• Tu le sens mon remaniement ?

    Les français se demandaient quand même un tout petit peu à quoi ressemblait cette blague étalée sur six mois. Blasés, ils soupesaient le masochisme gouvernemental que cette décision impliquait, le mépris implicite fermentant dans la main du prince qui lançait cette déstabilisation et l’obsession dominatrice qui faisait danser les caniches successifs.

    Au détriment, bien sûr, d’un gouvernement concentré et efficace pour une France qui, on le sait, va au mieux.

    Le suspense ne les tuait pas, non. Il est terminé, il paraît.

    Il faut quand même se rappeler que Sarkozy de Nagy-Bocsa a concocté un premier gouvernement Fillon de mai 2007 au 18 juin et qu’un deuxième a suivi, jusqu’au 13 novembre 2010. Nous sommes donc dans le troisième Fillon. Dés le départ, l’effet est gâché.

    Ce qui n’empêche nullement les patrons de presse de faire là où on leur a montré sur un coin de nappe du Fouquet’s. Ils ont donc envoyé leurs tâcherons bâillonnés se bousculer sur le perron de la demeure royale tout le week-end.

    Enfin, après la fumée blanche, une photo du pipole politique du jour émergeant du bain. Se sont mis à défiler à la télé-poubelle des chromos débilitants de Fillon photoshophé 30 ans d’âge n’en finissant pas de jouer des prunelles, entre Calas et Claude Francois, extatique et prophétique.

    Bonus-track de la pipolade du marrant de Matignon, les medias ont ajouté le résident de l’Élysée. Juste derrière le nominé. Façon tutélaire. Et ce grand sentimental qui aime la France jusqu’au fond des yeux en lui cognant allègrement sur la gueule parce qu’elle aime ça, ne trouve rien de mieux que de sourire. Il y a des sourires qui flottent dans nos mémoires, tel celui de la Joconde ouvert sur un univers apaisé. Et il y en d’autres.

    Comme si cette répétition obscène du même, apprêté à mort pour son troisième mariage virginal, ne suffisait pas, la presse ramène sa plume pour badigeonner le Premier Ministre nouveau dans son stuc hhollywoodien.

    Et de monter l’événement de toutes pièces, en se demandant, par exemple, comment le Châtelain Scintillant va exercer ses nouveaux pouvoirs.

    C’est tout de même incroyable qu’il y ait des types qui soient payés pour se demander par écrit ou à « C dans l’air de l’UMP » si Fillon prétend encore gouverner, alors qu’il a accepté le « job », comme on dit chez les anglicistes en tongs, pour aider Sarkozy de Nagy-Bocsa et que ce dernier lui a intimé l’ordre de se taire et de rester dans la loge. Ce que fait Fillon depuis trois ans, sans désemparer.

    C’est même totalement de mauvaise foi, signe qu’on n’en finit pas de crever les sommets de la désinformation dans cette PQ nationale ou hebdo, de continuer à désigner un possible Fillon maître à bord d’un gouvernement efficace et autonome comme le voudrait la Constitution.

    Le locataire de l’Élysée qui a rebattu les cartes n’a jamais dit, ni même suggéré qu’il allait cesser de câliner tout ce que la France compte de racailles friquées tout en maintenant une dérive anti-sociale ferme. Il n’a jamais fourni non plus le moindre signe qu’il allait se séparer de quelques-uns de ces milliers de concepteurs d’extrême-droite dont il aime à s’entourer et qui l’engagent chaque jour à nous racler la tête sur le goudron, parce que si lui ne sait pas pourquoi, nous on le sait.

    Sarkozy de Nagy-Bocsa a fait un nouveau gouvernement pour trois raisons que précisément a presse et le PAF ne donnent pas.

    Premièrement parce qu’il a plaisir à semer l’émoi dans la volaille subordonnée. Quel bonheur de se rehausser en tant que chef, maître des courbettes, des coups de cirage et des pleurs pour, suprême raffinement, assister au minables prestations de ceux qui craignent pour leurs pourboires à 15000€/mois, privilèges et gâteries de lobbies compris ! C’est ça l’essence et l’existence du chef, sinon où serait l’intérêt, mis à part un peu de monnaie ?...

