• Robert Ménard, la torture et la mort.

    Dans l’émission « Contre expertise » sur France Culture, le 16 août 2007 a été évoqué le cas de familles de preneurs d’otages torturées par la police pakistanaise. Ecoutons le patron d’une ONG française : « Je ne dis pas, je ne dirai pas qu’ils ont eu tort de le faire » et encore : « ...moi, si c’était ma fille que l’on prenait en otage, il n’y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis, il n’y aurait aucune limite pour la sortir de là. » Chacun aura reconnu Robert Ménard de RSF.

    Dimanche 21 mars, dans l’émission C’est demain la veille sur France Inter, le même humaniste qui a (été) démissionné depuis de son ONG chérie des médias, s’est exprimé sur le cas de Hank Skinner (dont l’épouse est française) condamné à mort au Texas, Etat qui détient tous les records en matière d’exécutions aux Etats-Unis. Le condamné, réclame des tests ADN pour prouver son innocence.

    A quelques dizaines d’heures de la date prévue pour l’exécution, alors que des protestations montaient du monde entier, que disait notre grand défenseur des Droits de l’Homme : « On profite de ce qui semble être une erreur judiciaire pour nous fourguer le problème de la peine de mort. Je pense que ce sont deux débats différents. On peut très bien penser que pour cette affaire-là il faut faire un test ADN et être partisan de la peine de mort. Et être partisan de la peine de mort, ça ne fait pas de vous un monstre qui serait exclu de l’humanité bien pensante, convenable et tout ». Et : « Moi je pense que sur un certain nombre d’affaires, l’affaire Dutroux et tout, je ne suis pas sûr, et je me suis battu 25 ans pour les droits de l’Homme, que je mettrais beaucoup d’énergie pour éviter qu’à Dutroux, on lui coupe le cou ». Une voix lui demanda gentiment : « Tu es pour la peine de mort, en fait ? » (rires dans le studio). Le sage désinvolte répondit : « La peine de mort, ce n’est pas un problème ».

    Le lendemain, dans le Figaro.fr, le même bateleur surmédiatisé se justifiait : « Il va de soi que cette solution radicale n’est valable que si on est sûr à 100% que les gens sont coupables ». Et : « Ce que j’ai voulu dire, c’est que j’ai mieux à faire que de défendre des gens comme Dutroux, c’est peut-être parce que je suis père de famille ».

    Cette nuit, dans le pénitencier de Huntsville, à une heure de l’injection létale, Hank Skinner a appris qu’il bénéficiait d’un sursis. Depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976, 451 condamnés ont quitté ce monde au Texas par mise en oeuvre de ce que la pensée ménardienne qualifie de non-problème.

    Demandez-moi pourquoi RSF est moins aimée ici que par ses pourvoyeurs de fonds yankees et par les journalistes de nos radios publiques qui pouffent quand Robert Ménard tient des propos qu’ils ne tolèreraient pas de Le Pen.

    Théophraste. ici


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  • La Futilité et Le Mauvais Goût dans l’Etat Purement Sarkoziste

    Un peu de détente aujourd’hui. Non, nous ne parlerons pas du futur parti de Dominique de Villepin – lançons les paris du nouveau nom: « Alternatives Citoyennes » ou « Alternatives Républicaines ». Il parait qu’il voulait présenter les membres le 18 juin (en référence évidente au Général) mais le prix des salles étaient trop chers pour son budget.

    Nous ne parlerons pas non plus de cette histoire incroyable d’un auvergnat seul et solitaire, du nom de Hacker Croll qui a réussi à pirater le compte twitter de Barack Obama par ruse (à l’instar du célèbre Kevin Mitnick). Un hacker français au fin fond de sa campagne rattrapé, s’il vous plait par la PJ locale associée au FBI! Nul doute que l’état français l’embauchera certainement dans la future équipe HADOPI, sous la tutelle d’un autre auvergnat encore plus rusé voire pernicieux Brice Hortefeux.

    Nous ne parlerons pas non plus de la dernière intervention de Sarkozy osant dire qu’il a entendu « le message », parodie grotesque du « je vous ai compris » alimentant de facto tous les caricaturistes. Preuve du contraire, il a continué dans sa démagogie de candidat à la présidentielle par « Je comprends votre impatience »,« Nous devons continuer les réformes » (taxe carbone où es-tu?) tout en énumérant les priorités « pour les deux années à venir » : l’emploi, l’innovation, la recherche, l’université, l’agriculture, la sécurité…
    Il est vrai que durant 3 ans, les priorités du pouvoir en place ne concernaient que ses propres intérêts financiers et ceux de ses amis. 3 ans de préavis, bien assez pour avoir un avis sur cet énergumène aussi fou que prétentieux, aussi arrogant qu’inculte, qui, si la constitution avait été bien rédigée (nul n’est parfait), aurait dû remettre sa démission à l’issue de cette nouvelle vague rose des régionales 2010.
    Le must sarkozien, le summum du mépris: « J’avais promis une République irréprochable, une démocratie exemplaire. C’est de mon devoir de continuer. »
    Il faudrait déjà que ce côté « irréprochable » commence, mais comme, il ne fait aucun doute que nous « n’avons pas les mêmes valeurs » ( pour parodier une fameuse publicité), le peuple de France peut toujours se languir.
    Et c’est surtout la base de la droite n’a pas oublié l’affaire Jean Sarkozy et l’EPAD, au point que même Neuilly Sur Seine a voté massivement… à gauche au dernier rendez-vous démocratique!

