• Italie : tract italien de solidarité avec les arrêtés de ces dernières semaines ...

    Une opinion publique forgée par les médias, reflet d’une société conforme aux exigences d’un marché en crise. Une masse impassible à la guerre à l’extérieur, guerre à laquelle elle s’est tristement habituée. Elle en vient alors même jusqu’à applaudir le développement des stratégies militaires sur le front intérieur.

    Des décharges de Naples aux rues des différentes villes italiennes, des détournements de fonds à l’Aquila en passant par les lagers pour immigrés sans permis de séjour, jusqu’aux dispositifs de "protection des sommets internationaux" : il s’agit de situations d’urgences permanentes contrôlées par une armée "engagée dans des missions d’ordre public", il s’agit clairement de bancs d’essais dans une société lancée à toute allure vers des scénarios toujours totalitaires.

    Rien d’étonnant donc si ceux qui défendent l’arme au poing cette désolante réalité répriment toujours plus souvent et intensément ceux qui refusent de se soumettre, ceux qui se rebellent, ceux qui s’insurgent.

    Le 10 juin, six personnes ont été arrêtées entre la Sardaigne, Rome et Gênes. La Digos les suspectait de vouloir "faire quelque chose de gros" contre le G8. Tous sont accusés de port d’arme, association de malfaiteurs à finalité terroriste, bande armée, et ce, comme par hasard, deux jours avant le verdict contre les communistes arrêtés le 12 février 2007 de la même façon, juste avant une grande manifestation contre la base militaire américaine Dal Molin.

    Vendredi 3 juillet à l’aube, 40 habitations d’anarchistes majoritairement des Abruzzes et du Lazio ont été perquisitionnées par les carabiniers des ROS. Tous sont accusés d’association subversive. Sergio et Alessandro, deux compagnons de Pérouse, sont incarcérés pour tentative de sabotage d’une ligne ferroviaire à grande vitesse.

    Lundi 6 juillet aux premières lueurs du jour, la Digos a arrêté 21 étudiants actifs lors des mobilisations étudiantes à travers toute l’Italie, les accusant d’avoir participé et organisé les affrontements lors du G8 à l’Université de Turin.

    Vendredi 10 juillet au soir, une rue de Bologne a été bloquée avec des pneus en flammes, dans le même coin deux banques ont été dégradées, une action suivie de jets de peinture, dont un tag incomplet : "Bloquer lorsqu’ils se l’attendent le moins". Un peu plus loin, deux compagnons anarchistes, Robert et Mattia, ont été arrêtés par les flics, portés au comico puis à la prison de la Dozza. La "chasse à l’anarchiste" s’est alors déchaînée : qu’ils mangent une glace en ville ou sortent leur chien pisser, tous ont été amenés au commissariat et retenus là des heures.

    Ces attaques du pouvoir ne sont que le dernier acte d’un climat répressif très pesant : fin mai à Bologne, un compagnon anarchiste a été condamné à 6 mois de prison pour avoir réagi à un énième contrôle de police, d’autres compagnons ont été mis en examen pour dégradations en réunion aggravées, pour avoir collé des affiches sur des murs (pour ne citer que quelques exemples). Sans parler du climat de répression à Ferrara [ville proche de Bologne] où incarcérations, arrestations, perquisitions et intimidations ne se comptent plus : jeudi 9 juillet par exemple, 6 compagnons de cette ville ont été gardés au commissariat pendant des heures suite à des tags contre le G8.

    Il est fondamental de placer toutes ces arrestations dans un contexte plus général de stérilisation sociale, afin qu’on comprenne l’importance de défendre non seulement les compagnons, mais aussi en même temps les pratiques pour lesquelles ils ont été arrêtés : reculer signifie aplanir le terrain face à l’avancée de l’ennemi ; diversifier et élargir la solidarité est la meilleure manière de relancer les luttes.

    Ce n’est pas pour rien si ces arrestations ont lieu pendant la période du G8 de l’Aquila : ceux qui nous commandent nous envoient un message de menace évident : "Gare au dissensus qui ose briser la barrière de l’assentiment" -et, ajoutent-ils avec un réalisme cynique- "vous pouvez protester, mais dans les rails de l’ordre constitué". Ce qui les effraie est clair.

    Du côté de ceux qui, tombés d’un ciel de plomb, choisissent de déclencher la tempête,
    Liberté pour tous, liberté tout de suite !

