• Quelque chose entre ritournelle et chanson réaliste, entre hymne électrique et passion pour les mots/maux qui font que la France est le pays des libertés contrastées. On retrouve ainsi des traces du spleenétique Baudelaire, de l'anarchiste Ferré, de Brel, homme du théâtre de l'émotion, ou de Bertrand Cantat, écorché vif majeur. Parmi les influences plus pop, il y a Billy Corgan, âme tordue des Smashing Pumpkins et surtout, comme une évidence, Janis Joplin. Ce premier album s'appelle "Écoute s'il pleut". Il est le prélude à bien d'autres histoires. Car aujourd'hui, Melissmell n'en est qu'au début...

     


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  • La loi sur l’interdiction de la burqa fait des heureuses…

     

    L’association « Ni putes, ni soumises » a reçu, apparemment en exclusivité, 80.000€ de subventions pour assurer le volet pédagogique de la loi.

    C'est-à-dire organiser dans les cités de banlieues des réunions avec des femmes musulmanes pour leur apprendre la laïcité, le vivre ensemble et le féminisme à la française et, ce pendant six mois au bout desquels le volet répressif de la loi s’appliquera. Personne ne sait si les femmes voilées seront nombreuses à s’y rendre.

     

    Ni putes ni soumises est l’association fondée par Fadela Amara, ministre en exercice…

     

    La campagne présidentielle se prépare déjà !

     

    Mi-putes, mi-soumises ?

     

    Milton ici


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  • Le Progrès, Lyon Plus et Le Dauphiné Libéré n’appartiennent plus à Dassault mais au Crédit Mutuel...


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  • Survival International a été la cible d’une cyberattaque massive qui a causé de graves perturbations à l’infrastructure de son site internet.

    Survival présume que cette offensive émane soit du Botswana, soit de l’Indonésie. Elle survient une semaine après la diffusion sur son site internet d’une vidéo montrant des soldats indonésiens en train de torturer des Papous et quatre semaines après avoir appelé au boycott du Botswana pour sa politique répressive à l’égard des Bushmen du Kalahari.

    L’offensive a été déclenchée mercredi 27 octobre à 17h par une attaque test qui a évolué en un bombardement extrêmement sophistiqué du site de Survival par des milliers d’ordinateurs, le paralysant totalement le soir même.

    D’autres organisations ayant diffusé la vidéo de torture ont également subi cette cyberattaque.

    Survival a déjà été l’objet d’attaques similaires lors de sa campagne contre le gouvernement botswanais après l’expulsion des Bushmen de leurs terres traditionnelles.

    Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Cette attaque ne relève pas d’une petite bande d’allumés traficotant dans une cave, il s’agit d’une opération de cyberterrorisme sophistiquée et de grande envergure. Les dommages qu’elle cause à Survival International peuvent être considérables, mais ils ne sont rien comparés à ceux infligés aux peuples indigènes de Papouasie occidentale ou du Botswana. Ce combat n’est pas uniquement livré pour la survie d’une poignée de chasseurs bushmen d’Afrique ou pour celle de plus d’un million de Papous oppressés par l’Indonésie, il l’est contre tous ceux qui osent placer la domination de l’argent et d’un gouvernement au dessus des droits de l’homme. Les forces montées contre nous sont colossales et ont peut-être gagné cette manche, mais pas la bataille, nous n’abandonnerons jamais’.

    Note aux rédactions
    Les sites internet des organisations suivantes ont également été la cible d’attaques :
    Friends of People Close To Nature
    West Papua Media Alerts
    West Papua Unite
    Asian Human Rights Commission
    Free West Papua Campaign
    West Papua Unite


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  • MANIFESTATION ET PROVOCATION

    Patrick MIGNARD

    Le pouvoir actuel a trouvé un excellent, mais très classique moyen pour déconsidérer les manifestations qui, depuis des semaines, battent le pavé de nos villes.

    Usant à profusion de tout un langage adapté pour susciter l’indignation : pillards, casseurs, violents, prise d’otages, blocage… il essaie de compenser le rejet qu’il inspire aux yeux d’une opinion publique qui lui échappe, en détournant l’attention sur des évènements qu’il provoque

    L’ART SUBTIL DE LA PROVOCATION

    De tout temps et quelle qu’ait été, la police, elle a toujours été un instrument de répression mais aussi de provocation.

    Provoquer c’est, pour le pouvoir, déclencher une action illégale, qu’il ne peut assumer ouvertement, qu’il attribue publiquement à l’adversaire et dont il espère le rejet par l’opinion publique.

    Montrer la violence, arrêter, juger, condamner,… a une double fonction :

    - punir celles et ceux qui osent,

    - dissuader toute action de contestation,

    Une action non violente, massive et qui dure est parfaitement insupportable pour le Pouvoir, surtout si elle est populaire… il faut absolument la détourner et la dénaturer. C’est là qu’intervient la provocation.

    La provocation policière c’est, utiliser soit des membres de la police « déguisés » en manifestants (vous en avez un excellent exemple dans la photo en fin de texte) et qui « agressent leurs collègues » en espérant entraîner de vrais manifestants, soit c’est s’acheter – pécuniairement - des provocateurs – non membres de la police – ou faire en sorte, en exerçant un chantage sur de petits délinquants (remises de peines, abandon de poursuites,…), qu’ils jouent le rôle de provocateurs.