    Non, nous ne parlerons pas de tout cela, ni de la sécurité sociale acquise chèrement par Obama pour 32 millions d’américains (1 an de tractations), ni de la suspension de l’exécution à mort d’un texan blanc soutenu par Sarkozy et Kouchner, et donc sauvé grâce à eux. Idem pour la redirection de Google China (google.cn) vers Google Hong Kong, non filtré laissant alors voir à tous les habitants de Chine, les photos et articles à propos du massacre de la place Tien An Men (entre autres)

    Non, nous contenterons de parler d’un sujet éminemment plus sérieux, plus porteur, lourd de sens, emblématique de la France d’aujourd’hui et de son rayonnement à travers le monde.
    Parce que Cpolitic se doit de vous parler des vrais sujets d’actualités, oubliés par vos médias, préférant les scoops faciles des peoples à deux euros.
    Aujourd’hui, le présent article souhaite disserter sur l’interview exclusive accordée par Carla Bruni-Sarkozy au Figaro Magazine. La 1ère Dame de France révèle ainsi qu’elle n’est pas une « dame » mais restera comme tout « artiste » (aussi étonnant que cela peut paraître, le titre de chanteuse lui revient selon elle), une « demoiselle ».

    Essayons de perdre notre temps et analysons ensemble cette réponse…
    Rien à voir avec la libellule, ni le poisson des récifs coralliens. En revanche, faut-il y voir une allusion à l’avion construit par Alberto Santos-Dumont, la beauté de Carla ayant pour réputation de faire monter la tête de notre parodie de président. A moins que cela ne soit une référence à la pièce de bois, qui sert aux paveurs à enfoncer les pavés, de part son impact « gauchiste » clairement décelable dans les discours de son époux. (cf discours en 2009 devant l’OIT à Genève faisant passer Robert Hue pour un libéral)
    Faut-il en rester à la définition ayant trait à la cuisine gasconne: « carcasse d’un canard ou d’une oie après découpe et préparation de confit ou autre, qu’on mange grillée, de préférence avec les doigts. »?
    On imagine que Carlita, bien plus cultivée que Nicolas, pensait finalement à la définition de « demoiselle » sous l’Ancien Régime signifiant un titre de noblesse équivalent à un écuyer pour les hommes.
    Après mûres réflexions, chez Cpolitic, à l’instar de la majorité des français qui a forcément raison, preuve en est la présidentielle 2007, nous en resterons à la métaphore utilisée par Picasso, dans sa plus célèbre toile, Les Demoiselles d’Avignon. Une toile représentant… l’intérieur d’un bordel, inspiré d’une maison close barcelonaise.

    Et justement l’actualité fait honneur à Carlita: Les prostituées manifestent contre les lois pénalisant le racolage Sarkozy se devra de les écouter.

    Hommage pour avoir déshonorer la France

    Mais qui sont les Pommes?
    Carlita reine des pommes

    C'Politic ici


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  • Braderie politicarde

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    Bon c’est vrai, on râlait, on se plaignait, mais au fond, on était bien content d’avoir trouvé preneur de nos vieilleries, de nos déchets, rebuts et autres ustensiles bancals, de tout ce bric-à-brac socio-démocrate accumulé dans quelque penderie, placard ou entassé à la cave et dont on n’avait plus l’usage. 

    Parfois c’était même pire, obligés que nous étions, dans nos espaces urbains confinés, de faire appel à un garde-meubles spécialisé dans l’empilement de cartons remplis de bricoles politicardes sentimentalo-inutiles.

    Vous savez comment c’est, on se dit que tel bibelot, chaise à trois pattes, casserole sans queue ou halogène fluo kitch, témoignage du mauvais goût familial des soirs de noël, peut toujours resservir, dépanner un pote en galère et rendre service à l’occase et pendant ce temps-là, ça ramasse la poussière et ça bouffe de la place.

    C’est pas pour rien qu’on appelle ça des encombrants.

    Bref, l’opération dite « ouverture » du brocanteur chef nous permettait de joyeusement déstocker nos saloperies et d’éviter quand même de tout bazarder à même le trottoir ou de se déplacer laborieusement jusqu’à la déchèterie locale.