    Deuxièmement, il fallait sauver le cuisinier Woerth. Exit l’homme aux chèques, exit le signe visible du danger. Soustraite la tentation évidente de remonter la piste nauséabonde du pognon jusqu’à Sa majesté. On s’en doutait un peu, le procès et le juge promis au préposé des cercles de la grosse thune, vont se faire attendre. Et maintenant que l’œil d’une certaine presse encore rétive n’est plus fasciné par le rictus du maestro des retraites, on va pouvoir s’occuper de ceux qui oseraient fouiller encore, en commençant par écouter leurs vies et trouver quelques secret personnel ou de famille qui les tiennent coi, voire en inventer, via nos estimables services sécuritaires sécurisant la sécurité du Chef.

    89% d’entre vous pensent que le Fillon’s tour III ne va rien changer, d’après un des sondages dernier.

    Effectivement, l’ombrageux à 20000€/mois continuera à pratiquer une politique xénophobe fermement centrée sur le démolissage des gueules de Rom, mais toujours bien coiffée. Il persistera, avec l’aura de l’expérience, à dilapider notre argent dans les poches patronales pour que ces derniers laissent à la rue les moins de vingt-cinq ans et les plus de quarante-cinq. Il rassurera les ménagères franchouillardes de moins de cinquante ans qui aiment le brushing bien net et le cheveu teint jusqu’aux racines, par des réponses toujours lestées de bonnes leçons à la racaille feignante, communiste, basanée, anarchiste, terroriste et française que le Karcher n’a pas encore balayée.

    Cette fascinante dérive fasciste se poursuivra dans une atmosphère un peu nostalgique, cependant.

    Callaghan est revenu, toujours planté bien droit dans ses bottes de jardinage. Les RPR de la première erreur, ceux qui ont serré la main à Sirven et popularisé la « coupure physique » essuieront une larme en voyant l’ancêtre jouer avec ses petits soldats.

    Tonalité festive également, mais de bon ton. Il ne faudrait tout de même pas croire que nos politiques d’ultra-droite, si fermement attachés à nos, pardon, à leurs retraites et soucieux de voir nos, pardon, leurs salaires augmenter, vont convoquer un Grenelle de nos salaires, supprimer les aides aux patrons qui n’embauchent pas, ou booster le RSA, voire sortir les handicapés de la misère chronique. On se calme, il n’y en a eu qu’un qui a changé l’eau en vin, c’était Borloo, et il est parti.

    Mais la pendule, celle qui compte, marque déjà 2012. C’est Chabot qui l’a dit. Elle a l’oreille de Nicolas. « Nicolas », c’est une proximité, un privilège, un code, que dis-je, pour passer les portes du quartier Réseau/Piston. Si tu l’as, tu rentres dans le Viproum et en route vers la glorieuse gloriole à six zéros. Si tu l’as pas, on te coupe les ailes et tu rentres à pied.

    Chabot, donc. Calvi, pourquoi pas. Etienne, à la rigueur. Ils le murmurent, l’assurent, le confient.

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    On nous préparerait quelques douceurs, là-haut. Quelques miettes s’apprêteraient à ruisseler sur les murs scintillants du mensonge médiatique. Un peu d’huile serait versé sur les gonds du portail de la prison.

    Un espèce de Téléthon. Pour la France. Epreuves, casting sur tout le pays et sponsoring grave. Société Générale, Emirates, Mac Do, Bertelsmann, le must, le top, la totale de chez Total.

    On attend des millions de participants, sur tout le territoire. Les derniers seront les premiers, aurait promis le Chef. Ce qui ne signifie pas forcément que les premiers seront derniers, mais il y a tout de même de l’espoir pour ceux qui veulent libérer leur énergie de pôle emploi.

    Attali aurait avancé que le concept serait travaillé par Endeuxmolle.

    « La sélection et l’élection de Miss Chômage 2012 est un évènement hors-normes qui va mobiliser le pays » aurait déclaré off ze record le PDG de la boite d’événementiel. « C’est une magnifique entreprise collective qui va souder la France », aurait commenté le nouveau président de l’UMP, ajoutant « Je sais qu’elle est chère au cœur de Nicolas et qu’il donnera tout ce qu’il a pour qu’elle réussisse ».