    Anarchistes bolognais

    [Traduit de l’italien, de informa-azione] trouvé sur Cette Semaine
    Lun, 13/07/2009 - 01:14


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  • La clinique  occupée à Montreuil n'a jamais été un centre culturel ou alternatif, mais un lieu d'organisation politique et de mise en question de la gestion de la ville et de nos vies. Se permettre d’occuper des espaces vacants, que ce soit pour accéder à autre chose qu’un logement insalubre ou minuscule, ou se donner les moyens d'éviter le travail salarié. S’organiser pour se rassembler en cas d’arrestation de sans-papiers, soutenir, rendre visible, empêcher. Se réunir pour soutenir des prisonniers pris dans l’épouvantail antiterroriste. S’organiser face aux institutions sociales pour éviter le contrôle permanent pour avoir un bout de RSA ou pour débloquer des cas individuels en occupant la CAF. S’organiser pour empêcher la venue de Nicolas Sarkozy ou Dieudonné. Des magasins gratuits dans la rue, un journal mural hebdomadaire, des barbecues et cantines, un ciné club et des projections, des concerts…  La clinique c’est tout cela et bien d’autres choses.

    Mercredi dernier, c'est tout cela qui s'est fait expulser par deux cent flics suréquipés occupant la Croix de Chavaux, le RAID bastonnant les habitants pour les arracher du toit.
    Le soir même, lors d’une déambulation de protestation, 5 personnes se font tirer au flash ball au niveau de la tête. L’une d’elle est  atteinte à l'œil, et le perd. Seules la préfecture et la presse minimisent toujours ces blessures et font mine de douter du lien entre le tir et cette mutilation.

    Et pendant que nous nous faisons soigner, la police se couvre: le commissariat saisit l’IGS et le parquet charge lourdement deux personnes arbitrairement arrêtées ce soir-là. Exactement comme le 4 juin 2008, quand le même commissariat de Montreuil avait utilisé ces deux outils bien rodés après une violente charge contre une manifestation de protestation à l'arrestation d'un sans-papier: saisie de l’IGS et inculpation des manifestants blessés, dont un par flash ball. Déjà. Alors qu’un an plus tard les personnes mises en cause étaient relaxées grâce aux nombreux témoins, l’enquête de l’IGS n’avait donné lieu à aucune poursuite,  tout comme celles de la CNDS (commission nationale de la déontologie de la sécurité) qui pourtant condamnait une « intervention disproportionnée ». Les fins tireurs de la  BAC ce mercredi étaient-ils les mêmes?


    ILS EXPLOITENT RAFLENT EXPULSENT TUENT
    AUTODEFENSE


    Il n'y a pas à s'étonner de la violence policière. Nous continuerons à occuper la rue car c’est notre terrain de lutte et nous l'occuperont sans attendre que la Commission de déontologie, l’IGS, les Verts, la Mairie, le PS, la justice, ou le pape jugent que la police a exagéré et qu’il faut intervenir contre les violences républicaines.  « Nous
    sommes  casqués car nous prenons la mesure des dangers que l’on encourt quand on manifeste notre colère dans la rue. Il nous faut être prêts à nous défendre si les flics nous attaquent. » Voilà ce qu'expliquait le texte que nous avons lu et distribué aux quelques 500 personnes qui nous ont emboité le pas lors de la  manifestation de lundi. Voilà pourquoi certains d'entre nous étaient casqués, équipés pour se défendre face à la police. Voilà pourquoi des banderoles renforcées protégeaient la tête et la queue de la manif. Le déroulé de la manifestation montre que ces protections n'étaient pas du luxe...

    Les flics nous ont bloqué à diverses reprises. Les barrages ont été contournés jusqu’au marché de la Croix de Chavaux. Mais là, profitant du vaste espace de la place, les flics, gardes mobiles et fidèles BACeux,  nous ont attaqué latéralement.
    De la peinture et des pétards ont bien été jetés par endroits vers les Robocops
    surprotégés, pour soutenir les banderoles dans leur résistance aux charges policières, mais 11 manifestants, heureusement protégés de leurs coups par les banderoles, ont été isolés et placés en garde à vue . Ils ont été libérés sans suite judiciaire au petit matin, les flics n'ayant rien pour les charger juridiquement.

    Dans la soirée,  des vitrines de la rue piétonne, boîte d'interim (Tais-toi et trime), EDF (Tu peux pas payer, on va te couper), Quick (Boulot de merde, bouffe de merde), agence immobilière (Ça va te coûter cher) tombent. C'est le quatorze juillet. Dans tous le département, la police est débordée par les voitures qui brûlent et les feux d'artifices dirigés contre eux. La police fait ce qu'elle peut. Au commissariat de Montreuil, une manifestante est enfermée avec une gamine de 10 ans, arrêtée parce qu'elle  avait des pétards dans son sac.