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    C’est ainsi  que nous avions pu recycler de l’humanitaire Kouchner (et sa dame) et tout un lot de pharmacie périmée, à peu de frais, les refilant au camp d’en face trop heureux de remettre en vitrine du sparadrap diplomatique tout juste bon à "rafistoler" de l' africain. (avec bénef quand même)

    On n’était pas mécontent non plus, de se débarrasser enfin d’un idolâtre alsaco-blairiste, objet singulier mais sans aucune valeur, assuré qu’aucun collectionneur même fantaisiste, nous aurait soulagé d’un Bockel, vieux souvenir décati d’un passage express à Mulhouse.

    On avait même réussi, et ce n’est pas un mince exploit, à se départir d’un espèce de truc empaillé assez vulgaire, genre mi-pute-mi-soumise,  gadget ne ressemblant à rien et dont personne jamais n’avait défini l'emploi, et qui fit pourtant, du moins un temps, la joie capricieuse de l’enfant gâté d’en face.

    Tant qu’on peut faire plaisir… 

    Je ne vous raconte pas non plus l’immense soulagement, quand, sans trop y croire, nous vîmes le responsable de la braderie de Neuilly, faire l’acquisition d’un  Rocard, pur vintage certes mais en très mauvais état, d’un Philippe Val en son jus, au vernis attaqué par les termites, d’un Besson tout moisi qui commençait déjà à sentir méchamment le renfermé, ainsi même in extremis que d’un Charasse authentique mais totalement délabré, antiquité rurale et auvergnate parfaitement hors d’usage.

    A l’occasion d’un vide grenier, on était même à deux doigts de fourguer à ce couillon tout un salon simili cuir comprenant, un gros divan en skaï véritable, tendance Allègre, et deux poufs avachis tirants sur la droite en mousse Valls expansée et au design improbable façon Boutih. Trouver un acquéreur pour cette mocheté indéfinie tenait quasi du miracle. Mais bon, l’affaire ne se fit pas et nous obligea à rempiler matin pour la braderie de Lille avec le toutim sur les bras.

    Pas de bol.

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    Quant à la chose Jacklangienne, cet espèce de machin des années trente en boule collector, totalement désuet mais qui fait toujours rire, c’est pas parce qu’on le retourne et qu’il neige sur la moumoute que c’est forcément indispensable. Le formica revenant à la mode, on avait quand même pu s’en défaire un temps chez le roi de la récup’ et du « tout doit disparaître », particulièrement les acquis sociaux, mais il ne m’étonnerait pas qu’on nous prie de le rapatrier fissa. Même franco de port, quand même pas un cadeau.

    Car terminé Balzac la brocante ump ! Non seulement nos saletés ébréchées de pseudo-gauche, ils collectionnent plus, mais voilà t’y pas qu’ils essaient même de nous les rendre en l’état.

    Hirsch de chez Emmaüs, retour à l’envoyeur.   

    Et maintenant à qui on va les refourguer nos « sert à rien », nos « pas la peine », nos mités, nos viciés, nos copies libérales, nos contrefaçons droitières, nos tocards strapontins ? A qui on va le refourguer notre binôme Thibault Chérèque, même en presse livre reformé ou en paire de nubiens vénitiens pour grève tamisée ? Au modem de Bayrou, que c’est tout p’tit chez lui !? Et le Frêche défraîchi ?... au FN qu’à même plus les moyens de payer son loyer !?

    Non vraiment, tout ça nous arrange pas, qu’on a encore tout un stock à virer du grenier. Tandis que le Villepin de se frotter les mains. Sacré veinard celui-là, à brader pour rien, à peine un maroquin, le fond de son capharnaüm ringardo-Chiraquien redevenu subitement à la mode, toute une bimbeloterie véreuse de chez Tron et Baroin. 

    Je vous le dis comme je le pense, au prochain déménagement, s’il faut encore se coltiner de l’armoire à Huchon normande et du bureau de manager Delanoë, faudra pas compter sur moi.

    tgb ici


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  • Rêver à un avenir meilleur est une constante de l’Humanité. La perfection, dans tous les domaines s’entend, si elle a pu prendre, à une certaine époque – et encore aujourd’hui pour certains – la forme de la quête du Graal, n’en demeure pas moins une quête essentielle qui fonde, ou devrait fonder – du moins quand elle est sincère, ce qui est loin d’être le cas général – l’engagement politique – au sens noble.

    Pourtant, l’exaltation pour un idéal a pour sœur jumelle la déception, cette dernière nourrissant la désillusion et le scepticisme sur un éventuel «  âge d’or de l’Humanité ».

    LES VOIES RISQUÉES DU RAISONNEMENT « RATIONNEL »

    La vision utopique vient à la fois d’un constat et d’un désir, d’une aspiration. Le constat, c’est l’ « imperfection » de l’être humain, le côté obscur de son intelligence comme diraient certains, le fait qu’ « animal social », il n’arrive pas toujours à vivre en « bonne intelligence » avec ses semblables et cela malgré son intelligence. Le côté animal c’est le désir de possession, de territoire, de la violence à l’encontre de l’autre… Il transpire sans cesse et fait de la vie sociale un combat.

