• Des organisations guatemaltèques rejettent l’Accord d’Association avec l’Union Européenne

    Diverses organisations sociales du Guatemala se sont déclarées contre l’Accord d’Association (AdA) entre les pays d’Amérique Centrale et de l’Union Européenne (UE).

    En effet, elles ont exhorté leurs gouvernements à se retirer de la table des négociations de l’Ada.

    Ces organisations ont fait remarquer que l’accord n’inclus aucune politique favorisant les peuples mais garantit les bénéfices des grandes entreprises d’Europe et d’Amérique Centrale.

    C’est ce qu’ils ont publié dans le document "Adhésions contre l’Accord Commercial Union Européenne/Amérique Centrale".

    Au même moment, le président de la commission de Relations extérieures de l’Assemblée Législative du Salvador, Jorge Shafik Handall, a appelé les pays d’Amérique centrale à se retirer de la négociation avec l’UE.

    Handall a affirmé dans une conférence de presse qui s’est déroulée dans la ville de Guatemala que seul l’axe commercial était privilégié par les experts de l’UE dans cet accord.

    La négociation de l’AdA entre l’Amérique centrale et l’U.E. à commencé en octobre 2007. Au départ il était convenu qu’elle serait conclue en avril 2010 à Bruxelles, mais c’était sans compter avec les différents existants entre les parties.

    Les négociateurs essaieront de conclure l’accord de libre-échange ce week-end à Madrid, où se déroule le Sommet Europe/Amérique Latine.

    Nelton Rivera, AMARC-Guatemala/gf 14/05/2010

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Organizaciones de Guatemala rechazan Acuerdo de Asociación con la UE

    Diversas organizaciones sociales de Guatemala se manifestaron en contra del Acuerdo de Asociación (AdA) entre los países de Centroamérica y la Unión Europea (UE).

    Por ello, exhortaron a sus Gobiernos a retirarse de la mesa de negociación del Ada.

    Las organizaciones señalaron que el acuerdo no incorpora políticas que favorezcan a los pueblos sino que garantiza beneficios para las grandes empresas europeas y centroamericanas.

    Así lo expresaron en el documento "Adhesiones contra el Acuerdo Comercial Unión Europea – Centro América".

    Al mismo tiempo, el presidente de la comisión de Relaciones Exteriores de la Asamblea Legislativa de El Salvador, Jorge Shafik Handall, llamó a los países de Centroamérica a retirarse de la negociación con la UE.

    Handall afirmó en una conferencia de prensa en la ciudad de Guatemala que los expertos de la UE privilegian en el acuerdo sólo el eje comercial.

    La negociación del ADA entre Centroamérica y la Unión Europea se inició en octubre del 2007. Se esperaba poder concluirla en abril de 2010 en Bruselas, pero ello no se concretó por diferencias entre las partes.

    Los negociadores intentarán cerrar el acuerdo de libre comercio este próximo fin de semana en Madrid, España, donde se celebrará la Cumbre Europa - América Latina. (PÚLSAR)


    Nelton Rivera, AMARC-Guatemala/gf aqui
    14/05/2010

    Trad. RLB


    votre commentaire
  • Le dernier album de THE BLACK KEYS "BROTHERS"

     
     

    Entre la sortie de “Attack & Release” - dernier album en date produit par Dangermouse - et Blackroc - leur collaboration avec la crème de la scène hip hop US - les Black Keys auront plus fait parler d’eux en deux ans, que lors de leurs six premières années de carrière. Et pour cause, depuis 2008 et leur nette intention d’intégrer le groove à leur musique, Dan Auerbach et Patrick Carney sont comme poussés par un nouveau souffle, encouragés par ces deux dernières expériences dont on retrouve encore les traces sur “Brothers”, un nouvel album sur lequel le duo n’a jamais autant mis la guitare en retrait. De quoi effrayer les habitués venant chercher ici une nouvelle livraison de blues rock incandescent. Que ceux-ci ravalent leurs appréhensions…

     

    Et ici Magic Potion


    4 commentaires
  • Au royaume de la honte, l’obscurantisme est roi. Le régime de Vichy n’aurait peut-être pas fait mieux en termes de performance médiatique. Nous savions déjà que l’État providence et les libertés individuelles s’amenuisaient au fur et à mesure que le processus de globalisation se poursuit. Plus nombreux sont ceux à se rendre compte que notre pays est devenu en peu de temps un espace où l’on a peur de la police bientôt privatisée, des arrestations arbitraires, et de leur abus de pouvoir. Ce printemps 2010 est placé sous l’obole de la honte internationale et marque la mort de l’État laïque.

    1 - Journalisme de faits divers, rentabilité actionnariale, propagande et consorts, objectifs : noyer la réalité sociale dans l’idéologie dominante.

     Depuis plusieurs années déjà, le pouvoir politique profite de la propagande proférée par les journalistes du fait divers pour faire passer en tout impunité ses lois discriminatoires. Un organisme de presse choisit de médiatiser un accident de la route, où une voiture aurait renversé des gens, le gouvernement projette de limiter la vitesse sur tout le territoire. Un taré viole une femme, et voila que l’on ressort les vieux dossiers de la castration chimique, voire, pourquoi pas tant qu’on y est, chercher « le gêne délinquant chez les bébés ». Certes c’est un crime ignoble, mais il y a deux poids deux mesures. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre !

    Désormais, à chaque fait divers correspond une loi, comme si les deux complotaient ensemble : le gouvernement, du moins le cortège d’hommes d’affaires déguisés en hommes politiques veulent serrer la vis pour enfermer les libertés du peuple dans un cercueil et combler ses vices oligarchiques, il suffit alors aux services médiatiques de la communication publique d’orienter la propagande pour obtenir l’assentiment des électeurs-lecteurs. La polémique enfle, branle-bas de combat au bal des courtisans du royaume, les sinistres du gouvernement prennent le micro pour communiquer leurs réactions, donner l’impression qu’ils agissent pour l’intérêt général là où leurs lois s’appliqueront à des minorités.

    Presse et pouvoir marchent ensemble, l’État se targue de ne plus avoir le monopole étatique sur l’information, mais les camarades financiers de l’actionnaire majoritaire de l’entreprise France sont tous à la tête des grosses entreprises de presse, et les journalistes ensuite vomissent à tour de gorge leur « liberté de la presse » pour cacher l’autocensure sur les sujets non rentables qui fâchent… Et les choses s’accélèrent. Nous sommes tous éberlués devant la rapidité de transmission des données, noyés dans un océan d’informations finement sélectionnées par les médias, qui nous empêchent de réfléchir sur le fond des choses. La loi sur le port du voile intégral en est un bel exemple.

    Moi qui pensait que le faux débat public sur l’identité nationale lancé en octobre 2009 était une stratégie électorale pour les régionales en piquant les voix du FN, c’était une erreur. C’était juste le lancement de la course pour 2012. Tout est programmé au planning de la guerre des idées. Identité nationale, immigration, polémique sur les minarets suite au référendum Suisse, loi discriminatoire sur le voile intégral, d’abord dans les services publics, puis partout…c’est à se demander ce qu’ils vont être capable de faire avaler pendant ces deux années à venir. La politique, c’est comme une série télévisée : chacun attend l’épisode suivant, que va-t-il se passer dans l’affaire de la conductrice portant un niqab, et il faut dire que jamais nous n’avions pu observer tel scénario.

    Les services de communication à l’Élysée sont très prolifiques en matière d’imagination, et feraient de bons metteurs en scène. Bref, tout est monté en épingle, de telle manière que les successions de faits divers, de lois et de polémiques, de propos volontairement manipulant à caractère racistes, alimentent l’amalgame autour de l’islamophobie à la française. Les gens qui gobent ce discours volontaire de peste brune digne des années 1940 à Vichy, font alors le mélange entre une personne d’origine maghrébine qui pourtant née en France, est considérée comme devant faire ses preuves d’intégration dans son pays. On assimile sans distinction un arabe à un délinquant des banlieues, sans se pencher sur la cause sociale du problème des banlieues, et sans voir que les propos racistes proférés par les politiques sont finement calculés en fonction de cette stratégie. Cette rhétorique de la haine islamique n’est que de la communication, et n’augure rien de bon.

    2 - La burka, ou l’aubaine d’un fait divers pour masquer la création de la misère en arrière cour

    Le gouvernement français va imposer l’interdiction du port du voile intégral dans tout l’espace public. Soit. Rien ne sert de tomber dans la critique pure et dure de cette mesure pour le fait qu’elle est l’initiative d’un gouvernement de droite extrême. Il est vrai que porter le voile est une marque d’endoctrinement énorme et de soumission intolérable des femmes à une tradition religieuse qu’un pays soi-disant laïque n’a pas à tolérer. Disons que lorsque je croise une femme voilée de la tête aux pieds dans la rue, même en plein été sous un soleil de plomb et 35°, j’ai quand même envie de lui retirer tout ça, de lui botter les fesses comme on dit, et de mettre une bombe sur tous ces édifices et institutions religieuses quels qu’ils soient (églises, mosquées, synagogues etc).

    Mais j’aimerais qu’on me dise quel est l’intérêt de faire cette loi dans l’urgence, comme si l’intégrité de la société était menacée soudainement par une invasion de « barbares » venus du sud… La stratégie est claire à mon sens, pour les médias et les milieux du pouvoir : faire croire que la France ou l’Europe du XXIème siècle est encore menacée par les questions identitaires et les guerres de religion dignes du XIIIème siècle. Et si l’objectif était de préparer, telle une commission Creel (1917 aux États-Unis, propagande pour obtenir le consentement du peuple à rentrer en guerre sur le front des Ardennes), l’invasion de l’Iran par l’OTAN ? On ne peut que spéculer mentalement sur cette théorie du complot, mais depuis 2007, ensemble tout est possible…

    En tout cas, cette stratégie de la peur islamique fonctionne à merveille, à en croire les sondages qui pullulent. Récemment, un sondage d’opinion relatait que 63% des français étaient pour l’interdiction du voile intégral dans les services publics, légitimant le commerce du pouvoir politique. Voyez comment tout cela est dénué de sens : premièrement, on ne peut que douter de l’efficacité des sondages, lorsque ces instituts d’enquêtes d’opinion sont dirigés par des hommes d’affaires, dont la chef du Medef (Ifop) et des industriels français, et dont la méthode est loin d’être sociologique.

