• Alerte Honduras !
     
    Les escadrons de la mort reprennent du service.
    Le but est non seulement de mettre à genoux la démocratie hondurienne mais dans le même mouvement mettre à genoux le mouvement d'émancipation du continent latino-américain.

    Cordialement à tous
    Niurka


    Action d'alerte de Via Campesina à Tegucigalpa, Honduras


     
    12 Août 2009

    La nuit dernière à 23h23, pendant le couvre-feu qui avait débuté à 22h00, des individus d'identité inconnue conduisant une Toyota Turismo de couleur crème et immatriculée PCA1981 ont tiré à balles réelles sur les bureaux de Via Campesina situés dans le quartier Alameda de Tegucigalpa, Honduras qui est coordonné par Rafael Alegria.
    C’est acte est une attaque affichée contre notre organisation sociale et nos leaders faisant partie du Front d’Opposition Nationale au Putsch (« National Front Against The Coup » dans le texte). En plus de cette récente attaque contre Via Campesina, une bombe pouvant tué 15 personnes a explosé le 26 juillet 2009 dans les locaux du Beverage Workers Union (STIBYS pour le sigle en espagnol). Chacune de ces organisations font partie du Front d’Opposition Nationale au Coup d'Etat.

    Nous condamnons cet incident sachant que les activités de Via Campesina et du Front d’Opposition Nationale au Coup d'Etat sont entièrement pacifiques. Il est important de préciser que, pendant le couvre-feu, seule la police est autorisée à circuler dans les rues.

    L’organisation Via Campesina du Honduras appelle au soutien des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme pour veiller et suivre les attaques visant non seulement cette organisation et son inflence, mais également toutes les attaques visant les droits de l’Homme de l’ensemble du peuple hondurien et de tous ceux qui ont manifesté dans les rues contre le coup d’état ces 46 derniers jours. Rafael Alegria ajoute : « Les droits du peuple sont actuellement violés : cette situation est réellement dramatique. Des gens ont été blessés, emprisonnés et tués. »

    Selon un rapport préliminaire réalisé parles avocats assistant le Front d’Opposition Nationale au Coup d'Etat, des centaines de personnes ont été blessées et plus de quarante seraient retenues prisonnières depuis la massive mobilisation pacifique s’étant tenue dans la capitale du pays ce mardi. Le groupe d’avocats cherche à obtenir la libération par habeas corpus de celles et ceux qui ont été arrêté-e-s. La coordination du Front d’Opposition Nationale au Coup d'Etat insiste sur le fait que les débordements ont initiés par des personnes extérieures au rassemblement souhaitant infiltrer la manifestation dans le but de provoquer des violences et ainsi discréditer le rassemblement pacifique initié par le Front. Les personnes détenues sont, entre autres, accusées de rébellion, de terrorisme et de trahison.

    Alegria ajoute que « le Front d’Opposition Nationale au Coup d’Etat  n’est pas responsable de ces incidents. Par principe, le front soutient les marches pacifiques, les réclamations pacifiques et les mobilisations pacifiques. Jamais notre mouvement n’a eu recours ou n’a fait appel à des actes violents. Il semble que ces incidents sont de la responsabilité de groupes qui désiraient la ruine de notre mobilisation sociale et qui ont sciemment provoqués ce débordement, débordement pour lequel nous nions de manière catégorique une quelconque responsabilité. »

    Etant donné ce qui s’est passé ces dernières 24 heures, Via Campesina-Honduras en apppelle à l’ensemble du réseau Via Campesina, à l’ensemble des mouvements sociaux ainsi qu’à l’ensemble des organisation nationales et internationales de défense des Droits de l’Homme pour envoyer des messages ou des délégations en solidarité avec la résistance au Coup d’Etat, pour la défense des droits humains au Honduras et pour nous aider à mettre fin à tant d’injustices et de violences envers le peuple hondurien.

