• Ceux d'en bas
    Catarino Torres Pereda, militant mexicain de la terre, assassiné à Oaxaca




    Gloria Muñoz Ramírez

    Traduit par  Gérard Jugant
    Edité par  Fausto Giudice


    Il avait consacré sa vie à la défense de la terre et des peuples indiens, et il est mort dans le contexte de l’actuelle répression contre les combattants sociaux. Leader du Comité de Défense Citoyenne (Codeci), partie prenante à la lutte des peuples d’Oaxaca en 2006 et adhérent de l’autre campagne(la otra campaña), Catarino Torres Pereda a été assassiné hier dans ses bureaux de Tuxtepec.

     
    Catarino vécut au moins la dernière décennie en étant constamment persécuté pour ses activités politiques. Originaire de Cacahautal, Ojitlan, Oaxaca, à peine âgé de 37 ans, il a été le premier prisonnier politique de l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca (APPO) en 2006. Les menaces contre sa vie étaient fréquentes jusqu’à ce que finalement deux hommes tirent sur lui à bout portant et le tuent.
     
    Le Codeci, organisation dans laquelle il militait et au siège de laquelle il a été criblé de balles, avait été fondé informellement dans les premiers mois de 1996, après une assemblée entre les autorités traditionnelles de diverses communautés rurales de Tuxtepec, Jacatepec, Valle Nacional et de huit communautés des terres exploitées en commun de Rancho Faisán, aussi dans la municipalité de Jacatepec. Les problèmes agraires et l’absence de réponse gouvernementale furent les motifs fondateurs pour lesquels les représentants décidèrent de créer un organisme d’auto-défense. Aujourd’hui ils sont présents dans les États de Veracruz, Oaxaca, Hidalgo, Tlaxcala, Chiapas et Tabasco.
     
    Catarino rejoignit le Codeci et de là mena les batailles pour la défense et la récupération des terres. Le 3 mars 2003 il fut arrêté par un commando de la police de l’État, pour deux affaires pénales liées à des litiges agraires dans lesquels il était partie civile. Dans l’une des affaires il représentait la communauté de San Pedro Tepinapa, Jocotepec, qui réclamait la restitution de 1 500 hectares accaparés par des caciques.
     
    Puis, le 4 juin de cette même année, Torres Pereda fut à nouveau arrêté et accusé d’attaques contre les voies de communication. L’arrestation eut lieu dans les jours précédant une mobilisation du Front National de Défense de la Souveraineté et des Droits du Peuple.
     
    Suivirent des menaces de mort, des intimidations et du harcèlement. En août 2006 il est incarcéré dans la prison de haute sécurité de l’Altiplano pour sa participation à l’APPO ;il y restera sept mois. Précédemment, le 5 février 2006, il avait participé à la réception du sous-commandant Marcos dans la région de Tuxtepec.
     
    Ce n’est pas le premier dirigeant du Codeci qui est assassiné sous le gouvernement d’Ulises Ruiz [le gouverneur priiste de l’État d’Oaxaca, Ndt]. Le 25 septembre 2009, Felipe Pantoja Miguel était mort des suites de coups de batte de base-ball. Le motif était le même que celui pour lequel Catarino est mort vendredi: la défense de la terre.

    Reportage d'une télévision locale sur les lieux du crime





    Merci à La Jornada
    Source: http://www.jornada.unam.mx/2010/10/23/index.php?section=opinion&article=015o1pol
    Date de parution de l'article original: 23/10/2010
    URL de cet article: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=2138


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  • Gregory Isaacs le "Cool Ruler" est décédé ce matin ...

     


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  • Casseurs ? Casseurs de grève...


    Après avoir lu ce billet de Guy Birenbaum, j’ai reçu dans ma boîte à lettre ce témoignage, de la part de quelqu’un en qui j’ai confiance. Je vous le livre, avec la photo.

    Voilà photo à l’appui comment s’y prend la police pour provoquer des violences et dénaturer un mouvement.
    Ci-dessous témoignage d’un vieux militant qui était présent à Chambéry
    N’hésitez pas à dénoncer et faire circuler !!

    Dans toute enquête criminelle on commence par se demander à qui profite le crime.

    Brusquement à l’approche de la 6ième journée nationale d’action contre la réforme des retraites il y a des violences. Alors que lors des 5 précédentes, tout était calme.
    Bernard Thibault appelle au "dialogue".Eric Woerth répond : "le temps du dialogue est terminé, il y a de la violence, il nous faut la combattre." [France Info, 19/10/2010, 19:00]Il faut faire un dessin ou tout le monde a compris ?
    Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...

    Puis trois des ces jeunes, l’instant d’avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l’un d’entre eux et l’immobilisent.

    Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
    Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
    Sur la photo jointe, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l’interpellation ci-dessus racontée.



    (Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j’étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter. Avec un peu d’expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d’avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n’aurait pas été complète.)

    En tous cas, je vous le dis, ces "casseurs", ils tombent chaque fois rudement bien pour arranger les affaires d’un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour "maintenir l'ordre". 

    NB : Pour sembler "maintenir l’ordre" et rassurer les citoyens, encore faut-il qu’il y ait désordre ... non ? ... 
    Pour info :

    Ce témoignage de Chambéry parvenu aujourd’hui 20 octobre tend à prouver que les casseurs (ou du moins leurs "managers" cagoulés sur le terrain) seraient des flics provocateurs déguisés en jeunes révoltés, afin de nourrir, selon le tempo décidé par l’Elysée, la chronique sarkozyste des médias aux ordres.

    CC Ici


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  • Mouvementisme et eternel recommencement

    On pourrait croire que l’expérience est notre alliée la plus fiable, on pourrait croire aussi que lorsque le sol craque sous nos pieds il est urgent de se replier pour mieux tout défoncer, qu’une vie menée pour le triomphe de la liberté n’est pas qu’une suite d’infirmes stérilités. On pourrait... On veut (se faire) croire que derrière la mascarade politique et syndicale qui s’agite comme un corps fraichement décapité se cache un semblant de potentialité révolutionnaire, d’une autre vie, d’un autre monde. On se ment, à soi-même et aux autres. On se croit autre chose qu’une sorte de professionnel de l’activisme et de « la radicalisation des mouvements », pour finir par en faire un mode de vie, un rôle social confortable. Mais qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie.

    Depuis quelques semaines, le bout de territoire sous domination de l’Etat français est secoué de divers désordres. Grèves, blocages, pillages, émeutes, destructions en tout genre et sabotages agitent le train-train quotidien. Ici et là, des flics reculent face aux manifestants, collèges, douanes et bureaux de chefs partent en fumée alors qu’un peu partout des émeutiers de tous âges mettent au point des manœuvres de libération à la fois nouvelles et vieilles comme le monde avec rage et joie. Les pratiques sont radicales, il n’y a pas lieu d’en douter.

    Seulement, nous sommes des femmes et des hommes, de celles et de ceux qui mettent en pratique leur rage à bras le corps, qui avons un rêve au cœur, celui de reprendre nos vies en main, et de les vivre, parce qu’ici-bas nous ne faisons que mourir un peu plus, jours après jours, et qu’au-delà, il n’y a rien d’autre que des faux paradis. Ces pratiques sont de celles que nous préconisons pour dévaster ce monde qui nous humilie, ce sont les perspectives de libération totale de l’individu vis-à-vis des institutions, de l’économie, de l’exploitation et de la domination en général qui nous y poussent. C’est parce que nous pouvons entrevoir autre chose que nous nous battons de telle ou de telle autre façon.

    Cet autre-chose, n’est pas une affaire de quelques misérables années de retraites, ni de projets de lois, ni même d’un recul partiel de l’exploitation. C’est le bouleversement intégral des rapports de domination.

    Nous avons fait le constat, après des siècles de guerre sociale plus ou moins diffuse, que les pratiques seules ne disaient rien en elles-mêmes des perspectives qu’elles ont pour but d’atteindre. On peut menacer de faire sauter l’usine avec des bombonnes de gaz pour quelques euros de merde, comme on peut s’agenouiller et se livrer à toutes les compromissions possibles pour atteindre des objectifs révolutionnaires. Les pratiques ne sont qu’une anti-chambre des perspectives, et ce sont des perspectives révolutionnaires et antiautoritaires que nous souhaitons voir émerger.

    Encore un mouvement, encore une période de fatigue cérébrale et physique à courir après des fantasmes que nous avons déjà enterrés profondément dans la fosse du désespoir, à mettre entre parenthèse toutes nos luttes et les sacrifier à des « impératifs » injustifiables. Être partout, sacrifier de sa personne, Quichotter dans le désert. Faire semblant de ne pas remarquer, se faire croire qu’il y a une différence de responsabilité entre les centrales syndicales et leurs bases, qu’il y a encore quelque chose à faire dans, avec ou par rapport au syndicat. Au fond, la majorité des radicaux qui ne donnent plus que dans l’activisme a déjà enterré le mouvement dans sa tête en préparant sa chute, en tablant sur des barrages au retour à la normalité, encore des fantasmes de désespérés.

