurs des droits humains sommes persécutés, victimes de menaces, d’assassinats, d’emprisonnement ... quelques camarades sont aujourd’hui prisonniers avec de fausses accusations de personnes travaillant pour le gouvernement [...] La tragédie humanitaire de Colombie est énorme : cette situation de déplacement de millions de personnes de la part de l’armée et des bandes paramilitaires qui travaillent en compagnie de l’armée et avec l’appui et la défense de la part de l’armée des assassins paramilitaires depuis des décennies, la tragédie vient premièrement de l’armée."

    Au sujet de savoir si les autres fosses communes découvertes en Colombie peuvent servir comme jurisprudence pour cette nouvelle découverte :

    "La Colombie est une fosse commune [...] Nous alertons la communauté internationale : plus de 1 500 corps seulement dans une région .... comme ce sera dans tout le pays ? [...] la communauté internationale doit connaitre ceci. ET nous devons recevoir de l’aide pour enquêter et punir les responsables pour l’action, l’omission et la connivence [...] ces enquêtes doivent avoir lieu au plus haut niveau : doivent être inculpé des hauts généraux, politiques, nous osons même demander des comptes à l’ex président Uribe pour sa connivence avec tant de crimes contre le peuple colombien [...] beaucoup de ses haut fonctionnaires sont aujourd’hui poursuivit, quelques uns ont fuit pour des crimes qu’ils ont commis contre notre peuple [...]

    "Nous croyons que l'armée colombienne s'est convertie en une armée d'occupation contre son propre peuple : une armée qui protège les intérêts des grandes multinationales, contre notre propre peuple, une armée qui veut livrer les richesse, le pétrole, l'or, les émeraudes, la biodiversité aux entreprises multinationales et pour cela elle persécute nos paysans qui sont les seuls qui ont résisté pour défendre la souveraineté et pour défendre les richesse naturelle de Colombie, qui est une des pays les plus riches du monde"


    Nuevo hallazgo de fosas comunes: al menos 1.500 cadáveres de “falsos positivos” y desaparecidos


    “Creemos que el ejército colombiano se convirtió en un ejército de ocupación contra su propio pueblo: un ejército que vela por los intereses de las grandes multinacionales, en contra de nuestro pueblo, un ejército que quiere entregar las riquezas, el petróleo, el oro, la biodiversidad a las empresas multinacionales” Ramiro Orejuela, abogado defensor de las víctimas de crímenes de Estado.


    Defensores de los derechos humanos denuncian la gravísima crisis humanitaria que vive Colombia. Denuncian el hallazgo de al menos 1.505 cuerpos más en fosas comunes en Colombia, en el Meta, en la misma región que la mayor fosa común del continente, con 2.000 cadáveres hallada en diciembre 2009, y cuyos cadáveres son cuerpos de desaparecidos y asesinados por el ejército, como quedó evidenciado en las Audiencias públicas a testigos y familiares de desaparecidos de julio 2010 acerca de la gigantesca Fosa Común de la Macarena. La mayor fosa común del continente americano está situada detrás del Batallón militar de la Fuerza Omega del Plan Colombia, que cuenta con estrecha asesoría militar estadounidense.

    Defensores de los derechos humanos denuncian que los nuevos 1.505 restos humanos hallados en la región podrían ser más asesinatos de civiles perpetrados por el ejército.

    Varios defensores de los derechos humanos, los congresistas del Polo Democrático Alternativo Gloria Inés Ramírez e Iván Cepeda Castro, acompañaron al grupo de técnicos de la Fiscalía General de la Nación, que el jueves 16 de diciembre realizó una inspección judicial con el fin de exhumar 66 cuerpos que se encontraron en una tumba colectiva en el municipio de Granada, en el departamento del Meta. Esta tumba coincide con las denuncias del PDA en dos sesiones del Congreso de la República, hace algunos meses; denuncias basadas en las reiteradas y valientes denuncias de familiares de desaparecidos y pobladores de la zona.