    S’il vous plaît, envoyez plaidoyers et message de solidarité aux adresses suivantes :

    State Secretary of Public Security
    Coronel Jorge Rodas Gamero
    Fax: (504) 237-9070/ 220-55-47
    E-mail: sseg.06@hotmail.com

    Special Prosecutor for Human Rights in the Attorney General's Office
    Lcda. Sandra Ponce
    Fiscal Especial de Derechos Humanos
    Tegucigalpa, Honduras
    Fax: (504) 221-3656
    E-mail: ponce10s@yahoo.com.ar

    Committee for the Defense of Human Rights (CODEH)
    President Andrés Pavón
    E-mail: andres@codeh.hn, codeh@codeh.hn

    The Committee of Relatives of People Detained-Disappeared in Honduras
    (COFADEH)
    Coordinadora Bertha Oliva
    E-mail: mail@cofadeh.org

    Vía Campesina of Honduras
    E-mail: laviacampesina@cablecolor.hn

    Comunicaciones Via Campesina en Honduras

    SOURCE 


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  • Guitariste et inventeur de génie, Lester William Polfuss a créé l’instrument ultime du rock, la Gibson qui porte son nom d’artiste. Il est mort hier à 94 ans. Hommage.

    Un bricoleur touche-à-tout qui a bouleversé l’histoire du rock est mort hier, tout doucement, dans un hôpital de White Plains, près de New York. Lester William Polfuss avait 94 ans, et souffrait de complications d’une pneumonie. Son nom et son visage ne vous disent rien? Normal. Ce génie a fait sa gloire avec un diminutif, Les Paul. Et un objet, la guitare qui porte son nom. La Gibson Les Paul, mythique lutherie pour rock lourd.



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  • Réflexions de Fidel
    Les bases yankees et la souveraineté latino-américaine

    Le concept de nation est né du concours d’éléments communs comme l’histoire, la langue, la culture, les us et coutumes, les lois, les institutions et d’autres facteurs ayant trait à la vie matérielle et spirituelle des communautés humaines.

    Les peuples d’Amérique, pour la liberté desquels Bolivar réalisa les exploits qui firent de lui le Libérateur, furent appelés par lui à créer «la plus grande nation du monde, moins par son étendue et ses richesses que par sa liberté et sa gloire».

    Antonio José de Sucre livra à Ayacucho l’ultime bataille contre l’empire qui avait fait d’une grande partie de ce continent la propriété royale de la couronne espagnole pendant plus de trois cents ans.

    C’est cette même Amérique que, des dizaines d’années plus tard et alors que l’Empire yankee naissant en avait déjà tailladé une partie, José Martí nomma « Notre Amérique ».

    Il faut rappeler une fois encore qu’avant de tomber au champ d’honneur pour l’indépendance de Cuba, dernier bastion de la couronne espagnole en Amérique,  il avait écrit, prophétiquement, le 18 mai 1895, à peine quelques heures avant sa mort, que tout ce qu’il avait fait et ferait n’avait d’autre but que d’« empêcher à temps, par l'indépendance de Cuba, que les États-Unis ne s'étendent dans les Antilles et ne fondent, avec cette force supplémentaire, sur nos terres d'Amérique. »

    Aux États-Unis, les Treize Colonies récemment libérées ne tardèrent pas à s’étendre en désordre vers l’Ouest en quête de terres et d’or, exterminant les autochtones, pour atteindre les côtes du Pacifique. Les États agricoles et esclavagistes du Sud faisaient concurrence aux États industriels du Nord, exploiteurs du travail salarié, s’efforçant de créer d’autres États pour défendre leurs intérêts économiques.

    En 1848, ils arrachèrent  au Mexique plus de la moitié de son territoire à la suite d’une guerre de conquête contre un pays plus faible sur le plan militaire, occupant sa capitale et lui imposant des conditions de paix humiliantes. Le territoire ainsi volé contenait de grandes réserves de pétrole et de gaz qui commenceraient plus tard à alimenter la richesse des États-Unis pendant plus d’un siècle et le font encore.