    Deuxièmement, l’on demande à des gens dans la rue, s’ils sont pour ou contre le port de la burka, encore une fois, sans se pencher sur l’aspect social de la mesure. Évidemment que l’on répond que l’on est contre, je pourrais d’ailleurs dire que je suis favorable à cette loi. Le problème, c’est qu’elle est un moyen supplémentaire de stigmatisation des populations musulmanes françaises, et une instrumentalisation politique au service de la peur sociale envenimée en vue des élections de 2012. Les populistes qui matraquent la nécessité de cette soudaine loi ne vont réussir qu’à faire monter des tensions sociales déjà bien trop perceptibles.

    D’une part, on peut douter de la légitimité d’une loi s’adressant à seulement deux ou trois mille femmes en France. On peut parler de la règle de droit générale, impersonnelle et coercitive lorsque la loi s’adresse à tout le monde, pas à une catégorie de personnes. Pourquoi ne pas interdire tout simplement tous signes religieux quels qu’ils soient ? L’État criminalise le port du voile islamique, mais pas celui des bonnes-sœurs, ni les signes religieux portés par les juifs. Rien non plus sur les soutanes des curés qui eux, ne sont pas poursuivis en errant sur l’espace public laïque.

    Je sais que je m’attire les foudres de certains en écrivant ceci, mais si nous étions dans un État laïque et démocratique, cette législation s’appliquerait à toute religion si vraiment l’objectif défendu était les valeurs républicaines. Quoi qu’il en soit, le projet de loi stipule que "nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage". En gros, tout individu qui portera un voile, ou quelque chose qui masque le visage, sera placé pendant un an en prison.

    En extrapolant un petit peu, est-ce qu’en hiver, si je mets une capuche pour me protéger de la pluie, une écharpe jusqu’au nez à cause du gel, et que je porte des lunettes à cause d’une faible vue, je tomberai sous le coup de la loi qui interdit de cacher son visage, dans un pays où la réflexion et la tempérance de certains agents policiers laissent à désirer ? Si je me déguise pour le carnaval, et qu’on ne voit pas mes yeux, ou si j’enfile un masque dans la rue lors d’une manifestation quelconque, alors je peux être condamné à une peine de prison et à cent cinquante euros d’amende ? La formulation de cette loi, et sa portée à tout l’espace public paraît dangereuse.

    La loi est censée protéger les droits de la femme et le respect de la dignité humaine, mais avec toute ce lavage médiatique de cerveau anti islamique, j’ai comme la crainte que les femmes qui continueront par provocation de porter le voile intégral ne seront pas à l’abri des violences policières, dans l’ombre des cellules de garde à vue, leur parole contre celle du justiciable. L’autorité publique et ses valets savent qu’en jouant sur ce sentiment communément partagé d’atteinte à la dignité de la femme, la loi permettra de créer de nouvelles interpellations, un renforcement du dispositif policier déjà relativement conséquent dans les villes, de nouvelles recettes pour l’État.

    Aujourd’hui la burka, et demain ? L’interdiction de s’embrasser dans l’espace public, l’interdiction des groupes de plus de quatre personnes ? De fumer dans la rue ? Il faudra beaucoup plus de mises à l’amende pour construire les prisons nécessaires à l’enfermement systématique et futur du citoyen. Il serait grand temps que les hommes politiques pensent que l’interdiction, la coercition, et la répression ne mènent qu’à l’escalade des tensions : c’est comme pénaliser le commerce de cannabis, cela donne encore plus envie aux mômes d’en acheter en cachette, ou d’en faire pousser, les autorités renforcent alors les dispositifs policiers. Une loi, plus d’infractions, et plus de répression en retour, d’où la création par l’autorité publique des tensions sociales.

    Me direz-vous, c’est l’objectif recherché : créer de la délinquance, inciter le citoyen soit à verrouiller sous clé son propre périmètre d’action par peur des sanctions ou par autocontrôle permanent, soit enfermer ceux qui ne sont pas assez dociles et qui refusent de se soumettre. Le traitement médiatique de la burka permet d’occulter les sujets importants qu’il ne faut surtout pas révéler à la société civile. Tout le monde s’enflamme pour savoir s’il faut l’interdire, ou la limiter, la réprimer partout ou seulement dans les services publics. Mais on oublie trop souvent que de plus en plus de gens qui approchent aujourd’hui les soixante ans, n’ont pas de pensions de retraite, même en ayant travaillé pendant quarante ans, sont obligés pour se nourrir ou se soigner de pomper sur ce qu’ils ont épargné toute leur vie, ou de continuer à travailler…« au noi r ». Merci, gentille burka de nous faire oublier ces petits tracas de la vie quotidienne au bal de la misère ambiante !

    Après un mois d’obsession médiatique, l’on nous vend cette islamophobie pour que le lecteur oublie les politiques économiques drastiques de l’État faites depuis 2007 et 2008 pour flatter le grand capital, l’actionnariat, le patronat, permettre les rentes abyssales des banques. Pour qu’on oublie que nous sommes tous des futurs chômeurs potentiels sur un marché où les salaires sont gelés depuis des années. Pour qu’on ne voit pas, en ce 1er mai, journée traditionnelle de mobilisation sociale, que le FMI s’attaque à nouveau à l’Europe, avec pour toile de fond davantage l’asservissement des peuples même dans les pays riches plutôt qu’un « plan d’aide » à la Grèce... (Les prochains rendez-vous du FMI : Espagne, Portugal, Italie, France, Royaume-Uni, Allemagne ?)

