•  

     

     

    Pour ne pas devenir une zombie, j'm'en vais me connecter quelques jours sur le vert et la nature.

    A bientôt vous tous pour de nouvelles aventures et merci d'être passé.

    Un peu de travaux pratiques pour vous occuper !!

     

    Et une petite chanson pour la route ...

    Viva, viva la Anarquía!
    No más el yugo sufrir
    Coronados de gloria vivamos
    O juremos con gloria morir.




    votre commentaire
  • Et que si jamais il te venait l’idée (stupide) de comparer l’indignation en deux situation dinstinctes, quand même, tu vas pas faire ça ?

    À la longue, on aurait fini par s’interroger : pourquoi un tel silence des intellectuels, figures médiatiques et autres porte-paroles de la gauche réformiste sur le Honduras, quand les mêmes en avaient tartiné des tonnes sur l’Iran ? Heureusement, les grandes voix de la France éternelle commencent à se faire entendre et à s’indigner du coup de force de Micheletti. Enfin !

    mardi 29 septembre 2009, par JBB

    Ça n’a pas traîné !

    Enfin… si… ça a un peu traîné.

    Mais l’essentiel est que, tôt ou tard, les réactions se multiplient, que les intellectuels donnent courageusement de la voix, que les éditorialistes se campent solidement sur leurs petits ergots et disent leur indignation, leur colère, leur volonté de mourir sur la table du café de Flore - le style à la main - plutôt de reculer ne serait-ce que d’un pouce face à l’autoritarisme, que les professionnels de l’humanitaire et les politiques professionnels disent leur préoccupation et prennent un ton aussi compassé que résolu, que les journaux matraquent sans relâche - en page de une et puis dans pas mal de pages intérieurs - photos sanglantes, émouvantes, désolantes, textes vivants, incisifs, engagés, angles variés, intelligents, multipliés, que les télés en fassent leur sujet d’ouverture et invitent les intellectuels bravaches, éditorialistes indignés, politiques concernés et autres professionnels de l’humanitaire à dire en quoi ce qui joue là est essentiel pour le citoyen, le spectateur, l’homme de la rue, que l’homme de la rue en parle en mangeant sa soupe ou en allant acheter le pain, tout ça, que la machine s’enclenche, enfin !

    C’est fait, donc.

    Et si tu dois - comme moi - regretter que la chose ne se soit pas lancée plus tôt, ne fais - ami - quand même pas trop la fine bouche.

    Tant le sort du Honduras se joue à l’évidence autant là-bas qu’ici, dans les rues de Tegucigalpa comme dans la capacité des Honduriens à susciter chez nous bruit et résonance médiatiques, aux alentours de l’ambassade du Brésil comme dans nos médias et cercles intellectuels occidentaux.

    -

    C’est BHL qui - comme souvent, tu sais - a lancé le mouvement, peu après l’annonce par Micheletti des restrictions apportées aux libertés individuelles.

    Et son Adresse à la jeunesse hondurienne, postée sur les principaux sites de partage de vidéos, a déjà été visionnée des dizaines de milliers de fois, magnifique invite aux jeunes du Honduras à ne pas baisser les bras face à la dictature.

    Ton grave, chemise blanche, figure légèrement crispée par l’importance de l’instant et la certitude de faire l’histoire, le philosophe s’y livre à une vibrante attaque contre le régime putchiste : « 28 septembre 2009, quoi qu’il arrive désormais, rien ne sera plus jamais comme avant à Tegucigalpa, débute t-il solennellement. Quoi qu’il arrive, que la contestation s’emballe ou marque le pas, qu’elle finisse pas triompher ou que le régime parvienne à la terroriser, celui qu’il ne faudrait plus appeler que le président non-élu Micheletti ne sera qu’un président au rabais, illégitime, affaibli. »

    Postée hier après-midi, la vidéo du philosophe n’a précédé que de quelques heures une première manifestation de soutien, organisée sur le parvis des Droits de l’homme, place du Trocadéro, et réunissant les "philosophes" Bernard-Henri Lévy - derechef - et Alain Finkielkraut, le député socialiste Jack Lang et l’écrivain Marek Halter.