    Le flibustier yankee William Walker, encouragé par le «destin manifeste» que son pays avait proclamé, débarqua en 1855 au Nicaragua dont il se proclama président jusqu’à ce qu’il en soit expulsé, l’année suivante, par les Nicaraguayens et d’autres patriotes centraméricains.

    Notre Héros national se rendit compte que l’avenir des pays latino-américains était mis en pièce par le jeune Empire étasunien.

    Après sa mort au combat, celui-ci lança son intervention militaire à Cuba alors même que l’armée espagnole était déjà vaincue.

    Et le puissant voisin nous imposa l’amendement Platt, qui lui octroyait le droit d’intervenir dans notre pays.

    L’occupation de Porto Rico, qui dure maintenant depuis cent onze ans,  même si l’île est devenue aujourd’hui un prétendu «Etat libre associé» - en fait, ni Etat ni libre – fut une autre des conséquences de cette intervention militaire.

    Le pire pour l’Amérique latine était encore à venir, confirmant les prémonitions géniales de Marti. L’Empire en plein essor avait déjà décidé que le canal appelé à relier les deux océans ne passerait pas par le Nicaragua mais par le Panama, si bien que cet isthme, cette Corinthe qui dans le rêve de Bolivar devait devenir la capitale de la plus grande République au monde, serait une propriété yankee.

    D’autres conséquences, pires encore, devaient se succéder tout au long du XXe siècle. S’appuyant sur les oligarchies politiques locales, les États-Unis s’emparèrent peu à peu des ressources et de l’économie des pays latino-américains, multiplièrent leurs interventions, firent passer sous leur coupe leurs forces militaires et leurs polices; leurs transnationales s’emparèrent des productions et des services clefs, des banques, des compagnies d’assurances, du commerce extérieur, des chemins de fer, des compagnies maritimes, des entrepôts, des services d’électricité et de téléphone : toutes les richesses passèrent entre leurs mains, dans leur totalité ou en partie.

    La profondeur des inégalités sociales fit éclater, il est vrai, la Révolution mexicaine dans la seconde décennie du XXe siècle, et ce fut une source d’inspiration pour d’autres pays. La Révolution fit avancer le Mexique dans de nombreux domaines. Mais ce même Empire, qui avait dévoré hier une grande partie de son territoire, dévore aujourd’hui les importantes ressources naturelles qui lui restent, sa main-d’oeuvre bon marché, et y provoque même des épanchements de sang.

    L’Association de libre-échange d’Amérique du Nord (ALENA) constitue l’accord économique le plus brutal imposé à un pays en développement. Pour faire bref, je citerai simplement ce que l’administration étasunienne vient d’affirmer : «Alors que le Mexique a essuyé deux coups durs, résultant de la chute de son économie mais aussi du virus A H1N1, nous souhaiterions probablement que son économie se stabilise avant d’engager de longues discussions sur de nouvelles négociations commerciales.»  Bien entendu, elle ne dit mot du fait que, par suite de la guerre déclenchée par le trafic de drogues et à laquelle le Mexique affecte trente-six mille soldats, presque quatre mille Mexicains ont déjà été tués en 2009. Le phénomène se répète avec plus ou moins d’intensité dans le reste de l’Amérique latine. La drogue ne provoque pas seulement des problèmes de santé : elle engendre la violence qui déchire le Mexique et l’Amérique latine pour la simple raison qu’il existe un marché insatiable, celui des Etats-Unis, source inépuisable des devises qui stimulent la production de cocaïne et d’héroïne et fournisseur des armes utilisées dans cette guerre féroce dont les médias parlent bien peu.

    Ceux qui meurent, depuis le Rio Grande jusqu’aux confins de l’Amérique du Sud, sont des Latino-Américains. Ainsi, la violence bat des records et fait plus de cent mille morts par an en Amérique latine, victimes de la drogue et de la pauvreté.

    Cette guerre contre les drogues, l’Empire ne la mène pas à l’intérieur de ses frontières: il la livre sur les territoires latino-américains.

    On ne cultive ni la feuille de coca ni le pavot dans notre pays. Nous luttons efficacement contre ceux qui tentent d’y introduire des drogues ou de l’utiliser comme point de transit, et le nombre de victimes de la violence diminue d’année en année. Nous n’avons pas besoin de soldats yankees pour obtenir ces résultats. La lutte contre les drogues n’est qu’un prétexte pour établir des bases militaires sur tout le continent. Depuis quand les bâtiments de la IVe Flotte et les avions de combat modernes servent-ils à combattre les drogues ?

    L’objectif véritable est le contrôle des ressources économiques, la domination des marchés et la lutte contre les changements sociaux. A quoi bon rétablir cette flotte, démobilisée voilà plus de soixante ans à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, alors que l’URSS et la Guerre froide appartiennent au passé ? Les arguments avancés pour justifier l’établissement de sept bases aéronavales en Colombie sont une insulte à notre intelligence !

    L’Histoire ne pardonnera pas ceux qui commettent cette félonie contre leurs peuples, ni ceux qui prétextent de l’exercice de la souveraineté pour sanctionner la présence de troupes yankees  De quelle souveraineté parlent-ils donc ? De celle que conquirent Bolivar, Sucre, San Martin, O´Higgins, Morelos, Juarez, Tiradentes, Marti ? Aucun d’eux n’aurait jamais accepté un argument si déplorable pour justifier la concession de bases militaires aux forces armées des USA, un Empire plus dominateur, plus puissant et plus universel que les couronnes de la péninsule ibérique.

    Si ces accords promus de manière illégale et inconstitutionnelle par les Etats-Unis permettaient un jour à n’importe quel gouvernement de ce pays d’utiliser ces bases, comme le firent Reagan avec sa sale guerre et Bush avec celle d’Irak, pour provoquer un conflit armé entre deux peuples frères, ce serait là une grande tragédie. Le Venezuela et le Colombie ont vu le jour ensemble dans l’histoire de Notre Amérique après les batailles de Boyaca et de Carabobo livrées sous la conduite de Simon Bolivar. Les forces yankees pourraient aussi promouvoir une sale guerre comme elles le firent au Nicaragua, voire employer des soldats étrangers entraînés par elles et attaquer un pays. Mais il est difficile de croire que le peuple colombien, combatif, courageux et patriote se laissera entraîner dans une guerre contre un peuple frère comme le peuple vénézuélien.

    Les impérialistes se trompent s’ils sous-estiment aussi les autres peuples latino-américains. Aucun d’eux n’est d’accord avec les bases militaires yankees, aucun d’eux ne manquera de se solidariser avec n’importe quel peuple latino-américain agressé par l’impérialisme.

    Marti, qui admirait extraordinairement Bolivar, ne se trompait pas quand il affirmait : «Ainsi donc, Bolívar est là dans les cieux d’Amérique, vigilant et soucieux… les bottes de campagne encore aux pieds, car ce qu’il n’a pas fait lui-même n’est toujours pas fait à ce jour : Bolívar a encore à faire en Amérique.»

    Fidel Castro Ruz

    Le 9 août 2009

    18 h 32

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  • Paris hausse le ton envers Israël ?

    Non ! La France a demandé samedi, à l’Iran, la «libération immédiate» de la jeune universitaire française Clotilde Reiss et d'une employée de son ambassade. Elles ont comparu devant un tribunal de Téhéran avec des participants à des manifestations postélectorales en Iran.

    Mais le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner n’exige pas d’Israël la libération de Salah Hamouri ?

    Médias et gouvernement français semblent avoir une conception bien sélective des droits de l’homme et de la justice… en fonction de leurs intérêts géopolitiques ?

    De façon soudaine, la presse et la télévision israéliennes ont fait état du cas de Salah Hamouri. On parle enfin de Salah publiquement en Israël suite à une lettre qui a visiblement été envoyée par le Président de la république au premier ministre israélien, une lettre demandant juste « la clémence » pour Salah qui effectué les 2/3 de sa peine de 7 ans de prison. Les parents de Salah, Denise et Hassan, sont passés au journal de 20 heures de la chaine israélienne n°2, jeudi dernier 6 août.