    Ce genre de matraquage idéologique, culturel, identitaire et stratégique à propos de la burka, tel que nous en avons en permanence, permet de faire oublier que dans une poignée de mois, ce qui reste de service public en France (et en Europe) sera privatisé, racheté par des mercenaires du type Veolia, Bouygues, ou Suez, etc. Enfin, cela permet de fermer les yeux sur le mythe d’un déficit de la sécurité sociale, du déficit public impliquant restriction budgétaire, sur la hausse significative du taux de chômage, de la précarité qui s’en suit, sur le saignement à blanc des politiques sociales en continu. Tous ces faux problèmes, que l’État pourrait gérer en reprenant son rôle interventionniste, qui ne cessent de faire des ravages au sein des opinions publiques formatées par l’Empire de la pensée unique. À quand sa chute ?

    Samuel Métairie

    sam-articles.over-blog.com

    ** Aux dernières nouvelles : Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon mes informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'"une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait "exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles".

    La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le "principe d'autonomie personnelle" selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale.

    Bien évidemment pour Copé et ses potes de l'UMP :

    l'avis de la haute juridiction est "respectable mais contestable". 

    RLB

     


    votre commentaire
  •  

    Aujourd’hui, je vous propose de mettre cinq informations en perspective. Lisez avec attention :


    Malgré ce qu’ils ont annoncé, le gouvernement français et la commission européenne ne prendront aucune mesure coercitive contre les spéculateurs. Michel Barnier a été vu à New-York tout récemment aux côtés des dirigeants des grandes banques américaines…Il a dû leur dire : "Ce que vous faites, c'est pas sympa !"

    La baisse de la TVA pour les restaurants a coûté 3 milliards à l’état sans aucun effet sur  les prix et l’emploi dans le secteur de la restauration.


    Le bouclier fiscal représente un manque à gagner de 586 millions d’Euros pour les recettes de l’état.


    La défiscalisation des intérêts d’emprunt voulue par Sarkozy pour ceux qui achètent leur logement représente un manque à gagner de 1,5 milliards pour l’état.


    Le gouvernement supprime le dispositif de retour à l’emploi qui permettait à de très petites entreprises d’embaucher leur premier salarié en les exonérant de charges sociales. Malgré une efficacité reconnue d’un million d’embauches dont  deux tiers de jeunes, il parait que c’est trop cher : environ 4 milliards.

     

    Conclusion

     

    L’essentiel pour le gouvernement français est donc bien de protéger les plus riches et de contenter les marchés financiers.

     

    Et si vous ne le saviez pas, on annonce très discrètement que l’économie française était en récession en 2009 à avec une décroissance de – 2,5%. Les choses ne devraient pas vraiment s’arranger en 2010 puisque la croissance française pour le premier trimestre 2010 est de 0,1%  La France fait d’ailleurs moins bien que la moyenne des pays de la zone Euro (0,2%).


    Source ici


    votre commentaire
  • Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

    PCHR du 6 au 12 mai 2010


    Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les civils palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
     

    Durant la dernière semaine du 6 au 12 mai :

     

    • une petite enfant est morte de l’inhalation des gaz lancés par les FOI sur sa maison à Beit Ummar, au nord d’Hébron ;
    • 3 civils palestiniens, dont un mineur, ont été blessés par des tirs des FOI en Cisjordanie ;
    • les FOI poursuivent leurs agressions contre les manifestations non violentes en Cisjordanie ;
      • elles utilisent un nouveau type de lacrymogène contre les manifestants ;
    • les FOI continuent de tirer sur les agriculteurs et les salariés en bordure de frontière à l’intérieur de la bande de Gaza ;
    • elles ont mené 16 incursions dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie ;
      • elles ont arrêté 38 civils palestiniens, dont 13 mineurs, un journaliste et 4 internationaux, en Cisjordanie ;
      • les troupes d’occupation sur les check-points de Cisjordanie ont arrêté 2 civils palestiniens ;
    • Israël maintient son siège sur les territoires palestiniens et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur ;
    • les FOI prennent des mesures arbitraires à l’encontre des membres de Comités populaires contre le mur d’annexion et les colonies ;
    • Israël poursuit ses mesures visant à créer une majorité démographique juive dans Jérusalem ;
      • un nouveau projet de colonisation israélienne à Jérusalem-Est a été rendu public ;
      • Israël commence la construction de nouveaux logements dans le quartier de Ras al-‘Aamoud à Jérusalem-Est ;
    • les FOI poursuivent leurs activités de colonisation en Cisjordanie et les colons leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens ;
      • les colons israéliens ont brûlé un champ de blé à Qalqilya.

    (JPG)

    Manifestation non violente organisée par des civils palestiniens à Beit Jala,
    contre la construction du mur d’annexion.




    Violations israéliennes recensées durant la semaine du 6 au 12 mai 2010

    1 - Incursions dans les zones arabes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

    Jeudi 6 mai

    -  Région de Jénine : vers 1 h du matin, les FOI pénètrent dans le village de Qabatya, au sud-est de Jénine, fouillent la maison de la famille de ‘Ammar Naji Kmayel, 27 ans, et l’arrête.

    -  Région d’Hébron : vers 1 h 20, incursion dans Ethna, un village à l’ouest d’Hébron. L’occupant conduit son raid dans le village, fouille des maisons, pas d’arrestations.