    « À Tegucigalpa et dans toutes les villes du Honduras, des gens défilent aujourd’hui au péril de leur vie contre la confiscation de leur vote. Si on n’est pas à leurs côtés, si on n’envoie pas un message de solidarité aussi humble soit-il, alors c’est à désespérer de la démocratie et de nos valeurs », a redonné la charge BHL, tandis que Jack Lang dénonçait furieusement le traitement fait aux manifestants : « C’est une provocation à l’égard du peuple hondurien tout entier ! »

    Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, n’a pas tardé à prendre le train en marche, avec une déclaration solennelle lue le soir-même, peu après l’annonce de la fermeture des médias d’opposition au Honduras : « La nécessité de soutenir les démocrates, les réformateurs, nous l’affirmons haut et fort (…). "Nous voulons que le peuple hondurien parle, il est en train de s’exprimer. »

    Une prise de position effectuée alors même qu’Henri Guaino, conseiller spécial de l’Élysée et interrogé sur les ondes d’Europe 1, dressait ce constat : « Ce qui se passe au Honduras n’est évidemment une bonne nouvelle pour personne, ni pour les Honduriens, ni pour la stabilité et la paix du monde. (…) M. Micheletti est là, avec ses excès, avec ses outrances et cela ne simplifie pas la tâche de tous ceux qui dans le monde veulent prendre en considération le Honduras, veulent le respecter et dialoguer avec lui. »

    À ces voix diplomatiques s’ajoute, ce matin, celle de Laurent Joffrin, qui conclut son éditorial en Libération par ces quelques mots bien trempés : « Qu’elle soit autolimitée ou qu’elle mette en cause les fondements mêmes du régime, qu’elle soit finalement vainqueur ou vaincue, c’est bien une révolution qui secoue aujourd’hui le Honduras. »

    Et s’y additionnent - surtout - toutes celles des internautes qui, sur leurs blogs, sur Twitter, sur les forums de discussion, multiplient les prises de position et les déclarations de soutien avec le peuple hondurien.

    Certains médias évoquant même une révolution Twitter, tant la plate-forme de microblogging joue un rôle essentiel dans le relais de la contestation et est devenue une « source d’information privilégiées pour les journalistes, confrontés au manque de témoignages directs sur place ».

    En clair : ça bouge enfin.

    Le mouvement de protestation est désormais général.

    Et Micheletti ne devrait pas tarder à avoir chaud aux fesses.

    -

    Nan.

    Mais naaaaaannnnnnnn !

    Je déconne.

    Je plaisante, je t’dis.

    T’es con… tu crois qu’ils en ont quelque chose à foutre du Honduras ?

    Un pays lointain, un gouvernement de gauche, un coup d’État, une vraie résistance populaire…

    Laisse tomber, ça n’intéresse personne.

    Par contre, l’Iran…

    -

    (NB : tu auras bien compris, bien entendu, que toutes les citations sont véridiques, mais qu’il convient de remplacer Honduras par Iran, Hondurien par Iranien et Micheletti par Ahmadinejad pour leur rendre leur (relatif) lustre originel.)

    ARTICLE XI 


    votre commentaire
  • Procès pour "injures publiques" : appel à la solidarité

    Soutenez la liberté d’expression

    mardi 29 septembre 2009, par Olivier Bonnet


    Je serai jugé le vendredi 4 décembre à 13 h 30 devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques", poursuivi par le magistrat Marc Bourragué. Je conteste avec la dernière énergie m’être rendu coupable de ce dont il m’accuse et espère donc la relaxe. Déjà, 859 internautes ont signé la pétition en ma faveur et j’ai reçu, outre celui du député Jean-Louis Bianco, premier à se manifester publiquement à mes côtés, plusieurs soutiens à forte valeur symbolique. Mais en attendant, même si l’issue du procès était positive, il me faut payer les honoraires de mon avocat. Et je n’en ai pas les moyens. L’ancien gendarme Michel Roussel, confronté dans le passé à la même situation, a pris l’initiative de lancer un appel à la solidarité en ma faveur. Je l’en remercie infiniment et publie ci-dessous la lettre qu’il m’a adressée.

    mrCher monsieur Olivier Bonnet,
    Ancien directeur d’enquête de la cellule Homicide 31 chargée d’investiguer sur les agissements du tueur en série Patrice Alègre, j’ai vu cette affaire criminelle se transformer en affaire d’Etat au fur et à mesure de la survenue d’éléments nouveaux. Confronté à une situation inacceptable et refusant de participer à un véritable déni de justice, j’ai fait valoir mes droits à la retraite et j’ai rédigé un livre paru en janvier 2004 chez Denoël, Homicide 31. Dire et écrire la vérité est condamnable. Poursuivi par messieurs Baudis et Bourragué, j’ai été condamné pour « Violation du secret professionnel ».
    Mentir sur une personne est aussi condamnable. J’ai fait condamner monsieur Baudis pour diffamation
    à mon encontre en attaquant son livre.