    Le désir, l’aspiration c’est la « société idéale », celle dans laquelle non pas où le conflit n’existerait pas, mais celle où le conflit ne va pas jusqu’à l’affrontement, où il est résolu avant d’éclater, dépassé, assumé collectivement. L’Homme est capable de… Oui, le problème c’est qu’il est capable de tout,… du meilleur comme du pire. Ceci était vrai hier, ça l’est encore aujourd’hui et le sera certainement demain.

    Le problème c’est que, et le 20ème siècle en est un parfait exemple, ce n’est pas parce que l’on tient un discours tout ce qu’il y a d’humaniste, que l’on a un programme tout ce qu’il y a de progressiste que… ça marche ! Toutes les expériences au 20ème siècle ont échoué. Il y a même pire : Ce n’est pas parce que l’on est convaincu que… l’on agit en conséquence, a fortiori, si on ne l’est pas. Pourquoi ?

    On peut vérifier ce phénomène tous les jours… et les élections en sont une extraordinaire démonstration. Ainsi, un nombre de plus en plus important de personnes ne font plus confiance aux politiciens,… pourtant ils les élisent. Cette attitude paraît proprement incompréhensible. On pourrait s’attendre à ce que celle ou celui qui présenterait l’avenir le plus idyllique remporte tous les suffrages, ou du moins une écrasante majorité,… or ce n’est pas du tout comme cela que ça se passe. Pourquoi ? Parce qu’un facteur joue de manière déterminante : la situation acquise et son espoir de l’améliorer .

    Il y a un décalage entre l’espoir d’une société nouvelle et la volonté et le courage de quitter la situation présente,… même si elle est difficile. Ceci explique que ce ne sont pas forcément les classes sociales les plus exploitées qui renversent les systèmes en place… Ce ne sont pas les esclaves qui ont détruit l’Empire Romain, pas plus que les paysans, l’Ancien Régime, pas plus que la classe ouvrière, le Capitalisme.

    Ceci explique également le caractère parfaitement dérisoire du discours politique actuel radical qui tente de séduire le citoyen, ou des pratiques « révolutionnaires » qui s’emparent du pouvoir pour… « faire le bonheur du peuple ». Ainsi, et on en fait régulièrement l’expérience, ne peuvent séduire, convaincre, que ceux qui ont prise sur la réalité… Ceux qui ne proposent que des idées échouent. De même que s’emparer du pouvoir, même si on « change » la réalité,… on échoue. Exemple : les révolutions dites « socialistes ».

    FAIRE RÊVER…MAIS PAS TROP

    « Faire rêver » est l’attitude la plus irrespectueuse qui soit. C’est la meilleure manière d’agir sur l’inconscient, les faiblesses, les désirs voire les fantasmes de celle ou celui à qui on s’adresse. C’est le déposséder de tout esprit critique,… c’est, au sens plein du terme, lui faire prendre son rêve pour la réalité.

    C’est exactement ce que font les politiciens aujourd’hui : ils nous vendent du rêve, de l’image. Mais ils nous garantissent aussi une « relative stabilité »,…ils nous « rassurent », ils évitent de nous « proposer » l’aventure, l’inconnu,… et on leur en sait gré,… la preuve ils sont systématiquement réélus… Par contre, ceux qui nous font rêver complètement,… ils n’ont aucune chance d’être acceptés. On trouve sympa leur discours, … mais personne n’y croit – peut-être eux, et encore ! Quand l’utopie apparaît comme une utopie il y a de forte chance qu’elle n’ouvre aucune perspective.

    Ce principe que l’on appellera « de réalité » joue un rôle fondamental dans le changement – ou le non changement – social. C’est lui qui structure la « vie politique ». Ainsi, plus le programme politique est idyllique, moins il a de chance de convaincre. C’est ce que n’ont évidemment pas compris les « organisations révolutionnaires » toujours prêtes à en rajouter… C’est ce, par contre, qu’ont parfaitement compris les gestionnaires, de Droite comme de Gauche du système qui jouent habilement sur les deux tableaux.

    Il faut que l’utopie fasse rêver sans cependant apparaître comme une utopie. C’est la carotte suspendue au bout de la perche qui fait avancer l’âne. La démagogie, le populisme ne sont qu’une subtile alchimie entre ce désir de conserver et cet espoir de changer. C’est ce qui a transformé « le » politique en « la » politique.

    REVENONS DONC AU POLITIQUE

    Le rejet – tout à fait compréhensible – de la politique, n’est pas forcément synonyme de reconquête du politique. C’est toute l’ambivalence qui caractérise l’abstention. S’il y a une vie après la politique, encore faut-il la construire. Mais actuellement, nous ne savons pas. Toute notre culture politique est basée sur l’irresponsabilité et la démission. Les politiciens nous disent, « faites nous confiance, on s’occupe de tout »... Et la majorité les croit. Et ainsi va la vie politique, misérables, mystificatrice,… jusqu’à l’insupportable.