    Aunque el gobierno aduce que los cuerpos encontrados pertenecerían a personas "muertas en combates" (lo mismo adujo en el caso de la Fosa de la Macarena, y se reveló falso), los dirigentes del Polo y el sacerdote jesuita Javier Giraldo, quien también se desplazó a la zona, han advertido que hay muchos menores de edad fallecidos, por lo que podría tratarse de bombardeos contra la población civil, y también puede tratarse de casos de desaparecidos y de casos de asesinatos "falsos positivos" a manos del ejército. Los "falsos positivos" son raptos de civiles a manos del ejército, que después asesina a los civiles y los disfraza de "guerrilleros abatidos en combate"; son miles de casos denunciados de asesinatos "falsos positivos" en Colombia.  

    Acerca de este dantesco nuevo hallazgo, Telesur entrevistó a Ramiro Orejuela, abogado defensor de los derechos humanos:  

    "Gracias a las denuncias de organizaciones de derechos humanos y familiares de víctimas, familiares de desaparecidos, se ha logrado que la fiscalía encuentre una nueva enorme fosa común (...) es importante ahora que a los familiares que han venido denunciando la desaparición de sus familiares se les tome y coteje las muestras de ADN (…) lo más importante es que las denuncias que venimos haciendo desde hace tiempo se están corroborando... situación que negó el gobierno a través del ministerio de Defensa que decía que no había fosas comunes; nosotros estamos demostrando que en los últimos cuatro meses se han encontrado 1.500 personas NN, sin identificar (…) solamente en 3 cementerios del Meta se han encontrado más de 1.500 personas, una situación dantesca para la humanidad, que muestra la violación de los derechos humanos por parte de la fuerza pública contra el pueblo"

    Y acerca de lo que aduce la fiscalía acerca del origen de las muertes:

    "(…) Pueden existir algunos casos de gente 'muerta en combate', pero esa situación ha sido utilizada por el gobierno, por el ejército para asesinar personas inocentes y hacerlas pasar como 'guerrilleros dados de baja en combate', lo que aquí se ha denominado "falsos positivos". El gobierno aprovecha esta circunstancia para desacreditar a los defensores de los derechos humanos: los defensores de los derechos humanos somos perseguidos, víctimas de amenazas, de asesinatos, de encarcelamientos… algunos compañeros nuestros hoy en día están presos con falsas acusaciones del ejército de gente que trabaja bajo sueldo del gobierno (...) La tragedia humanitaria de Colombia es enorme: esta situación de desplazamiento de millones de personas viene produciéndose desde hace varios años, los asesinatos de miles de personas por parte del ejército y por bandas paramilitares que trabajan en compañía del ejército y con apoyo y defensa por parte del ejército a los asesinos paramilitares viene desde hace decenios, la tragedia viene básicamente por parte del ejército colombiano".

    Acerca de si las otras fosas comunes halladas en Colombia pueden servir como jurisprudencia para este nuevo hallazgo:

    "Colombia es una fosa común (...) Alertamos a la comunidad internacional: más de 1.500 cuerpos sólo en una región... ¿cómo será en todo el país? (...) la comunidad internacional debe conocer esto. Y debemos recibir ayuda para investigar y castigar a los responsables por acción, por omisión y por connivencia (...) estas investigaciones tienen que llegar al más alto nivel: aquí deben estar involucrados altos generales, políticos, inclusive nos atrevemos a pedir responsabilidad al ex presidente Uribe por su connivencia con tanto crimen contra el pueblo colombiano (...) muchos de sus altísimos funcionarios están hoy investigados, algunos huyendo por crímenes que han cometido contra nuestro pueblo (...)

    "(...) Creemos que el ejército colombiano se convirtió en un ejército de ocupación contra su propio pueblo: un ejército que solamente vela por los intereses de las grandes multinacionales, por los intereses de los multimillonarios de Colombia en contra de nuestro pueblo, un ejército que quiere entregar las riquezas, el petróleo, el oro, las esmeraldas, la biodiversidad a las empresas multinacionales, y por eso es que persiguen a nuestros campesinos que son los únicos que están prestando resistencia para defender la soberanía y para defender las riquezas naturales de Colombia, que es uno de los países más ricos del mundo"

    source ici


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