    Bien sûr, toutes ces procédures et « guérillas » » n’ont pas le degré de gravité du coeur de l’affaire Alègre qui est la recherche de la vérité sur près de 200 cas de meurtres, suicides douteux, disparitions mystérieuses et inquiétantes, qui sont retombés dans l’oubli d’où certains souhaitaient qu’ils ne sortent jamais. Peine perdue, tout le monde sait aujourd’hui la gravité de la situation, même si peu à peu le boisseau s’est refermé. Alors pourquoi toutes ces poursuites et ces procès annexes ? Pour les uns, « ramener le silence dans les rangs » en châtiant les plumes et paroles libres et courageuses. Pour les autres, faire oeuvre de résistance devant des injustices flagrantes.


    Et vous voici donc, cher Olivier Bonnet, à votre tour, sous le coup d’une plainte de Marc Bourragué.
    Comme d’autres, j’ai une solide expérience en matière de poursuites qui visent essentiellement à asphyxier financièrement les « courageux bavards ».
    couvJ’ai en mon temps (et vous faisiez parti du mouvement ) bénéficié d’un large élan de solidarité et de soutien de plusieurs centaines de Françaises et de Français que l’injustice révulse. Leur aide, y compris financière, m’a permis de faire front à plus d’une dizaine de procès (dont certains engagés par moi). Non quantifiable par contre, l’émotion ressentie lors de la lecture de dizaines de lettres…


    Conséquence de cette solidarité des humbles encore et toujours attachés à des valeurs essentielles et fondatrices de notre république ? Le fait de rester « sur le terrain », directement engagé dans une action partisane au profit de causes justes. Petit gravier dans la chaussure d’un géant qui nous conduit vers une société de plus en plus déshumanisée qui laisse de nombreux citoyens sur le bord de la route pour lesquels l’accès à une simple justice élémentaire et équitable n’est plus garantie.


    Si je suis « petit gravier » faisant oeuvre utile, vous en êtes un autre, cher Olivier. Aussi, si je vous suis reconnaissant pour vos écrits (parfois élogieux à mon égard), c’est plus par solidarité combattante que je me place à vos côtés pour faire front à l’attaque dont vous faites l’objet de la part de Marc Bourragué. Et comme l’argent est le nerf de la guerre, je joins à la présente un chèque qui vous aidera à passer le cap, à poursuivre votre action et vous permettra d’être toujours présent lorsque le jour de soulever le voile sur des mystères qui n’en sont pas, sera enfin venu.


    Bien évidemment, le montant de ma contribution n’est pas suffisant pour faire face aux multiples frais que vous allez devoir assumer pour contrer l’attaque de Marc Bourragué. Aussi j’appelle à la solidarité à votre endroit, comme elle a pu se manifester à mon profit il y a quelques années. Préservons par notre solidarité votre (et notre) espace de liberté de parole et de réflexion.
    L’exemple (le bon) vient toujours « d’en bas », j’en reste convaincu.
    Bien cordialement.
    Michel Roussel

    chut !Le "slapping" judiciaire aura-t-il raison des blogueurs à la langue trop bien pendue ? Au-delà de mon cas personnel, tel est l’enjeu de ce procès. Frapper au portefeuille ceux qui n’ont pas derrière eux le soutien d’un grand média peut s’avérer une stratégie extrêmement dissuasive à l’encontre de tous les blogueurs. C’est en cela que je maintiens qu’il s’agit bel et bien d’une attaque contre la liberté d’expression.

    Pour me soutenir, rendez-vous sur la page d’accueil du site et cliquez, dans la colonne de droite, sur le bouton Faire un don, via Paypal. Ou envoyez un chèque bancaire à Olivier Bonnet, 3, avenue de la Bourgade, 13610 Le Puy Sainte Réparade.

    Je vous en remercie par avance du fond du coeur.

    PLUME DE PRESSE ICI 

    ****

    PLUME DE PRESSE ATTAQUE EN JUSTICE : çA SE PRÉCISE


    votre commentaire
  • C’est par communiqué que le gouvernement de fait de Roberto Micheletti a annoncé avoir signé un décret restreignant les libertés publiques. Ce communiqué, lu sur toutes les télés et radios publiques, retreint également la liberté des médias. Le gouvernement invoque une réaction aux appels à l’insurrection lancés par le président déchu, Manuel Zelaya, toujours retranché à l’ambassade du Brésil.

    Ce décret vise à suspendre la plupart des libertés individuelles. La liberté de circulation, les rassemblements non autorisés sont désormais interdits, la liberté de la presse aussi. Le gouvernement s’autorise à brouiller les programmes radios télés qui lui déplaisent.