    TAIMOIN

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    http://www.legrandsoir.info/Tu-le-sens-mon-remaniement.html

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  • Naissance d'un État raciste
    Israël : un défaut de fabrication




    Santiago Alba Rico

    Traduit par  Fausto Giudice


    Le véritable vainqueur de la IIème Guerre Mondiale n'a pas été l'alliance des nations qui ont combattu l'Allemagne nazie, pas plus que ces USA renforcés par l'affaiblissement de l'Europe et encore moins, évidemment, les millions de victimes juives du nazisme : le véritable vainqueur de la IIème Guerre Mondiale a été le mouvement sioniste fondé par Theodor Herzl en 1897.

    Pour ces mêmes raisons, le véritable perdant du conflit n'a été ni l'Allemagne ni le Japon ni l'Italie ni non plus cette URSS condamnée à disparaître 40 années plus tard : le véritable perdant - avec les millions de victimes de l’holocauste nazi - a été le peuple palestinien, radicalement innocent et complètement étranger en même temps à l'antisémitisme de l’Europe et à ses luttes entre impérialismes. Ignominieuse combinaison d’intérêts fallacieux et de mauvaise conscience, la très injuste résolution n°181 de l'ONU qui en 1947 a décidé la partition de la Palestine conserve aujourd’hui toute son actualité destructrice. Marek Edelman, défenseur héroïque du ghetto de Varsovie en 1943, a su très bien en voir les motifs : “Si on a pu créer l'Israël, cela a été grâce à un accord entre Grande-Bretagne, USA et URSS. Non pour expier l’assassinat de six millions par l'Europe, mais pour se partager les affaires du Moyen-Orient”. Nous pouvons tous en voir les résultats aujourd'hui : à travers cette petite blessure, le monde perd irrémédiablement son sang.

    Le Congrès de Bâle, acte fondateur du sionisme, a été précocement dénoncé par Karl Kraus, juif universel de Vienne, comme une forme d'antisémitisme : “Ces deux forces aspireraient secrètement à une alliance” car “elles ont en effet un objectif commun : expulser les juifs d'Europe”. L'esentialismo ethnico-religieux de Theodor Herzl, n’avait en tout cas convaincu qu’une faible minorité diminuta, comme le démontre le fait qu’à peine quelques milliers de sionistes ont émigré en Palestine avant 1933. Seule la convergence de trois facteurs extérieurs à l'histoire de la région explique la présence de 600.000 juifs (en Palestine) au moment de la partition. Le premier a été la persécution nazie, qui a obligé à la fuite des millions de juifs tant de l'Allemagne que des zones occupées par elle. Deuxièmement, l'exploitation dénuée de scrupules de ce génocide par l'organisation sioniste, plus préoccupée de coloniser la Palestine que de sauver des êtres humains : “Si on me donnait le choix”, déclarait Ben Gourion en 1938 “entre sauver tous les enfants juifs d'Allemagne en les transportant en Angleterre et en sauver seulement la moitié en les transportant en Eretz-Israël, j’opterais pour la seconde alternative”. Troisièmement, l'avidité impérialiste de l'Angleterre, qui à partir de la déclaration Balfour (1917) et par une politique migratrice machiavélique a su interpréter en sa faveur tous les avantages de la proposition raciste de Herzl : “ Nous construirons là (en Palestine) pour l’Europe un pan de muraille contre l'Asie, nous serons la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie”.

    Partition et expansion

    Contrairement à ce que nous croyons savoir, non seulement la justice palestinienne s'est opposée au principe de la partition mais aussi l'injustice sioniste. En 1948, Menahem Begin, dirigeant du groupe terroriste Irgoun et futur Prix Nobel de La Paix, déclarait que “la partition ne privera pas Israël du reste des territoires” ;. Le 19 mars de cette même année Ben Gourion, chef de la Haganah et père fondateur d’Israël, insistait sur le fait que “l’ État juif ne dépendra pas de la politique de l'ONU mais de notre force militaire”. Cette force militaire, articulée dans le plan Dalet, a expulsé de ses terres, par la terreur et la violence, 800.000 Palestiniens, dans une opération de nettoyage ethnique à grande échelle dont l'envergure et les objectifs ont été clairement mis en lumière par l'historien israélien Benny Morris (un ultrasioniste qui regrette seulement, d’ailleurs, que Ben Gourion n’ait pas été plus radical). De cette manière, le 14 mai 1948 a été créé, sur 77% du territoire palestinien, le “seul État démocratique” du Moyen-Orient, un État “juif” ; dont la “constitution” est la fameuse Loi du Retour de 1950. C’est celle-ci, et non la décence ni la raison ni l'histoire, qui permet à tout “juif” du monde de “retourner” en Palestine, à partir d'une définition racialo- religieuse ambiguë qui inclut les descendants de parents ou de grands-parents juifs et à les convertis à la religion de Moisés (mais il exclut qui changent de croyance et ceux qui remettent en question le caractère “juif” de l'État d’Israël).

     



    Expulsion. Le 11 juillet 1948, l'armée israélienne obligeait à partir les 19.000 habitants de Lydda et les 20.000 Palestiniens qui s’y étaient réfugiés. Aujourd'hui Lydda s’appelle Lod et seulement 20% de sa population est arabe. 418 villages ont été vidés.

    Chaque fois qu'Israël bombarde des villes, élève des murs, arrache des oliviers ou impose la faim et la maladie à millions d'êtres humains, les USA et l'UE, regrettent certes parfois “l’usage disproportionné de la force” mais rappellent à chaque son droit à la défense. Que personne ne se scandalise si je dis qu'il est absurde d'invoquer son droit à la défense quand ce qui est en question c’est son droit à l'existence. Chaque fois que les USA et l'UE promeuvent une quelconque 'initiative de paix, on discute sur quoi faire des Palestiniens et quoi leur concéder, comme si c’étaient eux les intrus et les occupants. Que personne ne se scandalise si je dis que la véritable question est de savoir quoi faire des Israéliens et quoi leur concéder. Il ne peut pas y avoir de justice si on ne part pas de principes justes et il est nécessaire, par conséquent, d'inverser ces principes qui nous paraissent absurdement naturels pour atteindre, non pas tant la justice, mais une solution le moins injuste possible. Je suis sûr que le pragmatisme et la piété amèneraient les Palestiniens à se montrer généreux avec les Israéliens si le monde déclarait publiquement de quel côté est la raison et agissait en conséquence. Mais tant que les USA et l'UE, seules clés du conflit, soutiendront politiquement, économiquement et militairement les droits du racisme, le fanatisme, du nationalisme messianique et de la violence coloniale, l'humanité continuera à saigner sans remède à travers cette blessure ouverte en Palestine.

    Note de Diagonal : Le problème des réfugiés

    Après l’expulsion de 800 000 Palestiniens en 1948, de 350 000 en 1967 et l'exode constant au goutte-à-goutte de Palestiniens qui ont quitté et continuent à quitter le pays durant ces dernières 60 années, le nombre de réfugiés s'élève à environ six millions. Plus de quatre millions vivent dans les Territoires Occupés, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Plus d’un million vivent dans des camps de réfugiés. Et plus de 250.000 sont des déplacés internes en Israël, connus comme “présents absents”. Le retour les réfugiés, clé de la résolution du conflit et approuvé par la résolution n° 194 de l'ONU, s’oppose à une fin de non-recevoir de la part d’Israël.





    Merci à Diagonal
    Source: http://www.diagonalperiodico.net/article4859.html
    Date de parution de l'article original: 15/11/2007
    URL de cet article: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=1313


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  • Mercredi 17 Novembre à Washington : conspiration guerrière contre l’Amérique Latine.

    Eva GOLINGER

    Le Congrès des USA parraine un évènement contre les pays de l’ALBA

    Seront présentes des personnes de l’extrême droite latino-américaine qui ont participé à des coups d’état et à des actes terroristes et de déstabilisation, avec des hauts représentants du pouvoir législatif des Etats-Unis. L’évènement met en évidence l’escalade des agressions impérialistes à l’égard de la région.

    Le 14 Novembre 2010 - La nouvelle salle de conférences du Centre des Visiteurs du Congrès des Etats-Unis à Washington sera le siège mercredi prochain 17 Novembre d’un rencontre intitulée : "Danger dans les Andes : menaces à la démocratie, aux droits de l’homme et la sécurité interaméricaine."

    Les sujets principaux qui seront débattues au sein du Congrès américain mettent en évidence l’escalade des agressions contre des pays comme le Vénézuéla, cuba, la Bolivie, l’Equateur et le Nicaragua - tous membres de l’Alliance Bolivarienne des Peuples de Notre Amérique (ALBA) - et comprennent des "débats" fondés sur trois questions :

    - Est-ce que la démocratie et les droits de l’homme sont mis en danger par le développement du ’Socialisme du XXI° Siècle’ au Vénézuéla, en Equateur en Bolivie ?

    - La ALBA de Cuba, du Vénézuéla, de la Bolivie, de l’Equateur et du Nicaragua constitue-t-elle une menace pour les intérêts américains et pour la sécurité interaméricaine ?

    - La politique des Etats-Unis dans la région permet-elle de répondre à l’érosion de la démocratie et à l’influence dangereuse d’acteurs hostiles comme l’Iran, les groupes terroristes et les narcotrafiquants ?

    L’évènement est parrainé par le Congrès des Etats-Unis et comportera la participation des chefs des commissions des relations extérieures, soit :
    - Elliot Engel, Démocrate Newyorkais et actuel chef du Sous Comité des Relations Extérieures pour l’Hémisphère Occidental
    - Connie Mack, Républicain de Floride, et prochain chef du Sous Comité des Relations Extérieures pour l’Hémisphère Occidental
    - Ileana Ros-Lehtinen, parti Républicain de Floride, prochain chef du Comité des Relations Exrérieures
    - Ron Klein, Démocrate de Floride et membre du Sous Comité des Relations Extérieures pour l’Hémisphère Occidental.

    La présence de Démocrates aussi bien que de Républicains à cet évènement contre les pays de l’ALBA met en évidence que la politique d’agression de Washington à l’égard de l’Amérique Latine est une politique bipartite, et une politique d’État de l’empire des États-Unis.

    Aux côtés de ces congressistes, participeront comme "experts" des figures de l’extrême droite latino-américaine pour disserter sur ce que eux considèrent comme une "menace" à leur pouvoir et influence dans la région.
    - Pour le Vénézuéla, il y aura Guillermo Zuloaga, criminel fuyant la Justice Vénézuélienne et artisan du coup d’état.
    - Pour la Bolivie, participeront des membres des groupes séparatistes et terroristes de Santa Cruz, comme Luis Nuñez, président du Comité Civique de Santa Cruz et Javier El-Hage, représentant de la néfaste Fondation pour les Droits de l’Homme, section Bolivie.

    La Fondation pour les Droits de l’Homme est une organisation créée par le Vénézuélien Thor Halvorrsen (fils) qui se consacre à attaquer le gouvernement d’Hugo Chavez et qui a sollicité l’intervention militaire des Etats-Unis au Vénézuéla.

    Participeront aussi à cette rencontre :
    - Alejandro Aguirre, président de la Société Inter-américaine de Presse (SIP),
    - José Cárdenas, ancien directeur de la USAID pour l’Amérique Latine,
    - John Walters, l’ex-tsar anti-drogue des USA
    - Joel Hirst, du puissant Conseil des Relations Extérieures, éminence grise de Washington,
    - Otto Reich, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Vénézuéla (qui fit sortir de sa prison vénézuélienne le terroriste Orlando Bosch) et qui fut aussi Assistant au Secrétaire d’Etat pour l’Amérique Latine pendant le coup d’état de 2002.
    - Roger Noriega, lui aussi ex-Assistant au Secrétaire d’Etat pour l’Amérique Latine sous le gouvernement Bush et ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’OEA.

    Tous ces personnages ont une histoire d’agression et d’hostilité contre le gouvernement d’Hugo Chavez au Vénézuéla et ont promu, soutenu et financé les coups d’état au Vénézuéla, en Bolivie, Honduras et Equateur, durant les 10 dernières années. En permanence, ils portent des coups à la paix et à la stabilité de Cuba.

    Il y aura des représentants de l’Equateur, comme l’avocat de droite Edgar Teran, et le congressiste Enrique Herreria, et d’autres représentants d’institutions (think-tanks) américaines.

    Parmi les amphitryons supplémentaires de cet évènement terroriste figurera l’organisation Vénézuélienne de Miami FUDAPREFC (www.fundaprefc.org), créée par la partisane de coup d’état Yuri López Pérez, qui se consacre à défendre les commissaires de la police métropolitaine condamnés pour homicides multiples durant le coup d’état d’Avril 2002 : Lázaro Forero, Iván Simonovis y Henry Vivas.

    Parrainera aussi l’évènement l’Institut Inter-américain pour la Démocratie, fondé à Miami par l’Argentin Guillermo Lousteau Heguy et qui a sous ses ordres par exemple les terroristes Cubains Carlos Alberto Montaner et Armando Valladares. Cet institut a organisé un évènement intitulé " déjeuner avec Lucio Gutierrez" le 23 Septembre, curieusement une semaine avant la tentative de coup d’état contre le président Rafael Correa en Equateur qui a été conduite par Guttierez.

    Parmi les accueillants on note aussi la Fondation Héritage, l’American Enterprise Institute (AEI),le Centre pour une Police de Sécurité et l’Institut Hudson, quatre “think tanks” de l’extrême droite US qui se sont consacrés à agresser le Vénézuéla ces dernières années, en publiant des "informations" sur les "menaces" du gouvernement de Hugo Chavez et en dirigeant plusieurs millions de dollars vers les secteurs de l’opposition vénézuélienne.

    Participe enfin « Americas Forum », organisation fondée par Otto Reich et Roger Noriega, entre autres membres de l’extrême droite latino-américaine aux Etats-Unis, pour mettre au point des stratégies d’agression contre les pays de l’ALBA.

    Cet évènement met en évidence qu’après les élections législatives des Etats-Unis le 2 Novembre dernier, lors desquelles la droite US a atteint une majorité de choc au Congrès, la politique de Washington envers l’Amérique Latine sera beaucoup plus agressive et dangereuse durant les prochains mois.

    Source : http://centrodealerta.org/noticias/...

    traduction non précisée

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    http://www.legrandsoir.info/Mercredi-17-Novembre-a-Washington-conspiration-guerriere-contre-l-Amerique-Latine.html

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  • Sahara occidental occupé : « Fuera Marruecos ! » - Une intifada au fin fond du monde



    Fausto Giudice


    Il suffit de regarder les vidéos qui arrivent à franchir le mur d’acier élevé par les forces d’occupation pour s’en convaincre : au Sahara occidental occupé par le Maroc, une véritable intifada est en cours. Comme en Palestine en 1987, les protagonistes en sont les chebeb – les jeunes,  y compris les très jeunes – et les femmes. Un seul cri retentit sur les barricades bricolées par les insurgés : « Fuera Marruecos ! », Dehors le Maroc. Et s’ils le crient en espagnol, c’est parce que l’espagnol est leur langue de communication principale avec le monde extérieur, le monde tout court, autrement dit nous.

     
    Il y a quelques jours, les salopards qu’on désigne sous le terme de « makhzen », autrement dit le pouvoir du roitelet M6, ont fait preuve d’un culot et d’un cynisme qui n’ont d’égal que la chutzpah de leurs amis, alliés et complices de Tel Aviv : ils ont profité de l’ouverture du énième round de négociations avec le Front Polisario à New York pour célébrer à leur manière le 35ème anniversaire de la sinistre Marche verte, qu’il faudrait plutôt appeler la Marche noire. Avant même le lever du soleil, ils ont donné l’assaut au campement de Gdeim Izik, où des dizaines de milliers de Sahraouis s’étaient rassemblés au fil des jours pour exprimer leur ras-le-bol de l’occupation.

    Les forces de répression ont fait preuve de la sauvagerie que permet l’assurance de jouir d’une impunité totale. En effet, l’ensemble des gouvernements des démocraties occidentales, USA, Espagne et France en tête soutiennent inconditionnellement l’occupation illégale du Sahara occidental, qui ressemble de plus en plus à une autre occupation, celle de la Palestine.
     