    Seuls les naïfs peuvent croire qu’une police qui se dit « républicaine » n’aura jamais recours à ce genre de procédé… L’Histoire – et même l’Histoire de ces derniers jours - nous éclaire abondamment sur ce dont elle est capable.

    Une fois la provocation accomplie, la violence consommée, le cœur des « bien- pensants » a beau jeu de jouer les vierges effarouchées devant une opinion publique qu’elle essaye de manipuler.

    PROVOCATION ET VIOLENCE SOCIALE

    Mais va-t-on me dire, il n’y a pas que des provocateurs-policiers qui provoquent des incidents violent. C’est tout à fait exact !

    Il est vrai que les jeunes, dits « des banlieues », exclus, méprisés, socialement désintégrés, victimes du racisme, de l’exclusion de l’emploi, traqué par les flics, victimes des contrôles au faciès, « accidentellement » renversés par la Police… qui se débrouillent comme ils peuvent pour survivre, sont tout à fait disposés à ne prendre aucun gant avec une société qui leur réserve un tel sort. Un moment de mobilisation sociale est aussi pour eux un moment d’expression qu’ils font avec « ce qu’ils savent faire »,… on peut même dire un « moment d’exister socialement ». Il n’est pas question de justifier la forme de leur expression,… d’un point de vue politique, absurde,… mais d’en comprendre le sens profond,…ce qu’elle exprime,… ce à quoi se refuse le Pouvoir.

    Et même si ces faits étaient – en partie - l’œuvre de ces jeunes (ce qui n’est pas toujours le cas) – quel sens y a-t-il de les présenter systématiquement comme des personnage « hors scénario » social, des « extra sociaux » qui n’appartiennent finalement pas à la société des gens ordinaires (donc « respectables »)… une manière de les « surexclure » ? Jeter l’anathème sur eux c’est faire preuve d’une incompréhension totale, ou d’un refus de reconnaissance, du degré de décadence de notre société, de notre système,… car ils sont aussi un symptôme de la dégradation sociale que nous vivons aujourd’hui.

    La violence policière s’articule parfaitement avec cette violence sociale, celle des exclus, des méprisés, des ghettoïsés … et les mercenaires du pouvoir ne s’y sont pas trompés quand ils se « déguisent en jeunes de banlieues » (voir photo). La provocation policière exploite cette fracture sociale.

    Une fois accepté socialement, médiatiquement le terme générique de « casseur », alors on peut faire impasse sur l’essentiel et ne s’en tenir qu’à l’écume de la réalité sociale,… écume largement entretenue par les médias.

    L’OMERTA SOCIALE

    De tous ces faits, que chacun peut facilement constater, rien dans les médias, rien dans la classe politique, rien dans les syndicats. Rien bien évidemment dans les organisations syndicales policières, grandes donneuses de leçon de civisme… sauf quelques rares individus que l’on fait vite taire et que l’on marginalise.

    Il y a comme une sorte de consensus visqueux, un « républicanisme » naïf qui attribue à la Police les valeurs – tout à fait théoriques – attribuées à la République ( ?). La République est devenue une sorte de mythe, dont on oublie un peu rapidement qu’elle « couvre » et légitime un système d’exploitation, d’exclusion, et que pour se faire « respecter » elle utilise des mercenaires qui sont sa force de frappe…

    Que la classe politique fasse silence sur de telles pratiques, on peut le comprendre. Parasite de la société elle a tout intérêt à ce que l’ordre actuel soit par tous moyens assuré. Mais que dire de l’attitude du bon peuple, de nous ?

    De même que pendant des siècles il se rendait dévotement à la messe, craignait Dieu et faisait confiance au clergé, aujourd’hui il adopte la même attitude à propos de ce que l’on veut lui faire croire : il vote, croit les politiciens et est persuadé que la Police est là pour le protéger. Il va même jusqu’à être compréhensif à l’égard des « robocops » qui le brutalisent en disant qu’ « ils ne font qu’obéir aux ordres »… grandeur charitable des âmes simples !. Quand à ceux qui les commandent, les politiciens, il – le peuple - est prêt à revoter pour eux… ce qui se reproduit d’ailleurs à chaque élection… grandeur et servitude du masochisme !

    Un tel aveuglement, entretenu par tout ce qui constitue les « faiseurs d’opinion » ne peut aboutir qu’à un désastre social, à une impasse illustrée aujourd’hui par des manifestations à répétition dont le pouvoir se fout totalement et donnant lieu à de ridicules polémiques sur les chiffres, de vaines protestations et à terme à un écoeurement général générateur de… violence sociale.

    Ainsi la boucle est bouclée mais… rien n’est résolu.

    Octobre 2010 Patrick MIGNARD

    Voir aussi :

    « VIOLENCE ET CHANGEMENT SOCIAL »

    « LUTTE SOCIALE ET REPRESSION »

    URL de cet article
    http://www.legrandsoir.info/MANIFESTATION-ET-PROVOCATION.html

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