    Les forces de l’ordre auront également le droit de procéder à des arrestations sans mandat d’arrêt. Ces mesures ont été annoncées par la lecture d’un communiqué officiel sur la totalité des chaines de radio et de télévision du Honduras. L’objectif affiché étant la protection de la population non impliquée dans les manifestations.

    Ce raidissement témoigne de la fébrilité du gouvernement issu du coup d’Etat, une semaine jour pour jour après le retour de Manuel Zelaya dans le pays. Le partisans du président déchu, qui manifestent quasiment tous les jours, ont prévu ce lundi un grand rassemblement pour marquer les trois mois qui se sont écoulés depuis le putsch du 28 juin.

    Manuel Zelaya, toujours retranché dans l’ambassade du Brésil, a dénoncé le décret sur Radio Globo, l’un des médias qui lui est favorable et qui continue à emettre.

    Ce décret tend un peu plus la situation au Honduras, de même que sur la scène internationale. Ainsi, dimanche 27 septembre, des diplomates de l’Organisation des Etats américains (OEA) ont été bloqués à l’aéroport de Tegucigalpa et interdits d’entrée en territoire hondurien. Le ministre des Affaires étrangères honduriens de fait a aussi confirmé l’ultimatum donné à l’ambassade du Brésil, qui a dix jours pour clarifier le statut de Manuel Zelaya. Faute de quoi, l’ambassade pourrait perdre son statut diplomatique.

    La même fermeté est affichée à l’égard de l’union Européenne et de plusieurs pays latino-américains qui avaient prévus de renvoyer dés ce lundi à Tegucigalpa leurs ambassadeurs, rappelés dés le lendemain du coup d’Etat en signe de protestation. Mais les ambassadeurs européens ont renoncé à leur projet dans l’immédiat.

    SOURCE RFI 


    1 commentaire
  • Chiffres du chômage du mois d'août : 51.000 personnes dissimulées

    Nous pouvons dater précisément le début de la manipulation des chiffres du chômage depuis la création du pôle-emploi: Celle-ci a débuté en avril 2009 au titre des chiffres du chômage du mois de mars

    J'estimais alors qu'environ 25.000 chômeurs avait été dissimulés. Le formalisme du rapport du ministère de l'emploi étant assez figé, il est assez facile de débusquer ces manipulations. Le pôle-emploi avait ensuite récidivé au mois de juillet concernant les chiffres du mois de juin, cette manipulation lui avait d'ailleurs permis d'afficher une baisse en trompe-l'oeil du nombre de sans-emplois. Au mois de Juin, j'estimais que cette grossière "fraude" tronquait les chiffres d'environ 32.000 chômeurs.

    Les chiffres d'août 2009 viennent de sortir...et ils ne sont pas bons. Le chiffre qui a fait le tour des rédactions concerne les chômeurs de catégorie A, celui-cil ressort à 18.100 chômeurs supplémentaires. La réalité est autre puisque la dissimulation a repris de plus belle comme je vais le montrer. La technique utilisée est toujours la même: une sur-estimation du nombre de sortie du pôle-emploi. Cette technique est très certainement mis en l'oeuvre par des directives internes du pôle-emploi datant de février 2009.

    La technique de nettoyeur du pôle-emploi

    Une courbe illustre parfaitement de façon synthétique mon propos. Etrangement, alors même que le nombre d'entrée au pôle emploi a augmenté fortement à compter de septembre2008 passant de 440.000 entrées mensuelles à plus de 480.000, les sorties du pôle-emploi ont continué de baisser jusqu'en février 2008. Le bon sens semble en effet indiquer qu'au pire moment de la crise le retour à un CDI était devenu assez difficile. Et pourtant il semble y avoir eu un miracle qui se soit passé en mars 2009: les "sorties" du pôle-emploi ont fortement augmenté. Et pourquoi pas après tout me direz-vous, cela pourrait être une bonne nouvelle non ?

    En regardant le détail de ces sorties, nous pouvons constater que deux catégories participent à cette hausse du nombre de sortie:

    • "cessation pour défaut d'inscription" et "autres cas"

    Depuis plus de trois ans, ces courbes fluctuaient faiblement. La technique de feu l'ANPE était donc basée sur des invariants quant à la façon d'inscrire une personne dans ces catégories. Or depuis février, les compteurs se sont affolés sur ces catégories. Cette brusque hausse matérialise le changement de méthodologie de comptage de l'ANPE. Plusieurs pistes semblent crédibles, mais un changement de système d'information au sein du pôle-emploi peut être la cause de telles fluctuations.


    Nous pouvons donc déduire de ces courbes que 51.000 personnes supplémentaires seraient comptabilisées au chômage si l'ANPE était toujours là.

    SOURCE PEUPLE.NET 


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires