• Quand le mensonge est synonyme de bonne santé, la vérité et sa recherche deviennent la maladie.

    L’injuste procès des prétendues théories du complot.

    Sortie du « reportage » de Ted Anspach, Les Effroyables Imposteurs, diffusé sur ARTE le 9 février 2010. Nouvelle tentative médiatique pour discréditer tout un mouvement global d’oppositions aux propagandes gouvernementales, en l’amalgamant aux théories dites ‘conspirationnistes’, diabolisées.

    La guerre contre la vérité continue.

    Introduction et contexte

    Hadopi, Loppsi 2, ACTA (France), le Regulation of Investigatory Power Act (Angleterre), le Protect America Act de 2007 et le FISA Amendments Act de 2008 (Etats-Unis), le Surveillance Devices Bill de et le Intelligence Services Act (Australie), le Search and Surveillance Powers Bill (Nouvelle-Zélande) *…, ce ne sont pas les noms des nouvelles barbies ou des nouveaux Ken de Mattel. Ce sont des lois, projets, amendements liberticides de plus.

    Les élites ne nous contrôlent pas encore assez comme ça. Ils en veulent plus, toujours plus.

    Derrière de bonnes intentions présentées comme leurs seules motivations, se cachent la volonté de cadenasser Internet, le dernier média qui n’est pas sous le contrôle total des propagandes gouvernementales et du totalitarisme idéologique (le capitalisme ultralibéral et dérégulé) qui a pris possession de tous les autres organes de la démocratie, transformant celle-ci en un monstre au visage défiguré qui fait tout pour le cacher en se drapant de vêtements en trompe l’œil et de mensonges rutilants.

    Comme toujours, de bonnes intentions masquent le seul but véritable, prendre le contrôle du net, ce qui terminerait de nous ôter les quelques libertés d’expression, les quelques droits à une information fiable et vraiment indépendante, qui nous restent. Ainsi Loppsi 2 se sert du prétexte de la pédophilie sur internet. Cet article titre très justement : les pédophiles sont aussi pour Loppsi 2 ! (âmes sensibles, abstenez-vous). Cherchez l’erreur.

    Pour ACTA (Anti-Couterfeiting Trade Agreement), il s’agirait de protéger le droit d’auteur et le copyright.

    Dans tous les cas, il s’agirait de protéger les pauvres gens tellement influençables de toutes les sottises qui infestent le net, de les mettre à l’abri des pseudo-informations qui feraient du net une poubelle dans sa globalité !

    La bonne vieille technique de l’amalgame qui marche si bien avec Al-Qaida, ou le mot secte en général… Vous voulez discréditer, démolir tout un mouvement contestataire par ailleurs très crédible, très sérieux ? Associez-le au mot secte. Ou à Al-Qaida, vous verrez. Cela marche aussi avec les termes négationniste, antisémite, révisionniste…Effet garanti. Injuste, mais garanti. Exploitant la désinformation des gens, désinformation dont sont responsables ces mêmes personnes qui en accusent l’internet.

    Internet est pour beaucoup dans la contestation populaire à la volonté injustifiée (et injustifiable) des gouvernements, poussés dans le dos par les firmes pharmaceutiques au travers du saint OMS, de nous vacciner avec des poisons, des produits remplis d’adjuvants pourvoyeurs de maladies auto-immunes, et insuffisamment testés.

    Internet est pour beaucoup dans la diffusion et la mise à disposition de tous de théories explicatives sur les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, versions alternatives beaucoup plus convaincantes, fouillées, cohérentes que la propagande simpliste de nos gouvernements.

    La liste est longue en fait de tous les domaines où Internet rétablit une juste information, rééquilibre la vérité qui se trouve bien malade entre le silence des médias traditionnels et les propagandes des puissants.

    Voilà le crime dont Internet est accusé. Ce qu’on lui reproche.

    Internet dérange les puissants qui lui reprochent leurs échecs cuisants.

    Pour ces puissants, sans Internet, peut-être que tous les millions de vaccins achetés auraient été injectés. Que tous ces doutes sur la version officielle des attentats du 11/9 arrêteraient de circuler une bonne fois pour toutes. Que tous ces gens qui analysent les motivations réelles et profondes des gouvernements occidentaux cesseraient enfin de montrer l’exemple aux populations qui commencent à se douter de quelque chose.**

    Il est donc capital de discréditer tout l’internet, et de faire passer des lois qui vont le cadenasser.

    Internet = poubelle. Ce message doit s’imprimer dans les cerveaux des gens.

    S’il y a des poubelles dans une maison, doit-on pour autant considérer toute la maison comme une poubelle ?

    HARO sur internet. Diffamation en règle.

    Souffrons-nous du syndrome de Stockholm ?

    Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.

    Ce comportement paradoxal des victimes de prise d’otage, fut décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F.Ochberg qui lui donna ce nom de syndrome de Stockholm, en relation avec un fait divers, qui eut lieu dans cette ville. (1)

    Malgré de très bons articles diffusés principalement sur les sites internet, parfois échappés dans des revues « officielles » pour grand public, malgré l’intervention, toujours sur internet, de très bons journalistes comme John Pilger (2), Ignacio Ramonet ancien directeur du mensuel Le Monde Diplomatique, d’universitaires respectés et documentés comme Noam Chomsky (3), Michel Chossudovsky (4), de scientifiques et spécialistes de tous horizons comme Marc Girard, Wolfgang Wodarg, Tom Jefferson pour la pandémie de grippe, Niel Harrit (5), Steven E. Jones (6) pour le 11 septembre 2001, d’anciens politiciens ou experts d’institutions gouvernementales comme Paul Craig Roberts (7), William Blum (8), de personnes de l’intérieur comme Scott Ritter (9) pour l’ONU, Alison Katz (10) pour l’OMS (WHO, Organisation Mondiale de la Santé), ou John Perkins (11) repenti du système économique capitaliste prédateur, la plupart des gens continuent quand même à croire les gouvernements, leurs institutions et leurs représentants, et à se méfier d’internet.

    Il y a bien aussi toutes ces conversations plus intimes entre amis, membres d’une même famille, collègues de travail, rencontres inopinées, ces échanges de mails, dans lesquels des personnes en avertissent d’autres, attirent leur attention, ou simplement discutent, critiquent, débattent, et pourtant rien n’y fait, la plupart finissent par allumer leurs postes de télévision, ouvrir leurs journaux habituels et après avoir slalomé entre les publicités pour voitures, les analyses fouillées des matchs de football, les interviews de joueuses de tennis sur le retour ou de ministres outrés de devoir se justifier, tous ces gens vont se coucher en pensant que ce sont toutes ces théories de conspirations, comme on les appelle avec mépris, qui sont vraiment glauques et bizarres.

    Parfois, il y a bien un doute naissant dans une frange de la population, un frémissement de contestation qui pourrait prendre de l’ampleur, il ne faudrait pas grand-chose pour cela, mais très vite, jusqu’ici, ce doute se disperse et se terre quelque part, dans les replis de nos cerveaux inquiets, mais rassurés par la propagande gouvernementale et les manipulations médiatiques.

    Tous ceux qui doutent, qui questionnent, qui critiquent et proposent des explications plus effrayantes, mais plus cohérentes, aux événements sont traités de paranoïaques et regroupés, tous, sans distinction, dans une même famille pathologique : les "conspirationnistes" : « ceux qui voient des complots partout ».

    Certains pourtant, ne s’intéressent, par exemple, qu’aux attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, trouvant la version gouvernementale très peu crédible, et ne s’intéressent pas nécessairement au réchauffement climatique ou à la burqa. Ils ne voient pas des complots partout.

    S’ils voient des « complots », ou plutôt des incohérences, des trous, des questions sans réponses, des contradictions, des mensonges, des parjures, des erreurs dans les versions officielles imposées, ce n’est pas en raison d’une maladie héréditaire ou d’un trouble de la personnalité mais d’une recherche sérieuse, honnête, sans à priori, et sans anticiper nécessairement des conclusions auxquelles leurs travaux les mènent.

    Ils s’intéressent à un sujet, le creusent par curiosité personnelle et se construisent peu à peu une opinion cohérente, structurée et argumentée beaucoup plus crédible que la version officielle correspondante : cela en fait-il des malades qui verraient des complots partout ?

    C’est pourtant ainsi que les choses sont présentées par la plupart des médias dont ça devrait être le rôle justement : ne pas accepter toutes les versions officielles, toutes les théories gouvernementales, sur parole et plutôt les critiquer, ce qui ne veut pas dire les rejeter, nécessairement, mais les analyser, les confronter aux faits, en prenant du recul et en cherchant en profondeur, et quand la recherche pointe dans d’autres directions, le signaler objectivement et honnêtement. Sans étouffer, ni tout recouvrir du couvercle du tabou, ni déformer. Ainsi les journalistes investigateurs du Watergate (Carl Bernstein et Bob Woodward), sous la présidence de Nixon, en passant outre les discours officiels truffés de mensonges, auraient dû abandonner leurs enquêtes sous peine d’être traités de théoriciens de la conspiration.

    Donc, toutes les remises en question, analyses, critiques, de tous les sujets de société, de par le monde, ce qui veut dire des milliers et des milliers de formes de débats et de travaux pédagogiques et critiques qui foisonnent sur internet, valorisés du temps de Socrate, Démosthène ou Cicéron, toutes ces versions contradictoires, synonymes d’une démocratie en bonne santé politique, devraient être jetés dans le même panier des théories de la conspiration, expression d’une maladie honteuse, abjecte et sans fondements rationnels : une paranoïa excessive.

    La vision paranoïaque du monde (12) !

    Quelle condamnation !

    Est-ce justifié ?

    Ne pas croire quelqu’un automatiquement, systématiquement, même un « expert », même un représentant gouvernemental assermenté, sur parole, en sachant que le mensonge est universel, si facile, et si peu visible (contrairement à ce qui se passe dans le conte de Pinocchio) : est-ce de la maladie ? Et quand un quidam, peut-être pas étiqueté expert, mais véritablement indépendant, lui, dresse un tableau beaucoup plus cohérent et convaincant d’un sujet, en fournissant ses sources et en démontrant sa crédibilité, le croire ou le lire, est-ce de la maladie ?

    N’est-on pas en train de confondre prudence et paranoïa ? Et de qualifier de maladie un témoignage de bonne santé mentale ?

    D’amalgamer esprit critique et esprit conspirationniste ?

    D’assimiler l’obsession de complots à la recherche de vérités ?

    A condition d’être convaincu par des arguments vérifiés par les faits, les actes, est-ce de la maladie de rester prudent sur des paroles ou des promesses officielles, en attendant de les vérifier ? Et quand, loin de les vérifier, ces versions officielles sont démenties par les faits, ou même simplement qu’un doute raisonnable s’installe, est-ce de la maladie que de les rejeter, de les contester, de chercher d’autres explications, entre autres sur internet, et de demander des comptes ?

    Pourtant, c’est un peu ce que semblent nous dire les médias et les « experts » qui se penchent sur ces débats surtout rencontré sur l’internet, ne parlant d’ailleurs de ces débats que sous le terme générique global et péjoratif de théories de la conspiration, de paranoïa aigue, et de maladie mentale à la limite de la criminalité !

    Ces débats, qui ne font pourtant qu’exprimer, dans leur toute grande majorité, le caractère sain d’une démocratie qui analyse et réfléchit, s’interroge sur elle-même, ces débats pollueraient l’Internet, selon leurs détracteurs, et mettraient en danger le devenir de l’humanité, pas moins, d’après leurs juges zélés tous issus des médias et institutions officiels. Tiens, tiens.

    N’est-ce pas là justement, la raison de leur courroux : elles, les voix officielles, intouchables, arrogantes, autoproclamées expertes, obligées de se justifier, de s’expliquer devant tous ces poseurs de questions, dont certains, beaucoup même, sont très sérieux, très documentés et très crédibles ?

    Ces officiels, accusateurs véhéments, presque des inquisiteurs, n’hésitent pas à se retrancher derrière des théories scientifiques, psychologiques, lesquelles concluent que l’on se met à croire aux complots dès lors qu’on a l’impression de ne plus contrôler son environnement. Il s’agirait de réintroduire du sens là où il ne semble plus y en avoir (13). Voilà comment une attitude saine, la critique, devient pathologique, dans une société qui vit du mensonge et craint la vérité.

    Ainsi, à notre époque, Démosthène, Cicéron, qui ne manqueraient pas d’écrire sur Internet, seraient certainement traités de théoriciens de la conspiration et de paranoïaques, de malades, en raison de leur esprit provocateur et contradictoire.

    S’il y a effectivement sur internet, et ailleurs, quelques hurluberlus, quelques vrais malades paranoïaques qui mélangent tout, sont peu crédibles, ou sont bien maladroits dans leurs démonstrations, en résumant l’immense mouvement de contestation des grandes versions officielles gouvernementales à ces quelques rigolos, ne nous fait-on pas le coup de la parabole de l’arbre qui cache la forêt ?

    Projecteurs sur les maillons faibles et hop, discrédit global et définitif sur tout le mouvement en réalité beaucoup plus vaste, sérieux et complexe et qui, surtout, mérite mieux comme traitement !

    Dans tous les faux débats pratiqués jusqu’ici sur les plateaux de télévision occidentaux (les attentats du 11 septembre 2001, les motivations réelles des Etats-Unis dans toutes leurs guerres et leur croisade contre le prétendu terrorisme islamique, le réchauffement climatique version Al Gore, la campagne de vaccination massive dans la pandémie H1N1 2009…), le choix des invités, la façon de les interroger, les interventions partisanes et partiales des présentateurs et commentateurs font que systématiquement, au point que ça en paraît volontaire, le débat est désamorcé, saboté, avant même d’avoir commencé, et évolue toujours en faveur de la version officielle, imposée, celle du gouvernement ou de l’institution, au point que ça en paraît suspect, à force.

    Mais attention, je verse dans la maladie honteuse du siècle : la vision paranoïaque du monde.

    Il en est de même des « reportages », « documentaires » montés en épingle pour que ne soient interrogés que les hurluberlus, montrés que les côtés les moins sérieux, les moins crédibles et les plus repoussants des mouvements et versions contestataires (les arbres qui symboliseraient toute la forêt), dans le but de maintenir les populations éloignées de ces enquêteurs « pestiférés » et de leurs analyses « démoniaques », présentées comme paranoïaques.

    Font-elles si peur, leurs démarches, que régulièrement, il faille sortir ces « documentaires » en forme de règlements de compte qui amalgament, simplifient excessivement, dénaturent, et font tout pour associer de saines recherches, de crédibles remises en question à de la maladie mentale ?

    Les Effroyables Imposteurs

    Un de ces derniers lynchages médiatiques, sur le domaine particulier des attentats du 11 septembre, du dossier des vaccinations anti-H1N1, et d’autres sujets brûlants, ne fait pas exception : Les Effroyables Imposteurs, documentaire de Ted Anspach, diffusé sur ARTE ce 9 février 2010. (14)

    Le titre fait certainement allusion au livre de Thierry Meyssan, journaliste français, un des premiers à avoir contesté la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 avec son livre-documentaire : "L’effroyable Imposture".

    En voyant le titre du « reportage » de monsieur Anspach, je me suis naïvement attendu à voir une enquête sur Al Gore, Tony Blair, les experts de l’OMS accusés de corruption (15), Georges W Bush et toute son administration… Mais non, il s’agissait en fait d’un relais de plus de l’effroyable amalgame habituel entre esprit démocratique critique et vilain paranoïaque voyant des complots partout. De sorte qu’une fois de plus, les vrais débats sur ces sujets sensibles et cruciaux pour les populations soient sabotés, noyés et découragés.

    C’est certainement la seule chose véritablement effroyable montrée par le reportage de monsieur Anspach : le sort fait à la recherche honnête de la vérité, une fois de plus : on met tout dans le même panier, et on ne montre au spectateur que les éléments les plus iconoclastes en lui faisant croire que c’est tout, il n’y a rien d’autre, personne d’autre, circulez, y a plus rien à voir. Quelle malhonnêteté.

    Les spectateurs en question, piégés, l’esprit encombré de publicités pour voiture, des répliques des joueuses de tennis sur le retour et des analyses détaillées sur les matchs de football du Championnat, n’ont pas, eux, les éléments pour juger, nuancer, prendre du recul et vont se coucher en pensant que ce sont toutes ces théories de conspirations qui sont vraiment glauques et bizarres.

    Quand le menteur se drape dans la vérité, et brandit l’ironie pour moquer le chercheur honnête, le faisant passer pour ce qu’il est, lui, intervertissant les rôles, alors oui, l’humanité est effectivement en grand danger, mais pas pour les raisons avancées par la propagande officielle.

    Les véritables imposteurs, dénichés grâce…à l’internet.

    Al Gore

    Al Gore aurait pu sérieusement figurer dans ce reportage.

    Le leader des mouvements écologiques. Son film, La Vérité Qui Dérange, qui l’a rendu si célèbre, si populaire, et si riche, est truffé de mensonges et de contre-vérités. Et ce n’est pas moi qui le dit, je l’ai juste lu, sur internet, non pas poussé par la paranoïa, mais par une saine curiosité. Ce n’est pas non plus un vulgaire, obscur conspirateur qui hante l’Internet qui diffame ainsi mais des journalistes très officiels et un juge britannique.

    Trainé en justice par un directeur d’école, le gouvernement britannique qui avait demandé la diffusion du film-catastrophe d’Al Gore dans toutes les écoles du royaume s’est vu taper sur les doigts par un juge, sur la base de l’Education Act 1996, qui règlemente la diffusion de littérature ou de créations audio-visuelles "politiquement partisanes" (16).

    Dans un article sur le site net de USAToday, nous apprenons que Gore n’est pas aussi vert qu’il le dit (17).

    Vous trouverez ici toutes les 35 erreurs, mensonges, contrevérités trouvées dans le film d’Al Gore (18).

    Al Gore, si on investigue un peu, sans pour autant être paranoïaque ni malade, est peu crédible en leader écologique, voire plus du tout quand on apprend qu’il circule en jet privé, roule en limousine, possède “quelques” maisons, consomme autant d’électricité que 20 familles moyennes US, demande des cachets de 150 000/170 000 dollars pour venir donner une conférence (la fortune personnelle de Mr Gore était de 2 millions de dollars en 2001, elle était “officiellement” de 100 millions de dollars en 2007) (19).

    Voilà bien un effroyable imposteur. Affirmation basée sur des faits accessibles par le net, et non sur un vilain sentiment paranoïaque. Où sont ces informations dans les médias officiels et si intègres, les grands journaux si critiques et les télévisions ?

    Tony Blair

    Tony Blair savait que l’Irak n’avait plus d’armes de destruction massive (ADM) avant d’envoyer ses troupes dans le pays. C’est ce qu’a indiqué mercredi William Ehrman, haut responsable au ministère britannique des Affaires étrangères entre 2000 et 2002, alors qu’il témoignait devant la commission Chilcot, qui va enquêter durant plusieurs mois sur les relations entre le Royaume-Uni et l’Irak de 2001 à 2009 (20).

    Déjà en 2003, des experts très officiels, très compétents, accrédités par l’Occident et la Coalition anti-irakienne, comme Scott Ritter (21) ou Hans Blix, le chef de des inspecteurs de l’ONU en Irak (22), étaient formels, l’Irak était dépourvu d’ADM et de capacités pour mener une guerre bactériologique.

    Ces témoignages, complétés, recoupés par d’autres, sont très accusateurs, et pourtant fondés, pris au sérieux (commissions, juges), et peu amènes envers l’intégrité et la respectabilité de personnes qui nous ont dirigé et aspirent encore à des fonctions de haute responsabilité.

    Tony Blair n’a-t-il pas récemment encore, brigué le poste finalement obtenu par le belge Herman Van Rompuy, celui de Président de l’Union Européenne ?

    Albert Osterhaus

    Albert Osterhaus est le docteur Flu (le docteur Grippe) à l’OMS.

    C’est un des plus grands virologistes mondiaux, conseiller officiel sur le virus H1N1 des gouvernements britannique et néerlandais et chef du Département de Virologie du Centre médical de l’Université Érasme, il siège à la fois parmi l’élite de l’OMS réunie dans le groupe SAGE (23) (Groupe Stratégique Consultatif d’Experts de l’OMS-Strategic Advisory Group of Experts), et préside l’ESWI (24) (European Scientific Working group on Influenza), parrainé par l’industrie pharmaceutique.

    En 2009, l’ESWI recommanda des mesures extraordinaires pour vacciner le monde entier, considérant comme élevé le risque d’une nouvelle pandémie qui, disait-on avec insistance, pourrait être comparable à l’effrayante pandémie de grippe espagnole de 1918.

    Albert Osterhaus, haut conseiller de l’OMS est impliqué dans des dossiers de corruption et de collusion possible entre l’OMS et les firmes pharmaceutiques et c’est suffisamment sérieux et fondé pour que le Parlement néerlandais (25) nourrisse des soupçons à son encontre et ait ouvert une enquête pour conflit d’intérêts et malversations. Hors des Pays-Bas et des médias néerlandais, seules quelques lignes dans la très respectée revue britannique Science (26) firent mention de l’enquête sensationnelle sur les affaires d’Osterhaus qui garde toutefois la confiance de son ministre de la santé.

    Ces trois personnes n’auraient-elles pas pu figurer dans le documentaire Effroyables Imposteurs de Ted Anspach ? Leurs comportements, leurs magouilles, leurs mensonges ne mériteraient-ils pas d’être plus largement diffusés, dans le but d’informer correctement les populations ?

    Ces trois exemples, loin d’êtres exhaustifs, sont hautement symboliques. Ils représentent trois des domaines majeurs dans l’actualité, Al Gore et le réchauffement climatique lié au CO2 dégagé par l’homme et ses activités, Tony Blair, ses alliés étatsuniens et le déclenchement d’une des guerres modernes les plus meurtrières et les plus coûteuses, Albert Osterhaus et la campagne de vaccination massive contre la pandémie 2009 de H1N1.

    S’intéresser à ces sujets cruciaux pour toute l’humanité, ceux-là, ou d’autres (les attentats du 11 septembre 2001, les activités opaques de la CIA dans le monde, les vrais enjeux du trafic mondial de drogues en particulier le jeu trouble talibano-américain dans la production d’opium…) et trouver matière à douter fortement des versions officielles, des histoires gouvernementales, quand ces doutes sont repris par une partie de la sphère officielle elle-même ou des juges et diffusés par internet, est-ce de la maladie ?

    Une vision paranoïaque du monde ? Qui traduirait le souhait de réintroduire un sens à ce qui nous arrive. Finalement, cela pourrait bien être le but, effectivement, réintroduire du sens, mais ce n’est pas de la maladie, pour moi, mais du bon sens.

    Selon nos gouvernants, Internet, qui relate beaucoup de ces faits inaccessibles autrement, palliant en fait au manque d’honnêteté, de pugnacité, de clarté et de courage des médias classiques, sous prétexte que cet internet abrite également des iconoclastes, des thèses moins sérieuses, aux références plus douteuses, devrait être condamné, policé et discrédité, en entier !

    Quelques poubelles dans une maison, transforment-elles toute la maison en poubelle ?

    C’est ce que ce reportage ose dire.

    EN RESUME

    Prenez un mouvement vaste et divers, composé de personnes crédibles, compétentes, raisonnables, qualifiées, qui utilisent l’internet parce qu’il est libre, accessible, pour développer des analyses percutantes, des remises en question convaincantes, des critiques pertinentes, sur tous les grands sujets de société, mélangez-les avec tout le reste, surtout ce qui est ridicule, sans rigueur et amateur (l’amalgame) et secouez dans le shaker réducteur de la diffamation simpliste, du lynchage médiatique ‘bête et méchant’.

    Apposez l’étiquette, "théories conspirationnistes", "négationnistes".

    Et le tour est joué pour éloigner le grand public de témoignages sérieux, rigoureux et documentés, qui pourraient leur ouvrir les yeux, et démasquer les vrais imposteurs.

    Nous, vous, tous les chercheurs sérieux, honnêtes, d’Internet et d’ailleurs, qui se démènent pour débusquer les vérités et les contrevérités là où ils peuvent, là où on les laisse aller, devons-nous nous laisser traiter de la sorte, pouvons-nous laisser encore longtemps ces vrais imposteurs nous insulter et nous dénigrer avec autant de mauvaise foi et d’arrogance ?

    Honte sur eux.

    Remettons-les à leur vraie place, celle des menteurs, des semeurs de confusion et d’amalgames trompeurs, celle des tricheurs et des moralisateurs, des vrais assassins de la vérité.

    Avant que des « agitateurs » psychologiques, les « émeutiers » des blogs et des sites internet alternatifs ne s’infiltrent comme les rats qu’ils sont dans la toile, comme c’est très sérieusement envisagé par les fameux donneurs de leçons officielles, ceux-là même qui usurpent l’espoir, la paix et le changement (Un membre de l’Administration Obama réclame « l’infiltration cognitive » des Mouvements pour la Vérité), avant cette catastrophe pour l’humanité, il faut que tous les amoureux des vérités et de sa recherche tenace, de la diversité, de la contradiction, de la démocratie, se lèvent, résistent, écrivent et parlent, tant qu’il est temps.

    Quant à tous les gens qui parfois doutent bien, un peu, surtout, quand les mensonges sont tellement évidents que même la presse officielle ne peut le cacher, mais qui se rendorment aussitôt, l’esprit capté par toutes les images égarantes, ou séduisantes, dans leurs postes de télévision, et détournés des chercheurs de vérité par les vrais menteurs, les imposteurs qui les traitent de conspirationnistes, oui que tous ces gens brisent le sortilège de Stockholm et voient leurs ravisseurs psychologiques pour ce qu’ils sont : les vrais tricheurs.

    Dans le syndrome de Lima, sorte de variante de Stockholm à l’envers, les preneurs d’otages se prennent à leur tour d’affection pour leurs victimes

    N’ayez aucun espoir que dans le cas de nos tourmenteurs actuels, ce syndrome de Lima se vérifie.

    Quand à moi, dans ce monde où le mensonge traduit la bonne santé, et la recherche de la vérité, la maladie, je suis content d’être à ce point malade.

    Je ne prendrai aucun traitement.

    © Pascal Sacré

    (version éditée par Le Grand Soir)

    Références :

    * Hadopi, Loppsi 2, ACTA : projets de lois en France visant à renforcer le contrôle d’internet, à entraver la libre circulation d’informations sous le prétexte d’une bonne intention comme la lutte contre la pédophilie, la protection du copyright, ou encore la protection du citoyen contre l’internet-poubelle.

    http://www.legrandsoir.info/Plutot-que-de-combattre-ACTA-rendons-le-inutile.html

    Le même type de loi permettant la surveillance de l’Internet est en place dans plusieurs autres pays. En Angleterre, il s’agit du Regulation of Investigatory Power Act de 2000. Aux États-Unis, le USA PATRIOT Act de 2001 donnait de l’expansion aux surveillances électroniques de l’Internet qui sous l’administration Bush, autorisait la National Security Agency (NSA) à le faire sans mandats. Le Protect America Act de 2007 et le FISA Amendments Act de 2008 augmentaient encore plus ce pouvoir. En Australie, le Surveillance Devices Bill de 2004 et le Intelligence Services Act de 2001 donnent à peu près les mêmes pouvoirs aux autorités australiennes et leurs services du renseignement.

    En Nouvelle-Zélande, c’est la même histoire avec le Search and Surveillance Powers Bill qui a été introduit en septembre 2008. En Suède, le parlement a approuvé de nouvelles lois permettant les services du renseignement de filtrer les appels internationaux, les fax et courriels sans ordre de la cour.

    Internet – Un champ de bataille http://www.mondialisation.ca/index....

    ** http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=203

    Notes :

    (1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndro...

    Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson tente de commettre un braquage dans l’agence de la Kredietbank du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, il se retranche dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre. Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s’interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l’ordre. Par la suite, ils refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. Une relation amoureuse se développa même entre Jan Erik Olsson et Kristin, l’une des otages. La légende veut même qu’ils se soient mariés par la suite, mais ce fait fut démenti.

    (2) John Pilger, http://www.johnpilger.com/

    (3) Noam Chomsky, http://www.chomsky.info/

    (4) Michel Chossudovsky, http://www.europesolidaire.eu/artic...

    (5) Le professeur Niels Harrit a produit le 3 avril 2009 une étude qui démontrerait la présence de nano-thermite non activée dans les poussières du World Trade Center. Un explosif de dernière génération, produit exclusivement par l’armée.

    (6) Steven E Jones, membre du Département de Physique et d’Astronomie Brigham Young University(BYH) : http://www.mondialisation.ca/index....

    (7) Paul Craig Roberts, secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration Reagan.

    (8) William Blum, ancien fonctionnaire du département d’Etat américain.

    (9) Scott Ritter, ex-inspecteur des Nations Unies en Irak (de 1991 à 1998), William Scott Ritter est devenu très critique à l’égard de l’Administration étasunienne depuis qu’il a révélé, en 2003, que Saddam Hussein ne possédait pas d’armes de destruction massive au moment de l’invasion anglo-étasunienne de la Mésopotamie.

    (10) Alison Katz, une chercheuse qui a passé 17 ans à l’OMS, et qui le 22 janvier 2007, a adressé une Lettre ouverte à la nouvelle directrice de l’agence, la Chinoise Margaret Chan, accusant l’organisation de « corruption, népotisme, violation des statuts et inefficacité du contrôle interne », et concluant que « l’OMS est devenue une victime de la mondialisation néolibérale ». Elle dénonce « la commercialisation de la science et les liens étroits entre l’industrie et les institutions académiques » et la science « corporatiste » privée, et estime que « l’OMS doit être le leader d’un mouvement pour transformer la façon dont est conduite la recherche scientifique y compris ses sources de financement, ainsi que l’acquisition et l’utilisation des connaissances » et que les fonctionnaires internationaux n’ont pas le droit de « ne pas savoir ».

    (11) John Perkins, « economic hit man », ancien membre respecté de la communauté bancaire. Dans son livre « confession of an economic hit man » (les confessions d’un assassin financier) il décrit comment, en tant que professionnel très bien payé, il a aidé les Etats-Unis à extorquer des milliards de dollars aux pays pauvres à travers le monde en leur prêtant plus d’argent qu’ils ne pouvaient rembourser pour ensuite prendre le contrôle de leurs économies.

    (12) Cerveau & Psycho, n°31, janvier-février 2009, p.8, Des complots partout.

    (13) Op. Cit., p.8

    (14) http://television.telerama.fr/telev...

    (15) Politique et corruption à l’OMS : http://www.mondialisation.ca/index....

    (16) http://leconservateur.bafweb.com/in...

    (17) http://www.usatoday.com/news/opinio...

    (18) (19) Les funestes profits d’Al Gore,[-> http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15927" class="spip_url spip_out">http://scienceandpublicpolicy.org/m...

    (20) http://www.liberation.fr/monde/0101...

    (21) Scott Ritter a été inspecteur des Nations Unies pour le désarmement en Irak de 1991 à 1998. Spécialiste de la question irakienne, il a publié de nombreux articles à ce sujet. Il est l’auteur de Endgame (1999), et avec William Rivers Pitt, de Guerre à l’Irak, ce que l’équipe Bush ne dit pas, éditions Le Serpent à Plumes, 2002, ISBN 2-84261-406-2. « Quand j’ai quitté l’Irak en 1998 à l’arrêt du programme d’inspection, l’infrastructure et les équipements avaient été éliminés à 100%. Cela est indiscutable. (…) Et l’on peut dire sans équivoque que l’infrastructure industrielle nécessaire à l’Irak pour produire des armes nucléaires n’existe plus. » Scott Ritter.

    (22) Il [Hans Blix, chef des inspecteurs de l’ONU en Irak] a fait observer que la Mission d’inspection de l’ONU en Iraq n’avait jamais constaté la présence de telles armes en Iraq et que les Américains et les Britanniques n’en ont pas découvert non plus à ce jour (avril 2003).

    M. Blix a écarté par ailleurs l’éventualité de l’utilisation par l’Iraq d’agents chimiques comme le gaz moutarde, le sarin ou le VX au cours du conflit actuel. http://www.un.org/apps/newsFr/story...

    (23) http://www.who.int/immunization/sag...

    (24) Le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza), se définit comme un « groupe multidisciplinaire de leaders d’opinion sur la grippe, dont le but est de lutter contre les répercussions d’une épidémie ou d’une pandémie grippales » Comme ses membres l’expliquent eux-mêmes, l’ESWI mené par Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. » Le plus significatif au sujet de l’ESWI est que son travail est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.

    (25) Tweede Kamer der Staten-Generaal (Deuxième Chambre des États-Généraux des Pays-Bas, elle correspond à la Chambre basse).

    (26) Article en anglais, Martin Enserink, in "Holland, the Public Face of Flu Takes a Hit" (« Hollande, le visage public de la grippe essuie un coup »), Science, 16 octobre 2009, Vol. 326, n° 5951, pp. 350–351 ; DOI : 10.1126/science.326_350b.

    Pascal SACRE

    Source ici


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  • incsarko2.jpg Un français sur 100 est allé en garde à vue, un français sur 1000 est en prison.

     

    Il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

     

    800.000 gardes à vue pour 2009, ça représente 1,21% de toute la population française (66 millions d’habitants), femmes, vieillards et enfants compris.

     

    Oui on en est là.


     

    Mais il y a pire.

     

    66.000 prisonniers peuplent les prisons françaises. Cela représente 1 français sur 1000.

    300 suicides par an dans les prisons françaises, c'est 0,5% des prisonniers qui se suicident chaque année..
    Dans chaque groupe de 200 prisonniers, il y a un futur suicidé !
     

    Quand vous vous promenez dans la rue et que vous croisez cent personnes, une d’elle a déjà été emmenée en garde à vue.

     

    Et si vous observez les motifs de placement en garde à vue, vous serez surpris. Comme ce chef d’entreprise interpellé à son domicile et interrogé pendant huit heures de façon rude, parce que un de ses fournisseurs avait porté plainte pour 1000€ d’impayé, vous pouvez vous demander avec anxiété: C’est quand mon tour ?

     

    La ministre de la justice a opportunément senti le vent de l’opinion souffler sur sa tête. Elle propose donc un truc dingue qui ne changera pas grand-chose : L’audition libre.

     

    Kézaco l’audition libre ?

     

    Les infractions non punies d’une peine de prison ne feront plus l’objet d’une garde à vue mais d'une audition "libre" de la personne interpellée pendant quatre heures maximum. L’audition libre, c’est quatre heures au poste à être interrogé. N’imaginez même pas une seconde que le mot « libre » ait le sens de non obligatoire ou de non forcée. Il ne s’agit pas d’une invitation à boire une tasse de thé avec les flics en donnant sa version des faits reprochés de façon, décontractée!

    Non non non! C'est comme le 100m nage libre. T'es obligé de nager quand même!

     

    L’audition libre est ni plus ni moins qu’une garde à vue limitée à quatre heures avec les mêmes méthodes..

    Et toujours pas d’avocat dés la première heure..

     

    Ils nous prennent vraiment pour des bêtes!


    Source ici


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  • Oussama ben Laden. Voici un nouveau message du Grand Méchant Loup : « Bouh ! »

    Pascal SACRE

    « Oncle, c’est qui à la fin, ce monsieur Laden ? » demande l’enfant en tirant les couvertures à lui, une forte angoisse dans la voix.

    « Chut, mon petit, ou il va te trouver, et te manger, mon enfant », chuchote gravement Oncle Sam.

    Une histoire ?

    Le petit poucet, les trois petits cochons, Hansel et Gretel (*) ?

    Nous avons toute une série de contes qui, en accentuant leurs côtés dramatiques, peuvent servir à faire peur aux garnements, aux enfants désobéissants, et ma foi, c’est utile, parfois, pour faire rentrer dans le rang tous les petits rebelles mais aussi pour capturer l’attention et hypnotiser l’esprit fragile avec l’image du serpent tendu pour la frappe.

    « Si tu n’es pas sage, je te laisse dehors, dans la forêt. Le vilain croque-mitaine te trouvera. »

    Dans Psychanalyse des dessins animés (1), Geneviève Djénati nous parle de peur et d’angoisse, aux pages 83 et suivantes.

    Bien sûr elle le fait dans le cadre d’une analyse de l’effet éducatif que les contes et les dessins animés peuvent avoir sur un enfant.

    Nous pourrions en déduire, par extrapolation, le bénéfice tiré par un gouvernement de la peur permanente qu’il exerce sur sa population maintenue dans l’ignorance. Celle-ci est bien souvent infantilisée.

    Le gouvernement, par les médias et les institutions qui lui sont dévoués, prend sa population par la main, lui donne des conseils, l’éduque, la réprimande, la moralise, lui dit ce qu’il faut croire, où il faut regarder, et lui fait peur de temps en temps pour la rendre dépendante de sa protection, de la sécurité qu’elle veut bien lui procurer, à condition de la laisser prendre les mesures qu’elle jugera nécessaire pour aller combattre les monstres.

    « La peur est un obstacle comme un autre. Quand les aventures du héros l’amènent à subir des épreuves dangereuses, sa victoire le confirme dans sa vaillance. Si le Petit Poucet n’avait pas rencontré l’Ogre, il n’aurait pas eu à imaginer un stratagème pour s’en débarrasser. Non seulement l’histoire serait devenue banale, mais peut-être plus inquiétante, car trop proche des préoccupations du jeune enfant. […] Déplacer l’angoisse sur une situation imaginaire autorise un dénouement heureux… » (2).

    Nous sommes le Petit Poucet. Ben Laden est l’Ogre.

    Les armées du Pentagone sont les vaillants guerriers dont le combat acharné, émaillé de « victoires » rapportées par les médias asservis, nous permet d’atténuer notre angoisse, d’éprouver de la reconnaissance pour ce gouvernement protecteur et de ressentir un peu, par procuration, cette vaillance des preux chevaliers qui vont combattre l’Ogre pour défendre l’honneur et le bien-être occidental.

    Une autre histoire.

    La même histoire…

    Mike…Tout le monde connaît un Mike aux Etats-Unis (**).

    Mike regarda par-dessus l’épaule de l’homme à qui il venait d’ouvrir.

    Toujours la même voiture, le même costume, les mêmes lunettes de soleil, le même sac déjà bien rempli.

    Toutes les pièces de la maison de Mike auraient nécessité des travaux. Certains étaient vitaux, tous étaient indispensables. Certains trous aussi grands que ceux dans la couche d’ozone crevaient le toit de la maison de Mike et les dix enfants sur lesquels il veillait, les siens et ceux de ses sœurs sans emploi, utilisaient la bonne vieille chaleur humaine pour se protéger du froid mordant. Ils étaient blottis les uns contre les autres, dans les chambres les plus à l’abri des irruptions de la pluie et de la neige, leurs rêves débutant sur les images de faucons noirs (blackhawks) pourchassant l’Ogre barbu dans ces lointaines contrées d’Iran, d’Afghanistan et du Yémen…

    Telle était l’histoire que leur racontait Mike, qu’il tenait lui-même de son gouvernement, et qui les aidait tant à oublier leur dure réalité.

    L’histoire de monsieur Laden…

    Mike avait déjà mis le sac contenant toutes ses économies dans celui, beaucoup plus grand, de son visiteur.

    Il retint un moment la main de l’homme en costume noir qui se préparait à partir.

    « Au fait, rappelez-moi, pourquoi tout cela ? » demanda Mike en montrant le gigantesque sac gouvernemental, déjà bien rempli, du menton.

    L’homme le toisa derrière ses lunettes noires réfléchissantes.

    « 700 milliards de dollars pour les banques qui vous permettent d’avoir cette maison…puis… », sur le ton de la confidence « là-bas, dit-il en pointant le pouce derrière lui, il est revenu ! Il veut encore lancer des avions ! En Irak, il faut terminer le boulot, trois mille milliards de dollar ! Et le Pentagone qui nous défend tous et nous sauve, dans ces tristes contrées, a besoin de 700 milliards de dollars pour cette année ! »

    L’homme avait l’habitude de s’arrêter là, ça se voyait. Normalement, les vrais patriotes ne lui posaient même pas de questions.

    C’est que Mike avait dur de voir ses enfants souffrir autant, de froid, de faim, dans son propre pays.

    Evidemment Mike ne savait pas ce que savait Koldo Campos Sagaseta, comme l’aurait-il su ? CNN et le Washington Post ne veulent pas donner la parole à Koldo Campos Sagaseta (3).

    Mike ne savait pas non plus ce que savaient Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, et Linda Bilmes qui ont calculé que mille milliards de dollars, soit un tiers du coût de la guerre indispensable et juste (4) d’Irak, auraient pu financer la construction de huit millions de logements, le recrutement de quinze millions de professeurs, les soins de 530 millions d’enfants, des bourses d’études pour 43 millions d’étudiants et une couverture sociale aux États-Uniens pour les cinquante prochaines années. (ATS/11 mars 2008). Et sûrement financer la réparation du toit de sa maison et la remise au travail de ses sœurs.

    Mike, malheureusement, n’avait jamais entendu parler de Joseph Stiglitz, encore moins de monsieur Sagaseta.

    De Ben Laden, oui.

    Grâce aux médias, grâce au Nigérian Farouk Abdulmutallab passé malgré son contrôle à l’aéroport de Schipol (5), le Grand Méchant Loup se réinvite dans les chaumières aux toits troués.

    Et les sacs remplis des économies du Peuple, alors que les entreprises licencient à tour de bras (6), que plus d’un million d’enfants se retrouvent sans abri aux USA (7), se préparent à leur transfert annuel vers les comptes en banque de ceux qui font la guerre, pour nous, contre les Ogres, Loups et Sorcières.

    Tous les médias occidentaux s’affolent à nouveau, c’est reparti.

    Ils ont répondu présent en majorité à l’appel du pied des gouvernements.

    Le site internet de la RTBF (première chaîne de télévision belge), RTBF info : Gordon Brown voit Al-Qaida menacer la prochaine décennie (8). Tentative d’attentat : l’auteur présumé se dit lié à Al-Qaïda (9). Le Yémen, nouvel Eldorado de l’intégrisme islamiste ? (10) Etc.

    Ce site vous propose de rallumer la bonne veille mèche à peur avec plus de dix articles d’actualités.

    Le Monde, célèbre journal français, relaie la propagande sur son site internet : Ben Laden revendique l’attentat raté de Detroit et menace l’Amérique (11).

    Le site français de Rue 89, un site « d’information et de débat » sur l’actualité, titre : Le nouveau défi lancé par Ben Laden à Obama (12), ni plus ni moins, sans nuances, sans même mettre en doute une seconde, par une seule ligne (j’ai bien cherché), l’authenticité du bref message vocal du fantôme saoudien, diffusé le 24 janvier 2010 par Al-Jazira qui en aurait certifié la crédibilité sur base des nombreuses déclarations de ben Laden que cette chaîne a relayées au fil des ans.

    Tous les grands journaux occidentaux, sans parler de tous les médias radiophonique et télévisuels, ont repris en chœur, sans le remettre en doute, le dernier rugissement du Grand Méchant Loup dialysé.

    C’était l’heure de refaire un grand bouh ! médiatique.

    Aux « journalistes » de Rue 89 et du Monde, j’aimerais leur rappeler, (ou leur apprendre) combien la falsification de vidéos, peut-être encore plus d’enregistrements audio, est facile, au moins au point de rendre cette hypothèse plus que possible, plausible, à défaut de certaine.

    Justifiant, chaque fois que la voix du Grand Méchant Loup retentit, de prendre « ses » messages avec des pincettes, comme le conseille Neal Krawetz, expert américain en informatique ayant présenté des preuves que les prétendues bandes vidéos d’Al-Qaida ont, en général, été manipulées (13), supercherie rapportée par le réseau Voltaire (14).

    Les chercheurs d’or, pour séparer les pépites du sable et des cailloux, utilisaient des tamis.

    Pourquoi les journalistes des grands journaux et médias contemporains n’utilisent-ils pas un filtre, leur intelligence et leur esprit critique, entre les versions gouvernementales et leurs révélations au grand public, révélations lourdes de conséquences ?

    Pourquoi ne parlent-ils pas de Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie 2001) et de ses calculs ?

    De Noam Chomsky (professeur d’université et intellectuel parmi les plus respectés de sa génération), et des drôles de rapport entre notre grand méchant loup et les services secrets américains qui prétendent le pourchasser ?

    Ils devraient alors donner la parole à Michel Chossudovsky dont tous les lecteurs du Monde, de RTBF info et de Rue 89, y compris Mike, ses soeurs et leurs enfants, devraient pouvoir entendre les révélations et les explications dûment documentées et référencées. (15)

    Ils préfèrent répercuter, tel un énorme porte-voix, un haut-parleur géant, les menaces interminables et falsifiables de l’Ogre.

    Ils avaient bien essayé de nous effrayer avec d’autres croque-mitaines.

    Fidel Castro ne fait plus recette depuis longtemps. Et Hugo Chavez reste décidément trop populaire. Comment est-ce possible, lui qui n’endette pas sa population et donne même du pétrole à d’autres pays d’Amérique du Sud (ALBA) ? Saddam Hussein, mort.

    Il y a bien eu un moment la Corée du Nord, P’yŏngyang et ses armes nucléaires pointées sur le monde entier.

    Mahmoud Ahmadinejad, le président diabolique de l’Iran ultrareligieux. Une bonne piste, avortée pour le moment.

    Non.

    Al-Qaida, rien de tel.

    Monsieur Laden.

    Le Super croque-mitaine.

    Saviez-vous qu’Oussama (soyons un peu familier, après tout ce temps), avait séjourné à l’hôpital américain de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, du 4 au 14 juillet 2001, y recevant la visite du représentant de la CIA sur place, avant l’attaque bien connue, mais après les meurtres de milliers d’américains (Aden en 1992 et 2000, la Somalie, le WTC en 1993, Dar es Salaam et Nairobi en 1998) et sa mise à prix par le FBI, depuis 1999 ? (16)

    Saviez-vous que notre méchant croque-mitaine, le Super méchant du monde occidental qui fait du Pentagone et ses alliés (OTAN) les Super héros avides de vos milliards de dollars pour alimenter leurs Super pouvoirs (bombes à fragmentation (17), bombes de 15000 livres (18), bombes au phosphore blanc (19), bombes au tungstène ou DIME (20), uranium appauvri (21), chasseurs F35, navires de liaison à haute vitesse, et flotte de combat côtier-Littoral combat ships…), que l’Ogre saoudien avait une maladie chronique, déjà sous dialyse en 2001 (22) ?

    Oussama, le Super ennemi, souffre d’insuffisance rénale chronique, pathologie dont la mortalité, proportionnelle à l’âge et à l’importance des complications surtout cardiovasculaires, est très élevée, même en étant traitée de façon correcte et assidue, dans les meilleurs hôpitaux occidentaux, avec les meilleurs néphrologues du monde.

    Ainsi, certaines […] études […] ont réalisé un suivi partiel de la population identifiée [insuffisance rénale chronique] et attestent d’une lourde mortalité. N Drey, en 5 ans et demi, constate le décès de 69 % des 1 076 insuffisants rénaux d’un âge médian de 77 ans. Le risque de décès est multiplié par 2,23 pour les plus de 60 ans. (23)

    Ben Laden aurait bientôt 53 ans.

    En imaginant qu’il doive se cacher, courir, ne pas toujours manger ce qu’il doit, ce qu’il veut, ne pas toujours avoir accès aux médicaments, aux soins, aux séances de dialyse dont ses reins ont besoin, en tout cas pas dans les conditions de stérilité nécessaires, qu’il est dialysé depuis plus de dix ans, ses risques de mortalité doivent atteindre les 100%.

    Il ne faudrait pas que les grands journaux, radios et télévisions, n’ébruitent ce genre de renseignement troublant.

    Un Super ennemi, mortel ?

    Ben Laden parle, c’est le principal. Les reins, ce n’est rien.

    Qu’à cela ne tienne, nous aurons un Croque-mitaine dialysé.