    Cette effervescence, positive en soi, soulève toutefois des interrogations.

    La première, qui n'est pas des moindres, est que selon le grand quotidien israélien « Haaretz » et l’ambassade d’Israël en France, le Président Sarkozy aurait envoyé sa lettre le 30 juillet, soit 4 jours après l'examen de la remise de peine de Salah. Erreur d'information ? La question mérite à tout le moins une clarification.

    Un leitmotiv revient dans l'ensemble des commentaires israéliens publiés : cette lettre du Président français constitue une « ingérence » dans les affaires intérieures israéliennes, Salah étant « un terroriste français » jugé comme tel et qui a « avoué ». Sur ce point aucune réaction non plus des autorités françaises.

    Au même moment notre jeune compatriote Clotilde Reiss « passait » devant un tribunal iranien. A juste titre les autorités françaises ont demandé la libération de notre jeune compatriote et elles ont estimé et fait valoir que les accusations portées contre elle étaient « sans fondement ».

    Ces déclarations tranchent sérieusement avec celles formulées par les autorités françaises s'agissant de Salah. Et c'est pourquoi les médias israéliens ont beau jeu de parler « d'ingérence intérieure » ainsi que des « aveux » qu'auraient exprimé Salah.

    En effet, depuis le début et au mépris de tout respect du droit, les autorités françaises ont admis le caractère « légal » du « jugement » de Salah. A aucun moment elles n'ont fait objection du fait qu'un tribunal militaire d'occupation ne pouvait être qu'illégal et donc que sa sentence était illégitime. Elles ont demandé un procès « rapide », au contraire. De même elles n'ont jamais rejeté les « accusations » portées contre Salah comme étant « sans fondement » ni fait observé que ses « aveux » étaient de même nature que ceux arrachés à Clotilde Reiss. Salah n'a eu le choix qu'entre 7 ans ou 14 ans de prison.

    Le quai d'Orsay s'est élevé contre l'absence de personnel consulaire au procès de Clotilde. C'est légitime. Le droit international est en effet parfaitement clair sur ce point. Mais les mêmes n'ont élevé aucune protestation devant le refus de la Commission israélienne de la présence du Consul-adjoint de France à Haïfa dans la salle d'audience le 26 juillet.

    A ne pas se tenir sur une ligne de principe notre pays se voit accusé par Israël d'ingérence tandis que l'ingérence principale, et le mot est bien faible, est l'occupation israélienne des Territoires palestiniens. Si on condamne celle-ci on ne peut que condamner ses instruments que sont, en particulier, ses tribunaux militaires installés en pleine Cisjordanie. Or jamais l'Elysée ou le quai d'Orsay n'ont demandé la « libération de Salah ».

    Il y a donc au minimum une « faute » de positionnement de l'Elysée si son intention était réellement d'obtenir la libération de Salah. Le Président et ses conseillers se sont placés sur le même terrain que celui des israéliens estimant, ni plus ni moins, qu'Israël était un Etat de droit quand ce pays pourtant occupe et colonise. Ceci aboutit à cette situation dont ne manquera pas de nous dire que « c'est ainsi » et que le Président « a bien agi mais sans succès ».

    Quand donc ces messieurs « je sais tout » écouteront ceux qui, comme nous, se placent uniquement sur le terrain du droit international.

    Un ministre du parti Shas, du rabbin Yossef Ovadia, est même allé jusqu'à annoncer qu'il quitterait le gouvernement en cas de libération de Salah. Cela confirme que Salah est bien aussi, comme nous le soutenons, l'otage du « jeu » politique israélien.

    Il faut en venir aux principes concernant le cas de Salah tout comme la France exprime des principes concernant Clotilde Reiss dont nous souhaitons la libération immédiate de même que pour Salah qui a déjà effectué plus de 4 ans de prison.

    La Cisjordanie est occupée. Le dossier de Salah est vide et l'accusation portée contre lui est « sans fondement ».

    C'est si vrai que la Commission de « remise des peine » réunit le 26 juillet à Guilboa a ajouté une autre accusation totalement arbitraire contre Salah, jamais évoquée précédemment, à savoir que Salah, qui n'avait que 16 ans à l'époque, aurait pris contact avec les personnes ayant assassiné en 2001 le ministre du tourisme israélien Rehavanen Zeevi.

    Cette nouvelle « accusation » sortie tout d'un coup de dessous des casques de juges militaires a un sens politique. En effet, et bien que les autorités israéliennes ne disposent d'aucune preuve formelle, celui qui a été arrêté pour cet assassinat n'est autre que Ahmad Saadat, le chef du FPLP. Il a été capturé en 2006 par les israéliens, contre toute espèce de légalité, tandis qu'il était en prison à Jéricho. En Palestine. Ils ont attaqué et défoncé la prison palestinienne et ont kidnappé Saadat. Le chef d'accusation étant « atteinte à la sécurité » d'Israël...

    Cette nouvelle accusation arbitraire, comme toutes les autres portées contre Salah, ne vise qu'à indiquer que Salah, en cherchant ce contact avec Saadat, est bien membre du FPLP alors que c'est faux.

    Combien de temps encore la France va-t-elle accepter pareille machination ? Tribunal illégal d'occupation. Accusation sans preuves. Aveux extorqués. Arbitraire total... Il est temps que les autorités françaises disent, de même que pour Clotilde Reiss, que Salah doit être libéré pour toutes ces raisons de principe. On ne peut accepter de se placer sur le terrain israélien qui est le terrain de la Force occupante qui dit et fait comme bon lui chante. Ce positionnement français vient de montrer toutes ses inconséquences. Il faut oser parler vrai à Israël comme à Téhéran. Il est temps que, comme nous ne cessons de le demander depuis le début, les autorités françaises exigent la libération de Salah qui est victime de l'occupation, victime de tribunaux illégaux, victime du « jeu politique » interne à Israël. Il est otage de tout cela.

     

    LE RACO 


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  • "Les morts dans l'incendie de Sevran squattaient un appartement !"

    En voilà une information capitale, selon les médias français, qui mérite quelques remarques. 


    Premièrement, on ne pouvait pas s'y prendre autrement pour insulter la douleur des familles et la mémoire des cinq personnes décédées, deux femmes et trois enfants d'une même famille, dans l'incendie d'un immeuble de Sevran, en Seine-Saint-Denis, dans la nuit de dimanche à lundi. Que les victimes soient des "squatteurs",
    comme le souligne unanimement la presse, en quoi cette "information" ferait-elle avancer l'enquête sur les circonstances du drame ? Quelles soient de nationalité ivoirienne, est-ce une raison suffisante pour justifier l'injustifiable ? 


    Deuxièmement, les médias ont appliqué à la lettre leur traditionnel règle du "deux poids, de mesures", jugeant les victimes  à l'aune de leur  appartenance ethnique, religieuse, voire communautaire. Du vrai journalisme à la française !


    Troisièmement
    , au delà de la couverture médiatique orientée , ce qu'il faut également retenir, c'est que la France a une presse à l'image de son Président, ce qui explique bien des choses.
    Et pourtant, la mort tragique de cinq personnes dans un incendie criminelle, d'après  quelques sources policières, aurait été une énième occasion de s'interroger sur le "fantastique bilan" de  l'ancien "champion de la sécurité". Nicolas Sarkozy n'a t-il pas été élu sur son "action" en matière de lutte contre l'insécurité? N'est pas lui qui promettait de "nettoyer au Karcher" les banlieues ? Or, les "racailles",elles, font toujours la loi sur leur(s) territoire(s), notamment dans la cité des Beaudottes,
    où elles ont réglé leurs comptes au point de provoquer un incendie mortel dans un immeuble HLM de dix étages. Comme quoi, M Sécurité a bien enfumé les Français, comme le rappelait si bien le magistrat Serge Portelli, lire rapport ICI

    WELCOME ON ALERT2NEG 


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