    Là-bas, les sionistes de Ben Gourion avaient pris la relève de la puissance occupante, l’Empire britannique, au nom de droits historiques inscrits dans la Bible. Ici, le Maroc de Hassan II a pris la relève de l’Espagne dès la mort du Caudillo, au nom de la « marocanité » historique du territoire. Là-bas, les sionistes avaient instrumentalisé la souffrance endurée par les juifs en Europe et la mauvaise conscience des Alliés. Ici, le makhzen a exploité la déshérence des masses marocaines, entraînées dans une aventure qui leur promettait du pain et des roses et abandonnées par une gauche, à ce point terrorisée par le pouvoir royal qu’elle avalisa toutes ses saloperies, condition pour elle pour accéder au « pouvoir », aux honneurs et aux Mercedes noires.
     
    L’intifada palestinienne de 1987 était partie de la base, sur le terrain, loin de Tunis, où siégeaient l’OLP et son chef Arafat, après leur fuite de Beyrouth en 1982. Par la suite, les « représentants » du peuple palestinien avaient tenté de prendre le contrôle et de canaliser ce soulèvement autogéré. Et surtout de l’utiliser pour négocier le bout de gras avec les sionistes. On connait le résultat : il n’est pas glorieux pour les « représentants » du peuple palestinien.

    Le Front Polisario, sans avoir atteint le degré de corruption et de dégénérescence atteint par l’OLP de Mahmoud Abbas, est lui aussi loin du terrain de l’occupation et de la lutte, cantonné qu’il est entre Tindouf, Alger et New York. Il n’a pas les moyens d’aider pratiquement la population actuellement soulevée dans les territoires occupés du Sahara. Celle-ci en est donc réduite à « compter sur ses propres forces tout en recherchant l’aide internationale », pour reprendre une expression utilisée par les Vietnamiens durant la guerre contre l’occupant yankee.

    Que peut-on faire pour les Sahraouis soulevés ?

    Au moins, s’informer et informer autour de soi, car les médias planétaires semblent dans leur écrasante majorité s’être pliés à l’interdiction émise par le makhzen d’informer en direct depuis le Sahara occidental occupé.
     
    Au plus, interpeller nos dirigeants et « représentants » sur leur appui explicite ou tacite à un régime odieux.
     





    Merci à Basta! Journal de marche zapatiste
    Source: http://azls.blogspot.com/2010/11/sahara-occidental-occupe-fuera.html
    Date de parution de l'article original: 11/11/2010
    URL de cet article: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=2365


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  • François Fillon Vrai Toutou mais Faux Premier Ministre pour Faux Remaniement

    On prend les mêmes et on recommence… les conneries, ou plutôt d’autres conneries. Sarkozy n’a donc trouvé aucun autre chien-chien assez lèche cul s’inclinant avec autant de servilité en face de sa mégalo-mythomanie.

    Sûr qu’un toutou si bien éduqué que François Fillon, cela ne court pas les rues. Copé, Borloo, Juppé n’ont pas réussi à courber autant l’échine… par avance.
    Ainsi devant ces déclarations de forfait en masse, le caniche Fifi a donc décroché sans difficulté la timbale. Oh il a bien fallu aboyer un petit coup – à la demande du maître – pour exprimer son intérêt à la pseudo-fonction.
    Mais le reste fut aussi simple que de courir après une baballe. Et puis, avoir son écuelle remplie de préjugés d’extrême-droite, servie souvent froide, le Fifi a commencé par s’y habituer. Alors 2 ans de plus ou moins… Et ce n’est pas le Pollux crasseux de Valenciennes qui va l’en écarter de cette belle niche dorée. Encore moins le setter irlandais, « beau, grand, mais complètement fou ».

    La laisse est certes tendue, le Fillon tournant en rond à Matignon, mais le nonos en vaut la chandelle!

    Si ce faux-remaniement avec ce faux premier ministre n’est pas une insulte de plus, sinon l’insulte suprême, aux citoyens de France…
    fillon le chien de sarkozy

    Un non-remaniement qui aura le mérite de faire l’unanimité de l’opposition contre lui de l’extrême-gauche à l’extrême-droite en passant par « Debout la République » ou « Europe Ecologie – les Verts ». Seuls les collaborateurs de l’UMP, les membres du Nouveau centre trouvent que « Le président de la République a fait le choix de la continuité et de la stabilité. François Fillon a toute notre confiance pour mener à bien les réformes à venir, indispensables pour l’avenir de notre pays : la réforme de la dépendance, la réforme de la fiscalité, l’emploi des jeunes. »
    Simplement Pathétique et irresponsable!

    Source Cpolitic ici


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