• Point mort

    Tony autoportrait à #316A69.png


    Ainsi donc le Ouebe est une poubelle, ainsi donc le blog est son ordure. Une grosse langue de pute bien baveuse qui colporte sa rumeur, infuse sa médisance, diffuse sa calomnie.

    En revanche au Point P, de chez Giesbert/Pinault, là c’est du sérieux solide. De l’investigation ‘achement rigoureuse. De l’enquête fiable et recoupée. Du déontologique de référence. Du vrai journalisme vrai avec de vrais morceaux de faits vérifiés dedans.

    De l’info bio coco, 100% nature sans adjuvants.

    Sauf qu’à force de se faire enfler par Françapeur Hebdo, ce gros journalisme qui tache, ce journalisme margarine qu’on tartine à la une, cette presse qui cachetonne aux stéroïdes toxos, aux stéréotypes raccords, les Djeunes des cités se mettent à penser. Sauf qu’à force d’observer du grand reporter de guerre sauter sur Clichy/cliché, « au cœur de l’enfer des cités » et de voir fabriquée à coups de biffetons, de la bagnole qui flambe, « le fixeur » commence à se fixer.

    Et le fixeur fixé de décrypter l’image et le fixeur fixé de déjouer le scénar et le fixeur fixé de dézinguer la machine.

    Cette machine folle et molle au totalitarisme mou à l’idéologie racoleuse, au sensationnalisme creux, au matraquage émotionnel.

    Et les manipulateurs, tout à leur paresseuse et ordinaire manipulation, de se faire manipuler par pas si con. Et les falsificateurs de l’info botoxée tout à leur angle putassier, de tomber nez dedans.

    Et faute de mieux, la presse de connivence au reportage de caniveau de dénoncer outragée l’indigne imposture, comme l’escroc s’indigne de se faire escroquer.

    Chapeau Abdel, chapeau l’artiste, à retourner la bouffonnerie, à désaper d’un simple coup de fil, la racaille médiatique.

    De la bonne soupe de femme polygame avec de gros morceaux de burqa délinquante dedans ?! t’en veux j’t’en vends et d'la bonne !! Ne reste plus qu’à fabriquer de cette bonne farine d’info pour la mangeoire aux cons.

    Et pour l’Express de Barbier de servile, c’est Sarko qu’on stigmatise 
    Et pour Arte de Leconte toc en stock c’est la femme qu’on assassine.

    Le contenu au service du contenant.
    Le témoignage à découper suivant les pointillés.

    Mais voilà que la mécanique se grippe
    Mais voilà que la machine à consentement part en vrille.

    Peillon
    d’abord et qui s’excuse
    Mélenchon ensuite et qui ne s’excuse pas
    Montebourg enfin qui ne s’excuse pas et qui accuse.

    Puis Abdel alias Bintou, vengeur masqué qui démasque l’arnaque embobinant le bidonneur.

    On connaît maintenant le mode d’emploi…

    Quant à retirer de la nationalité française, autant qu’on expulse Giesbert.

    tgb ici

    dessin - Tony - autoportrait


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  • Théoriquement, l'outrage est une injure non publique adressée à un représentant de l'autorité publique. Un jeune automobiliste éméché prié de rentrer chez lui à pied après un contrôle alcootest positif vient de faire l'expérience que certains juges ne sont pas très regardants avec le code de procédure pénale. Ce jeune Brestois, qui s'était défoulé une fois rentré chez lui en insultant les pandores sur son mur Facebook, a été condamné par le tribunal de Brest à trois mois de prison ferme et à 1.200 euros de dommages-intérêts aux gendarmes.

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  • Une histoire journalistique ignorée des médias
    Le massacre au Pérou met en lumière l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis



    Raúl Zibechi
    Milagros Salazar


    Traduit par  Estelle & Carlos Debiasi
    Edité par  Armando García


    Le 5 juin 2009, Jour Mondial de l’Environnement, des indiens péruviens de l’Amazonie ont été massacrés par le gouvernement d’Alan García dans le dernier épisode d'une guerre provoquée par la signature de l’accord de libre-échange [en anglais Free Trade Agreement ou FTA] entre le Pérou et les États-Unis, dans le dernier épisode d'une longue campagne pour prendre le contrôle des terres indigènes communautaires.
     