    Quand on en arrive à ce stade,… et aujourd’hui on en approche, on ne sait plus quoi faire. C’est à ce moment que les politiciens, essayent désespérément de récupérer la situation, d’exploiter le désarroi, voire de culpabiliser celles et ceux qui refusent de jouer le jeu truqué des élections… Il n’y a rien à attendre du côté de la « classe politique »… la reconquête du politique passe par l’ouverture d’un nouveau champ : celui de la pratique sociale nouvelle. Bien sûr, dans ce nouveau domaine, tout est à faire, tout est à découvrir,… Rien n’est dit sur lui dans les « manuels d’instruction civique » qui ne sont que des traités de soumission habilement maquillés en « guide du parfait petit citoyen ».

    Causer monde nouveau quand on essaye de mettre en place des relations sociales nouvelles, entre producteurs et consommateurs, entre producteurs, entre consommateurs, c’est autre chose que de faire confiance en un « Père Noël » qui vous promet de remplir vos « petits souliers » en gagnant par ses promesses et la fonction qu’il va occuper pour cela, dix fois votre salaire (si vous avez la chance d’en avoir un)…. Sachant qu’en fin de "conte" (de fées) il ne réalisera rien… Des noms ? Des exemples ?

    C’est à cette déconstruction de la pensée politique dominante que nous devons nous atteler, c’est aussi par ces pratiques dans ce nouveau champ que nous devons commencer.

    Patrick MIGNARD Ici


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  • Histoire d’une folie contemporaine
    ou
    schizophrénie de l’administration pénitentiaire Française


    Le 11 décembre 2009, BAN PUBLIC avait alerté les médias sur l’acharnement administratif dont était l’objet, Thierry, prisonnier longue peine (http://prison.eu.org/<wbr></wbr>article12182.html)

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    Au long de sa peine, il accomplit tout ce qu’il lui est possible pour se réinsérer comme l’exige la loi : il refuse la logique de désintégration de soi qu’est l’enfermement.

    D’un niveau de collégien en classe de 3ème, il reprend ses études, et en moins d’un an et demi il passe son bac et obtient un DUT en informatique.

    Inscrit à la faculté en sciences informatiques, il est aujourd’hui doctorant et a pu décrocher un CDI avec une société pour laquelle il développe des applications informatiques.

    Un parcours exemplaire ; tout pour le mieux, en apparence. C’est de fait, une simple apparence.

    La réinsertion serait l’objectif de la prison : grand et beau principei. Thierry en est un bel exemple. Mais dans les faits, Thierry dérange.

    Thierry dérange car c’est un modèle de réinsertion. Thierry dérange car il est doué : ses études et dans son métier en témoignent ; en dépit de ce qu’avait pu déclarer la Cour d’assises il y a 20 ans, soutenant qu’il avait le niveau intellectuel d’un débile léger. Thierry dérange car il croit ceci : la prison c’est être privé de la possibilité d’aller et venir librement et non de ses autres droits ; celui au travail, du principe d’égalité entre tous les citoyens et de pouvoir se réinsérer notamment.

    Etrange, bizarre et même suspect : à croire que lors qu’un prisonnier respecte ces principes, il en devienne dangereux. « D’un détenu modèle, tu te méfieras ! »

    Trois fois non, cette demande émanant d’un tel individu, au ban de la société, cache quelque chose…Alors Thierry proteste. Thierry fait preuve d’une grande violence : il s’assoie dans la cour de promenade, refuse de réintégrer sa cellule et entame des grèves de la faim. Il en est aujourd’hui à son neuvième jour. « A bout ton détenu, tu pousseras »


    Parfois la machine à broyer plie. En 2004, il obtient le droit d’avoir un ordinateur et de travailler, ainsi que d’une connexion à internet pour les nécessités de l’enseignement et de son travail au sein d’une Maison Centrale (MC). Puis, abusant de son droit, la direction de cette MC coupa la connexion de Thierry et d’un autre prisonnier, lequel suivait les mêmes études, pour des « raisons de sécurité. » Elle décida également leur transfert, pour des « motifs disciplinaires  ».

    Le 28 juillet 2004, la CNDS rendait un avis où elle constatait (http://prison.eu.<wbr>org/article.php3?id_article=<wbr></wbr></wbr>7353) :

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    • Que si la nécessité de sécurité imposait des contraintes de formation et du renforcement du personnel spécialisé, l’usage d’internet n’était nullement interdit ;

    • Que la direction de cette MC avait abusé de ses pouvoirs concernant ce retrait d’internet et sa décision de transfert de Thierry ! Le transfert n’était nullement disciplinaire !

    Thierry est donc transféré dans un centre de détention du nord de la France.

    Ses diplômes de premier et second cycle en poches, il décroche un CDI. Il travaille sous le contrôle des Correspondants Locaux Informatique (CLI) qui vérifient l’envoie des mails qu’il adresse à son employeur. Thierry développe des applications. Il n’a pas accès à internet directement mais utilise celui du Centre de Détention (CD) sous le contrôle du CLI pour l’envoi de son travail. Il simule des connexions afin de faire ralentir le débit de son ordinateur et de tester ses programmes.

    Le 20 octobre 2009, la machine à broyer redémarre ; louche ce prisonnier…Suspicion de connexions à Internet. Saisie de l’ordinateur. Examen par la DISP de Lille. Contenu du rapport : à l’aide d’une clé 3G et d’un téléphone portable, Thierry se serait connecté à Internet.

    Le rapport a donc conclu : coupable ; sans la découverte de modem artisanal, en se basant sur des éléments qui ne permettaient pas de conclure. Un rapport faux, incomplet du moins. « De rechercher la vérité, tu oublieras »

    Thierry tente d’expliquer la raison de ces traces : il simule ces connexions pour ralentir le débit et tester les applications. En rien il n’y a des connexions vers l’extérieur du centre de détention !

    Thierry est convoqué pour passer en commission de discipline.

    Son ordinateur ne lui est pas restitué entre temps. Il lui a été d’ailleurs indiqué qu’il avait en parti « grillé » lors de l’extraction du disque dur pour l’examen par la DISP de Lille…« Des affaires du détenu, tu te ficheras »

    Son employeur, PME en développement qui a un besoin indispensable de Thierry, est autorisé à lui fournir un ordinateur de remplacement. Première aberration : celui à qui on reproche une connexion à internet, celui qui ne pouvait en avoir sur son ordinateur personnel, dispose maintenant d’un ordinateur dont la carte wifi n’est pas désactivée…Preuve de la confiance qu’on accordait à cet individu louche ? «  De l’incohérence comme maître mot, tu feras »

    Le 10 décembre 2009 : prétoire ! Avant l’audience, le directeur adjoint indique au conseil de Thierry, hors la présence de ce dernier : « Maître, tout est dans le rapport, dites lui de reconnaitre les faits. » « La présomption d’innocence, tu oublieras ! »

    Atteinte à la présomption d’innocence ? Passons, on est plus à ça près. Pendant l’audience tout le rapport est démonté point par point. Peine perdue, quand bien même les délibérations ont été longues. 35 minutes. Du rarement vu. La sanction tombe : il est reconnu coupable d’avoir utilisé de façon abusive son ordinateur.10 jours de cachot ! Aucune peine complémentaire n’est prononcée, dont celle ordonnant le retrait de l’ordinateur litigieux pendant une durée maximale d’un mois…«  Quand le doute tu connaitras, toujours la culpabilité du prévenu tu retiendras »

    Son conseil dépose en urgence une requête en référé-suspension devant le Tribunal Administratif (TA) de Lille : l’urgence est caractérisée et il y a un doute sérieux quand aux motivations de la sanction.ii


    Peine perdue ! Le Président du TA de Lille considère que le référé est irrecevable en raison de l’absence du recours en annulation. Par là même, il méconnait les dispositions et la jurisprudence du conseil d’état en vigueur.

    Que faire ? Saisir le conseil d’Etat pour faire annuler l’ordonnance du TA déclarant irrecevable le référé ? Ceci nécessite le recours à un Avocat aux Conseils, seuls avocats habilités à agir devant les Cours suprêmes françaises. Et l’aide juridictionnelle n’est pas automatique. Par ailleurs, le jour où l’ordonnance d’irrecevabilité est rendue, Thierry est libéré du cachot, soit 3 jours avant la fin de sa peine. Etrange…Aucun commentaire. Mais son ordinateur ne lui est toujours pas remis ; sans raison.

    10 jours plus tard, comme initialement prévu, il est transféré pour un CD de la région parisienne. Il a du attendre 31 mois pour être transféré. Les raisons de sa demande sont simples et forcement louches : la faculté avec laquelle il réalise sa thèse est en région parisienne. Il veut donc s’en rapprocher. De plus, les personnes qui lui rendent visite vivent dans cette région.

    Lors de sa demande, Thierry n’avait pas manqué de demander au Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGP) d’intervenir afin que le transfert, lorsqu’il serait exécuté, s’effectue le plus rapidement possible afin qu’il ne perde pas des jours de travail dans l’attente de l’arrivée notamment de son ordinateur et de la mise en place de ses nouvelles conditions de travail. Le CGP le lui aurait assuré.

    Seulement, la machine à broyer est lancée et plus rien n’arrête la folie administrative ; personne ne prend ses responsabilités.

    Au lieu de parvenir directement au CD, Thierry passe par la Maison d’Arrêt (MA) de Fresnes. Il pense y passer 2 ou 3 jours, il y restera 3 semaines. « Ton détenu, tu baladeras »

    Son ordinateur ne lui sera pas remis.