    Communiqué de l’Assemblée de la clinique en exil
    Mardi 14 juillet, La Boissière, Montreuil


    Notre défense collective ne se construira pas en un jour.
    Contre toutes les polices, organisons-nous.

    - Vendredi 17 juillet: Table de presse et diffusion  de tracts au marché de la Croix-de-Chavaux

    - Dimanche 19 juillet à 15h:  Assemblée à la Parole errante, 9 rue François Debergue
    m° Croix de Chavaux.

    laclinique93@gmail.com


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  • Les journalistes qui ne sont pas à la solde du système ont été écartés, les escadrons de la mort de l’armée hondurienne s’apprêtent à faire leur sale boulot. Les mêmes qui ont déjà eu une expérience similaire dans le passé, de persécution, d’assassinat, d’enlèvements, de torture, qui ont fait vivre le peuple du Honduras dans la terreur quotidienne pendant plus de 10 ans. Ce qui ce passe au Honduras est un coup d’état militaire pour installer une dictature.

    Samedi a été assassiné le leader du Bloc Populaire et Front National de la Résistance contre le Coup d’Etat, Roger Ivan Bados. Un autre dirigeant de la gauche Ramon Garcia a été retrouvé mort après un enlèvement…et ce sont des nouvelles que je trouve au goutte à goutte en parcourant de nombreux articles…Combien d’autres ont été enlevé ou sont mort dont ici nous ne savons rien ?  D’autres dirigeants sociaux sont emprisonnés où recherchés, de nombreux mandats d’arrêts sont lancés. La répression s’abat sur le peuple du Honduras, la terreur s’installe.  Et il ne fait  aucun doute que si l’Occident ne bouge pas pour rétablir le président légitime dans ses fonctions, le prix de sang et de larmes va être très lourd. Plus de 1200 résistants sont détenus. Les membres du gouvernement fidèle à Zelaya ou qui défendent les droits humains reçoivent des menaces de mort.

    « Nous vivons à nouveau ces jours terribles des années 80, ils nous menacent et nous sous sentons complètement sans défense, parce que à présent avec l’état de siège, nous n’avons aucune garantie et ils peuvent faire de nous ce qu’ils veulent, y compris nous faire disparaître », nous dit un dirigeant de la gauche passé dans la clandestinité. Les dictateurs politiques et les chefs militaires qui se sont emparé du pouvoir par la violence le 28 juin au Honduras sont ceux qui ont fait régner la terreur pendant les années 80, ce sont les mêmes.

    Et cette ordure de Micheletti se dédouane en accusant Chavez d’être responsable de tout, du sang versé et de celui qui va l’être. « Cobarde », même pas les couilles d’assumer.  Je vais vous traduire un article édifiant sur le passé de cette ordure, de ce lâche, de ce traître, allié des oligarque et des bourreaux du peuples depuis toujours qui il faut le savoir a voulu faire changer le constitution du Honduras en 1985, mais pour consolider le pouvoir de l’oligarchie pas pour donner des droit au peuple dans une démocratie participative. 

    Comme je voudrais arriver à faire passer le message : il faut que Zelaya rentre dans ses fonctions, même par la force des armes car ce qui ce passe est une déclaration de guerre à tous les peuples qui cherchent à s’émanciper, à tous ceux qui veulent un peu plus de justice dans le partage des richesse, a tous les résistants aux dictateurs oligarques absolutiste qui ont lancé le signal du grand massacre planétaire.


    A moi, à vous peut-être. Chavez ne veut pas la guerre, Mais l’ignoble Obama et sa clique ne lui laisse pas le choix.  Oui, ignoble, car peu lui importe à lui le sang et les larmes des peuples, tant qu’il peut parader comme un acteur de charme dans une parodie de changement. Le seul changement : cela va de pire en pire de plus en plus vite.

    La honte, la honte de l’Occident. . La participation des Etats-Unis à la genèse de ce coup d’état est clairement établie. Ici jamais n’est évoquée la tentative d’assassinat manquée contre Zelaya début juin. Jamais n’avait été aussi transparent le double discours des dirigeants de l’Occident que dans sa double attitude envers le coup d’état au Honduras. Tout est là, sous nos yeux. 192 pays ont condamné ce coup d’état, tous les pays du monde. Or que voyons nous ?

    Les soi-disant mesures de sanctions prises contre les putschistes vont affecter le peuple, en  plongeant le pays dans une grave crise économique, mais aucune mesure n’est prise contre les intérêts des dictateurs qui se sont illégitimement installés aux commandes de ce pays. Il serait possible aux Etats-Unis de prendre des mesures concrètes, en gelant les comptes en banques US des putschistes, en leur ôtant leurs visas, en confisquant leurs avoirs su le territoire étasunien.

    La seule promesse électorale que tiendra Obama, c’est ce sang et ses larmes qu’il annonçait pour faire un monde nouveau à la gloire de l’Amérique (Etats-Unis). Le sang et les larmes de tous les résistants aux oligarques mondiaux vont couler. Le sang et les larmes de tous les pauvres de la planète sacrifiés aux intérêts des oligarques vont couler. Ils coulaient déjà en rivière un peu partout sur la planète, mais c’est un fleuve, un océan de sang et de larme qui nous est promis à présent, ne les voyez-vous pas couler ces rivières de sang, ses rivières de larmes qui peu à peu forme un fleuve ? Moi si.

    Sortez du double discours, tous les éléments sont là pour le faire dans ce dossier que je consacre au Honduras, pas juste comme cela par caprice, pas pour le plaisir de pratiquer l’espagnol, mais parce qu’au Honduras l’Empire déclare la guerre aux peuples démocratiques du Sud et restaure par un coup d’état militaire l’ère des dictatures.

    Prenez la leçon pour notre avenir : cela leur fait mal aux oligarques de sortir deux centimes si c’est pour les donner au peuple a dit Zelaya. C’est cela la question que vous devez vous poser à présent : Trouvez vous cela normal que quelques uns possèdent la majorité des richesses de la planète plongeant les peuples dans la guerre, la terreur, la maladie, la misère pour réaliser leur projet d’absolue concentration de la richesse ou du pouvoir ? 

    Si vous répondez oui à cette question, vous êtes dans le camp des oligarques et comme valets peut-être recevrez-vous quelques miettes de leur richesse et la camisole chimique qui vous permettra de supporter la torture de vos sensibilités qu’ils vous imposeront.

    Si vous répondez non : tirez les conséquences des leçons de l’histoire. Faites preuve d’intelligence, cherchez, informez vous, apprenez à décrypter les signes qui se multiplient à la surface du monde, étudiez ce qui se passe au Honduras pour comprendre le double jeu de l’oligarchie internationale, vous aurez une idée de ce qui nous attend. Cette guerre de tous contre tous qui se répand comme l’étincelle suit les traînées de poudre vers les explosifs.

    Alors il reste à savoir, qui sera lâche et ira se planquer, qui aura le courage de la résistance, comme ces femmes qui frappaient à mains nues les soldats en armes le jour du coup d’état au Honduras, comme tous les peuples du Sud en lutte contre des armées sans pitié.

    Voilà aussi pourquoi je fais ce que je peux pour soutenir le peuple du Honduras, voilà pourquoi je suis les luttes du Sud : parce que personne ne peut présumer de son attitude face à la répression, parce qu’ils me donnent une magnifique leçon de courage pour me préparer à ce qui nous attend.

    Anne Wolf  

     


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    Hier soir, Lundi 13 juillet 2009, était organisée à Montreuil une manifestation pacifique en réaction aux violences policières dont a été victime Joachim GATTI le 8 juillet 2009. Joachim a perdu un œil par un tir de flashball de la police. Il participait à une manifestation pacifique Croix de Chavaux, suite à l’expulsion de « la Clinique » le matin même par la police.

    Suite à ces violences, une manifestation rassemblant 500 personnes de tous âges a été organisée à 19 heures hier soir. Un dispositif policier impressionnant a été mis en place. Lorsque la manifestation se dirigeait vers le marché, la police a pris en étau les manifestants.

    Nous, membres de Solidaires, avons été témoins d’une charge violente (chaises volant, matraquages violents, tirs tendus de gaz lacrymogènes…). Nous avons été témoins d’arrestations violentes. Nous avons été témoins de l’arrogance de certains policiers et d’une charge inacceptable d’une simple manifestation.

    Mais nous avons aussi été témoins de saines réactions d’habitants de Montreuil, demandant aux policiers et gendarmes mobiles des comptes sur leurs actions.

    Nous dénonçons les violences policières qui ont émaillé la vie cette ville ces deux semaines. Nous demandons la libération immédiate des manifestants arrêtés. Nous demandons au Préfet de Seine Saint Denis de rappeler sa police à l’ordre et à la mesure. Nous demandons l’interdiction des flashball et taser.


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  • Les auteurs du coup d'état détiennent à nouveau des journalistes de telesur et VTV au Honduras

    Cette arrestation est la deuxième détention dont sont l'objet les membres de la télévision mutltiestatalle tesleSUR et du canal Venezuelien de Télevision (VTV), les seuls médias qui ont fait la couverture minute par minute de ce coup d'état qui à été condamné mondialement.

    La clameur est unanime : que revienne Manuel Zelaya et teleSUR à couvert les évènements.

    Le gouvernement de fait au Honduras a maintenu en état d'arrestation pendant la nuit de samedi les jour nalistes de teleSUR et VTV, les uniques canaux ayant couvert minute à minute le coup d'état contre le président constitutionnel Manuel Zelaya.

    Les journalistes furent libérés après un rigoureux contrôle de papier et sous le claire menace des policier "golpistas" d'avoir a quitter le pays. "Allez-vous en d'ici, vous devez partir, vous n'avez rien à faire dans ce pays" furent entre autres les sentences énoncés par les golpistas contre ce groupe de journalistes étrangers.

    La journaliste de teleSUR Madelein Garcia, envoyée spécial au Honduras, rapporte qu'une commission de la Police qui suivait des ordres du gouvernement de fait est entrée dans l'hotel ou logeait cette équipe de travailleurs de la communication et les ont détenus sans aucune explication avant des les transférer à un poste de police.

    Pendant la détention les golpistas ont examiné tous les papiers pour ,on présume, enquêter à propos de la légalité de leur présence dans le pays

    La reporter de teleSUR déclare avoir des informations selon lesquelles le personnel de l'immigration  du gouvernement de fait continuera ce supposé examen de papiers de nos journalistes pour suppose-t-on déterminer leur statut dans ce pays de centramèrique

    E.S. reporter de VTV a Tegucigalpa dénonce cette violation de la liberté d'expression, sous supposée justification de ??? détention préventive, ils nous arrête réellement et nous menacèrent de nous retirer nos téléphone pour nous empêcher de communiquer.

    Il raconte qu'après avoir subi un interrogatoire rigoureux et injustifié, les policiers golpistas les ont avertis "remerciez votre président Chavez, allez-vous-en de ce pays, ceci va mal tourner."

    La libération des journalistes a été obtenue grâce à l'intervention de la Chancellerie du Venezuela

    Telesur est le seul canal international qui a transmis en direct et minute à minute les évènements du coup d'état contre le gouvernement légitime de Zelaya. Les médias locaux privés se sont soumis aux actions subversives et ont transmis leurs progammes habituels.

    L'hôtel où sont logés ces journalistes était toujours cerné par la police dimanche matin. Il était impossible aux journalistes d'en sortir sans une surveillance des policiers.

    Les communicateurs de VTV, qui avaient prévu de rentrer au Venezuela diamanche, devront le faire accompagnés des forces de polices. Les journalistes de teleSUR resteront pour continuer le suivi de leur travail d'information dans ce pays malgré les actions qui violent les droits humains et constitutionnels commis contre notre équipe.

     

    Cette arrestation est la deuxième attaque des auteurs du coup d'état contre la liberté de la presse défendue par ce canal. Le 29 juin les militaires golpistas ont détournés par la force l'équipe de cette chaîne qui couvrait la brutale répression de l'armée et de la police contre une manifestation  pacifique. 

    La nation centraméricaine vit les conséquences d'un coup d'état qui c'est produit à l'aube du dimanche 28 juin, quand un commando a envahi la maison présidentielle, séquestrant Manuel Zelaya avant de l'emmener hors du pays, a Costa Rica.

    Depuis ce moment, le peuple hondurien occupe les rues en résistance contre la violation de l'ordre constitutionnel commis par les auteurs du coup d'état. TeleSUR est restée au côté du peuple et a transmis, fidéle aux valeurs du journalisme tous les évènements qui ont accompagné ce coup d'état.

    J'ajoute qu'ils ont du le faire par téléphones cellulaires, les militaires ne tolérant pas la présence des caméras.

    - Chavez est en colère. Je rappelle qu'il avait dans sa conférence de presse de vendredi appelé Obama a accorder son discours et ses actes or Obama ne s'est toujours pas manifesté. Chavez annonce que s'il ne le fait pas il considérera qu'Obama est favorable à ce coup d'état.
    - Il conseille vivement à Zelaya de rentrer le plus vite possible rétablir la légitimité du
    e son gouvernement
    - Il est indigné par le traitement qui a été infligé aux journalistes de TeleSUR et VTV.


    - Les meurtres de dirigeants sociaux ont commencé, j'attends plus de précisions

    -Zelaya annonce qu'il va rentrer au pays. Qu'il choisira la manière, le moment et le lieu de le faire

    Anne 


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