    Le vendredi 5 juin 2009 à six heures du matin, trois hélicoptères MI-17 de la base El Milagro de la Police nationale du Pérou ont décollé et survolé un tronçon de route reliant la jungle à la côte septentrionale occupé depuis dix jours par environ 5.000 personnes des peuples autochtones Awajun et Wampi.

    Les hélicoptères ont lancé du gaz lacrymogène sur la foule (les témoins parlent aussi de tirs à la mitraillette), tandis qu’à terre un groupe d’agents équipés de fusils AKM attaquait simultanément la barricade. Un demi-millier de policiers ont tiré à volonté contre les « manifestants » qui, pour la plupart, dormaient encore. Les tirs se soldèrent par des centaines de blessés et 20 à 25 tués.

    Quelques jours après cet « affrontement », le gouvernement a proclamé que les indigènes avaient tué 23 agents de police, et que seuls 11 indigènes étaient morts. Les organisations indigènes ont évoqué le chiffre de 50 morts et jusqu’à 400 disparus parmi leur communauté. Les militaires, selon des rapports de témoins, ont brûlé des corps et les ont jetés à la rivière pour occulter le massacre. Des prisonniers trouvés dans les hôpitaux ont aussi été fait prisonniers. Si le nombre de morts différait, il ne fait aucun doute que le gouvernement avait envoyé des forces armées pour écraser un mouvement pacifique actif depuis 57 jours dans les cinq régions de la jungle (Amazones, Cusco, Loreto, San Martin et Ucayali).

    Le conflit a commencé le 9 avril, quand les peuples de l’Amazone se sont mobilisés pour bloquer des routes, des oléoducs et des gazoducs en protestation contre la mise en application d’une série de décrets émis à la suite de l’Accord de Libre-échange avec les Etats-Unis. Mais la situation a empiré le 4 juin, quand le gouvernement de García a arrêté le Congrès alors qu’y était discutée l’abrogation des décrets rejetés par les peuples autochtones et déclarés inconstitutionnels par une Commission de Constitution.
     


    Le FTA Pérou-Etats-Unis a été signé le 8 décembre 2005 à Washington par Alan García et le président [US] de l’époque, George W. Bush. Il a été ratifié par le Pérou en juin 2006, et par le Congrès des Etats-Unis en décembre 2007. Le 19 décembre de la même année, le Congrès du Pérou a octroyé les pleins pouvoirs pendant 6 mois au gouvernement, afin de légiférer face aux problèmes découlant du décret d’application du FTA. Grâce à ce mandat octroyé par ces pouvoirs spéciaux, l’exécutif a élaboré 99 décrets législatifs (DL) de concessions pétrolières et de gaz - à la base de l’actuel conflit indigène. L’accord est entré en vigueur le 1 février 2009.

    En réponse à la manifestation indigène, le président García a dit qu’il y avait « une conspiration en marche pour tenter de nous priver de l'usage de notre richesse naturelle ». García s’est ainsi référé à l’opposition féroce et intransigeante des indigènes du pays à 10 des 99 DL promulgués par son gouvernement. Ces décrets offrent la terre indigène aux investissements des multinationales privées pour extraire le pétrole, exploiter les mines et les terres agricoles -y compris les plantations de biocombustibles.

    Les DL les plus discutables, portant les numéros 1015 et 1073, modifient le nombre de votes requis pour vendre les terres communales indigènes (les terres des communautés pourraient être mises en vente avec 3 votes à peine) : ces décrets ont été déclarés insconstitutionnels.

    Le DL 1083 (promotion de l’usage efficient et protection des ressources hydrauliques) favorise la privatisation de l’eau au profit des grands consommateurs tels que les entreprises minières. Les DL 1081, 1079 et 1020 déréglementent divers aspects de la législation dans des zones d’exploitation minière, de bois et d'hydrocarbures.

    Le DL 1090 (sylviculture et loi de faune végétale) est cependant au cœur du conflit, car il laisse 45 millions d’hectares en-dehors du cadre de la sylviculture -c’est-à-dire 64 % des forêts du Pérou, y compris sa biodiversité en flore et en faune- en permettant la vente de cette terre communautaire aux entreprises transnationales.

    Basé sur sa logique de tout transformer en marchandise, García soutient que « la première ressource est l’Amazone ». Il propose de diviser 63 millions d’hectares en lots de 5.000, 10.000, et 20.000 hectares, en arguant que la terre vendue dans « de grandes portions attirera l’investissement à long terme et la haute technologie ». García a fait observer qu'on ne peut « céder de petites portions de terre aux familles pauvres qui n’ont pas un centime pour investir » -sans faire aucunement mention du fait que ces terres sont la propriété collective de communautés indigènes.

    Le 9 avril, plus de 1.000 communautés se sont mises d’accord pour commencer à manifester. Le 18 avril, le Premier Ministre Yehude Simon a qualifié les demandes indigènes de « capricieuses ». Le 5 mai, les évêques de 8 diocèses catholiques ont exigé que le président García abroge les décrets, en les déclarant comme une « menace pour l’Amazone ». Le 10 mai, le gouvernement a annoncé l’état d’urgence dans les cinq régions du pays où se sont installés les barricades et les blocus de ports et d’oléoducs.

    Hugo Blanco, un militant péruvien bien connu et rédacteur du mensuel Lucha Indígena [Lutte Indigène], a indiqué dans sa colonne : « Les peuples de l'Amazone, après avoir été réduits au silence pendant 500 ans, reçoivent l’appui des gens du Pérou et du monde entier. Il se pourrait que la plus grande réussite de cette campagne ait été de rendre une visibilité à ces nationalités, en tissant un réseau entre les divers secteurs du pays divisés par ceux qui les dominent. Parce que nous défendons la vie de toute l'humanité en défendant l'Amazone -et non en cédant à la tromperie du gouvernement. En récupérant le sens du mot dignité pour tous, l'Histoire se réécrit».

    Sources

    • Raul Zibechi, Translated by Laura Carlson, “Massacre in the Amazon: The U.S.-Peru Free Trade Agreement Sparks a Battle Over Land and Resources” Americas Program, Center for International Policy, June 16, 2009, http://americas.irc-online.org/am/6191

    • Milagros Salazar, “‘Police Are Throwing Bodies in the River,’ Say Native Protesters,” Inter Press Service, June 9, 2009, http://ipsnews.net/news.asp?idnews=47142

    Estudiantes investigadores:

    Kelsea Arnold, Sonoma State University

    Evaluador académico:

    Eric McGuckin, Sonoma State University





    Merci à El Correo
    Source: http://dev.elcorreo.eu.org/?Traite-FTA-Perou-Etats-Unis-provoque-un-massacre-indigene
    Date de parution de l'article original: 30/09/2010
    URL de cet article: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=1613


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  •  

    Aqui estan las fotos que ningun medio occidental mostró, NI MOSTRARA!! , porque son portadoras del virus de la dignidad, el de la resistencia y de la verdad, el virus que huele a pueblo, el FANTASMA QUE ANDA POR LA AMERICA NUESTRA Y TODOS LOS PUEBLOS EN REBELDIA, EL FANTASMA DE LA LIBERACION Y DEL SOCIALISMO.

    Voici les images qu'aucun media occidental ne montrera, parce que ces images sont porteuses du virus de la dignité, de la resistance et de la vérité. Le virus que sent le peuple. Le fantôme qui marche pour notre Amérique et pour tous les peuples en rebellion, le virus de la libération et du socialisme.

    CUBADEBATE ICI


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  • Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

    Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions systématiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
     

    Durant la semaine du 23 au 29 septembre :

    • les FOI ont tué 5 Palestiniens, dont un pêcheur et un bébé, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ;
    • un membre de la résistance est décédé des suites suites de ses blessures dans la bande de Gaza ;
    • les FOI ont continué d’utiliser la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza :
      • 5 Palestiniens, dont un enfant et un journaliste, ont été blessés ;
      • un militant français des droits de l’homme a été retenu en détention pendant plusieurs heures ;
    • les FOI ont continué leurs tirs sur les travailleurs et fermiers palestiniens dans les zones frontalières à l’intérieur de la bande de Gaza :
      • 2 travailleurs ont été blessés ;
    • les FOI ont mené 24 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
      • 13 Palestiniens ont été arrêtés ;
    • Israël a maintenu un siège complet sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
      • les FOI ont imposé un bouclage total sur les TPO jusqu’à fin septembre en raison des fêtes juives ;
      • les troupes israéliennes stationnées sur les check-points militaires et les passages frontaliers de Cisjordanie ont arrêté au moins 3 Palestiniens ;
    • les FOI ont poursuivi leurs activités de colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens :
      • des colons israéliens ont installé des mobile homes sur plusieurs secteurs de Cisjordanie ;
      • les FOI ont ordonné l’évacuation de 44 dunums (4,4 ha) de terres à Taffouh, à l’ouest d’Hébron.

    (JPG)

    Le bateau de pêcheur sur lequel un pêcheur palestinien, Mohammed Bakere, a été tué par la marine israélienne, au large de la plage d’al-Sudaniya, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 septembre 2010.


    Violations israéliennes recencées durant la semaine du 23 au 29 septembre 2010

    1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

    Jeudi 23 septembre

    Vers 1 h du matin, les FOI entrent dans le village de Tarma, au sud-ouest d’Hébron, où elles fouillent la maison de Mohammed ‘Abdul Karim ‘Abdullah, 40 ans, et l’arrêtent. A la même heure, incursion dans Beit Liqia, à l’ouest de Ramallah où l’armée patrouille dans les rues quelques temps avant de se retirer ; vers 2 h 30, même secteur, dans Kharabtha, même opération.

    Vendredi 24 septembre

    Vers 1 h 30, l’armée entre dans Khirbat Abu Falah, au nord-est de Ramallah, où elle patrouille dans les rues et se retire, sans arrestations.

    En début de matinée, Mohammed Mahmoun Abu Sara, âgé de 13 mois, du village d’al-‘Eissawiya, près de Jérusalem, décède pour avoir respiré des lacrymogènes. Selon l’oncle de l’enfant, le mercredi soir 22 septembre, les FOI pénètrent dans la zone d’al-Zahra, dans le village d’al-‘Eissawiya, et lancent des grenades lacrymogènes près de la maison des parents de l’enfant. Le bébé se met à suffoquer. Il est emmené dans un centre médical du village où il est soigné. Le lendemain, les FOI reviennent et re-lancent des lacrymogènes. A nouveau, le bébé souffre de respirer les gaz. Il est remmené à l’hôpital. Au cours de la nuit, les FOI poursuivent leurs lancements de grenades lacrymogènes sur le village. Et vers 5 h 30, le vendredi 25, la maman du petit s’effraie, son petit a perdu conscience. Il est immédiatement transporté à l’hôpitgal Hadasa, mais il va décéder. La police israélienne rend le corps, mais n’autorise que les membres de la famille a assister à l’ensevilissement du corps du petit, vers 13 h 10.

    Le matin, les FOI commettent un autre crime contre des civils palestiniens, en tuant un pêcheur palestinien, alors qu’il pêchait avec ses cousins au large de la plage d’al-Sudaniya, dans le nord de la bande de Gaza. Il faut indiquer que les navires israéliens font la chasse en mer, tous les jours, aux pêcheurs palestiniens, et menacent leurs sources de revenus en continuant leurs tirs sur les bateaux palestiniens, en arrêtant les pêcheurs et en leur confisquant leur outil de travail.

    Vers 17 h, l’armée d’occupation entre dans ‘Aanin, au nord-ouest de Jénine, elle patrouille dans les rues, puis se retire.

    Samedi 25 septembre

    Vers 5 h du matin, des sources médicales de l’hôpital-institut Nasser en Egypte déclare que Mohammed Salem al-‘Amarin, 21 ans, du quartier d’al-Zaytoun dans le sud-est de la ville de Gaza, est décédé après avoir été blessé par les FOI dans le centre de la bande de Gaza, le 14 septembre.

    Vers 16 h, une unité d’infanterie israélienne entre dans la colonie Brakha, à l’est du village d’‘Iraq Bourin, au sud de Naplouse. Des enfants palestiniens se rassemblent et lancent des pierres sur les soldats de l’occupation qui répondent en lançant des lacrymogènes et des bombes sonores. Des dizaines d’enfants souffrent de l’inhalation des gaz.

    Dimanche 26 septembre

    Vers 10 h, l’armée entre dans ‘Azzoun, à l’est de Qalqilya. Elle patrouille dans les rues de la ville et monte un certain nombre de check-points. Des soldats poursuivent Mahmoud Mohammed Radwan, 19 ans, aussi il se réfugie dans les locaux de la municipalité. Les soldats bouclent le bâtiment et l’arrêtent. Ils le relâchent après l’avoir convoqué à interrogatoire. Les FOI se retirent du village vers 12 h 30.

    Vers 17 h, les FOI entrent dans Marda, au nord-est de Salfit, elles ferment une porte de fer posée à l’entrée est du village, pour se retirer plus tard.

    Lundi 27 septembre

    Vers 1 h 30, incursion dans Talfit, au sud-est de Naplouse, où l’armée fouille un certain nombre de maison et arrête 5 Palestiniens :

    1. Hassan Ibrahim Faraj, 35 ans ;
    2. Ayoub Farah Msallam, 31 ans ;
    3. Aysar ’Omar Shahin, 35 ans ;
    4. Younis Mahmoud Msallam, 32 ans, et
    5. Rasmi Jaber Shahin, 30 ans.

    Vers 2 h, incursion dans al-Yamoun, au nord-est de Jénine, où l’armée entre dans la maison d’Adeeb Mustafa Smoudi, 25 ans, et l’arrête.

    Vers 2 h 30, l’armée se déplace dans la ville et le camp de réfugiés de Jénine et entre dans la zone voisine de Wad Bourqin. Elle patrouille dans les rues avant de se retirer. Vers 16 h, incursion dans ‘Aaba, à l’est de Jénine ; à 16 h 30, dans Kfiret, au sud-est da la ville. Vers 20 h 30, dans ‘Azzoun, où l’armée ferme les entrées nord et ouest de la ville et y monte des barrages, elle bloque tout véhicule palestinien au motif que des pierres ont été lancées depuis la grande route. Elle se retire d’‘Azzoun trois heures plus tard.

    Dans la soirée, les FOI entrent dans Marda à nouveau, pour la même opération : fermeture de la porte de fer à l’entrée est pendant quelques temps puis repli.

    Mardi 28 septembre

    Vers minuit 10, incursion dans Tulkarem, l’armée patrouille dans les rues quelques temps et se retire ; elle revient vers 2 h du matin, et entre dans la maison de Sameh Mahmoud Abu Safaqa, 21 ans, dans l’est de la ville, et l’arrête.

    Jénine : incursion vers minuit 45 dans la ville, patrouilles dans les rues puis repli de l’armée. Vers 1 h, même opération dans Jayyous, au nord-est de Qalqilya, où l’armée ferme la porte n° 943.

    Mercredi 29 septembre

    Vers minuit 20, l’armée entre dans Qiffin, au nord de Tulkarem où elle patrouille dans les rues, et se retire sans faire d’arrestations. Vers 1 h 20, dans al-Ramadin, au sud-ouest d’Hébron, elle fouille un certain nombre de maisons et arrêtent 4 Palestiniens :

    1. Nayef Mohammed al-Zagharna, 34 ans ;
    2. Naji Isma’il al-Daghaghma, 35 ans ;
    3. Hussein Salem Daghaghma, 22 ans ; et
    4. Ibrahim Mohammed al-Daghaghma, 35 ans.

    2 - Usage d’une force démesurée contre les manifestations non violentes contre la colonisation et la construction du mur d’annexion

    Durant cette période, et au cours de ces manifestants non violentes, 5 Palestiniens dont un mineur ont été blessés ; des dizaines d’autres et d’internationaux ont subi les inhalations des lacrymogènes, et les coups des soldats de l’armée d’occupation.

    Le vendredi 24 septembre après la prière, et comme chaque semaine, Palestiniens, défenseurs des droits de l’homme internationaux et israéliens organisent une manifestation non violente pour protester contre le mur d’annexion qui traverse le village de Bil’in, à l’ouest de Ramallah. Quand la manifestation arrive sur le clôture, l’armée postée à proximité tire des balles caoutchouc sur les manifestants, lancent des grenades lacrymogènes et des bombes sonores. Résultat, 3 Palestiniens sont blessés :

    1. Ashraf Mohammed al-Khatib, 30 ans, est blessé d’une balle dans la jambe droite ;
    2. Haitham Mohammed al-Khatib, 34 ans, photographe du Comité public contre le mur et la colonisation de Bil’in, est touché par un corps de grenade à la poitrine, et
    3. Sameer Suleiman Bernat, 32 ans, qui est touché par une grenade au pied droit.

    De nombreux manifestants souffrent des gaz et d’autres de la violence des soldats.

    A Ni’lin, à l’ouest de Ramallah, la même manifestation non violente, le même jour, est organisée comme chaque semaine contre le mur d’annexion. L’affrontement déclanché par l’occupant a lieu près du mur, et plusieurs manifestants souffrent des lacrymogènes, d’autres des coups reçus.

    Le même jour, vendredi 24, des Palestiniens et des militants internationaux et israéliens manifestent de façon non violente à Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah, pour protester contre la confiscation de terres dans la zone de Wad al-Raya, entre les villages de Nabi Saleh et Deir Nizam. Quand les manifestants tentent d’arriver jusqu’aux terres confisquées au profit des israéliens de la colonie Halmish, l’armée tire et balance ses grenades. Wa’d al-Tamimi, 13 ans, est touché par un corps de grenade au pied droit, de nombreux manifestants souffrent par ailleurs des lacrymogènes.

    Samedi, 25 septembre, vers 11 h 30, des Palestiniens et des internationaux manifestent dans la non-violence à Beit Ummar, au nord d’Hébron. Ils se dirigent vers les zones de terres palestiniennes menacées de confiscation, près de la colonie Karmi Tsur, au sud du village. Les FOI attaquent et tirent sur les manifestants. 2 Palestiniens dont un mineur, et 3 militants américains, souffrent d’ecchymoses :

    1. Sami ’Aamer Jouda, 13 ans, dans le dos et dans les jambes ;
    2. Ahmed Khalil Abu Hashem, 24 ans, dans le cou, le dos et le bras droit ;
    3. Jiff, 24 ans ;
    4. Maria, 21 ans, et
    5. Baca Wolf, 22 ans.

    Les FOI ont également interpellé Francis Debeleouk, 22 ans, militant français, pendant plusieurs heures.

    3 - Maintien du siège sur les TPO

    Israël maintient un bouclage serré sur les TPO et des restrictions graves aux déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est.

    Bande de Gaza

    Cisjordanie

    Toute la Cisjordanie est sous un bouclage serré et des mesures plus draconniennes ont été appliquées cette semaine contre les mouvements des Palestiniens.

    Jérusalem : des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza et de Cisjordanie ne peuvent entrer dans Jérusalem. De nombreux check-points sont posés autour et dans la cité. Les restrictions sont plus sévères les vendredis, jour de prière, pour limiter le nombre de Palestiniens à aller prier à la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne. Vendredi matin, 24 septembre, les Palestiniens de moins de 50 ans n’ont pu entrer.

    Bethléhem : la présence de l’occupant est maintenue sur les 41 check-points qui entourent la ville. Celle-ci subit également les conséquences de la construction du mur d’annexion au nord et à l’ouest, de vastes terres palestiniennes sont isolées par le mur. Durant cette semaine, les troupes d’occupation postées sur le check-point 300 (Tombe de Rachel), au nord, ont maintenu des restrictions sévères aux déplacements. Les Palestiniens doivent se mettre en deux colonnes de chaque côté de la route, avant le barrage, avant d’être contrôlés par les soldats à l’aide de machines électroniques. Ces contrôles sont souvent prolongés et humiliants. Seuls, les Palestiniens détenteurs d’une permission ont pu, cette semaine, se rendre à Jérusalem toute proche.

    Hébron : samedi matin, 25 septembre, les FOI ont fermé la mosquée Ibrahimi, dans Hébron, jusqu’au mardi 28. Le dimanche midi, elles ferment l’école Ibrahimiya, au prétexte de protéger les déplacements des colons israéliens durant les fêtes juives. Lundi matin, 27 septembre, l’armée pose un nouveau check-point près de l’école al-Faihaa, au sud-ouest de la mosquée Ibrahimi.

    Naplouse : l’armée poursuit les poses de check-points volants sur les routes qui conduisent à la ville pour bloquer et fouiller les véhicules palestiniens et leurs passagers. Vers 8 h, le jeudi 23, nouveau check-point près du carrefour Deir Sharaf sur la route Naplouse/Tulkarem ; vers 10 h, samedi 25, idem à l’entrée nord d’Iraq Bourin, au sud de la ville ; vers 18 h 30 le même jour, au carrefour Deir Sharaf, sur la route Naplouse/Tulkarem.

    Ramallah : sur les check-points de Jaba’ et Qalandya, des mesures plus serrées ont été imposées pour le passage des Palestiniens. Des check-points volants ont été posés, notamment vers 7 h le samedi 25, à l’entrée de Nabi Saleh. Vers 8 h 20 le même jour, l’armée reprend positon sur le check-point d’‘Attara à l’entrée nord de Bir Zeit au nord de Ramallah. Vers 20 h 30, nouveau check-point à l’entrée de Beit Liqya, à l’ouest.

    Qalqilya : les FOI maintiennent fermée la route agricole à l’est d’‘Azzoun, et ce depuis 2009. Le village est ainsi séparé de la route n° 55 par des barbelés qui coupent aussi le village de ses terres agricoles au nord. Des barrages volants ont été montés sur les grandes routes qui mènent à Qalqilya : vers 7 h, le mercredi 29, au village d’al-Fundoq, au nord-est de Qalqilya.

    Tulkarem : vers 16 h le vendredi 24, l’armée pose un check-point près du carrefour de Beit Leed, sur la route Tulkarem/Naplouse ; vers 17 h 30, le même jour, idem à l’entrée de Qiffin, au nord ; vers 14 h, le mercredi 29, idem à 500 mètres du check-point Ennab, à l’est.

    Jénine : vers 9 h 30, le lundi 27 septembre, les soldats israéliens postés sur un check-point près de l’entrée ouest de Ya’bad, au sud-ouest de Jénine, retiennent un véhicule de police palestinien pendant plus d’une heure.

    Salfit : l’entrée nord de Salfit, avec des blocs de béton et des tas de sable, est toujours fermée, et depuis 2000 ; les deux routes qui relient Marda à ses terres agricoles également.

    Jéricho : 3 barrages volants sont posés au nord de la ville le vendredi 24 septembre : vers 8 h à l’entrée d’al-Jiftlek, vers 8 h 45 à l’entrée d’al-Zubaidat et vers 9 h 10, à l’entrée de Marj al-Ghazal.

    Arrestations sur les check-points israéliens en Cisjordanie

    Vendredi 23 septembre vers 16h, les FOI sur le check-point à l’entrée nord-ouest d’Irqa Bourin, au sud de Naplouse, bloquent et fouillent les véhicules palestiniens, ils arrêtent 2 Palestiniens : Yousef Hafez ‘Qi’dan, 42 ans, et Ayman Khaled Shibli, 38 ans.

    Lundi midi, 27, les soldats postés dans le quartier Jaber, au sud de la mosquée Ibrahimi dans le sud d’Hébron, arrêtent Sayel Rabhi Qwaider, 15 ans. Il est étudiant au lycée d’Hébron. Le prétexte : il n’a pas obéi aux ordres lui commandant de s’arrêter et il est suspecté d’avoir lancé des pierres.


    4 - Colonisation et agressions de colons contre les civils palestiniens et leurs biens

    Samedi 25 septembre, vers 9 h, à la veille du terme du gel temporaire israélien des activités coloniales, des colons israéliens de la colonie Rafafa s’emparent de dizaines de dunums (10 dunums = 1 ha) de terres à Deir Estia, au nord-ouest de Salfit. D’après des témoins, les colons ont installé 22 mobile homes sur une trentaine de dunums de terres agricoles appartenant aux héritiers de Mansour ‘Othman Abu Nassern, à ceux d’Ahmed al-Sheikh ‘Abdul Haq, d’Abdul Karim Abu Hajla, et d’‘Abdul Qader Abu Sa’id. Les colons ont également rasé des terres appartenant à Fayez Abu Taha et Mahmoud Abu Samhan. Selon les témoins, le nivellement de la terre se poursuit toujours en ce moment. Les colons ont également célébré la création d’un nouveau quartier dans la colonie Rafafa, dimanche 21 septembre.

    Même jour vers 10 h, des colons de Givat Ze’ev investissent la zone d’al-Zaytoun, dans le sud de Bitounia, près de Ramallah, et organisent des fêtes pour le Sukkoth juif. Plus tard, les FOI arrivent sur place et écartent les colons.

    Samedi soir, des colons de Nukadim posent 3 mobile homes dans le secteur d’al-Mas’hab, dans le village de Khirbat Jib al-Theeb, à l’est de Betlhéhem. Selon Hassan Braijiya, responsable du Comité national contre le mur et la colonisation à Bethléhem, les colons ont installé des mobile homes sur des terres qui appartiennent à des civils palestiniens du village de Khirbat Jib al-Theeb, la veille du terme du gel temporaire des constructions dans les colonies.

    Dans ce même contexte, des colons de la colonie Burkan ont aidé à razé des terres palestiniennes dans le secteur d’‘Ein al-Matwa, à l’ouest de Salfit, pour agrandir différentes usines de la zone industrielle de la colonie. Les colons sont toujours actuellement en train de raser les terres ; celles-ci appartiennent à la famille Eshtayeh.

    Dimanche matin, 26 septembre, des colons armés, accompagnés de bulldozers et escortés par l’armée, poursuivent la pose des fondations pour une nouvelle colonie qui devrait s’appeler Havat Ma’oun, près de la colonie Ma’oun, à l’est de Yatta, au sud d’Hébron.

    Ce même jour, à midi, Silvan Shalom, vice-premier ministre israélien, en présence de dizaines de colons, pose la première pierre d’une école religieuse juive, près de l’avant-poste colonial Beir Rumano, à Hébron, lors d’une célébration à laquelle participent des dirigeants de colons et des députés de droite de la Knesset israélienne, lesquels encouragent la colonisation et la saisie des biens palestiniens.

    Lundi matin, 27, des colons des colonies Kharsina et Kiryat Arba, dans le quartier Wadi al-Hussain, dans le sud-est d’Hébron, se rassemblent pour fêter une décision du gouvernement israélien de construire une nouvelle route colonniale qui reliera Kiryat Arba à la mosquée Ibrahimi dans la vieille ville d’Hébron. Le ministre israélien des Transports a donné pour instructions à ses fonctionnaires de faciliter la construction de la route. Celle-ci devrait faire environ 1,3 kilomètre de long. Cette construction menace des dizaines de maisons palestiniennes, construites à cet endroit il y a des centaines d’année, de même que de vastes bandes de terres agricoles palestiniennes.

    Lundi midi, des colons armés, accompagnés de bulldozers et escortés par des soldats, se mettent à niveler une bande de terre, qu’ils ont déjà saisie à Wad al-Hussain, un quartier d’Hébron, afin d’y construire. Les 8 dunums de terres concernés appartiennent à Mahmoud Jabet et à Ziad Jaber, ils furent saisis par les colons il y a deux ans.

    De la même manière, le Comité public pour la défense de la Terre à Hébron, a déclaré que le commissaire de la soi-disant organisation militaire israélienne avait publié cette semaine un ordre d’évacuation de 44 dunums de terres, lesquelles appartiennent à Mohammed Ibrahim al-Khamaisa, dans le nord-ouest de Taffouh, village à l’ouest d’Hébron, prétendant qu’il s’agit d’ « une terre de l’Etat ».

    Même contexte, le Dr Jamal Talab, directeur de l’Institut de recherche appliquée à Jérusalem, a déclaré que les activités israéliennes de colonisation ne se sont jamais arrêtées, 120 colonies ont été agrandies pendant le prétendu gel. Selon Talab, 1 520 logements ont été construits, 2 066 se trouvent dans un processus de réduction et 37 679 autres vont être construits dans l’avenir. Durant le gel temporaire des activités de colonisation, 5 906 dunums de terre ont été confisqués et 920 autres nivelés, selon Talab.


    (JPG) Document public

    Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

     

    Rapport hebdomadaire pour la période du 23 au 29 septembre 2010 : PCHR
    traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP.


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