    Il entamera une grève de la faim pendant 15 jours afin de faire pression pour que son transfert soit le plus rapide possible.

    Parallèlement, il apprend par l’un des chefs de détention que son ordinateur est resté à l’ancien CD…Les CLI auraient d’eux-mêmes, sans ordre de leur hiérarchie retenu l’ordinateur. Thierry devra alors le faire venir par ses frais via la SERNAM. Vengeance, jalousie ? Thierry était de loin plus compétent qu’eux en informatique. A tel point que dès qu’un problème arrivait sur n’importe quel ordinateur du CD, on faisait appel à Thierry et non aux CLI ! On conçoit que ça énerve : celui que l’on considère comme un homme sans droit, débile et monstrueux, plus compétent que soi, plus compétent que ceux qui sont censés le surveiller…

    Fin janvier, Thierry arrive à Melun. Il espère reprendre vite le travail. Son employeur s’impatiente à juste titre car les clients attendent depuis plusieurs semaines déjà. La direction, lorsqu’elle accepte de lui répondre, et qui a l’air de ne pas saisir l’urgence de cette affaire, lui indique que non seulement un CDI n’est pas valable pour un prisonnier mais encore que les infractions commises à la MC de Poissy et au CD précédent, les obligent à la plus grande prudence et à toutes les vérifications possibles.

    Son conseil saisit en urgences le CGP et la DISP d’Ile de France. Il souligne également l’atteinte à la présomption d’innocence : non seulement à la MC de Poissy aucune sanction n’avait été prononcée, mais encore concernant le CD précédent, l’affaire est pendante devant le TA de Lille pour un recours en annulation. Il explique et fournit les attestations de l’employeur qui indiquent que les connexions n’étaient sans doute pas des connexions à internet mais des simulations opérées par Thierry. Il indique aussi le risque de licenciement s’il ne reprend pas son travail et le préjudice subi quant à la suspension de sa thèse.

    Entre temps, son ordinateur arrive via la SERNAM et grâce au paiement effectué par Thierry. Il rencontre le CLI du CD où il vient d’arriver. Lequel lui annonce une mauvaise nouvelle, une de plus. En ouvrant le colis contenant l’ordinateur, il constate que ce dernier présente des traces extérieures de détériorations.

    Comme les dispositions légales obligent que le fonctionnement de l’ordinateur doit être vérifié par le CLI et en présence du propriétaire, Thierry et le CLI démontent le panneau métallique de l’ordinateur.

    Une surprise de taille les attend : la carte vidéo et le radiateur ont été arrachés ! Acte de malveillance semble-t-il. La direction fait établir un rapport et prend toutes les photographies des détériorations. Le conseil de Thierry prépare une plainte entre les mains du procureur de la République.

    Thierry et son conseil demandent une nouvelle fois le prêt d’un ordinateur par l’employeur pour travailler. Peine perdue.

    Ils saisissent en urgence le TA en référé-liberté : l’urgence est caractérisée par la perte imminente de son travail (3 mois sans travailler, son employeur ne va pas pouvoir le garder) et deux atteintes à des libertés fondamentales : l’atteinte à la propriété privée (son ordinateur ne lui est pas remis) et l’atteinte à un principe constitutionnel : le droit au travail.

    Mais non, rien n’y fait ! Le juge rend son ordonnance : il n’y a pas d’urgence selon lui, aucune preuve n’étant apportée quant au risque imminent de perte d’emploi !

    De toute évidence, le juge administratif ne doit pas avoir une connaissance très poussée des exigences du secteur privé…

    Que faire ?

    Dénoncer la voie de fait commise par l’administration pénitentiaire : la saisie initiale de son ordinateur n’aurait pas pu dépasser un mois, quand bien même il aurait été condamné à cette peine complémentaire le 10 décembre 2009.

    Déposer une plainte entre les mains du procureur, autorité judiciaire garante des libertés fondamentales ?

    On doute de cette opportunité. 3 mois pour être examinée au bas mot, autant pour être audiencée, autant pour être jugée….à quoi bon ?

    On fait comprendre à Thierry qu’il est étonnant qu’il ne se soit pas encore énervé plus que cela et que son employeur ne l’aie pas encore licencié.

    Tout cela est trop louche : en règle générale un prisonnier dans ce genre de situation s’énerve et son employeur le licencie ! Pas dans le cas de Thierry.

    L’administration pénitentiaire, Inspecteur Clouzot au petit pied veut découvrir le pot-aux-roses. Il y a forcément un truc, une combine. La Direction régionale demande alors à rencontrer l’employeur de Thierry.

    En quatre ans, c’est la première fois.