    -  Région de Bethléhem : incursion vers 1 h 30, dans Taqqou’, village au sud-est de Bethléhem, où l’armée fouille des maisons et arrête 3 Palestiniens, dont un mineur :

    1. ‘Odai Khalil Hmaida, 17 ans, 2. Ahmed ‘Ali Sabbah, 22 ans, et 3. Moneer Jamal Sabbah, 22 ans.

    -  Région de Jérusalem : vers 1 h 30, les FOI entrent dans Beit Ejza, au nord-ouest de Jérusalem, fouillent certaines maisons et arrêtent 9 Palestiniens :

    1. ’Omar Faheem Abu Kafia, 24 ans, 2. ’Ammar Faheem Abu Kafia, 23 ans, 3. Bilal Faheem Abu Kafia, 21 ans, 4. ’Abdul Hamid Hani Abu Kafia, 20 ans, 5. Shaker ’Abdullah Mar’ei, 21 ans, 6. Suhaib Ziad Mar’ei, 20 ans, 7. Mohammed Diab Mar’ei, 22 ans, 8. Ahmed Diab Mar’ei, 20 ans, et 9. Suleiman Sabri Gharib, 38 ans.

    -  Région de Ramallah : vers 2 h du matin, l’armée entre dans Ni’lin, à l’ouest de Ramallah. Elle fouille une maison abandonnée dans le centre du village et arrête Sa’id ‘Atallah ‘Amira, 24 ans.

    Vers 19 h 30, incursion dans Beit Reema, village au nord-ouest de Ramallah. L’armée patrouille dans les rues pendant quelques temps et se retire. Pas d’arrestations.

    Vers 19 h 40, dans Deir Ghassana, au nord-ouest de Ramallah, même opération.

    Vendredi 7 mai

    -  Jéricho : vers 20 h 30, les FOI entrent dans le village de Fazayel, au nord de Jéricho, patrouillent dans les rues quelques temps avant de se retirer. Pas d’arrestations.

    Samedi 8 mai

    -  Ramallah : incursion vers 23 h 30 dans Jafna, au nord de la ville. Même opération.

    Dimanche 9 mai

    -  Ramallah : l’armée entre dans al-Maza’a al-Sharqiya, village au nord-est de Ramallah, vers minuit et demi. Toujours la même opération, patrouilles et repli, sans arrestations.

    -  Tubas : incursion vers 1 h 20 dans Bardala, à l’est de Tubas, avec fouille de maisons, mais sans arrestations.

    -  Beit Lahiya, bande de Gaza : 10 h 35, du haut de leurs miradors situés au nord-ouest de Beit Lahiya, les FOI ouvrent le feu sur des agriculteurs en train de travailler sur les terres du clan Abu Halima. Elles sont situées à environ 500 mètres de la frontière. Les agriculteurs doivent se protéger des tirs en se réfugiant derrière les puits. Pas de victimes.

    -  Rafah, bande de Gaza : 23h25 : l’aviation tire au moins un missile sur le localité de Al Shouka proche de la frontière égyptienne au sud-est de Rafah. La cible était un tunnel. Pas de victimes.

    Lundi 10 mai

    -  Rafah : minuit 35, même scénario au même endroit. Pas de victimes.

    -  Bethléhem : incursion dans le village d’al-Doha, à l’ouest de la ville. L’armée fouille la maison de Fu’ad ‘Obaid Da’amsa, 32 ans, et le convoque pour interrogatoire.

    Mardi 11 mai

    -  Bethléhem : vers 2 h du matin, l’armée entre dans Housan, à l’ouest de Bethléhem, fouille la maison de la famille de Wissam Khaled Hamamra, 20 ans, et l’arrête.

    -  Hébron : vers 15 h, incursion dans Beit Ummar, au nord. Des enfants palestiniens se regroupent pour lancer des pierres sur les véhicules palestiniens, aussitôt l’armée se met à tirer sur eux, blessant Nour Mohammed ‘Zaqiq, 15 ans, d’une balle dans la cuisse droite.

    Mercredi 12 mai

    -  Ramallah : incursion vers 1 h du matin dans Bil’in, à l’ouest de Ramallah. L’armée fouille certaines maisons et convoque Ashraf Ibrahim Abu Rahma, 28 ans, pour interrogatoire.

    -  Salfit : vers 2 h, dans Hares, au nord-ouest de Salfit. Raid, fouilles de maisons et 11 arrestations de mineurs de 16 ou 17 ans :

    1. Rabee’ ’Ali Klaib, 2. Hani Sabri Souf, 3. Qussai Nasser Suleiman, 4. Ma’zouz ’Abdul Rahman Klaib, 5. Mohammed Jihad Daoud, 6. Hassan Mohammed Salama, 7. Nadiz E’timad Souf, 8. Samer ’Ayad Souf, 9. Bahaa’ Ramzi Sultan, 10. Mohammed Jawdat Daoud, et 11. Saqer Hussein Suleiman.


    2 - Usage d’une force démesurée contre les manifestations non violentes contre la colonisation et la construction du mur d’annexion

    Durant cette semaine, les FOI ont poursuivi d’utiliser la force contre les manifestations non violentes organisées par les civils palestiniens, des militants internationaux et israéliens pour protester contre la construction du mur et la colonisation. Au moins 13 Palestiniens et internationaux ont été blessés, et une petite enfant est morte après avoir respiré une masse de gaz lancés par les FOI sur sa maison.

    -  Al-Walaja, au nord-ouest de Bethléhem : vers 9 h le jeudi 6 mai, des dizaines de civils palestiniens, d’internationaux et d’Israéliens se rassemblent dans le village, puis se dirigent vers la zone d’al-Natouf où les FOI sont en train de raser la terre. Bientôt, les FOI agressent la manifestation. Elles séparent de force les internationaux des autres manifestants, et lancent des grenades lacrymogènes et assourdissantes sur ces derniers. Les soldats cognent aussi sur certains manifestants. 11 d’entre eux sont blessés. L’occupant arrête aussi 3 civils palestiniens et un international, mais celui-ci sera libéré sur caution.

    -  Bil’in, à l’ouest de Ramallah : le vendredi 7 mai après la prière, et comme chaque vendredi, les Palestiniens, internationaux et Israéliens défenseurs des droits de l’homme organisent leur manifestation contre le mur d’annexion dans le village. Les manifestants se dirigent vers le mur et tentent d’arriver jusqu’aux terres du village de l’autre côté du mur. Les soldats présents tirent aussitôt sur eux, à balles caoutchouc, et lancent des grenades lacrymogènes et assourdissantes. Des dizaines de manifestants souffrent de l’inhalation des gaz, et certains des coups reçus. Les troupes israéliennes arrêtent en outre 6 manifestants dont 3 internationaux :

    1. ’Abdul Fattah Bernat, 53 ans, 2. Haitham al-Khatib, 34 ans, photographe du Comité populaire contre le mur et les colonies à Bil’in, 3. Ashraf Abu Rahma, 28 ans, 4. Stormy, 27 an, militant américain, 5. Dr. Roi Vakiner, 37 ans, militant israélien, et 6. Uri Bightman, 27 ans, militant israélien.

    Toutes ces personnes interpellées seront libérées plus tard, à l’exception de Bernat et d’al-Khatib gardés en détention.

    -  Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : ce même vendredi, 7 mai, et comme chaque semaine, la manifestation a lieu, organisée par les Palestiniens, avec des internationaux, en protestation de la construction du mur d’annexion. L’affrontement est déclanché par les FOI postées près du mur. Tirs à balle caoutchouc, grenades lacrymogènes et assourdissantes. De nombreux manifestants souffrent des gaz et certains des coups reçus.

    -  Nabil Saleh, au nord-ouest de Ramallah : vendredi 7 mai, après la prière, même manifestation des Palestiniens, internationaux et israéliens militant pour les droits de l’homme. La manifestation est organisée chaque semaine pour protester contre la confiscation de terres dans le secteur de Wad al-Raya, entre les villages de Nabi Saleh et de Deir Nizam. Quand les manifestants sont prêts d’arriver sur les terres volées par les colons israéliens de la colonie proche de Halmish, l’armée d’occupation balance ses grenades et tire à balles caoutchouc. Elle arrête aussi 2 civils palestiniens, dont un mineur : ‘Alaa’ Mohammed al-Tamimi, 19 ans, et Bassel ‘Abdul Elah al-Tamimi, 12 ans. L’enfant est libéré plus tard, mais le jeune homme est mis en détention.

    -  Beit Ummar : vendredi après-midi, 7 mai, autre manifestation à laquelle participent des dizaines de Palestiniens et d’internationaux dans le centre de Beit Ummar, au nord d’Hébron. Les manifestants se dirigent vers la zone de Zaher al-Barahish, dans le sud du village, près de la colonie Kermi Tsur, protestant contre la fermeture et la confiscation de terres palestiniennes pour la colonisation. Les troupes tirent à balles caoutchouc sur les manifestants et lancent des grenades sonores et lacrymogènes.

    Hamza Samar Muhanna Abu aria, une enfant de 7 ans, a inhalé beaucoup de gaz lacrymogènes lancés par les Israéliens, et elle décède à l’hôpital d’Hébron 36 heures plus tard. Selon sa mère, l’armée poursuivait des manifestants à travers les ruelles du village et lançait des lacrymogènes sur les maisons. Elle a jeté au moins 4 lacrymogènes sur le balcon de la maison d’Abu Maria. L’enfant a respiré énormément de gaz, elle a été évacué à l’hôpital mais elle est décédée vers 2 h, le dimanche 9 mai.

    -  ‘Iraq Bourin, au sud de Naplouse : le samedi 8 mai, des dizaines de Palestiniens et d’internationaux organisent une manifestation dans le centre du village et s’en vont vers l’est du village, là où les FOI ont confisqué des terres près de la colonie de Brakha. Aussitôt, l’armée tire et lance ses grenades. Hihad Waleed Qadous, 19 ans, est touché par un corps de grenade lacrymogène à la jambe gauche, ce qui provoque 2 fractures.


    (JPG)

    Sheikh Jarrah, altercation entre une femme palestinienne
    et un colon israélien qui occupe sa maison.
    (photo Levine Sipa)


    3 - Maintien du siège sur les Territoires palestiniens occupés

    Israël a maintenu son siège sur les TPO et ses restrictions aux déplacements des Palestiniens, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.

    Bande de Gaza

    Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière

    Rafah international

    Date  : Détails
    5 mai  : 44 Palestiniens sont autorisés à sortir vers l’Egypte
    et 167 autres à rentrer dans la bande de Gaza.
    6 mai  : 14 Palestiniens sortent
    et 116 autres rentrent.
    7 mai  : fermé
    8 mai  : 2 Palestiniens sont autorisés à sortir vers l’Egypte.
    9 mai  : fermé
    10 mai  : fermé
    11 mai  : Un Palestinien sort vers l’Egypte
    et 3 autres rentrent dans la bande de Gaza.

    Al-Mentar (Karni)

    Ouvert le 5 mai pour l’entrée de 1 989 tonnes de céréales et 1 404 tonnes d’aliments pour le bétail, et le 11 mai pour 1 755 tonnes de céréales et 2 535 tonnes d’aliments pour le bétail.

    Karm Abu Salem (Kerem Shalom)

    Date  : Importations Qté  : Exportations Qté
    5 mai  : denrées alimentaires 169 tonnes  :


     : matériel agricole 591 tonnes  :


     : denrées diverses 1 109 tonnes  :


     : gaz domestique 198 tonnes  :


     : fioul industriel 251 000 litres  :


     : aide humanitaire 303 tonnes  :


     :

     :

    6 mai  : denrées alimentaires 695 tonnes  :


     : matériel agricole 256 tonnes  :


     : denrées diverses 534 tonnes  :


     : gaz domestique 175 tonnes  :


     : fioul industriel 173 000 litres  :


     : aide humanitaire 261 tonnes  :


     :

     :

    9 mai  : denrées alimentaires 575 tonnes  :


     : matériel agricole 269 tonnes  :


     : denrées diverses 494 tonnes  :


     : gaz domestique 199 tonnes  :


     : fioul industriel 169 000 litres  :


     : aide humanitaire 349 tonnes  :


     :

     :

    10 mai  : denrées alimentaires 506 tonnes  :


     : matériel agricole 171 tonnes  :


     : denrées diverses 357 tonnes  :


     : gaz domestique 194 tonnes  :


     : fioul industriel 109 000 litres  :


     : aide humanitaire 233 tonnes  :


     :

     :

    11 mai  : denrées alimentaires 462 tonnes  :


     : matériel agricole 174 tonnes  :


     : denrées diverses 320 tonnes  :


     : gaz domestique 155 tonnes  :


     : fioul industriel 159 000 tonnes  :


     : aide humanitaire 340 tonnes  :

    Beit Hanoun (Erez)

    Date  :
     :
    Patients  :
     :
    Accompagn.  :
     :
    Arabes
    d’Israël
     :
     :
    Diplomates  :
     :
    Presse  :
     :
    Internat.  :
     :
    Gazaouis  :
     :
    Commerç.
    5 mai  : 33  : 29  : 16  : 3  : 7  : 39  : 3  : 9
    7 mai  : 8  : 7  : 3  : 0  : 5  : 24  : 0  : 0
    8 mai  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0
    9 mai  : 38  : 35  : 29  : 3  : 2  : 18  : 0  : 6
    10 mai  : 63  : 63  : 12  : 2  : 2  : 51  : 0  : 0
    11 mai  : 11  : 30  : 4  : 0  : 1  : 32  : 4  : 7


    Cisjordanie

    L’ensemble de la Cisjordanie est sous siège israélien. Des restrictions supplémentaires ont même été imposées aux Palestiniens dans leurs déplacements en Cisjordanie.

    -  Jérusalem : des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent toujours accéder à la ville. Des check-points sont installés partout dans et autour de Jérusalem. Les restrictions sont renforcées le vendredi, jour de prière, pour les empêcher de se rendre à la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne.

    -  Ramallah : sur les check-points de Jaba’ et de Qalandya, au sud-est de Ramallah et en direction de Jérusalem, l’occupant a imposé des contraintes plus sévères pour le passage des Palestiniens à ces barrages. D’autres barrages, des volants, ont été posés sur diverses routes du secteur pour bloquer et fouiller les véhicules palestiniens. A midi, le mardi 11 mai, les FOI ont notamment posé un barrage à l’entrée de Bil’in, à l’ouest de Ramallah, pour empêcher les Palestiniens du secteur et les internationaux d’entrer dans le village et de prendre part à la manifestation hebdomadaire contre le mur.

    -  Naplouse : samedi matin, 8 mai, les troupes sur le check-point d’Hawara, au sud de la ville, imposent des restrictions plus sévères et le dimanche matin, 9 mai, idem sur celui de Za’tara, également au sud.

    -  Hébron : à midi, le jeudi 6 mai, les FOI ferment la route Hébron/al-Zahiriya, avec des tas de sable et des blocs de rochers. Durant l’opération, la principale canalisation d’eau du village d’al-Zahiriya est endommagée. Il faut indiquer que les FOI avaient pourtant prétendu il y a quelques mois qu’ils ouvriraient cette route aux Palestiniens.

    Arrestations sur les check-points militaires

    Jeudi soir, 6 mai, sur le check-point d’al-Hamra, au sud-ouest de Tubas, les FOI arrêtent ‘Ali Hassan Tayeh, 23 ans, du camp de réfugiés d’al-Fara’a, au sud de Tubas.

    Samedi soir, 8 mai, les troupes d’occupation stationnées à l’entrée du village de Battir, à l’ouest de Bethléhem, arrêtent Shadi ‘Eissa Ma’ali, 34 ans, du camp de réfugiés d’al-Duhaisha (Deishé), au sud de la ville.


    4 - Mesures visant à créer une majorité démographique juive à Jérusalem

    Israël a récemment intensifié ses mesures arbitraires contre les civils palestiniens dans Jérusalem-Est afin de les obliger à partir de la ville. Le PCHR consacre cette section de son rapport hebdo à ces violations flagrantes des droits humains contre les civils palestiniens de Jérusalem-Est.

    -  Le 11 mai, la municipalité israélienne de Jérusalem a publié des ordres d’évacuation de maisons pour 4 parcelles de terre dans la rue de Naplouse, près du consulat général US, au prétexte que la terre serait propriété de l’Etat d’Israël. Une station essence, un atelier et un parking de voitures étaient tenus par des Palestiniens, sur 3 dunums de terre (3 000 m2). Il faut indiquer que cette terre est enregistrée comme don islamique depuis 400 ans.

    -  Durant cette semaine, l’organisation israélienne, la Paix Maintenant, a publié un rapport selon lequel les autorités israéliennes d’occupation ont construit au moins 14 nouveaux logements pour colons dans le quartier Ras al-‘Aamoud, au sud de la mosquée al-Aqsa. Les logements sont construits sur un terrain où se trouvait un commissariat de police israélien. Selon le rapport, dans 119 structures appartenant à des juifs dans les quartiers palestiniens à Jérusalem-Est, vivent au moins 1 900 colons israéliens.


    (JPG)

    Entrée de la rue al-Shuhada dans le centre d’Hébron réservée aux colons.
    (photo Baltzer)


    5 - Colonisation et agressions israéliennes contre les Palestiniens et leurs biens

    La colonisation se poursuit dans les TPO en violation du droit international humanitaire, ainsi que les agressions par les colons contre les Palestiniens.

    -  Le jeudi 6 mai, vers 15 h, l’un des colons israéliens qui se sont emparés d’une maison appartenant à la famille al-Ghawi, dans Jérusalem-Est, frappe Nabeel al-Kurd, 12 ans, alors qu’il est près de sa maison, à Shekh Jarrah. Le colon se met encore à donner des coups de poing à ‘Abdullah Nassere al-Ghawi, 8 ans, et s’enfuit. Quelques minutes plus tard, les FOI arrivent sur place pour protéger les colons. Quand les Palestiniens se plaignent de ces agressions, les FOI essaient d’arrêter Nasser al-Ghawi, le père du second enfant. Elles demandent aussi à ce que les civils palestiniens se rendent au commissariat de police israélien pour déposer plainte. Ce qu’ils font, mais ils doivent attendre une heure et demie. Ils sont ensuite informés qu’il n’y a aucun besoin de porter plainte puisque la police a prétendument trouvé les coupables. Pourtant, la police n’engage aucune action juridique contre l’auteur des coups.

    -  Ce même jour, vers 16 h 30, un colon israélien agresse Jamalat Hashima, 27 ans, alors qu’elle est sur le chemin de sa maison avec sa sœur, Eithar, 18 ans, dans le quartier ‘Aqabat al-Khaldia, de la vieille ville palestinienne de Jérusalem. Le colon frappe Jamalat et pousse Eithar. Des Palestiniens interviennent et protègent les jeunes femmes, et le colon prend la fuite.

    -  Le soir de ce jeudi, des dizaines de colons se rassemblent dans le secteur d’‘Oyoun al-Haramiya sur la route de Ramallah à Naplouse, au nord de Ramallah, et ferment la route. Ils mettent le feu à des pneus et empêchent toute circulation des véhicules palestiniens.

    -  Au même moment, d’autres colons font un rassemblement près de la route qui relie ‘Oyoun al-Haramiya au check-point de Qalandya, au nord de Jérusalem.

    -  Vendredi 7 mai, des colons de la colonie Qedumim, se mettent à lancer des pierres sur les voitures palestiniennes sur la route de Naplouse à Qalqilya. Plusieurs véhicules sont endommagés.

    -  Samedi soir, 8 mai, des colons des avant-postes situés dans le centre d’Hébron arrosent d’eaux usées les manifestants non violents qui demandent la réouverture de la rue al-Shuhada à la circulation des civils. Les troupes israéliennes sont présentes mais n’interviennent pas pour interpeller les colons.

    -  Vers 17 h, le lundi 10 mai, ‘Aadel Hassan Ymin, 54 ans, du village de Jeet, à l’est de Qalqilya, apprend qu’un incendie s’est déclaré dans ses terres. Aussitôt, il s’y rend et voit que des Palestiniens ont circonscrit le feu ; celui-ci a détruit néanmoins au moins 3 dunums (3 000 m2) de ses terres. Il voit une jeep de l’armée israélienne et un véhicule de la police dans le secteur. Une autre jeep arrive sur les lieux. Un soldat israélien en est descend et déclare avoir vu une personne portant une chemise blanche quittant le secteur et entrant dans la colonie Givat Gilad, aussitôt le début de l’incendie. La police israélienne emmene Yamin au poste militaire d’Hawara où il dépose plainte.


    (JPG) Document public

    Pour plus d’informations, veuillez consulter notre site : http://www.pchrgaza.org ou contacter le bureau du PCHR à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org ou par téléphone, au : +972 (0)8 282 4776 - 282 5893.


     
     

    Rapport hebdomadaire pour la période du 6 au 12 mai 2010 : PCHR
    traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie, JPP.

     

     


    votre commentaire