    Puis, peut-être que sur les 700 milliards de dollars vampirisés par le Département de la Défense, quelques milliers de dollars ont pu servir à payer un hôpital mobile, avec néphrologue (spécialiste de la dialyse), à leur ami.

    Voir un rein, tout neuf, transplanté, depuis le cadavre d’un palestinien ? (24)

    Sinon, Ben Laden doit être mort.

    Mais les croque-mitaines ne meurent pas.

    C’est le conte préféré des gouvernements occidentaux depuis 2001.

    Le Super Croque-mitaine.

    Oussama, l’Ogre, le Grand Méchant Loup, la Sorcière Massepain tout à la fois.

    Une histoire à raconter à Mike, à ses enfants, aux lecteurs de RTBF info, de Rue 89 et du Monde…

    Le conte à dormir debout des populations occidentales, esclaves, hypnotisées, bientôt mortes de froid ou de faim.

    Pour des millions de gens d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Afrique, du Proche et du Moyen-Orient, c’est le prétexte d’un pillage de leurs ressources et d’une mort immédiate, après d’atroces souffrances.

    Le conte à hurler couché, fragmenté par les bombes incendiaires et au tungstène, après un coulis de plomb durci et une douche d’uranium appauvri.

    Bouh !

    © Pascal Sacré

    Notes :

    * http://fr.wikipedia.org/wiki/Hansel...(conte) ** Réplique célèbre de la série télévisée Desperate Housewives, la série TV préférée de Barbara Bush, mère de Georges W Bush.

    (1) Psychanalyse des dessins animés, Geneviève Djénati, éditions Pocket L’Archipel 2001, ISBN 2-266-12758-6.

    (2) Ibid., p84

    (3) http://www.legrandsoir.info/Ben-Lad...

    (4) http://www.liberation.fr/monde/0101...

    (5) http://www.rtbf.be/info/economie/in...

    (6) http://fr.rian.ru/world/20090914/12... http://www.archivesolidaire.org/scr...

    (7) Le Dr. Ellen Bassuk présidente du National Center on Family Homelessness a ainsi déclaré que 1,5 millions d’enfants étaient SDF aux USA. Source : http://mwcnews.net/content/view/29970.

    (8) http://www.rtbf.be/info/economie/la...

    (9) http://www.rtbf.be/info/economie/un...

    (10) http://www.rtbf.be/info/monde/terro...

    (11) https://mail.google.com/mail/?hl=fr...

    (12) http://www.rue89.com/2010/01/24/le-...

    (13) http://www.wired.com/threatlevel/20...

    (14) http://www.voltairenet.org/article1...

    (15) Michel Chossudovsky, auteur de Guerre et Mondialisation, à qui profite le 11 septembre ?, Editions le serpent à plumes, 2002, ISBN 2-84261-387-2.

    http://www.mondialisation.ca/index....

    (16) Ibid. p. 10

    (17) En explosant au-dessus du sol, la "cluster bomb" libère des centaines de bombes plus petites - les "bombelettes" - qui explosent elles-mêmes en touchant le sol. Une bombe à fragmentation supprime toute vie humaine dans un rayon de 150 à 300 mètres et mutile ses victimes au-delà de cette distance. Comme toutes les "bombelettes" qu’elle contient n’explosent pas immédiatement, le périmètre bombardé présente après l’attaque les mêmes dangers qu’un champ de mine. L’explosion peut se produire des mois ou des années plus tard. Au Laos, où ces bombes ont été larguées pour la première fois vers 1975, on compte encore aujourd’hui de nouvelles victimes civiles, spécialement des enfants sans méfiance. La bombe à fragmentation a pour but principal de tuer et de mutiler les populations pendant et après le conflit. Son utilisation est en fait interdite par une convention internationale, au même titre que les mines anti-personnelles. Mais Washington refuse de ratifier cette convention.

    (18) Bombes de 15.000 livres : la faucheuse de marguerite.

    Les criminels de guerre de Washington utilisent également contre les populations civiles des bombes de sept tonnes de type BLU-82. Ces bombes composées d’un mélange de nitrate d’ammonium et de poudre d’aluminium provoquent, quand elles explosent, une tempête de feu calcinant tout ce qui se trouve dans un rayon de 600 mètres et consumant tout l’oxygène de l’air. L’onde de choc est ressentie à plusieurs kilomètres à la ronde. Le vide créé à cette occasion fait éclater les organes internes de quiconque est à proximité. Déjà utilisé au Vietnam et en Irak, cet outil d’extermination constitue la plus grande bombe non nucléaire existant au monde. Les tueurs de l’US Air Force l’ont baptisée faucheuse de marguerites.

    En mars 2003, peu avant l’agression contre l’Irak, le Pentagone fait tester en Floride une bombe plus puissante encore (bombe MOAB de 9,5 tonnes).

    (19) Ces bombes au phosphore blanc, similaires aux bombes au napalm lancées contre les populations vietnamiennes, ont été utilisées en Irak en mars-avril 2003 - détails - puis de nouveau en 2004, lors du massacre de Falloudja. En janvier 2009, l’armée israélienne en a fait un usage systématique pendant la guerre de Gaza.

    (20) La bombe au tungstène ou DIME (Dense Inert Metal Explosive).

    L’explosif de la bombe DIME contient une poudre très dense composée de tungstène (plus de 90 %), de cobalt, de nickel et de fer. Les bombes de ce type créent des dommages très importants sur la matière vivante et les tissus mous (derme, muscles et os, constitués essentiellement d’eau). Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l’amputation. Effet connexe, la contamination de l’organisme par ces métaux lourds favorise l’apparition de cancer chez les survivants. Le but de cette arme terroriste est de mutiler et de contaminer les cibles humaines. (21) Ces projectiles sont de longs et fins cylindres d’uranium 238 taillés en forme de flèche. L’uranium 238 (ou uranium appauvri) est un déchet de l’industrie nucléaire civile ou militaire. Nettement moins radioactif que l’uranium 235 (enrichi) fabriqué par celle-ci aux fins d’utilisation dans les centrales ou les bombes, l’uranium appauvri présente "l’avantage" de ne rien coûter.

    Lancés à très grande vitesse, ces obus n’explosent pas lorsqu’ils percutent leur objectif. Mais leur extrême dureté et la violence de l’impact font qu’ils traversent les plus épais blindages. Sous le choc, la pointe de la flèche se vaporise, de même que le matériau qu’elle a traversé. Il se forme donc autour du point d’impact un nuage aérosol d’uranium qui est inhalé par les personnes qui se trouvent à proximité.

    La poussière d’uranium se dépose dans les poumons avant de s’infiltrer peu à peu dans l’organisme. Les victimes peuvent également être blessées par des éclats qui produiront un effet identique de diffusion de l’uranium dans le corps. L’uranium 238 est à la fois un métal toxique qui cause diverses maladies graves des reins, du système nerveux, des os et des articulations, et un produit radioactif. Même si le rayonnement émis n’est pas comparable à celui de l’uranium enrichi, les effets de l’irradiation (cancer, enfants handicapés...) se font sentir après plusieurs mois ou plusieurs années.

    Les armes à l’uranium sont particulièrement perverses, car leur danger ne se limite pas au moment de l’impact ; une inhalation ou contamination peut survenir bien plus tard pour des personnes qui respirent les poussières sans équipement de protection. Ce qui est presque toujours le cas, puisque rien ne permet, à première vue, de distinguer une attaque à l’uranium d’une attaque "classique". En Irak (1991) et en Yougoslavie (1999), les obus à l’uranium ont été utilisés en grande quantité, causant de nombreuses victimes parmi la population civile sans méfiance et même parmi les soldats alliés qu’on avait négligé de prévenir.

    (22) Op. Cit., Michel Chossudovsky, auteur de Guerre et Mondialisation, à qui profite le 11 septembre ?, pp. 11-12.

    (23) http://www.medix.free.fr/sim/traite...

    (24) Les trafics d’organes sur les victimes de Tsahal Souffrante Palestine, par Chems Eddine Chitour http://www.mondialisation.ca/index....

    Source ici lien


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  • INVITATION À UNE CONFÉRENCE-DÉBAT SUR LA RÉVISION DE LA LISTE DES "PAYS SÛRS" PAR L'OFPRA


    Par une décision du 13 novembre 2009, le Conseil d’Administration de l’OFPRA a décidé d’ajouter trois pays à la liste des pays dit  « sûrs », à savoir la Turquie, la Serbie et l’Arménie.

     Selon la loi française, un pays est considéré comme « sûr » « s’il veille au respect  des  principes  de  la  liberté,  de la démocratie et de l’état de droit,  ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales ». Or, les trois états en question sont loin de remplir ces conditions. C’est ce que nous démontre notamment l’actualité politique en Turquie : interdiction du parti pro-kurde DTP, arrestation de nombreux élus de ce parti, manifestations violemment réprimées par la police qui n’a pas hésité à tirer sur la foule, causant la mort de plusieurs personnes...

     La décision de l’OFPRA entraine de graves conséquences pour les demandeurs d’asile issus de ces pays, notamment l’absence de délivrance de l’autorisation provisoire de séjour, l’examen des demandes en procédure prioritaire (15 jours) et le caractère non suspensif du recours devant la CNDA.

     Compte tenu de la situation déplorable des droits de l’homme en Turquie, nous, associations de migrants, sommes extrêmement préoccupées par cette décision qui constitue une violation grave des droits des réfugiés tels que définis par la convention de Genève de 1951.

     Afin de discuter des répercussions de cette décision pour les demandeurs d’asile et de réfléchir à des actions communes destinées à la combattre, nous organiserons une conférence-débat avec la participation d’avocats spécialistes du droit des réfugiés.

     Nous comptons sur votre présence à cette conférence qui aura lieu le 17 février 2010 à 18h30, dans les locaux du

    Centre Culturel Kurde

     16, rue d’Enghien – Paris 10. Métro Château d’eau ou Strasbourg-Saint-Denis

     

    Centre Culturel Kurde (CCK), Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie (ACTIT), Organisation des Femmes du 8 Mars, Confédération des Travailleurs Immigrés d’Europe ,Association des Originaires du Dersim, Bir Kar, Maison Culturelle Kurde, Centre Culturel de Mésopotamie.

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    L’OFPRA DOIT REVISER LA DECISION DE «PROCEDURE PRIORITAIRE»

     

     

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    POUR LES RESSORTISSANTS DE  LA TURQUIE

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    Par décision du 20 novembre 2009, le Conseil d’administration (CA) de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a révisé la liste des pays d'origine sûrs : la Géorgie a été retirée ; l'Arménie, la Serbie et la Turquie ont été ajoutées. Cette décision a été publiée au Journal Officiel le 3 décembre 2009.<o:p></o:p>

    Cette décision du Conseil d’Administration est prise lors de la séance qu’Olivier Brachet, son administrateur, avait quitté pour ne pas cautionner ces décisions. Olivier Brachet, "personnalité qualifiée" au CA de l'OFPRA, a fait savoir qu'il avait quitté la séance, jugeant "inacceptable, la méthode de travail" adoptée. Selon lui, notamment, les dossiers concernant 21 pays n'ont été envoyés aux membres du CA que trois jours avant la réunion. Il n’avait pas tort. Car en fait il ne s’agissait pas que d’une simple classification de certains pays par rapport à certains critères, mais de l’avenir de plusieurs ressortissants de tel ou tel pays qui venaient de quitter leurs pays ou ils ne se sentaient pas en sécurité cherchant l’asile en France. <o:p></o:p>

    Patrick Delouvin, d'Amnesty International France, a souligné de son coté que le choix d'ajouter ces trois pays risque, à l'avenir, d'empêcher un grand nombre de leurs ressortissants d'être reconnus réfugiés.<o:p></o:p>

    Bien que la prise en compte du caractère sûr du pays d'origine n’exclue pas le principe de l'examen individuel de la demande d'asile par l'OFPRA, les conséquences de cette disposition affectent essentiellement la procédure. L'instruction porte sur le fond de la demande, peut donner lieu à un entretien, et dans certains cas aboutir à une décision d'admission. Une demande ne peut être rejetée au seul motif que le demandeur est ressortissant d'un pays figurant sur cette liste. Mais les demandeurs d'asile, ressortissants des Etats figurant sur cette liste, ne peuvent plus bénéficier d'une autorisation provisoire de séjour (APS). Leur demande est instruite par l'OFPRA dans le cadre de la procédure prioritaire et leur recours éventuel devant la Commission des recours des réfugiés n'a pas de caractère suspensif.
    Or la procédure concernant les demandeurs d’asile en France était déjà assez difficile même sans tenir compte de cette «procédure prioritaire». Car La France ne peut fournir un hébergement qu’au seulement 30 % des demandeurs d’asile. Alors que les demandeurs d’asile doivent  déposer leurs demandes au niveau des préfectures, sont tenus à fournir une adresse valable en France. Après le dépôt du dossier de la demande  aux préfectures, le demandeur d’asile a trois semaines pour envoyer son dossier a l’OFPRA qui examinait ce dossier dans deux ou trois mois ; ce délai étant parfois plus long par rapport à la présentation d’autres éléments complémentaires pour le dossier. Pourtant même ces délais étaient insuffisants en tenant compte de la situation d’un demandeur d’asile qui parvient en France en général clandestinement et dont les moyens pour se procurer les éléments faisant preuve de sa situation sont limités et qui se trouve en plus dans une situation précaire en attendant l’examen et la construction de son dossier.
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    Quand il s’agit des originaires des pays qui sont sur la liste des POS c’est encore plus difficile voire impossible. Car selon la «procédure prioritaire» l’intéressé qui dépose son dossier à l’OFPRA n’a plus que quinze jours pour fournir des éléments soutenant sa demande. Or, la décision d’inscrire un pays sûr la liste des POS a des conséquences immédiates pour les demandeurs d’asile originaires des pays concernés: <o:p></o:p>

    ·      placement quasi systématique en procédure prioritaire et non admission provisoire au séjour.<o:p></o:p>

    ·      instruction à l’OFPRA en 15 jours seulement (contre 90 jours en moyenne).<o:p></o:p>

    ·      recours à la CNDA non suspensif d’une reconduite à la frontière.<o:p></o:p>

    ·      privation en droit ou dans les faits d’accès à l’hébergement en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA).<o:p></o:p>

    ·      privation en droit d’accès à l’allocation temporaire d’attente (ATA) et à la couverture maladie universelle (CMU).<o:p></o:p>

    Donc la disposition de mettre un pays dans la liste des pays sûrs a une conséquence évidente qui est la limitation du droits d’asile pour les ressortissants du pays concerné.
    La notion de pays d'origine sûrs a été introduite en droit français par la loi du 10 décembre 2003. Au sens de l'article L.741-4,2° du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. En application de l'article L.722-1 du même code, c'est le Conseil d'administration de l'OFPRA qui fixe la liste des pays considérés, au niveau national, comme des pays d'origine sûrs.
    La première liste des pays d'origine sûrs a été établie en juin 2005. Depuis lors, elle a été révisée à deux reprises. En réalité, cette liste n'est pas figée dans le temps et peut être amenée à évoluer soit par le retrait de certains pays en cas de détérioration de la situation dans ces pays soit par de nouvelles adjonctions.


    La liste des POS actuellement en vigueur comprend les 17 Etats suivants : l’ARMENIE, Le BENIN, La BOSNIE-HERZEGOVINE, Le CAP-VERT, La CROATIE, Le GHANA, L’INDE, Le MADAGASCAR, Le MALI, La MACEDOINE (Ancienne République Yougoslave de), La MAURICE, Le MONGOLIE, Le SENEGAL, La SERBIE, La TANZANIE,  La TURQUIE, L’UKRAINE.


    Un pays est considéré comme "sûr" par la France "s'il veille au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi que des droits de l'homme et des libertés fondamentales", précise le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.


    La plupart des demandeurs d’asile des ressortissants de la Turquie sont des citoyens turcs d’origine kurde et qui sont discriminés avant tout par leur origine. Or même la notion de «citoyen turc d’origine kurde» n’est pas reconnue par la Turquie, malgré les démarches envers une soi-disant «ouverture démocratique». Alors que cette notion est officiellement reconnue par la France, plusieurs décisions de l’OFPRA et de milliers de titres de séjours en faisant preuve.


    D’autre part rien que les dernières vagues d’arrestations et de garde à vue concernant plusieurs maires et élus, ainsi que plusieurs dirigeants syndicaux ou associatifs représentent une raison  pour réviser la considération de la Turquie comme «pays sûr». Rien que le fait que de plusieurs centaines de mineurs se trouvent incarcérés avec et comme des adultes et inculpés d’être «terroristes» est un élément suffisant pour réviser cette décision.


    Donc il est évident que la dernière décision du CA de l’OFPRA concernant les POS est a réviser.
    D’ailleurs l’association Forum réfugiés réclamait de longue date la tenue d’une séance du CA consacrée à la révision de la liste des POS. Dans cette perspective, l’association avait versé, comme contribution aux débats, différents documents recommandant de maintenir une liste courte, la mise en place d’un mécanisme d’évaluation annuelle et de retrait en urgence, le retrait de certains pays de la liste actuelle, la définition de critère d’appréciation précis, et surtout l’examen de la liste pays par pays et en deux temps (une première séance consacrée aux débats ; une seconde au vote).


    Aucune de ces préconisations ne semble avoir été prise en considération aujourd’hui. Il est regrettable que les décisions prises en fin 2009, comme le signale Olivier Brachet l’administrateur du CA de l’OFPRA, ainsi que d’autre observateurs compétant, l’aient été sans étude préalable. Il est anormal que les documents d’analyse n’aient été transmis aux administrateurs que 72h avant la séance, et plus encore que l’administrateur de Forum réfugiés ne les ait pas reçus. Des décisions d’une si grande importance pour les demandeurs d’asile ne peuvent être prises avec une telle légèreté.


    Il parait évident que dans la prise de cette décision le contrôle des flux significatifs de demandeurs d’asile et les considérations diplomatiques l’emportent sur l’étude des situations dans les pays d’origine qui devrait, seule, prévaloir.
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    L’ association Forum réfugiés, qui a déjà obtenu du conseil d’Etat l’annulation partielle de la liste et le retrait en 2008 de l’Albanie et du Niger, porte cette nouvelle décision au contentieux.<o:p></o:p>

    Nous aussi en tant que diverses associations des ressortissants de la Turquie nous contestons cette décision qui considère la Turquie comme un «pays sûr» et considérons que cette décision qui est un obstacle à l’application de la convention de Genève pour les ressortissants de la Turquie, est une décision politique contraire aux droits de l’homme.<o:p></o:p>

    Pour cela nous exigeons la révision de la nouvelle liste des POS.<o:p></o:p>


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  • Arte : Soirée Thema ou l’aveu d’échec des médias du Mainstream

    Mardi 9/02/2010, l’émission d’Arte Thema sur la presse alternative en dit long sur l’inquiétude grandissante des autorités concernant ces nouvelles tribunes échappant à leur contrôle. Un sondage montre que 79% de l’information est consulté sur Internet plutôt qu’à travers les médias du Mainstream, ce qui contraint d’autant plus les autorités à prendre les devants. Nos gouvernements et notre système ne peuvent nous contrôler qu’en maitrisant l’information : Au XXIéme siècle, les médias font et défont les gouvernements, font la pluie et le beau temps, expliquent ce qui est « bien » et ce qui est « mal », désormais, le seul lien qui nous unit avec le monde extérieur sont les médias en tout genre (TV, presse écrite, Radio, Cinéma,…). Voila pourquoi, l’émission d’hier a été particulièrement virulente et agressive. Ce mépris et cette violence envers ces nouvelles formes de médias d’information s’expliquent par plusieurs raisons qui n’ont strictement rien à voir avec le souci de protéger le peuple contre la désinformation.

     

    Premièrement, il s’agit pour les journalistes du Mainstream de garder leurs privilèges, sentant que le monopole de l’information leur échappe. Ils tapent autant sur la presse alternative du Web que sur les « gratuits » type « 20minutes » ou « metro », ils mettent dans le même sac 2 médias qui n’ont en commun que de nuire à leurs intérêts. En effet, la presse alternative met au grand jour la partialité et la mauvaise foi de la presse du Mainstream, et dans un tout autre registre les « gratuits » ne sont qu’une caricature grandeur nature, reprenant exactement les mêmes informations que la presse Grand Public mais sans l’enrobage de figures de styles, de rhétorique rhétoricienne et de papiers glacé de leur aînés, ils montrent sommes toute le Journalisme du Mainstream sous son visage le plus crû.
    Nos « grands » journalistes n’ont donc pas fait cette émission sur Arte Thema pour l’intérêt du peuple, mais bel et bien pour protéger leurs propres intérêts qu’ils soient pécuniaires ou en termes de reconnaissances.
    Cette émission est l’ultime aveu que le Journalisme d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec les principes fondateurs de la profession.  
     
     Le journalisme authentique est un travail de recherche et d’analyse qui doit être indépendant de tout pouvoir, impartial, intègre, tolérant, ouvert et non vénal, c'est-à-dire tout le contraire de notre journalisme d’aujourd’hui :  
     
     Les plus grandes tribunes de presse sont possédées par les oligarchies financières qui évidemment ont plus qu’un droit de regard sur les publications des médias qu’ils possèdent.  
     
     Le Journaliste du Mainstream s’est élevé au rang de star à force de côtoyer les élites et de leur servir de « Public Relations », étant devenus des stars eux-mêmes et souvent même des amis proches des personnalités qu’ils interviewent, ils ne peuvent donc pas être impartial en raison de leur proximité avec les « élites ».
     
     Le journaliste du Mainstream ne tolère pas que le public se détourne de leurs versions des faits, ils veulent à tout prix que les gens croient en ce qu’ils disent, … et ceci quoiqu’ils disent. Et qu’en est-il de la liberté de penser et de choisir ?
     
     Le Journaliste du Mainstream ne croit qu’à une seule version, qu’il soit Américain, Indien, Africain, …, Européen, Russe, ils reprennent tous la même information, évidemment arrangé sous la couleur local du pays. Pour eux, il n’existe pas d’autres versions des faits. Toute personne qu’il soit un scientifique, un intellectuel, un philosophe, un libre penseur, …, qui tenterait par un moyen ou un autre de leur prouver qu’ils peuvent se tromper sur certains points, a forcément tord et est forcément traité d’imposteur, d’ignorant, de fou, …, et de personne dangereuse en ultime recours. Ils ne sont ouverts qu’à la propre illusion qu’ils ont crée parfois en connaissance de cause et parfois parce qu’ils ont fini par s’enfermer dans
    leur propre illusion.   
     
     Les journalistes du Mainstream touchent des salaires mirobolants et on ne s’étonne guère que de les voir préférer l’aspect financier à l’intégrité intellectuelle. L’argent et l’intégrité font rarement bon ménage.
     
     On ne reproche pas aux journalistes du Mainstream leur professionnalisme ou la précision de leurs publications. Professionnels, précis,… assurément ils le sont, mais simplement leur métier n’a plus rien à voir avec le journalisme d’antan (celui défini plus haut), ils sont devenu des agents de Relation Publique pour les élites, des agents de propagande du système, leur souci majeur est de faire adhérer le public à la version des faits de leurs élites qui bien souvent n’a rien à voir avec la réalité du terrain. Faire croire un groupe de gens en une réalité illusoire, imposée de toute pièce, cela s’appelle de la propagande ou pour être poli, de la « Com ». Si vraiment les journalistes des médias grand public nous disent la vérité, pourquoi craignent-ils que les gens adhérent « aux mensonges » de la presse alternative ? Les gens ont un cerveau et s’en servent, ils voient de leurs propres yeux la réalité, tout le monde sait que le faux ne fait pas le poids face à la vérité, alors pourquoi vouloir nous imposer un diktat ? Chacun n’est-il pas libre de faire ses propres choix ?
     
     L’émission Arte Thema présente dans la première partie un reportage complètement orienté et partial sur la presse alternative. Première manipulation, ils caricaturent et limitent délibérément la presse alternative aux détracteurs de la version officielle du 9/11, le 9/11 n’est qu’un épisode parmi d’autres de l’entière illusion de mensonges que les élites ont créés grâce aux médias. C’est normal que la presse alternative prenne les reportages et les articles des médias du Mainstream pour les déformer : le Mainstream déforme la réalité et nous, nous déformons leurs déformations pour rétablir la réalité. L’émission cite pèle mêle les théories les plus farfelus circulant sur le Web et les associe à la presse alternative, ils font délibérément l’amalgame entre les illuminés et les geeks du Web avec ceux qui se servent du Web simplement comme un moyen pour informer les gens. Le Web est à la fois une tribune peu chère et touchant beaucoup d’audimat, pourquoi s’en priver ?
     
     Arte Thema a soigneusement choisi de montrer des personnes semblant un peu désaxés ou comme étant des marginaux de la société, qui plus est ne s’exprimant pas forcément bien pour discréditer les gens qui sont derrière les sites alternatifs.
     
     Pour Alter Info, ils ont résumé le site à un site antisémite, haineux, extrémiste et islamiste, alors même que les lecteurs du site appartiennent à toute croyance confondue et sont issus de tous les niveaux de la société. De même les articles offrent une approche multidisciplinaire, qui de loin n’a rien à voir avec la vision étroite et extrémiste à laquelle ils veulent associer Alter Info.
     
     Un de leurs arguments est de monter que les gens derrières ces sites web n’ont rien de crédibles, ils ne sont que des « ignares » (citant un journaliste invité sur l’émission) qui balancent des informations sans même les vérifier. Je tiens à avertir que le travail que nous faisons n’est pas à tout pris de fournir une réalité alternative à la leur. Il s’agit avant tout de démontrer que ce que les médias Mainstrean nous présentent comme étant la réalité n’est pas la réalité. Leurs images sont vraies, leurs interviews sont vraies, leurs informations prises individuellement sont vraies, mais le tout est tourné de telle manière que cela ne reflète pas la réalité. En nous montrant juste une partie de la vérité, une partie judicieusement choisie, cela dénature l’information dans son ensemble, et le tout n’a plus rien à voir avec la réalité.

    Tout est donc une question de perspective, d’angle de vue qui finit par créer une illusion de vérité. La presse alternative a donc pour rôle d’abord de montrer et de dire ce que le MAistream ne dit pas, ce qui change l’histoire du tout au tout et quand cela est possible de proposer une explication alternative, il s’agit avant tout de casser l’illusion de réalité qu’ils ont crée de toute pièce. Evidemment, nous sommes sujets à erreurs, mais nous avons au moins le mérite de reconnaître nos fautes et d’être intègres, alors que le Mainstram ment en faisant croire au peuple qu’ils ne se trompent jamais, ils ont ainsi fabriqué un mythe.
     
     La dernière parti de l’Emission Arte Thema est une sorte d’exutoire pour journalistes au bout du rouleau, on y retrouve alignés en rang « Huit journalistes en colère », Pujadas, Val, Elkhabash … ou Edwy Plenel, pourquoi en colère ?
     
     Si vous avez fait votre travail honnêtement, vous n’avez pas à être en colère, les gens sont libre de croire en ce qu’ils veulent, c’est bien cela qui les mets en colère : les gens ne les croient plus et cela les renvoient à ce qu’ils sont : des manipulateurs d’intellect, des agents de propagandes, quel plus grande humiliation pour un agent de propagande que d’être démasqué au grand jour ?
     
     Nos 8 Journalistes se lancent alors dans une diatribe verbale à tour de rôle, lisant comme ils ont en l’habitude leurs textes préparé à l’avance avec cette fois ci une note particulière d’insistance dans leurs voix, ce n’est pas en poussant plus sur chaque mot ou en criant plus fort ou en inspirant la peur qu’ils auront l’air plus crédible.
     
     Un dernier point qui montre définitivement que l’émission d’Arte Thema d’hier était à la fois juge et parti et que par conséquent elle est au mieux à prendre comme une tentative désespérée de sauver ce qu’il y encore à sauver de la crédibilité des médias du Mainstream, c’est que c’est une émission produite par le Mainstream pour défendre le Mainstream. La preuve en est que France Inter a participé à la réalisation de l’émission et a eu le droit à son petit clip publicitaire en fin d’émission, et Philipe Val, directeur de France Inter, faisait parti des 8 Journalistes s’adonnant à une jouxte verbale et infondée contre la presse du Web alternative. C’est le serpent qui se mord la queue.
     
     La conclusion est que les journalistes ont eu jadis l’honneur d’avoir l’énorme responsabilité d’informer le peuple, de faire parti avant tout eux-mêmes du peuple et de servir les intérêts du peuples, ils ne sont plus aujourd’hui que des désinformateurs, loin du peuple et vivant aux crochets des élites, servant les intérêts de leurs maitres.
     
     Contrairement aux journalistes d’Arte Thema, je ne vous demande pas d’être d’accord avec cet article, critiquer le si vous en ressentez le besoin autant que vous voulez, ceci est mon point de vue, et c’est au lecteur qu’appartient le choix de croire au discours qu’il veut et de se créer sa propre vision des choses. Nous ne voulons pas d’une société de clones vivant dans un profonde illusion.

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