    Une personne doit donc rencontrer la société, pour comprendre comment le travail s’effectue, ce que la société produit etc. L’employeur est un peu impressionné mais accepte bien entendu ce rendez-vous : « si cela fait avancer les choses, alors oui, sans problème. » Ce dernier avise le conseil de Thierry. Celui-ci n’a jamais eu de réponses directes à ses demandes et aux arguments qu’il présentait. Nécessairement, cet homme est un avocat donc il ment, travestit la vérité et ses arguments sont fallacieux. Il se présente chez l’employeur le jour où la DR doit venir. Une seule personne devait venir. Ils sont 4.

    Sait-on jamais, si un programme informatique leur saute au visage il faudra bien se défendre et à 4 ils découvriront les magouilles évidentes de cet employeur !

    Mais, ces 4 personnes refusent la présence de l’avocat de Thierry : « Nous ne sommes pas en procès Maître ! » « Bien entendu, sinon, il y aurait un juge. Je viens vous voir pour comprendre et apporter des réponses concrètes à mon client et enfin avoir un interlocuteur dans cette administration opaque. » « Non, c’est un entretien privé avec l’employeur. » « Ok, si cela doit empêcher cette rencontre et porter alors préjudice dans l’avancement de la gestion du dossier de mon client, je m’éclipse. » « De l’avocat, ce manipulateur qui nous prive de jouer librement avec les détenus, tu te méfieras. »

    A la fin du rendez-vous, l’employeur informe le conseil : l’administration veut absolument que Thierry puisse se réinsérer et qu’il puisse travailler ! Ah !!! Bonne nouvelle !

    Mais il y aura des conditions :

    • Plus de CDI car cela n’est pas possible avec un prisonnier ;

    • Des heures de travail limitées à 27,5 heures par semaine ;

    • Plus d’envois par mail mais uniquement par support DVD ou disque dur ;

    • Plus de logiciels de retouches d’image ;

    • Etc.

    Rappelons les exigences relatives au droit du travail d’un prisonnieriii (en annexe l’argumentaire juridique soulevé) : seule la privation d’aller à venir doit être la sanction, et dans un souci de réinsertion sociale, le prisonnier doit pouvoir être placé dans des conditions les plus proches possible du monde du travail extérieur.

    Mais il y a ces exigences du monde parallèle du travail en prison : absurdes et intenables, lesquelles doivent s’imposer, sortie de nulle part, quatre années après que Thierry ait effectivement commencé à travailler. Quelle célérité et quel bon sens : rendre ces conditions impossibles et s’étonner que son employeur puisse le licencier.

    La décision finale est entre les mains de la direction du CD et de la DISP.

    « De prendre une décision, tu t’empêcheras »

    Espérons au moins qu’elle intervienne au plus vite afin que Thierry ne reste plus dans cette attente, dans cette tension.

    La machine à broyer tourne et personne ne l’arrête car il n’est personne qui ait le courage de prendre une décision ferme et définitive qui s’impose.

    On pousse Thierry à la faute disciplinaire : ça ferait ainsi une motivation légale pour l’empêcher d’étudier et de travailler.

    • BAN PUBLIC dénonce que le seul moyen pour Thierry de se faire attendre soit la grève de la faim.

    • BAN PUBLIC dénonce l’atteinte à la présomption d’innocence fomentée par certaines personnes sur les utilisations abusives que Thierry auraient faites de son ordinateur tant à en MC qu’en CD.

    • BAN PUBLIC dénonce les erreurs d’appréciation commises par les juges administratifs dans les deux référés déposés par Thierry.

    • BAN PUBLIC confirme ce qu’elle dénonce depuis sa création : le principe de réinsertion n’est pas appliqué par l’Administration Pénitentiaire.

    • BAN PUBLIC exige qu’une réelle réinsertion soit permise aux prisonniers quels qu’ils soient.

    • BAN PUBLIC dénonce la violation des dispositions du CPP et de la circulaire relative à l’informatique en prisoniv.

    • BAN PUBLIC dénonce l’absence de pouvoir de sanction du Contrôleur Générale des Prisons qui n’a qu’un rôle de constat et ne peut faire pression quand il y a des manquements à l’égard des prisonniers.

    • BAN PUBLIC dénonce la situation d’acharnement dont Thierry semble être la cible.

    • BAN PUBLIC demande aux autorités judiciaires gardiennes des libertés fondamentales fassent la lumière sur TOUTES les atteintes aux droits de Thierry.

    • BAN PUBLIC dénonce le non respect des conventions internationales et de la constitution de 1958 quant au droit au travail et à l’égalité de tous les citoyens quels qu’ils soient par le législateur français qui a mis en place un système de discrimination dans le droit du travail, entravant les possibilités de réinsertion si hautement énoncées.

    • BAN PUBLIC alerte tous les journalistes et parlementaires, représentant de TOUS les citoyens pour faire pression sur ces administrations.


    Ban Public,
    Paris, le 24 mars 2010

    --- Lire l’article avec les annexes :
    http://prison.eu.org/
    <wbr></wbr>article12379.html

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