    On fait comme si il n’y avait pas déjà eu une dizaine d’autres mouvements, comme si les critiques qui avaient suivit chacun d’eux n’étaient bonnes que pour les mouvements précédents. Souviens-toi bien d’oublier.

    Tomber dans le panneau à chaque fois dans un éternel recommencement, ne surtout pas regarder la réalité en face, appliquer des recettes trouvées dans de mauvais livres, sans jamais sortir des habitudes : journées d’actions, assemblées générales (« inter-pro ») dont la seule finalité semble être leur répétition à l’infini et leur propre reproduction, mythologie de l’opposition entre la base-un-peu-coconne-mais-sincère et les directions des syndicats, apologie des pratiques et mise en arrière-plan des contenus, occupations où l’on s’enferme, symbolismes en tout genre, recours aux médias etc. alors qu’à coté se déchaine et s’émeute une jeunesse au bord de la crise de nerf qui se venge et retrouve le gout.

    D’un coté, des émeutes, de l’autre, des automatismes militants embourbés dans le vieux monde avec au final, et malheureusement, peu de choses qui les relient entre-eux, comme des voisins qui ne réussissent ou ne veulent pas communiquer. Mais la faute à qui ? Le domaine d’intervention choisi en dit long sur le contenu, aussi vrai que le manque ou le refus du contenu est en soi un contenu clair, caché sous un impérieux voile de tâtonnement et d’incertitude de façade. Dans cette situation, aller appuyer candidement des piquets de grèves syndicaux avec des œillères nous empêchant d’apercevoir toutes les manœuvres politiques sous nos yeux qui font barricade à toute spontanéité pendant que juste à coté, les flammes prennent de la hauteur, c’est faire le choix confortable des habitudes, éviter de contribuer au grand saut dans l’inconnu d’un déchainement collectif et individuel des passions destructrices.

    Disons-le franchement, passer son temps à se tromper devrait finir par inquiéter, autrement, nous questionnons la sincérité derrière les velléités affichées de radicalité et de rupture avec la démocratie et ses quelques avantages et garanties.

    On l’a vu, et revu, ce n’est pas la quantité qui gouverne l’efficacité et ce n’est pas la stratégie qui gouverne notre rage. L’éléphant se laisse caresser, pas le pou.

    Des groupes affinitaires de quelques personnes qui se connaissent et ont su développer une affinité et une connaissance mutuelle aiguisée à travers des pratiques et des perspectives communes ont souvent été bien plus efficaces que des masses informes de gibier à flics. Nous parlons là de porter des coups, de jour comme de nuit, efficaces, reproductibles et précis, pas symboliques. Nous parlons de dégâts réels, nous parlons de contribuer à la guerre sociale dans laquelle nous n’admettons aucune trêve, récupération ou amnistie. On l’a vu aussi, ces groupes ne peuvent pas non plus tout faire basculer tous seuls, parce que les mécanismes de la domination ne se brisent pas à coup de marteaux dans des vitres ou de molotovs dans des flics, mais aussi dans l’expérimentation d’une autre vie dans la lutte, et la subversion quotidienne des rapports inter-individuels. L’équilibre doit être respecté, mouvement ou pas.

    Alors cessons de faire de la politique, laissons libre cours à notre créativité et engendrons des ruines...

    Je casse, tu casses, il casse, nous cassons, Les mauvais jours finiront.

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  • Il est permanent et omniprésent. Depuis quelques jours, le déploiement des forces de l’ordre sur la capitale a de quoi laisser pantois : chaque manifestation, même la plus calme ou petite, a droit à ses dizaines de fourgons d’hommes en bleu et en civil. Une impressionnante saturation. Qui en dit finalement beaucoup sur l’état de fébrilité du pouvoir : la peur a déjà changé de camp.

    Bleu comme l’enfer

    Par JBB

     [1]

    Paris s’est teintée de bleu. Ballet incessant des véhicules de transport des forces de l’ordre, sirènes remontant les rues, valse des pelotons casqués et armés. CRS déplacés ici, repositionnés là, alignés ici - mouvements aussi massifs qu’incohérents [2]. Les forces de l’ordre vont par vagues, flux et reflux permanent contre-disant toute tactique ou intelligence stratégique, réaction pavolvienne à la plus petite des manifestations, voire attroupement. La police est partout, littéralement. D’autant que le bleu ne se donne pas toujours à voir du premier coup d’œil : sur chaque manifestation, les flics en civils se pressent par dizaine, rôdant par groupes, prêts à se jeter sur le premier qui bouge ou - au contraire - à casser pour mettre de l’huile sur le feu [3].

    En un entretien accordé ici, fin septembre, le journaliste David Dufresne évoquait « ce pli, amorcé sous l’ère Sarkozy, de placer énormément de policiers aux alentours d’une manifestation : c’est ce que le ministère de l’Intérieur appelle un effet de saturation — saturation de l’espace et sidération des participants ». C’est cela, mais en pire. Parcourir hier la place Denfert-Rochereau - alors qu’un pan d’une (pourtant calme) manifestation de lycéens-étudiants était encerclée par des centaines de CRS dans une avenue proche [4] et qu’un autre, repoussé dans la gare voisine, n’avait d’autre choix que de partir en RER - procurait un profond sentiment de malaise. L’impression de se noyer dans le bleu, tant l’endroit était inondé d’uniformes. Glouglou.

    À force, raser les murs. Garder un œil sur les mouvements de CRS, un autre sur le régiment de civils. Ce sont eux, surtout, qui inquiètent. Le 16 octobre, quand une manif sauvage a parcouru au pas de course le trajet Nation-Bastille (pour finir par se jeter, en partie, dans la gueule du loup en rentrant dans l’opéra), ils étaient présents en grand nombre - devant, derrière et même dans la manif. Après l’arrestation d’une quarantaine de personnes, ils sont restés sur place, en apparence pour garder un œil sur la centaine de manifestants éparpillés aux environs, en réalité pour provoquer et se jeter, façon meute, sur le premier osant bouger le petit doigt. Un comportement de petite bande de voyous adolescents, la force, l’autorité et l’armement en prime. Eux - têtes de fachos et agressivité de roquets - font peur. Vraiment.

    Ils font peur ? Soit. Mais c’est en fait l’inverse qu’il faut lire dans l’incroyable déploiement policier se donnant à voir sur Paris ces derniers jours, chaque fois qu’une petite banderole pointe le bout de son nez. Uniformes et civils peuvent effrayer, mais leur omniprésence et leur agressivité sont mesure de l’angoisse du pouvoir. Ils valent parfait thermomètre politique, plus que n’importe quelle déclaration gouvernementale, mieux que n’importe quelle analyse médiatique : le régime tremble. Il exhibe ses muscles, affiche sa force en permanence, parce qu’il ne sait d’où le coup redouté va partir, l’étincelle jaillir. Il lui faut donc traiter chaque manif, chaque rassemblement, comme s’il s’agissait de l’insurrection finale. Un œil sur les lycéens, un autre sur les étudiants, un troisième sur les radicaux, un quatrième sur les grévistes, un cinquième sur les bloqueurs... s’inquiéter de tous, vouloir contrôler chacun. Difficile aujourd’hui, impossible demain, pour peu que les foyers de contestation - même minimes - ne se réduisent pas : sur la longueur, la machine policière fatigue plus vite que nous.

    Ainsi, un paradoxe : à force de répression préventive, d’agitation ubuesque et de ridicules déploiements, le régime perd par avance le contrôle d’événements qui ne se sont pas (encore ?) produits. Il ne se passe presque rien à Paris, la ville est calme et se tient, mais les forces de l’ordre sont déjà à leur maximum. S’il advenait réellement quelque chose, que feraient-elles ?

    Notes

    [1] "Monochrone bleu", d’Yves Klein. Ce qui tombe bien, puisque Bartleby parle (joliment) de la Fiac ICI.

    [2] Une trentaine de camionnettes de CRS se sont ainsi garées tout près du Sénat, hier à 19 h, après qu’un très vague rendez-vous ait été évoqué lors d’une manifestation dispersée à Denfert-Rochereau. Les forces de l’ordre étaient présentes en très grand nombre pour huit manifestants... Rien à dire : le risque de débordements est pris au sérieux. Très.

    [3] Certains feignent encore de s’interroger, dans les médias ou sur le net, sur la nature de ce prétendu manifestant qui, lors de la manifestation sauvage du 16 octobre dernier, attaquait un passant d’un coup de pied dans le dos avant de sortir sa matraque et de l’exhiber en tous sens.

    Les mêmes ne s’étonnent pas plus que ça que l’homme ayant, quelques secondes avant, attaqué la devanture de la banque avec un poteau de métal n’ait pas été interpellé, mais exfiltré et protégé par les policiers en civil.
    À ceux-là, sceptiques se refusant à voir la main policière dans le prolongement de la tonfa, on ne peut que conseiller la lecture d’un très bon article d’Arrêt-sur-Image sur le sujet. De quoi déciller quelques yeux.
    Pour le reste, une évidence : il va falloir faire le ménage dans nos manifs. Ou alors, rester chez nous...

    [4] Quelques dizaines de manifestants, les plus jeunes, ont été arrêtés et transportés en fourgon dans un commissariat parisien. Avant d’être relâchés après contrôle d’identité.


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